Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 82 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 13-06-24

 

Commentaires: 33 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je vais bientôt avoir 18 ans. Est-ce que je peux avoir accès à la section NC-17?

 

Non. C'est simple. D'un point de vue légal, vous n'êtes pas majeur tant que vous n'avez pas 18 ans. Ca m'est égal que ça soit dans un jour ou dans une semaine. Ne faites votre demande qu'après vos 18 ans.

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 77 :: Chapitre 77

Publiée: 23-05-24 - Mise à jour: 23-05-24

Commentaires: Bonsoir, Voici l'épisode suivant des claps de fin. Il se passe après l'épisode où nos deux partenaires retrouvent Kasumi, la voleuse à la tulipe. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 77 : Episodes 94 et 95 : sur les traces de l’amour scellé dans un miroir.  

 

Un long soupir…  

 

- A la poubelle ! C’est irréparable., murmure Kaori, se levant et allant dans l’armoire de la buanderie.  

 

Elle ouvre les portes et fait face à des piles de vêtements soigneusement emballés et classés. Il y a les jeans noirs, les tee-shirts rouges et les vestes bleues. Elle en attrape une et la retire de sa protection avant de la glisser sur un cintre. Patiemment, elle lisse les plis restants avant de la pendre sur la porte en attendant de l’apporter dans sa chambre.  

 

- Quand même, je me demande comment il a bien pu faire pour la déchirer autant., murmure-t-elle, reprenant la veste et observant les déchirures là où elle a été amputée d’un tiers.  

 

Ce n’est pas lors de cette course au miroir puisque ce n’était pas la tenue qu’il portait. Elle l’a vu partir, elle ne s’en souvient que trop bien, sentant ses joues chauffer : elle avait eu bien du mal à ôter les yeux de la vue de ses fesses… après avoir dû quitter son regard. Inconsciemment, elle s’évente de la main. Ce n’est pas non plus lorsqu’il est allé chercher Kasumi qui voulait céder à Laurent pour qu’il rende à Ryô la possibilité de tomber amoureux. Elle fronce les sourcils, réfléchissant. Ca ne laisse que le premier jour, celui où Kasumi l’a trouvé et qu’il a rencontré Laurent pour la première fois.  

 

- Ce n’est pas logique… Il a bien parlé de la confrontation avec Laurent mais il n’a pas mentionné qu’ils se sont battus, Kasumi non plus. Ils ont parlé et Laurent l’a convaincu qu’il avait plus de succès que lui auprès des femmes… Ce n’est pas bien compliqué non plus avec la face de pervers qu’il arbore la plupart du temps…, grommelle-t-elle.  

 

Pourquoi est-elle embêtée alors que ça devrait la soulager ? Elle laisse tomber la veste de nouveau dans la poubelle et l’observe un moment.  

 

- Parce que tu vaux tellement mieux., se répond-elle.  

- Je sais qui tu es et tu n’es pas cet homme-là., ajoute-t-elle.  

- Qu’est-ce que tu marmonnes ?  

 

Elle sursaute à la voix masculine et se retourne, une main sur le cœur. Ryô est là dans l’encadrement de la porte et l’observe calmement. Détendu, il croise les bras et se laisse aller contre le bâti de la porte, un regard amusé posé sur elle.  

 

- Ryô… Tu m’as fait peur., lui reproche-t-elle, sentant la rougeur qui gagne ses pommettes de nouveau.  

- Je me demandais où tu étais. Qu’est-ce que tu fais ?, lui demande-t-il.  

- Une lessive…, lui répond-elle, rapidement, trop rapidement.  

- Ma veste est irrécupérable apparemment., accepte-t-il, voyant le vêtement dans la poubelle et celui pendu à l’armoire.  

 

La seule chose étrange, c’est le regard fixe qu’elle portait à sa veste écartée quand il est arrivé.  

 

- Oui, je ne peux rien faire. Il manque trop de tissu. Je ne peux que t’en faire un boléro si tu tiens vraiment à la récupérer., lui dit-elle, un léger sourire aux lèvres.  

- Un… boléro ?, répète-t-il, surpris.  

 

Il part d’un rire franc, se redressant et approchant d’elle. Les mains dans les poches, il s’arrête face à elle et elle lutte pour ne pas reculer… ou se jeter à son cou. Quand ?, se demande-t-elle. Quand va-t-il enfin l’embrasser ? Elle en meurt d’envie. Doit-elle faire le premier pas ? Elle sent la tétanie la gagner. Elle n’osera jamais.  

 

- O… Oui… Un boléro., bredouille-t-elle, baissant les yeux pour ne pas affronter son regard moqueur alors qu’elle rougit de plus belle.  

- Je suis soulagé de ne pas avoir succombé à sa troisième hypnose., lui fait-il savoir, levant la main et passant légèrement les doigts dans la crinière rouquine.  

- Troisième ?, fait-elle, surprise, relevant la tête brusquement.  

- Oui… Il a encore essayé lorsque je suis parti du manoir. Il voulait m’empêcher de tomber amoureux jusqu’à la fin de ma vie., lui apprend-il.  

 

Il ne sait pas si ça aurait marché. Il s’en fiche un peu à vrai dire parce qu’il n’a plus besoin de tomber amoureux. Il l’est déjà. D’elle. Ca lui suffit, elle lui suffit. Le plus dur, ça a été de laisser croire qu’il était vraiment affecté par ces hypnoses sur plusieurs heures. Pour la première, c’est passé dès qu’il s’est retrouvé seul avec Kaori, qu’ils sont restés un peu seuls et qu’il s’est souvenu à quel point c’était agréable, à quel point ça lui suffisait et qu’il se fichait bien des autres femmes qu’il aurait pu draguer. Il devrait continuer à prétendre à l’extérieur mais là, devant elle, il avait senti les effets de l’hypnose s’évaporer.  

 

- Comment je peux t’aider ?, lui avait-elle demandé la deuxième fois alors qu’après l’avoir hypnotisé, Laurent lui avait laissé une photo d’une femme dénudée et qu’il n’avait eu aucune réaction.  

- Je dois… Je dois me mettre comme elle ?, avait-elle suggéré, rougissant.  

 

Il l’avait imaginée, uniquement habillé d’une culotte et tenant son soutien-gorge défait contre sa poitrine, un regard aguicheur posé sur lui.  

 

- Ce ne sera pas la peine…, lui avait-il répondu posément.  

- Oh… d’accord., avait-elle répliqué, baissant les yeux, blessée qu’elle ne lui fasse pas d’effet.  

- Kaori… Kaori…, l’avait-il interpelée, posant les doigts sous son menton et le relevant.  

- Si tu te mets comme elle, je vais devoir changer de caleçon et de jean… et ils seront irréparables., lui avait-il fait savoir, le regard malicieux et chargé de désir… pour elle.  

 

Il était parti d’un rire franc lorsqu’il l’avait vue baisser les yeux sur son entrejambe tendu et le détourner aussitôt, fumant par tous les pores.  

 

- Il va falloir que tu apprennes à me croire sur parole ou tu vas finir déshydratée., lui avait-il dit tendrement.  

- Tu l’as donc évité…, conclut-elle, le ramenant au moment présent.  

- Evité ? Non, j’ai interposé un miroir et il s’est hypnotisé., lui explique-t-il, amusé.  

 

Elle le regarde et se met à sourire, contaminée par sa bonne humeur.  

 

- Dis-moi, comment tu as fait pour bousiller ta veste ainsi ?, lui demande-t-elle, curieuse, faisant un signe du menton vers la poubelle.  

- Ah ça… Je ne sais pas si tu as vraiment envie de le savoir…, répond-il, se frottant les cheveux.  

- Ryô… J’apprends à avoir confiance, alors toi aussi tu dois me faire confiance pour que je ne m’énerve pas., lui dit-elle.  

 

Il la regarde, jaugeant ses possibilités. Elle n’a pas tort. Ils ont convenu qu’ils ne pouvaient rien changer à l’extérieur, d’où la réaction volcanique en sortant du Cat’s après avoir découvert que Kasumi avait été embauchée en ayant la ferme intention de gagner son cœur, mais là, maintenant, dans le secret de leur appartement, il doit lui faire confiance, être transparent.  

 

- Tu sais que j’ai gagné une épreuve chez Kasumi ?, lui rappelle-t-il.  

- Oui. C’est ce qui t’a amené à rencontrer la grand-mère., répond-elle, se demandant où il veut en venir.  

- En fait, je devais traverser un long couloir jusqu’à sa chambre et le couloir était piégé, du lourd, pics, plaques avec des pics aussi… c’est très pic tout ça, j’aurais dû me tenir à carreaux…, plaisante-t-il malicieusement  

- Ryô…, gronde-t-elle, ne pouvant s’empêcher de sourire malgré tout.  

- Quoi mon cœur ?, murmure-t-il, un sourire séducteur aux lèvres, remettant une mèche de cheveux derrière son oreille.  

 

Il entend son soupir de contentement et s’en réjouit. Il aime ces petits moments de tendresse, de flirts qui lui permettent de progresser vers une belle relation entre eux, une relation durable… C’est ce qu’il veut pour elle, pour eux.  

 

- J’ai tellement envie que tu m’embrasses., lui avoue-t-elle sans réfléchir avant de porter la main à sa bouche, mortifiée.  

- Crois-moi, j’en ai envie aussi mais je ne veux pas précipiter les choses., lui confie-t-il, caressant sa lèvre inférieure du pouce.  

 

C’est agréable, doux, surtout lorsqu’un peu d’air chaud frôle la pulpe de son doigt. Il voit la question, le « pourquoi ? » qu’elle n’ose formuler. Elle le ménage, patiente et il lui en est gré.  

 

- Donc… j’ai… couru à travers ce couloir comme si j’avais cru qu’elle acceptait qu’elle allait vraiment coucher avec moi et tous ces pièges me sont tombés dessus… enfin plutôt derrière moi de justesse., reprit-il, revenant sur un terrain plus sûr.  

- Voilà comment c’est arrivé…  

- Et dans la chambre comment tu t’es arrangé pour ne pas coucher avec Kasumi ?, poursuit-elle.  

 

Merde… c’était la partie qu’il ne voulait pas aborder avec elle. C’était gênant et ça risquait d’être blessant pour elle, surtout après ce qu’il venait de lui dire…  

 

- Oh tu sais… J’ai juste joué les pervers…, élude-t-il, haussant les épaules.  

 

Elle le regarde, le voit détourner les yeux et sent qu’il ne lui dit pas la vérité.  

 

- Ryô…, gronde-t-elle.  

- J’ai embrassé la grand-mère., admet-il, croisant les doigts pour qu’elle ne l’envoie pas paître.  

 

Elle le regarde, les yeux écarquillés, et est incapable d’articuler le moindre mot. Elle le prend mal, comprend-il, l’estomac noué. Il ne veut pas perdre ce qu’il a, ça a été trop dur à construire et ce serait trop dur s’il la perdait.  

 

- Je ne pensais pas que ça irait jusque là, Kaori. Je pensais qu’elle m’enverrait paître comme toutes les autres et je n’ai pas eu le temps de réagir et trouver une autre solution. En général, tu es toujours là pour ça…, commence-t-il à dire précipitamment.  

- Kaori… dis quelque chose., l’implore-t-il.  

 

Elle le regarde et soudain, se met à rire, ce qui le décontenance. Il l’observe rire à gorge déployée et se demande comment réagir alors qu’il se sent vexé.  

 

- Tu… tu as embrassé la grand-mère ?, finit-elle par bafouiller.  

- Oui., grommelle-t-il, croisant les bras devant lui dans une position défensive.  

 

Kaori se concentre et voit son attitude. Elle s’arrête de rire et approche de lui, posant une main sur son avant-bras.  

 

- Excuse-moi. Je ne voulais pas te blesser., lui fait-elle savoir.  

- Je pense que je mérite tout ça… pour toutes ces années de moquerie… mais n’en profite pas de trop., la sermonne-t-il, les sourcils froncés.  

- Je n’en parlerai pas à Umibozu., lui promet-elle, se souvenant à quel point ça l’avait agacé de voir leurs amis rire de lui au café.  

- Ni à Miki., fait-il sur la défensive.  

- Ni à Miki., lui concède-t-elle.  

- Tu as fini ?, lui demande-t-il, désignant la machine à laver.  

- Oui., acquiesce-t-elle, prenant sa nouvelle veste.  

 

Il la lui prend des mains et la laisse sur la poignée de la porte, attrapant son poignet et l’entraînant vers les escaliers qui mènent au toit.  

 

- On aurait pu prendre le temps de la mettre dans ton armoire., lui fait-elle savoir.  

- Je préfère qu’on aille voir le coucher de soleil., lui oppose-t-il.  

 

Il l’emmène jusqu’au garde-corps et l’attire à ses côtés. Le soleil est bas dans le ciel qui se pare des couleurs nocturnes.  

 

- C’est beau., murmure-t-elle.  

- C’est vrai… mais je connais des choses encore plus belles., lui fait-il savoir.  

- Vraiment ?, s’étonne-t-elle.  

- L’eau d’une rivière peut être séparée provisoirement par un rocher mais elle se retrouve comme deux amoureux qui peuvent être séparés et se retrouveront au ciel., lui récite-t-il, la regardant droit dans les yeux.  

 

Elle se sent chavirer et pose la main sur son bras comme pour se retenir, se stabiliser. Il le sent et passe un bras autour de sa taille, sachant que personne ne pourrait vraiment les voir.  

 

- C’est… C’est très triste mais très beau. Une ode à l’amour éternel même s’il est contrarié., chuchote-t-elle.  

- C’était le message écrit sur les deux miroirs. La grand-mère de Kasumi avait aimé un homme mais n’avait pu l’épouser., lui explique-t-il.  

- Ca doit être dur de vivre toute une vie sans l’homme qu’on aime. Je suis contente que tu aies pris la défense de Kasumi., lui confie-t-elle.  

- Elle était touchante., lui répond-il simplement.  

 

Il n’ose pas lui dire qu’elle lui a aussi fait penser à eux, au fait que, selon les principes de la famille de la voleuse, Kaori et lui ne seraient pas ensemble. Elle serait avec un homme qui lui convient mais pas forcément qu’elle aimerait et lui, il serait certainement seul ou avec une femme au cœur aussi sombre que le sien. Il a trouvé un équilibre avec elle, un équilibre qu’il chérit.  

 

- Et maintenant, elle travaille au Cat’s pour conquérir ton cœur., fait-elle remarquer, caressant du pouce son avant-bras.  

 

Il esquisse un sourire amusé et l’attire un peu plus contre lui.  

 

- C’est flatteur. Dommage que mon cœur soit une forteresse imprenable., lui fait-il savoir.  

- Enfin… quasiment imprenable. Il n’était accessible que pour une personne et elle y est arrivée., lui confie-t-il.  

 

Il caresse son visage avec tendre, toujours tenté de l’embrasser, et l’envie étant trop forte, il cède… à moitié : il pose les lèvres sur son front avant d’attirer son front contre lui. Il ne voit pas Kaori fermer les yeux sous la puissance de l’émotion qui la prend à ses mots mais il la sent frémir et resserre son étreinte. Tout le monde mérite d’être aimé, même lui, il le sait maintenant, et il est heureux d’avoir pu se battre pour qu’une autre personne puisse le faire… même si elle devra finir par jeter son dévolu sur quelqu’un d’autre…  

 


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