Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: Sola spe

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 18-05-04

Mise à jour: 20-06-04

 

Commentaires: 28 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Quand nos héros rencontrent un couple qui leur ressemble étrangement...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans le miroir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans le miroir

 

Chapitre 1 :: Prologue

Publiée: 18-05-04 - Mise à jour: 18-05-04

Commentaires: Yo ! Ma deuxième fic on its way ! D'abord désolée pour ceux et celles qui se sont plaint de la longueur (ou plutôt du manque de longueur) de ma précédente histoire, mais déjà mes profs me disaient "Bonnes idées, mais développez, développez". Mais je me soigne, c'est un travail de longue haleine. Passons maintenant aux présentations de cette nouvelle merveille : le prologue n'a absolument rien à voir avec le reste. En fait c'était le début d'une nouvelle policière que je n'arrivais pas à terminer et comme il me plaisait, je l'ai rajouté au dernier moment en le modifiant un peu pour qu'il colle à l'univers de City Hunter. Voilà, comme des cacahuètes avant le plat principal. Bon appétit ! (J'ai un peu de mal avec le dernier chapitre mais la suite arrive bientôt)

 


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La négociation devait se dérouler derrière le bar tenu par Tony, aux environs de deux heures du matin, d'après les renseignements de celui-ci. A l'heure dite, le vieil homme d'affaires Carlo Codacca entrait incognito dans le bar. Trempé dans une histoire de meurtre, il ne tenait pas beaucoup à ce que des policiers viennent troubler son petit jeu. C'est pourquoi la mallette qu'il gardait précieusement contre lui et qui renfermait quelques millions de dollars, devait servir à racheter certains papiers dont il ne verrait pas la divulgation d'un très bon oeil. L'arrière-cour était vide, c'est ce que Codacca pensa jusqu'à ce qu'il vit une forme humaine enroulé dans du papier journal et qui semblait dormir. Un clochard qui cuvait du mauvais vin, voilà qui était difficile à réveiller, pas de danger de ce côté-là. S'asseyant dans un coin, il vit la porte s'ouvrir et une jeune femme courte vêtue apparut, un sac poubelle à la main. Plutôt bien roulée.  

-Tiens, qu'est-ce que vous faites là ? demanda-t-elle en posant le sac avec d'autres.  

-L'air frais de la nuit me fait du bien, répondit-il en fixant ce que la tenue légère de la femme permettait de voir, c'est-à-dire beaucoup de choses.  

La cause immédiate de ces coups d'oeil fut de réveiller sa libido longtemps défaillante et il se promit, une fois son affaire terminée, de revoir cette petite.  

-Ne restez pas trop longtemps, l'établissement va fermer dans trois quarts d'heure.  

Et elle s'en alla.  

-Vachement sexy, cette nana, j'me la f'rais bien.  

A ce moment, un froissement se fit entendre ; c'était le clochard, enfin ce que que Codacca avait pris pour un clochard. En fait, c'était l'homme avec qui il avait rendez-vous.  

-Avez-vous les documents ?  

-Sûr que j'les ai. Et le fric ?  

Codacca montra la mallette.  

-Posez-la par terre et reculez.  

L'homme d'affaires obéit et pendant que l'autre se délectait de la vue de tous ces billets, il ne put s'empêcher de l'observer. Et dire que ce type se prétendait être le meilleur tueur du pays, même du monde. Une petite frappe, oui. Avec des contrats minables.  

-C'est bon, y a le compte.  

Il sortit de sa poche une liasse de papiers que Codacca s'empressa de saisir. Au même moment, une lueur les aveugla.  

-Police ! Plus un geste !  

Ça s'annonçait mal pour les deux bandits, l'un en costume et l'autre en guenilles. Codacca s'insurgea, en prétextant ses millions qui pouvait payer de très bon avocats.  

-Vous ne savez pas à quoi vous parlez ! Je vous ferai virer de la police !  

L'inspectrice qui lui mit les menottes, lui jeta avec arrogance :  

-Je parle à un assassin et ça me suffit largement. Embarquez-le, je ne veux plus le voir.  

Encadré de trois policiers, il vit qu'il n'avait plus beaucoup de portes de sortie, regrettant au passage de ne pas à avoir revu cette fille. Pendant ce temps, l'inspectrice emmena discrètement son complice à l'écart de la cohorte des hommes en uniformes.  

-Je crois que tu peux partir maintenant. J'ai la situation en main.  

-Ça va, j'ai compris, je vais ajouter ce que tu me dois à ta longue liste de coups en retard. Il faudra qu'un de ces quatre tu me rembourse tout.  

-Dépêches-toi de filer avant qu'on ne te reconnaisse.  

-Et pourquoi on ne s'éclipserait pas ensemble ?  

Avant que la policière ne puisse répliquer, ou plutôt elle ne répliqua pas délibérément, une énorme massue s'abattit sur le malheureux.  

-Ryô ! J'ai tout entendu !  

La jeune femme courte vêtue de tout à l'heure venait de l'encastrer dans le trottoir d'un coup de massue.  

-Il faut toujours que je te surveille.  

-Et toi, Kaori, tu arrives toujours au mauvais moment : Saeko allait me rembourser sa dette.  

Elle l'attrapa par le col et, la traînant par terre, elle s'éloigna en maugréant :  

-Marre de travailler pour rien !  

-Saekoooo !  

Le cri pitoyable de Ryô qui réclamait sa récompense après un dur labeur, émeut à peine Kaori. Elle s'arrêta soudainement et dit avec un petit sourire :  

-Je t'ai entendu tout à l'heure.  

Ryô resta par terre mais, vu les jolies jambes et surtout le peu de jupe qu'il avait sous le nez, il se décida à se relever.  

-Quoi ? Quand Saeko était prête à m'accompagner ?  

-Quand je suis sortie du bar pour voir si tout allait bien, avant que la police n'arrive, tu as dit que j'étais sexy.  

-J'ai juste joué mon rôle jusqu'à la limite de l'invraisemblable, répondit-il s'éloignant.  

-C'est ça.., murmura Kaori.  

Au bout de quelques pas, il ralentit, se retourna et lui offrit son bras :  

-Alors, tu viens ?  

-Évidemment.  

Ils se dirigèrent vers leur appartement, avec le sentiment du devoir accompli, même s'il ne leur avait pas rapporté un sou. 

 


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