Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 83 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 20-06-24

 

Commentaires: 34 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 78 :: Chapitre 78

Publiée: 07-06-24 - Mise à jour: 07-06-24

Commentaires: Bonsoir, Voici l'épisode suivant des claps de fin. Il prend place après la rencontre de Ryô avec la jeune veuve de l'organisation Serizawa, une jeune femme de 19 ans tombée amoureuse alors qu'elle était au lycée. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 78 : Episodes 96 et 97 : Une jeune veuve trop sage.  

 

- Tu sors ?  

 

Mettant sa veste, Ryô se retourne et regarde sa partenaire qui l’observe. Il sent sa retenue depuis quelques jours et se demande ce qui passe dans cette petite tête qui semble bien dure mais se trouve être très tendre.  

 

- Il faut bien… Par ce beau temps, ce serait bien dommage de rester enfermé., fait-il, taquin.  

- Ce beau temps… C’est vrai que le soleil brille et que les températures ont bien monté…, murmure-t-elle.  

- Et puis, il faut bien réparer les quelques conséquences fâcheuses de notre mission pour ce clan., ajoute-t-il négligemment.  

 

Son engagement auprès du clan Serizawa a fait jaser. Il a été un peu plus long que lorsqu’il avait dû jouer les gardes du corps pour la fille du ragondin et surtout, il y avait toutes ces rumeurs sur le fait qu’il pourrait devenir le futur époux de la jeune veuve, rumeurs nées après le retour à la vie de la jeune femme. Il doit donc remettre les points sur les i pour tout le monde, leur faire comprendre qu’il est indépendant et que rien ni personne ne s’attachera ses services… Quant à son cœur, il ne pourra le clamer haut et fort mais il est déjà bien à l’abri.  

 

- J’imagine… Je… J’ai des courses à faire., l’informe Kaori, détournant le regard.  

 

A tous les coups, se dit-elle, il va aller courir les filles au parc. C’est ce qu’il fait toujours par un temps pareil sous prétexte d’aller faire le tour de ses indics. Il sort et elle le retrouve en train de draguer lourdement tout ce qui porte une jupe… Elle baisse les yeux sur sa tenue et soupire… Peut mieux faire… largement, se dit-elle. Elle devrait vraiment faire un effort pour le séduire, le garder, entretenir la flamme ou n’importe quelle expression qui conviendrait mais elle ne trouve jamais rien qui lui convienne, qui la rende belle mais dans lequel elle serait aussi à l’aise… Alors dans ces conditions, pas étonnant qu’il ne se soit rien passé dans la salle de bains l’autre fois…  

 

- Besoin d’un coup de main ?, lui propose-t-il.  

 

Il sent que quelque chose lui échappe mais il ne sait pas quoi faire pour la faire parler. Peut-être est-ce dû au fait qu’il se soit fait la malle lorsqu’ils étaient sur la tombe d’Hide. Ca fait deux ans qu’il est parti, il aurait peut-être dû rester à côté d’elle pour honorer sa mémoire mais il a pensé qu’un peu d’intimité lui ferait du bien, surtout qu’elle avait commencé à lui parler de choses… d’eux, se corrige-t-il, s’enjoignant à ne plus porter d’œillères quand il était seul avec ses pensées.  

 

- Non, ça va aller, merci. J’ai toujours fait les courses seule de toute manière., lui oppose-t-elle sur un ton un peu mordant.  

 

Sur ces mots, elle attrape son sac à main et s’en va, claquant la porte derrière elle. Ryô fronce les sourcils et se demande à nouveau ce qu’il doit faire. Réfléchissant, il sort à son tour et part faire le tour de ses indics.  

 

- Du riz, de la farine…, énumère Kaori dans les rayons du supermarché.  

- Du gel douche., se rappelle-t-elle, s’engageant dans l’allée des produits d’hygiène.  

 

Elle avance et s’arrête peu avant l’endroit où se situe son produit habituel, les yeux rivés sur le flacon rose. Inconsciemment, elle l’attrape et l’ouvre, portant l’ouverture à son nez et inspirant profondément. Fleur de cerisier, reconnaît-elle, les yeux fermés. Elle repart quelques jours en arrière, dans cette salle de bains traditionnelle.  

 

Elle était plongée dans ce bain chaud, les vapeurs embaumant de cette odeur légère et fleurie l’entourant, la transportant dans un moment de volupté bienheureuse. Elle laissait l’éponge caresser sa peau, s’aventurant lentement dans des zones qu’aucun homme n’avait jamais touché et plusieurs fois elle s’était mordue la lèvre en imaginant que c’était la main d’un homme, de Ryô, qui la touchait ainsi avec tendresse et lenteur. Elle se plaisait à ressentir les sensations qu’il éveillait en elle, enfin ce qu’elle imaginait qu’elle ressentirait, ce chatouillement, cette chaleur, l’envie de plus, le besoin de frissonner, de se blottir contre lui, de vouloir que le temps se fige pour l’éternité dans ce moment de bonheur mais en même temps de vouloir plus, qu’il aille plus loin.  

 

Comme elle avait envie de plus avec lui.. Sentir ses lèvres sur les siennes, ses mains dans ses cheveux, sur son corps, son corps contre le sien, dans le sien… Immanquablement, elle avait rougi comme elle le fait au moment présent en y repensant mais la gêne ne bat pas le désir pour une fois. Elle a envie que les choses avancent avec lui…  

 

- Mais il n’en a pas envie., murmure-t-elle, refermant le flacon et le remettant en place.  

 

Elle attrape machinalement son gel-douche habituel, le jette dans son panier et va à la caisse, le cœur lourd.  

 

Il n’a pas envie d’elle, elle en a eu la preuve. Elle est particulière à ses yeux, elle a une place privilégiée dans son cœur mais ça ne va pas jusque dans son lit, elle l’a compris dès qu’il l’a vue dans la baignoire. Il était tout émoustillé et elle se doutait bien de la raison. Ce n’était pas elle qu’il s’attendait à trouver mais la veuve du clan Serizawa, plus jeune, plus belle, plus douce… Il ne s’est pas privé de faire remarquer à quel point elle lui plaisait et il s’est démené comme un dingue pour lui faire retrouver le goût de l’amour. Elle sait qu’il n’a pas été plus loin parce qu’il ne veut pas s’engager, parce qu’il l’aime elle mais ça n’empêche pas d’avoir mal parce que dans cette salle de bains, elle l’a vu perdre toute envie de batifoler alors qu’elle était dans l’eau nue et lui avec juste une serviette autour des hanches. Si vraiment elle l’attirait, il y aurait eu un signe, quelque chose.  

 

Sortant de la supérette, elle passe un doigt sous sa paupière pour chasser l’inopportune humidité qui la nappe. Elle ne pleurera pas. Elle le refuse. Contre toute attente, elle se met même soudain à rire en se demandant si elle doit fouiller l’appartement en quête d’un appareil photo caché. Elle imagine la tête de Ryô qui reviendrait avec des clichés d’elle qu’il observerait terré au fond de sa tanière. C’est comique mais déprimant aussi. Elle sent le poids sur les épaules à se retrouver comme une icône, idolâtrée de loin mais inatteignable alors qu’elle ne demande qu’à explorer cette proximité avec l’homme qu’elle aime.  

 

- Aime-moi…, souffle-t-elle.  

 

Alors qu’il marche dans la rue simplement, sans but précis après avoir vu ses indics, Ryô sent une bise l’effleurer. Le printemps est là, se dit-il, appréciant la tiédeur de l’air, les senteurs qui varient imperceptiblement puisqu’à quelques centaines de mètres, il y a le jardin public et toutes ces espèces qui fleurissent et libèrent leurs parfums.  

 

- Il n’y a pas que le printemps qui est là., gronde-t-il pour lui-même.  

 

Il sent les regards sur lui, des regards pas vraiment sympathiques. Des hommes de divers clans le suivent depuis quelques jours. Ils attendent probablement de savoir s’il a vraiment intégré le clan des Serizawa. Il a gardé la même routine qu’avant. C’est toujours Kaori qui va au tableau tous les matins et lui fait le tour de ses indics. Les derniers jours, il rentrait directement après. Aujourd’hui, il va rajouter une couche.  

 

Il se remet à marcher et se dirige vers le jardin public. Le temps est agréablement printanier et, à n’y pas manquer, des dizaines de jeunes femmes se baladent. Son regard erre sur les alentours comme s’il évaluait les profils féminins. Tout ce qu’il voit, c’est une nuque, une jolie nuque fine, blanche, recouverte d’un léger voile d’humidité. Une mèche rousse tombe et une goutte d’eau en coule pour finir sa course sur cette nuque. Il a envie de l’effleurer du bout des doigts, de la parcourir du bout des lèvres. Il sent la fièvre qui le gagne. Il a envie de faire courir sa langue du creux de l’épaule jusqu’à l’arrière de l’oreille, de pousser le vice jusqu’à en attraper le lobe, le suçoter puis mordiller légèrement. Il imagine les soupirs, la peau qui se hérisse, la main qui glisse dans son cou et l’attire un peu plus près…  

 

Il se jette sur une jeune femme qui passe non loin, masquant son envie de rapprochement par une face de pervers, abreuvant sa proie de paroles aussi fallacieuses que son désir pour sa rouquine est réel. C’est son corps qu’il imagine contre le sien. Il en imagine les creux et les courbes se presser contre lui, se mouler parfaitement et il laisse son corps faire la preuve de son désir. Le coup de poing qu’il reçoit juste après est une juste sanction et le ramène à la réalité. Il n’en a cependant pas fini avec ses poursuivants. La demoiselle s’éloignant, il en repère une autre et la suit, n’en faisant que la deuxième de son petit cinéma. Cela dure une bonne heure avant qu’une tension anormale ne le perturbe.  

 

Il se retourne et voit au loin Kaori. Elle le fixe du regard et il n’arrive étrangement pas à définir ce qu’il ressent venir d’elle. Toujours est-il que les autres hommes sont encore là et il ne peut rester là à ne rien faire ni aller la voir pour la comprendre. Alors il se jette sur la femme suivante attendant que la massue arrive pour lui permettre de sortir de cette mauvaise scène… mais la massue n’arrive pas et la tension s’éloigne en même temps que Kaori.  

 

Lorsqu’il rentre à l’appartement, elle n’est pas là. Il se pose des questions, s’inquiète, descend dans la mini et se rend compte qu’elle est au cimetière. Alors c’est cela, Hide lui manque. Il peut comprendre et essaiera de l’épargner comme il le pourra.  

 

- Je ne sais pas où j’en suis, Hide. Je ne sais plus si je dois avoir confiance., murmure Kaori.  

 

Elle lève la tête en sentant une légère brise l’effleurer. Elle ferme les yeux, fait le vide dans ses idées. Elle le doit. Ils ont une mission à accomplir et elle refuse de mettre en péril leur partenariat professionnel parce qu’elle s’est laissée emporter par les élans de son cœur…  

 

- Ne t’inquiète pas, ça ira…, souffle-t-elle à son frère.  

- Peut-être que c’est la seule façon dont je peux être heureuse… Peut-être que les femmes qui tombent amoureuses d’un homme plus âgé qu’elle aussi jeunes ne sont pas destinées à vieillir avec lui.  

 

Elle se lève et repart. Lorsqu’elle rentre, Ryô n’a pas le temps de lui poser de question qu’il se retrouve encastré sous une massue. Lorsqu’il s’en extrait, Kaori semble plus sereine et il se dit que les choses sont rentrées dans l’ordre…  

 


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