Chapitre 3 :: L'arrivée de Shuriko Publiée: 22-02-05 - Mise à jour: 06-03-05 Commentaires: J'ai fait un gros effort pour écrire ce chapitre. Je l'ai fait un peu plus long ( ou plus court je sais pas ! LOL) que les précédents. Je suis très déçu pour le deuxième chapitre je n'ai eu droit qu'à 1 review ! Vous n'aimez pas ma fic ? Vous voulez que j'arrete ? S'il vous plait laissez moi ce que vous en pensez même si c'est pour critiquer ma fic c'est pas et toute façon c'est avec ses erreurs qu'on progresse n'est-ce pas ? Allez je ne vous ennuie plus ! Bonne lecture et mes reviews !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! KISS
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Le lendemain matin, le nez de Ryô ne lui indiqua aucune odeur de nourriture comme d’habitude. Il se leva alors un peu boudeur de ne pas avoir eu son réveil quotidien. Pour commencer la journée, une bonne douche froide ne lui fera aucun mal ! Quand il eût fini sa douche matinale, Ryô descendit pour comprendre la raison de ce manque d'odeur alléchante. Lui qui s’attendait à voir une Kaori assise à table avec une massue en main ! Surprise pas de Kaori ce matin. Mais il trouva sur la table, une lettre qui lui est destinée.
« Bonjour Ryô,
Ces derniers jours j’ai trouvé ton caractère différent et j’ai trouvé ça très bizarre mais j’apprécie. Alors j’ai décidé d’aller me balader avec Eriko pour me changer les idées et réfléchir sur ton comportement. Ne le prends pas mal car comme je l'ai dit précédemment, j’apprécie ton comportement mais comme tu sais que je suis curieuse, je voudrais comprendre la raison de ce changement.
Ton déjeuner est dans le frigo, tu n’auras qu’à le réchauffer. Je rentrerai vers 16h.
Kaori. »
Après avoir lu la lettre et, bien entendu, mangé le délicieux petit festin que lui avait préparé Kaori, il décida de sortir. Juste avant qu’il n'ouvre la porte, le téléphone qui l'avait déjà prévenu de tant de dangers auparavant, sonna.
-« Allô, ici Ryô Saeba ? »
-« Salut Ryô, c’est moi Saeko ! »
-« Ah c’est toi ma jolie, t’es enfin prête à me payer toute mes dettes ? » lança sans plus attendre Ryô en prenant son air d’obsédé notoire.
-« Je ne suis pas là pour ça malheureusement pour toi ! Il y a une femme qui prétend te connaître et qui voudrait te rencontrer. Elle s’appelle Shuriko Saiki. Tu l’as connais ? »
-« Shu…Shuriko Saiki ? Tu es sûre ? »
-« Évidemment, que je suis sûre ! Quelle question ! » Cria alors Saeko à travers le combiné de téléphone.
-« Ne la laisse pas partir, je viens tout de suite ! »
-« Oui je t’att…. »
Saeko n’as même pas eu le temps de terminer sa phrase que Ryô avait déjà raccroché.
Ryô marchait ou courait plutôt à travers les rues, quelques passants le prenaient presque pour un fou. Il arriva au centre de police 15 minutes plus tard. Saeko et une jeune femme de grande taille l’attendaient en bas de l’immeuble.
Quand il arriva enfin à la hauteur des deux jeunes femmes, Ryô était comme paralysé devant ce visage qu’il connaissait si bien. (Au cas où je me serais mal exprimé, ce n'est pas du visage de Saeko dont je parle. Alors pour ceux qui auraient cru que c'était elle, je suis sincèrement désolée) La jeune femme se jeta littéralement dans les bras protecteurs de Ryô sans même se soucier de la présence du lieutenant.
-« Oh Ryô, je t’ai enfin retrouvé !» S’exclama alors Shuriko en calant sa tête dans le cou de Ryô comme si ils étaient un couple qui se revoyait après un long voyage.
Ryô lui était resté là. Il n’avait même pas sauté dessus comme il le faisait souvent car Shuriko était une belle femme. Grande, mince, une généreuse poitrine, brune,… Enfin le genre de femmes que Ryô n’hésiterait inviter à tirer un coup avec lui. Mais cette fois-ci, il resta là comme si le temps s’était arrêté autour de lui. Il la regarda d’abord avec incompréhension, puis surprise, puis colère et pour finir de la haine dans ses yeux sombres apparut.
-« Pars ! Je ne veux plus jamais te revoir, tu entends ? Plus jamais ! Tu m’as déjà fais assez de mal comme ça, pas besoin d’en rajouter une couche ! » Hurla Ryô en la jetant par terre, il lui lançait des éclairs. Saeko, elle resta stupéfaite. Elle n’avait jamais vu City Hunter dans cet état d’esprit. Il était hors de lui.
Shuriko rampa jusqu’à Ryô et lui attrapa la jambe… (Bon je sais que certains lecteurs ou lectrices vont se dire elle en fait un peu de trop. Mais non, enfin c’est mon avis car elle a fait quelque chose d’horrible et il fallait qu’elle se fasse pardonner donc voilà… Je ne vais pas en dire plus sinon il y aura plus de suspense LOL)
-« Ryô, je sais que dans le passé je t’ai beaucoup fait souffert mais je… je n’avais pas d’autre choix ! Si je ne faisais pas ce qu’il me demandait, il t’aurait tué. C’était pour toi que je faisais tout ça ! Pardonne-moi s’il te plaît, oublions tout ça ! » Implora-t-elle mais Ryô resta indifférent. C’est à ce moment-là que Saeko intervint.
-« Euh… Ryô, je ne sais pas ce qui s’est réellement passé mais héberge la au moins. » Suggéra Saeko non sans se faire la plus petite possible.
-« Et pourquoi devrais-je faire ça après tout ce qu’elle m’a fait enduré ? » Questionna Ryô après s’être calmé.
-« Shuriko n’est pas seulement venue au poste de police pour te chercher mais parce qu’elle a un autre problème : sa maison a été détruite par on ne sait qui. Donc héberge là le temps que je cherche celui qui a fait cela. »
-« D’accord. Mais je te donne maximum 2 semaines pour faire ton enquête après si tu ne viens pas la chercher, je la jette dans la rue ! » Lança-t-il d’un ton sec.
-« Ok ! Merci » Après ces deux petits mots, Saeko pénétra dans l’immeuble laissant le couple seul.
Sur le chemin du retour, aucun mot ne fut échangé. Quand ils entrèrent dans l’immeuble, une bonne odeur commençait déjà à chatouiller les narines de notre nettoyeur.
-« Bonjour Kaori, tu m’avais dit que tu ne rentrerais qu’à 16 h ? Il n’est que 14 h. » Lança Ryô en profitant pour lui voler un petit baiser sur la joue d'une Kaori non indifférente à cette marque d'affection.
-« Eriko a eut un empêchement donc je me suis dit que j’allais déjà préparer le repas pour ce soir parce que je voulais te par… » Kaori n’avait pas pu continuer sa phrase devant la scène qui se présentait devant elle.
-« Ryô, en souvenir du bon vieux temps, est-ce que je peux dormir avec toi. Parce que je n’arrive pas à dormir dans des nouveaux lieux. » Susurra alors Shuriko d’une voix sensuelle. Kaori était au bord de l’évanouissement quand Ryô envoya sans plus attendre, une gifle magistrale sur le visage de Shuriko.
-« Tu dormiras sur le canapé. Un point c’est tout. » Dit-il en pointant le « lit » de Shuriko.
Kaori resta debout, sans faire un seul mouvement. Elle n'arrivait pas à croire ce qu'elle venait de voir. Ryô, qui avait assuré ne jamais frapper les femmes, l’avait fait !
-« Kaori, tu peux venir s’il te plaît. J’ai besoin de te parler » Ryô entraîna alors Kaori vers le toit en laissant une Shuriko pas très satisfaite.
« Alors c’est toi, celle qui a pris la place dans le cœur de mon Ryô. Mais tu ne vas pas y rester longtemps, crois-moi…. » Pensa machiavéliquement Shuriko.
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