Chapitre 7 :: Gueule de bois...

Publiée: 13-03-03 - Mise à jour: 13-03-03

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Caressée par les rayons du soleil, Kaori se réveilla la tête prête à exploser, tout doucement et l’un après l’autre, elle posa ses pieds à terre. Qu’est-ce que… oh, ma tête… j’ai même plus la force de penser… elle avait prit sa tête entre ses mains, « aïe », petit à petit elle se souvint de la veille, la boîte, Eriko, Mick, Ryô… Ryô… l’alcool… le champagne… Mais comment j’ai atterri dans mon lit… mais ce n’est pas mon lit… oh, mon dieu… mais, c’est le lit de… de… de… RYO… et… où sont mes fringues d’hier soir… je… je suis en… nui… nui… NUISETTE ?! Oubliant un instant cet affreux mal de crâne qui la torturait, elle bondit du lit.  

Elle hurla :  

- RYÔ… RYÔ… en courant dans le couloir, poussant la porte du salon, elle atterrit sur celui qu’elle cherchait.  

- Kaori s’il te plaît arrête de hurler comme ça, ma tête va exploser !  

Kaori reprit son souffle :  

- Qu’est-ce que ça veut dire Ryô, pourquoi… pourquoi je…  

- Qu’ est-ce qu’il y a Kaori, calme-toi, qu’est-ce que j’ai fait ?  

- Tu… tu… qu’est-ce que tu m’as… qu’est-ce que nous avons…  

- Ah, hier soir… et bien…  

Kaori passait les secondes les plus insoutenables de sa vie  

- … et bien… mais Kaori tu n’as pas répondu à ma question d’hier…  

- Quoi… quelle question… réponds-moi… je t’ai interrogé la première !  

Kaori avait saisit Ryô par le col, ses yeux reflétaient la colère et l’inquiétude tout à la fois.  

- D’accord… calme-toi… on va passer un marché, si tu réponds à ma question, je t’explique tout.  

Ryô lui tendit à nouveau la fameuse boîte  

- Alors, as-tu un amant ?  

Kaori n’en cru ni ses yeux, ni ses oreilles, se pourrait-il que Ryô soit jaloux… elle se souvint alors de la veille et de cette question…  

- Il faut vraiment que je réponde à ça crétin !  

Kaori était à la fois amusée et inquiète mais Ryô paraissait si sérieux qu’elle ne put que répondre :  

- Ryô, non je n’ai pas d’amant…  

- Alors c’est quoi cette boîte qui est tombée de ta veste ?  

- Je ne l’ai jamais vue avant que tu ne me la montre… (c’est sûrement un coup d’Eriko, de quoi se mêle-t-elle encore celle là ? )  

Kaori avait sourit en pensant à son espiègle amie.  

Son agitation repris alors le dessus  

- Maintenant… explique-moi tout !  

Ryô eut un sourire énigmatique qui ne fit qu’empirer l’état déjà si perturbé de sa partenaire.  

- Je suis heureux que tu n’es pas d’amant… car après ce qui s’est passé hier soir… je ne peux plus te laisser partir… c’est maintenant définitivement impossible…  

Kaori devint rouge écarlate, elle aurait voulu se cacher sous la plus grosse pierre du Japon.  

- Alors… nous… nous… l’avons…  

Ryô éclata de rire  

- Comment as-tu pu ? Pervers !  

Kaori sorti de nulle part une énorme massue estampillée Châtiment Divin, mais avant qu’elle n’est atteint la tête de ce cher Ryô, une main avait saisit sa taille  

- Kaori (ma p’tite furie !)… si je ne peux plus te laisser partir, c’est parce que la nuit dernière… je… je…  

- Oui.  

Kaori était surprise par la réaction de Ryô, elle le fixa de ses yeux inquiets. « Kaori » Ryô se pencha vers elle et posa ses lèvres sur celles douces et sucrées de sa partenaire, ce baiser fut long, tendre et intense.  

La nuit qui suivit fut la plus tendre, la plus magique qui soit. Ryô et Kaori ne formaient plus qu’une seule et même âme. Très conscient de ce qui leur arrivaient, Ryô fut le plus doux des amants prodiguant ses caresses à Kaori, découvrant ce corps qu’il s’était refusé à admirer depuis si longtemps, ce corps magnifique qu’il avait si longtemps désiré en secret. Kaori se donnait enfin à son seul amour, son unique raison de vivre, elle avait l’impression d’être née pour ces instants magiques. Ils s’endormirent enlacés et heureux.  

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