Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: 1grisou

Beta-reader(s): TOKRA

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 14 chapitres

Publiée: 04-03-09

Mise à jour: 04-07-10

 

Commentaires: 179 reviews

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ActionDrame

 

Résumé: Quand le temps vous est compté...

 

Disclaimer: Les personnages de "Enterrer" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Enterrées

 

Chapitre 1 :: Réveille

Publiée: 04-03-09 - Mise à jour: 04-03-09

Commentaires: Salut à tous voici une nouvelle fic pour vous faire patienter un petit peu. J’espère qu’elle vous plaira autant que l’autre. Kiss et bonne lecture ET PAS DE MASSUE USA

 


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« Haaaa ma tête ! » Dit une jeune femme en se réveillant.  

 

Elle porta machinalement la main à la tête. Elle avait du mal à reprendre ses esprits. Tout tournait autour d’elle. Elle avait encore cette odeur sur elle, qui lui donnait des nausées. Elle était assise. Elle voulut se lever en prenant appui sur son siège. Sa main droite trouva une sorte d’accoudoir tandis que la gauche se perdit dans le vide. Ce qui lui fit perdre brusquement l’équilibre. Elle retenta sa chance mais, cette fois ci, elle n’arriva pas à se redresser entièrement. Elle buta contre un obstacle au-dessus d’elle.  

 

Dans son malheur, il y avait tout de même un point positif. Elle n’était pas attachée.  

 

« Étrange », pensa-t-elle. En retombant, elle constata alors que son fauteuil était moelleux. Pas confortable à proprement parlé mais, pas dur comme une chaise classique. Bien qu’elle se sentait étourdie, elle entreprit d’ouvrir les yeux pour savoir ou elle se trouvait. Connaître son lieu de détention. Mais, rien. Le noir complet.  

 

Elle n’arrivait pas à comprendre où elle était. Alors à tâtons, elle chercha des indices sur la situation dans laquelle se trouvait. Ses mains se posèrent sur le premier objet devant elle. Il était de forme circulaire, fin et … légèrement rugueux. Elle fit glisser ses mains vers le bas du cercle. Là, elle trouva alors deux petites bifurcations comme deux sortes de branches qui partaient du bas du cercle pour rejoindre une petite masse au centre de celui-ci. Il y avait un petit dessin incrusté dans ce bloc. Cependant, elle n’arrivait pas à définir sa forme exacte.  

 

Son cerveau assimilait les informations alors qu’elle les disait à haute voix pour l’aider à réfléchir. Sa voix faisait écho.  

 

- Je suis assise mais, je ne peux pas me lever. Pourtant je n’ai mal nul part. Il fait noir et, il n’y a pas même une petite lumière à l’horizon. Devant moi un objet rond… Un objet rond comme… comme… Hoooo non, mon dieu pas ça. NON, se mit-elle soudain à crier.  

 

La jeune femme était prise soudain d’une frayeur immense. Tout son être se mit à trembler. Cela ne pouvait être possible. Comment quelqu’un pouvait-il faire cela à une autre personne ? Mourir dans de telles conditions était atroce. Voir la mort arriver, sans ne pouvoir rien faire. Non elle ne pouvait pas finir ainsi !.... Elle ne voulait pas finir comme cela ! Sans se battre ! Sans voir son ennemi en face ! Lui dire ses quatre vérités en face ! Quitte à mourir, autant mourir avec la conviction d’avoir tenter le tout pour le tout ! Et voir son assassin !  

 

Mais là, on ne lui laissait aucune échappatoire. Elle ne pouvait pas se défendre. Elle était seule, seule face à ses peurs, ses angoisses. Seule dans un lieu connu de personne. Seule face à la mort. Seule dans une voiture…!  

 

Face à cette idée, ses cris redoublèrent. Elle se mit à frapper la portière sur sa droite. Essayant désespérément d’ouvrir cette dernière. Mais en vain. Bien que celle-ci ne soit pas verrouillée, elle ne s’ouvrait pas. Comme si elle était bloquée par quelque chose à l’extérieur !  

 

Son cœur s’emballa dans sa poitrine. Elle se sentait étouffer, suffoquer. Sa respiration devenait de plus en plus difficile et bruyante. Il fallait qu’elle sorte. Il lui fallait de l’air. Et au plus vite.  

 

Alors sans réfléchir, elle ouvrit la vitre. Celle-ci récalcitrante au début, finit par s’entrouvrir légèrement. Elle sentit aussitôt quelque chose se déverser dans l’habitacle. Lui recouvrir doucement les pieds. Quelque chose de fin et poussiéreux. Elle se mit à tousser tandis que cette mystérieuse masse continuait à remplir la voiture. Elle porta alors le bas de son T-shirt devant son nez afin de filtrer l’air, espérant par la même occasion, mieux respirer.  

 

« Pourquoi j’ai ouvert cette fenêtre ? Mais pourquoi ? », se lamentait la jeune femme tout en se débattant avec la manivelle afin de corriger son erreur. Elle y mettait toute la force dont elle disposait. Sa rage était telle que la poignée lui resta dans la main. Affolée, elle tenta de retenir avec sa main le flux de gravas qui lui arrivait désormais aux genoux. Mais ce geste désespéré ne changeait rien à la situation. Le sable, car c'était bien du sable qui s'écoulait, continuait d’envahir son espace déjà bien restreint.  

 

Elle sentait la peur l’envahir. Ses yeux lui brûlaient tant à cause de la fumée qui se dégageait du sable, en tombant, tant à cause des larmes qui arrivaient doucement. Ces dernières se mirent à couler, se mélangeant ainsi à la poussière qui lui collait au visage. Laissant sur leurs passages, deux petits sillons noirs.  

 

Elle essaya à plusieurs reprise de refixer la poignée. L’opération semblait perdue d’avance. En temps ordinaire, elle y serait arrivée facilement. Mais là, dans le noir, avec le stress, le manque d’air et la peur au ventre, il était très difficile de se concentrer. Pourtant elle devait absolument remporter la lutte. Sa survie dépendait de l’issue de la bataille.  

 

Au bout de quelques minutes qui lui parurent une éternité. Elle sentit un déclic, celui de la victoire. Elle venait de réussir à clipser la manivelle dans la porte. Alors sans précipitation et avec beaucoup de minutie, elle remonta la fenêtre. Elle y mit ses dernières forces. Puis le silence revint, le bruit du sable qui coulait se tu. Elle avait remporté la partie. La fenêtre était à présent fermée. Elle pouvait se détendre.  

 

Elle se rassit sur son siège, cherchant une position dès plus confortable pour savourer la victoire. La fatigue se faisait déjà ressentir maintenant que la pression retombait. Elle se sentait partir, le sommeil la gagnait petit à petit. Elle ferma les yeux. « Rien qu’une minute » Pensa-t-elle en se laissant bercer par les battements de son cœur qui revenait à la normale. Un état de semi-conscience l’envahit. Ses muscles se relâchèrent. Sa poitrine se soulevait à un rythme lent et régulier signe qu’elle avait repris le contrôle de ses émotions. Elle lâcha un soupir de bien être malgré la situation.  

 

Durant son sommeil, son esprit émergeait lentement. Des bouts de souvenirs refirent surface sous forme de petits flashs. Elle sentait les doux rayons du soleil effleurer son visage, le délicieux parfum des pains aux chocolats de la boulangerie française qu’elle avait dépassé. Elle revoyait la vitrine du magasin où elle était restée scotché durant un long moment à contempler les yeux brillants, la robe de mariée. Elle entendait également les cris et les rires des enfants. Puis soudain cette odeur, en tournant à l’angle d’une ruelle. Ces bruits de pas qui se rapprochaient rapidement. Ensuite tout se bouscula dans sa tête. D’abord l’homme dont elle ne pouvait voir le visage, ensuite le mouchoir sur son nez. Puis cette sensation d’abandon, de se sentir partir. De ne pouvoir garder les yeux ouverts. D’entre des voix autour de soi sans pouvoir distinguer le moindre mot. Puis ce cri. Puissant, angoissant… Plaintif. Avant que tout devienne noir et, de perdre connaissance.  

 

« MIKIIIIIIII » Hurla-t-elle en se réveillant en sueur. Comment avait-elle pu oublier Miki ? Son amie. Sa meilleure amie. Elle était avec elle au moment de l’agression ! Des milliers de questions se bousculaient. Où était-elle ? Comment allait-elle ? Était-elle enterrée vivante elle aussi ? Était-elle blessée ? Etait-elle morte ?  

 

 


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