Chapitre 4 :: 4 Publiée: 05-01-11 - Mise à jour: 05-01-11 Commentaires: Voici un nouvel épisode de Mme dragon, euh pardon Kirisute, un peu en retard cette fois, snif 2 jours... (vais-je un jour arriver à majer à l‘heure moi ?) Je lui demande d’avance pardon pour tout ce que je lui fait subir (^_^) Quoique, je sais pas encore si tu vas me massuer ou me faire un gros câlin Y-san. Alors JOYEUX MENSIVAIRE... et BONNE ANNEE à tous en passant. Un gros bisous à ma bêta, mon Aya adorée pour ses corrections et * s‘aplatit jusqu‘à terre * pardon d‘avance Mme la directrice du CATS (J‘écris de l‘humour... Hein j‘écris de l‘humour moi ? * se retourne, vérifie que c‘est pas une autre personne qui l‘a dit * J‘écris de l‘humour !!! * cris de terreur de Dark Cma *). Finalement cet OS interminable (je me demande même si un jour il prendra fin d’ailleurs) ne s’arrête pas encore là. Alors à bientôt pour le chapitre suivant (le dernier ???). Bisous et Bonne lecture. Macema.
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Ayamé le regardait arriver vers elle sans savoir que faire. C’est alors qu’elle perçût le regard de son prince se poser sur elle, un regard qui lui disait qu’il se souvenait bien d’elle. Tordant ses mains l’une dans l’autre, elle se mit à se pincer le dessus de sa main droite pour être certaine qu’elle ne rêvait pas. La petite douleur qu’elle ressentit la ramena à la réalité. Et lorsqu’elle se replongea dans les yeux de jais qui la fixaient, Yaël ré-attira son attention sur elle en tirant sur sa jupe.
- Ayamé, c’est papa et maman, signala fièrement la petite fille en lui montrant son prince et la femme rousse, puis elle ajouta en bombant le torse, Mr et Mme Saeba.
Ayamé crut en tomber à la renverse. Son prince était devenu papa... Se ressaisissant, elle leur indiqua la direction à suivre pour rejoindre la classe de Mme Kirisute sans pour autant lâcher des yeux ceux de son prince qui lui souriait. C’est à peine si la voix de la maman de Yaël la sortit de sa contemplation.
- Oui merci Melle Ayamé ! Je suis déjà venue voir Mme Kirisute, je commence à connaitre le chemin, soupira cette dernière tout en baissant la tête.
Attrapant la main de sa fille, elle partit dans la bonne direction sans attendre. Elle vit alors son prince se pencher vers elle l’air charmeur pour lui souffler à l’oreille :
- Alors princesse Aya, vous avez trouvé votre prince charmant ?
- Ou... Oui... Je l’ai trouvé..., lui répondit-elle en rougissant.
- Alors je vous souhaite tout le bonheur po...
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’une énorme massue s’abattit sur sa tête. Ayamé sursauta en voyant l’objet s’enfoncer sur le sol devant elle.
- Ryo, tu m’oublies ? Si tu penses être venu ici pour draguer des mamans ou les enseignantes, tu sais ce qu’il t’attend ! On est ici pour rencontrer la maîtresse de Yaël, pas pour que tu fasses le pitre.
- Oui Kaori... J’a, j’a, j’arrive... bégaya-t-il en retour, son corps encore sous l’effet du choc se déhanchant comme il le pouvait pour rattraper ses deux femmes...
Ayamé, les yeux arrondis par la scène qu’elle venait de voir, observa un instant le cercle créé par l’enfoncement du corps de son prince dans le macadam. Souriant, elle baisa sa main et la posa à l’endroit où s’était enfoncée sa tête pour y déposer son baiser par procuration... Rougissant de nouveau en constatant que les parents aux alentours la regardaient, elle se releva et décida qu’il était temps pour elle de rejoindre son vrai prince chez elle.
Elle prit le chemin qui la ramènerait le plus rapidement possible chez elle lorsqu'elle entendit des pas se rapprocher d'elle rapidement. Une main l'attrapa, puis elle sentit son menton se soulever. Ses lèvres rencontrèrent celles d'une autre personne, timidement, puis plus passionnément... Elle n'essaya même pas d'échapper à ce baiser. Rien qu'aux pas, elle en avait reconnu l'auteur. C'était son prince qui était venu la chercher à son travail pour une fois.
Jamais de toute leur vie de couple depuis quatre ans, il ne l'avait embrassée si passionnément, dépassant de loin tous les baisers qu'elle ait jusqu'alors reçus. C'est là qu'elle comprit : il avait dû la voir discuter avec Mr. Saeba. Il était jaloux... Possessif ! Elle sentit la main de son amoureux se glisser contre une de ses hanches pour appuyer son corps contre celui de son aimé. Leur nuit promettait d'être la plus belle de leurs vies. Elle rit dans sa tête en pensant qu'elle pourrait le rendre jaloux plus souvent : pourquoi pas en rencontrant par inadvertance Mr Saeba quand elle donnerait rendez-vous à son prince.
Mais pour le moment, elle avait plus que hâte de retourner à son appartement. Son prince commençait à se faire pressant, et ils étaient loin de pouvoir faire ça au milieu de cette avenue sous les regards des passants et de ses élèves encore présents.
Les yeux écarquillés derrière les fenêtres de sa classe, Mme Kirisute restait scotchée devant sa fenêtre. Elle s’était rapidement changée et était revenue dans sa classe afin d'observer les réactions des parents lorsqu’Ayamé leur rendrait leurs enfants. Mais la seule chose qu’elle avait eu le temps de voir était une massue voler en direction d’un homme brun pour s’encastrer dans le bitume. L’objet était passé à quelques centimètres d’Ayamé, écrasant le pauvre homme. Lorsqu’elle avait regardé d’où provenait la massue, elle avait tout de suite reconnue Mme Saeba accompagnée de sa fille. Depuis, elle n’avait pas fait un pas, restant plongée dans sa contemplation du trou fait dans la cour de l’école, le cahier de vie de la petite Yaël à la main.
Ce dernier finit par lui échapper des mains, la sortant de sa léthargie. Elle se pencha pour le ramasser quand sa jupe s’accrocha au rebord de son bureau. Deux coups furent frappés à la porte qui s’ouvrit sur Mr et Mme Saeba... Donnant à leurs yeux une vision sur la petite culotte vert anis de la maitresse de leur fille. Celle-ci toujours accroupie, tourna la tête pour voir qui venait d’entrer avant de se mettre à rougir de confusion en sentant un courant d‘air frais parcourir le haut de ses cuisses.
- Mais c’est que c’est intéressant de venir à l’école ! Pourquoi je suis pas venu plus tôt ?
- On revient tout de suite.
Sur ces paroles gênées, Mme Saeba referma tout de suite la porte de la classe tandis que Mme Kirisute fixait le regard du père de son élève qui était posé sur son postérieur avant que la porte ne se referme. Le visage cramoisi, elle se redressa vivement et posa le cahier sur son bureau avant d’en détacher tout aussi vite le pan de sa jupe. Mais qu’avait-elle fait au ciel pour que cette journée soit maudite ? Elle avait plus que hâte désormais qu’elle se termine au plus tôt, mais il lui fallait encore recevoir ces parents, leur parler des massues de la petite Yaël et leur remettre la lettre... A cette pensée, elle se demanda si finalement elle n’était pas punie par le ciel d’avoir eu la curiosité de la lire.
Elle secoua la tête. Bien sûr que non, ce n’était que des superstitions, il fallait juste qu’elle se calme. Elle prit sur elle et tenta de se donner un visage impassible pour enfin recevoir Mr et Mme Saeba correctement. Lisant les plis de sa jupe, elle regarda à deux fois si celle-ci était bien mise avant de se diriger vers la porte et d’ouvrir cette dernière... Pour se retrouver nez à nez avec la vision d’un torse musclé sous un t-shirt rouge. Levant la tête, elle vit le visage de Mr Saeba rivé sur le sien avant de se remettre à rougir.
- Bo... Bonjour !
- Bonjour Mme Kirisute. Ma femme est partie emmener Yaël aux toilettes...
- Ah ok ! Entrez donc...
Laissant la porte ouverte pour Mme Saeba, elle partit en direction d'une des petites tables de la classe où elle avait installé trois chaises d’enfants. Regardant discrètement le père de sa petite élève, elle le vit entrer doucement dans la pièce, les mains dans les poches avant qu'il ne se mette à observer la classe de sa fille.
Mon dieu, cet homme a une prestance incroyable ! pensa-t-elle. Et c’est donc lui qui a écrit cette lettre ? A cette pensée, elle ne put s’empêcher d’imaginer le corps de Mr Saeba faisant toutes les promesses contenues sur le dessin qu'elle avait récupéré... Avec elle à la place de Mme Saeba ! Elle sentit ses joues chauffer et tourna la tête pour se mettre les mains dessus. Mais que faisait-elle ? Elle se répéta mentalement plusieurs fois : je suis mariée, je suis mariée... Mon dieu, elle agissait comme une lycéenne... Elle tenta de chasser les images qui naissaient dans sa tête avant de se reprendre.
- Je vous en prie, installez-vous ! bégaya-t-elle doucement en désignant une des deux chaises installées en face d’elle.
- Merci bien.
Mme Kirisute commença à s’asseoir délicatement sur le petit siège tandis que le père de Yaël tirait sur le sien pour en faire autant. S’accroupissant doucement, il tentait comme tout parent de ressentir enfin la planche de bois de ce petit fauteuil tout en gardant son équilibre sur ses grandes jambes. Le problème étant qu’en essayant de s’y asseoir, il n’arrivait plus à voir la chaise. Il aurait été plus simple de se mettre à genoux à coté d’elle, pour y coller son postérieur directement ensuite... Mais comment garder sa dignité devant la maitresse de sa fille après ça...? Après plusieurs essais infructueux où son équilibre devenait plus que précaire vu sa grandeur, il se décida à demander sa méthode à la maîtresse de Yaël.
- Désolé, les sièges sont faits pour des enfants de 4 ans, s’excusa Mme Kirisute en retenant un rire.
- Vous y êtes arrivée comment vous ?
- Euh, je... Si vous essayez de faire confiance à la gravité, tout en sachant que même si vous ne le voyez pas, le siège est là... Euh, enfin… Généralement ça marche...
- Essayons alors, lui répondit-il avec un grand sourire charmeur.
Il se décida alors pour se laisser tomber sur la chaise d’un coup sec... Trop sec, car le petit siège céda sous son poids. Il tenta de se rattraper à la table avant de basculer en arrière, mais n’accrocha que la main de Mme Kirisute. Sous la traction de la poigne de Mr Saeba, elle passa par dessus la table avant de se retrouver sur le père de son élève, allongée de tout son long sur lui... Bouche contre bouche.
Se regardant tous les deux dans les yeux sous le coup de la surprise, ils décollèrent leurs lèvres les unes des autres rapidement, puis Mme Kirisute se releva aussi vite qu’elle en était capable tant elle se sentait confuse... Ses joues étaient devenues douloureuses à force de rougir de honte et elle ne savait plus où se mettre tandis que le père de son élève se redressait à son tour doucement. Il se mit à rire de gêne tout en observant nerveusement la porte d’entrée de la classe restée grande ouverte. Il poussa un soupir de soulagement en constatant que personne n’avait remarqué ce que cet incident avait provoqué.
- Je... Je suis désolée... Je...
- C’est de ma faute... Je n’aurais pas dû m’asseoir si rapidement... C’est que ce n’est pas très solide comme matériel...
S’accroupissant devant la table qui s’était penchée sous le choc, Mme Kirisute entreprit de l’attraper pour la redresser lorsque ses mains rencontrèrent celles de Mr Saeba qui avait eu en tête d’en faire autant. De nouveau gênés, ils s’observèrent les yeux dans les yeux une longue minute...
- Ryo, tu essaies de faire quoi là ?????
Mr Saeba n’eut que le temps de lâcher la main de Mme Kirisute avant qu’une nouvelle massue ne l’écrase contre la pauvre table qui se scinda en deux sur le coup.
- Je pars cinq minutes emmener notre fille au petit coin et toi tu en profites pour ennuyer Mme Kirisute !!! Tu ne sais vraiment pas te tenir !!!
- Papa est devenu copain avec la maîtresse, maman ?
Stoppant là ses réprimandes en se souvenant que sa fille était à ses cotés, Mme Saeba se mit à sourire bizarrement. Mr Saeba s’extirpa de dessous la massue en se redressant à coté de Mme Kirisute en contorsionnant sa tête de tous les cotés. Tous deux tournés vers Yaël et sa mère, ils se mirent à s’exprimer en même temps :
- Kaori, je te jure que ce n’est pas ce que tu crois !
- Mme Saeba, c’est une erreur je vous assure !
Ils se retournèrent l’un vers l’autre, surpris d’avoir pratiquement parlé d’une même voix...
- Je vous assure Mme Saeba... En fait... j’ai glissé et votre mari m’a simplement rattrapée, finit par dire Mme Kirisute en adressant un regard complice en direction du père de son élève...
- Oui, et tu peux parler de te tenir toi. Tu as vu un peu ce que tu as fait à cette table ??? rajouta ce dernier sur un ton de reproche à sa femme tout en lui indiquant de son index les deux parties du meuble.
- Ce n’est pas de ma faute, je te signale... Si tu n’avais pas l’habitude de jouer les pervers, je ne serais pas obligée de sortir tout le temps ma massue...
- En parlant de massues..., les interrompit Mme Kirisute, amusée et plus à l’aise, même si elle se trouvait au milieu de cette dispute. Elle leur indiqua une seconde table de la main et les invita à s‘y asseoir.
- ...Si nous reprenions le but de notre rendez-vous ?
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