Chapitre 7 :: CHAPITRE 7 : UN IMPREVU Publiée: 01-02-05 - Mise à jour: 09-02-05 Commentaires: Slt tt le monde! aller! 3 chap d'un coup pour vous faire plaisir. J'ai un peu galerer pour avoir une connection internet, mais voila. sauf que j'ai un clavier qwerty, et je n'aime pas ca. surtout, dites moi ce que vous en pensez. bisous des usa. nad
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Un mois passa. L’automne pointa le bout de son nez doucement tandis qu’un jeune femme se promenait tranquillement dans le parc de Shinjuku, regardant les premières feuilles tomber. Kaori s’était finalement assise sur un banc. Elle était triste. Elle qui espérant tant annoncer un heureux évènement à celui qu’elle aimait, c’était vue refuser ce bonheur une fois de plus. Elle repensa à ce que venait de lui dire le médecin. « C’est normal, Madame Saeba. Ça ne marche pas forcement du premier coup. Et puis vous avez arrêté la pilule que depuis un mois. Vous avez encore toutes vos chances. » Oui, elle avait encore ses chances, mais elle était triste quand même.
Quand elle rentra, elle n’eut pas le courage d’annoncer la mauvaise nouvelle à Ryô même si ce n’était pas bien grave pour le moment. Mais ce dernier, ne fut pas dupe. Il comprit très vite se qui tracassait la jeune felle.
-« C’est pas grave, Kaori, on va encore essayer, d’accord ? » La perspicacité de son homme arrivait toujours à la surprendre. « Et puis je ne compte pas faire mentir ma réputation d’étalon quand même… »
Une libellule s’écrasa violemment sur la tête de Kaori. Décidément, il avait le don pour dédramatiser n’importe quelle situation. Elle ne put s’empêcher de rire.
Quatre autres semaines passèrent ainsi quand un matin, le téléphone dérangea le couple dans leur câlin.
-« Putain ! Mais c’est pas vrai ! Quel est l’andouille qui ose me déranger ?! » Hurla Ryô. Il fallait dire que le téléphone sonnait depuis au moins trois bonnes minutes.
-« ALLO ?!! » Cria t-il. Saeko crut que son tympan droit allait éclater.
-« Ryô ? Je ne te dérange pas au moins ? »
-« Ah ton avis ?! »
Le lieutenant de police s’imagina de suite la scène et murmura un « Oups… désolée… » Suivit d’un petit rire.
-« ça na rien de drôle ! J’espère que tu as au moins une bonne raison ! »
Saeko reprit très vite son sérieux.
-« Oui. En fait je t’appelais parce que j’ai des nouvelles au sujet de la formation que tu dois recevoir pour passer ton diplôme d’état. Si tu veux bien passer me voir au Cat’s Eyes cet après-midi pour qu’on en parle.. »
-« Ok. Ça marche. » Ryô raccrocha.
-« Alors ? » Demanda Kaori.
-« Saeko veut me parler de ma formation pour le diplôme. »
-« Mais c’est une bonne nouvelle… »
Ryô ne répondit pas.
-« Qu’est-ce qu’il y a ? T’es pas content ? »
-« Non ! J’ai horreur qu’on me coupe mon mokkori du matin ! » Une traînée de corbeau dansant le french cancan traversa la chambre.
-« J’y crois pas ! » Pensa Kaori.
Dans l’après-midi, Kaori devait se rendre à nouveau chez le médecin. Mais cette fois, elle avait enfin put compter les jours de retard, presque deux semaines. Elle n’avait encore rien dit à Ryô. Elle préférait en être certaine avant de lui faire une fausse joie.
La jeune femme attendit un bon moment dans la salle d’attente avant que le docteur ne puisse la recevoir enfin.
-« Madame Saeba ? »
-« Oui ? »
-« Si vous voulez bien me suivre… »
Le médecin vérifia son dossier médical puis passa à l’examen proprement dit en lui posant toute sortes de questions. Quand il eut terminé, Kaori ne put s’empêcher de lui poser la question qui lui démangeait tant.
-« Alors docteur ? »
Un large sourire s’épanouit alors sur le visage quelques peu ridé du médecin.
-« D’accord, je ne vais plus vous faire languir d’avantage. Vous êtes bien enceinte et de trois semaines environs. »
Le cœur de Kaori fit un bon monstrueux dans sa poitrine. L’heureuse nouvelle lui apportait tellement de joie qu’elle n’arrivait plus à la contenir. Elle posa alors machinalement sa main sur son ventre et se répéta un nombre incalculable de fois la même petite phrase.
-« Je vais avoir un bébé… et de toi, Ryô… »
Le médecin la laissant quelques instants se remettre de ses émotions puis lui proposa quelque chose.
-« Vous voulez le voir ? »
-« Le voir ? C’est possible ? »
-« Oui, bien sûr. Oh, bien sûr il est tout petit encore, mais on peut l’apercevoir. » Le médecin prit un gel bleu qu’il étala sur le ventre de sa patiente puis posa un petit appareil et chercha enfin celui qui allait donner tant de bonheur au couple de City Hunter.
-« Ah… le voilà. » Il lui montra une forme quelque peu arrondie sur l’écran et essaya de lui expliquer ce qui se passait. Kaori ne put s’empêcher de laisser couler des larmes de joies. Elle avait rêvé de ce bonheur depuis plus d’un an maintenant sans pouvoir vraiment croire qu’un jour cela lui arriverait aussi.
La femme sortit alors du cabinet médical dans un état proche de l’euphorie. Elle était radieuse et entraînante. Elle chantonnait presque devant les passants. Rien n’aurait pu à ce moment là lui briser cet instant magique… enfin presque.
Entre temps, Ryô s’était rendu au Cat’s Eyes comme le lui avait demandé Saeko. Le nettoyeur était en train se savourer son café quand le lieutenant de police arriva.
-« Bonjour tout le monde ! » Lança t-elle.
-« Salut Saeko ! Ça va aujourd’hui ? » Lui demanda Miki.
-« Oui, oui. Ça peut aller. »
-« Un café ? » Proposa Miki.
-« Oui. Volontiers. » Saeko attendit sa tasse. « Falcon n’est pas avec toi aujourd’hui ? »
-« Si, si, il est juste en train de voir si Akura dort bien. »
-« Ah, elle va bien ? »
-« Oui, très bien. Un vrai petit ange. »
-« Tant mieux alors. » Saeko prit enfin son café.
Umi arriva à ce même moment.
-« Salut Saeko ! » Lui lança t-il
-« Bonjours Falcon. » Répondit-elle.
-« Ryô ? Si on allait s’asseoir un peu plus loin ? » Proposa le lieutenant.
-« Oui. Allons-y. » Ryô et Saeko allèrent s’installer à une table histoire de pouvoir bavarder un peu plus tranquillement.
-« Alors ? Qu’est-ce que tu as à me proposer ? » Demanda Ryô qui finissait sa tasse.
-« Et bien j’ai envoyé ton dossier à quelques unes de mes relations et j’ai reçu une proposition d’un de mes amis de Los Angeles. »
-« Los Angeles ? Mais qu’est-ce que tu veux que j’aille faire là-bas ?! »
-« Un de mes meilleurs amis s’occupe d’une unité spécial d’intervention qu’on appelle la S.W.A.T. (NDA : Bon, j’explique. Je viens de voir le Film SWAT, ça m’a donné des idées. Je rappelle que c’est une fic de toute façon et puis ça me plait bien à moi ! LOL)
-« Ah, oui. J’en ai déjà entendu parler. C’est effectivement une des meilleures équipes du monde, si ce n’est la meilleure. »
-« Oui, le sergent Dan dirige cette unité depuis pas mal d’année. C’est un homme qui se fiche pas mal de toutes les procédures administratives et du passé de ses hommes. Tout ce qu’il veut, ce sont de bons éléments prêts à le surprendre pour un résultat efficace. Au début, j’avais pensé à te faire intégrer à Tokyo, mais trop de personnes connaissent ton nom, et j’avais craint que cela te nuise. J’ai donc décidé de voir ça avec Harrelson. Je lui ai parlé de toi en toute franchise et après ça il m’a annoncé qu’il se ferait un plaisir de t’accueillir. Pour tout te dire, il est impatient de te voir à l’œuvre. »
Ryô reposa sa tasse tranquillement.
-« Et combien de temps je dois passer là-bas ? »
-« Trois mois minimum. Après, tout dépend de ce qui arrivera. »
-« C’est long quand même. Je ne sais pas si je peux me permettre de m’absenter aussi longtemps du quartier. »
-« Ecoute, Ryô. Je sais à quoi tu penses. Mais tu sais comme moi que beaucoup ont renoncé à s’en prendre à Kaori surtout depuis cette affaire datant de plus de trois ans. Elle ne risque plus rien. »
-« Oui, mais à condition que je ne sois pas trop loin. »
-« Mais je suis sûre que Falcon et Mick feront tout pour veiller sur elle, même moi. »
Ryô était sombre et pensif. Il n’aimait pas l’idée de se voir obligé de quitter la femme de sa vie surtout avec tous les ennemis qu’ils avaient encore bien qu’il avait décidé de tout faire pour prendre une autre voie et donner le relais à une de ses relations, Taro Takami (NDA : je compte développer un fic au sujet de ce type, sorte d’histoire parallèle pour vous expliquez qui est-il.)
C’était un peu trop risqué à son goût, mais pouvait-il vraiment refuser cette occasion ? Car après cela, il pourrait enfin se retirer du milieu officiellement et mener une vie quasi normale. « Oui… cela vaut mieux… surtout si nous finissons par avoir un bébé… » Avait-il pensé.
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