Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: batmax

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 24-03-16

Mise à jour: 16-08-17

 

Commentaires: 48 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Rompant leur promesse de ne jamais s’éloigner de l’un de l’autre, Ryo décide de quitter Kaori et le Japon suite à un incident dramatique. Ce récit est celui d'une reconquête

 

Disclaimer: Les personnages de "Suïtopi [Une rupture définitive]" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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C’est simple. Pour illustrer votre texte, il suffit de m’envoyer les images en question et de me dire où elles devraient se situer dans le texte. Je m’occupe du reste. Il faut vous connecter et utiliser le même email que celui que vous m’avez donné en vous inscrivant.

 

 

   Fanfiction :: Suïtopi [Une rupture définitive]

 

Chapitre 18 :: Chapitre 18

Publiée: 09-05-16 - Mise à jour: 09-05-16

 


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Les premiers invités étaient arrivés en début d’après-midi et avaient peu à peu envahis les allées autour de la villa. Des grandes tonnelles avaient été installées de part et d’autre de la piscine.  

Il faisait plutôt chaud pour un mois de Mars, et plusieurs courageux se prélassaient dans la piscine.  

Quelques couples dansaient au bord de l’eau sur l’air du slow très en vogue du moment « I will Always Love You », générique du film Bodyguard.  

 

Kaori, qui discutait amicalement avec Clare, mima un flingue contre sa tempe et fit semblant de se tirer une balle. Elle soupira :  

- Je suis sûre qu’en ce moment même, Cassia est en train de chercher partout le sien de bodyguard … pour danser sur cette daube.  

 

Clare ne put s’empêcher de rire en apercevant l’actrice parmi les danseurs, qui effectivement avait l’air de chercher un cavalier …  

- Elle n’a pas l’air de le trouver …  

- Elle ne le cherche pas au bon endroit.  

- Tu le vois ?  

- Non, mais je l’entends. Enfin … soupira-t-elle, ce n’est pas lui que j’entends. Tends un peu l’oreille.  

 

Surprise, Clare essaya d’être attentive mais le brouhaha ambiant l’empêchait de percevoir ce dont parlait Kaori. La japonaise entraina sa nouvelle amie un peu en contrebas, plus loin des haut-parleurs et bientôt les sons devinrent plus précis :  

« Hiiiii », « Mais c’est qui ce type ??? », « Nan, mais quel abruti, je n’y crois pas », « lâche-moi tu veux !!! »  

 

Une libellule tomba sur le visage de Clare.  

- Ah oui, je comprends … Effectivement il ne doit pas être loin. Regarde ! C’est affolant, il passe de filles en filles limite en rampant !!!  

- Moui, rien de très nouveau. Si cela ne te dérange pas, je ne vais pas regarder et même m’en éloigner, car je risque de dégainer une massue et cela risquerait d’être mal compris par les convives de cette petite sauterie.  

 

Clare regarda la jeune femme avec perplexité : elle était habillée d’une robe dorée près du corps et très décolletée, et un minuscule sac à mains était glissé à son bras.  

- Mais où ranges-tu tes massues ?  

- Dans mon sac, bien sûr, répondit Kaori en fronçant les sourcils.  

- HAAAAaaaaa …  

Les deux jeunes femmes retournèrent au bord de la piscine, où elles furent aussitôt embarquées dans un rock endiablé par deux jeunes hommes à la mine très avenante.  

 

Ryo pour sa part, était très déçu. Kaory ne s’était pas approchée suffisamment de lui pour qu’il puisse ressentir son aura meurtrière. C’était presque frustrant.  

 

Non, ce qui était plus frustrant c’était la regarder danser avec d’autres hommes et savoir que lui ne pourrait pas l’inviter. Sérieusement, c’était quoi cette tenue super sexy ? Depuis qu’il s’était éloigné de sa vie, elle avait manifestement changé sa garde-robe. Elle était radieuse et magnifique, mais il ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine nostalgie en évoquant ses vieux jeans et autres sweat à capuches. Même sans apprêt, c’était une vraie beauté Kaori-Chan, surtout quand ses yeux étincelaient de colère, ou qu’au contraire elle le regardait comme s’il était la seule personne importante dans sa vie.  

 

Il détourna son regard vers Makoto. Lui aussi semblait souffrir en regardant son ex-fiancée ou fiancée (Ryo ne savait plus trop où ils en étaient) danser avec un Apollon … Cela aurait presque amusant si lui-même ne ressentait pas cruellement la morsure de la jalousie.  

 

***  

 

Sayuri, elle, ne changeait pas de partenaire de danse. Nick ne lui laissait pas le temps de souffler. Et d’ailleurs depuis vingt-quatre heures, il ne lui avait que peu laisser le loisir de penser. Elle ne savait plus vraiment où elle en était. Ce n’était pas son genre se s’emmouracher aussi vite, mais le jeune agent lui faisait vraiment tourner la tête. Surtout en ce moment même, alors que la passe de danse était particulièrement compliquée. Elle crut apercevoir l’ombre d’un proche en se redressant, mais quand elle put tourner à nouveau la tête dans sa direction, il avait disparu. « Will … » murmura-t-elle.  

 

Will Duncan, le chef de rédaction de Sayuri, s’éloigna vivement des danseurs. Brandan, le photographe qui avait accompagné la jeune femme chez Andy, ne lui avait donc pas menti. Sa jeune et talentueuse journaliste semblait très proche de Nick Glat …  

 

Il avait pris quelques renseignements sur lui, c’était un agent très prometteur certes, mais il était aussi arriviste que m’as-tu-vu. Il se demanda ce que pouvait lui trouver Sayuri. Cette dernière était pourtant une demoiselle très censée, il avait peine à croire qu’un homme tel que Nick puisse la séduire aussi facilement.  

 

Il secoua la tête, c’était à se demander s’il n’était pas jaloux lui-même, songea-t-il en fronçant les sourcils. Il avait toujours cloisonné sa vie privée et son travail, mais il ne pouvait nier que depuis le premier jour où Sayuri était apparue à la porte de son bureau, il ressentait quelque chose de spécial à son égard. Jusqu’à ce jour, il pensait qu’elle aussi ne le considérait pas que comme son patron. Aujourd’hui, il n’en était plus si sûr …  

 

Alors que la fête battait son plein, le majordome de la maison vient prévenir Cassia qu’elle était demandé au téléphone de toute urgence. Cette dernière soupira théâtralement, et quitta son petit groupe d’ami. Elle venait d’apprendre une fabuleuse nouvelle, et était frustrée de ne pouvoir la partager immédiatement.  

 

Elle se demandait bien où pouvait se trouver Ryo. Son soi-disant garde du corps ne semblait pas prendre son rôle très au sérieux. Il était peut-être temps de faire cesser cette petite mascarade.  

Alors qu’elle glissait l’écouteur à son oreille, une voix glaçante retentit :  

- Je détiens ton frère. Si tu veux le revoir vivant, tu as intérêt à payer ma belle …  

 

***  

 

Il fallut demander aux invités de rentrer chez eux un peu plus tôt que prévu. On leur expliqua que Cassia ne se sentait pas bien et qu’elle avait besoin de repos.  

 

Dans le petit salon, où les invités d’Andy étaient regroupés un peu sonnés, la discussion était à l’orage.  

- BON SANG criait l’actrice à Ryo : vous êtes garde du corps ! Ne pouviez-vous pas protéger mon frère également ?  

- Il m’a prévenu ce matin qu’il partait sur Los Angeles afin d’essayer de régler certaines affaires graves … Il avait de nombreuses dettes et son débiteur n’est pas une personne avec qui il faut plaisanter. Vu la tournure des événements, je lui ai proposé de l’accompagner, il a préféré que je reste avec vous. Arguant le fait que vous étiez menacée …  

 

Cassia poussa un cri étranglé et regarda brièvement son agent. Nick détourna les yeux.  

 

Ryo poursuivit impitoyablement :  

- Evidemment, il ne savait pas que vous n’étiez pas réellement en danger …  

 

Nick se leva :  

- Comment osez-vous ?  

- Je suis un pro, il est facile pour moi de comprendre que la voiture a été trafiquée par votre brillant nouveau chauffeur. Vous aviez besoin d’un peu de publicité, Cassia ? C’est Nick qui vous a entrainé dans cette histoire plutôt glauque ?  

- Et le coup de feu vendredi soir ? cria Nick, pensez-vous que nous l’avons organisé aussi ? Un peu de sérieux !  

- Non, vendredi : ce n’est pas vous … Mais c’était Axel qui était visé. Il s’agissait d’un avertissement de la pègre locale à qui il doit beaucoup d’argent. Ils ont embauché un excellent tireur, juste pour l’effrayer. Et ils ont réussi : il était apeuré ce matin. Mais il n’avait pas réussi à réunir l’argent dont il avait besoin.  

 

Sayuri se détourna, blanche, vers Cassia :  

- Mais pourquoi avoir inventé ces histoires de menace ?  

Cassia se cacha les yeux dans un mouchoir fleuri et soupira :  

- Je voulais tellement ce nouveau rôle dans le film de Casper Tardam. Adélie Bertram était en passe d’être choisie à ma place. Il me fallait un coup d’éclat dans la presse ! ET CELA A MARCHÉ ! Casper vient de me confirmer à la fête qu’il souhaitait que ce soit moi ! conclut-elle rageusement.  

- Oh mais c’est merveilleux ! s’exclama Nick.  

 

Tous les convives le regardèrent atterrés. Il vit dans le regard de Sayuri qu’il n’aurait plus aucune chance de la mettre dans son lit. Dommage, elle était bien appétissante.  

 

- Qu’allons-nous faire… pour Axel ? Je dois leur amener l’argent ce soir même, poursuivit Cassia.  

- Seule ? s’enquit Ryo.  

- J’ai demandé que Nick m’accompagne … et ils ont acceptés.  

- Et bien ma partenaire et moi allons prendre vos places.  

- Il n’en est pas question, gronda l’actrice ! C’est mon frère ! Je dois aller l’aider. Si jamais il se rende compte de la supercherie, ils peuvent le tuer !  

- Mais je n’ai pas spécialement envie d’y aller Cassie Chérie, intervint Nick.  

 

Cette dernière se leva blanche de rage :  

- SALE ORDURE ! C’est de ta faute tout cela !  

Puis se tournant vers Clare :  

- Votre partenaire est beaucoup trop petite pour prendre ma place ! Je mesure 1m78.  

 

 

Clare se leva à son tour :  

- Vous avez raison, ce n’est pas moi qui accompagnerai Ryo, mais Mlle Makimura.  

 

Ryo la regarda stupéfait. Il vit le regard de son amie briller, puis elle se tourna vers Kaori :  

- Vous acceptez bien sûr ?  

Kaori hocha brièvement la tête, reconnaissante. Soudain, un cri retentit : Makoto se jeta aux pieds de celle qu’il considérait toujours comme sa fiancée et s’écria :  

- C’est beaucoup trop dangereux !  

- Bon sang, mais tu n’es pas encore parti toi ? soupira la japonaise, puis elle regarda Ryo complice.  

Le cœur de ce dernier se gonfla de fierté et il rajouta :  

- Je pense que nous devons maintenant mettre au point un plan d’action !  

 

 


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