Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Spinel

Beta-reader(s): NJ, Ginie^^

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 4 chapitres

Publiée: 27-02-05

Mise à jour: 13-07-05

 

Commentaires: 14 reviews

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General

 

Résumé: Un monde en ruines, des populations oppressées... La Terre a bien changé en quelques dizaines d'années ! City Hunter va avoir du boulot pour remettre un semblant d'ordre en commençant par s'adapter dans une société qui n'est plus la leur...

 

Disclaimer: Les personnages de "Résurrection" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Résurrection

 

Chapitre 1 :: Réveil

Publiée: 27-02-05 - Mise à jour: 27-02-05

Commentaires: Bonjour tout le monde !!! Moi c'est Spinel. Et voici ma première fanfic sur City Hunter ! Elle est basée sur un défi de NJ que je remercie entre autre pour son super travail de béta ! J'espère que cette histoire vous plaira. Je ne sais pas si je pourrais faire des mises à jour régulières et je m'en excuse par avance mais je ferais de mon mieux, c'est promis ! Je crois que j'ai tout dit... Ah non j'oubliais : tous les commentaires sont les bienvenus ;-)

 


Chapitre: 1 2 3 4


 

Tout était sombre et froid. La silhouette avançait à tâtons à la recherche de la moindre source de lumière et de chaleur. Cela semblait être un homme. Et ce dernier ne comprenait pas ce qu'il faisait là. Il n'avait aucune idée de l'endroit où il se trouvait et ce n'était pas fait pour le rassurer. Il pensait bien que quelque chose lui manquait : il se sentait vide. Alors, il marchait en espérant trouver une solution à son problème. Soudain, il vit une porte de laquelle émergeait un rayon lumineux. Il marcha dans sa direction.  

 

"De toute façon, je ne vois pas ce que j'ai à perdre.", pensa-t-il.  

 

Arrivé devant la porte, il tendit la main vers la poignée et constata avec soulagement qu'elle n'était pas verrouillée. Après une seconde d'hésitation, il ouvrit la porte en grand et resta un instant déstabilisé par l'afflux de lumière dans ses yeux trop habitués à l'obscurité. Il constata rapidement qu'il se trouvait dans une sorte de hangar vide et en ruines. La porte derrière lui avait disparu, comme par enchantement.  

 

"Qu'est-ce que c'est que ce bordel encore?! Où suis-je?", râla-t-il.  

 

Il remarqua alors une silhouette prostrée dans un recoin du hangar et qui semblait complètement perdue. La silhouette releva doucement la tête vers ce nouvel arrivant et ce dernier put admirer le visage magnifique, bien que ravagée par la tristesse et les larmes, d'une jeune femme. Il avait en face de lui une magnifique inconnue qui paraisssait complètement anéantie aussi bien physiquement que moralement. Cependant, son regard s'éclaira quand elle reconnut la personne qui se trouvait en face d'elle. Elle se leva doucement, croyant à une apparition.  

 

"Ryô !! C'est bien toi ?!"  

 

Elle baissa la tête et reprit d'un air implorant:  

"J'ai besoin de toi !!! Reviens à toi !!"  

 

Sur ce, la jeune femme disparut ainsi que le décor pour laisser la place à une plaine dévastée de laquelle monta une gigantesque explosion qui balaya tout sur son passage. Ryô vit venir à lui le souffle dévastateur sans avoir aucun abri pour se protéger. Alors que la lumière envahissait tout son champ visuel, Ryô se mit à penser à la jeune femme. Qui était-elle ?  

 

C'est alors que Ryô revint à lui. Tout son corps lui faisait mal. Il avait l'impression d'avoir des crampes partout. Il réussit cependant à regarder un peu autour de lui et ce qu'il vit confirma sa première impression: il était bel et bien dans une chambre d'hôpital. Plutôt grande, cette chambre d'ailleurs. Hormis le sien, elle comprenait un autre lit dont le pensionnaire était isolé par un rideau blanc. D’ailleurs, tout dans cette chambre était de cette couleur, des murs au plafond en passant par les lits et le maigre mobilier.  

 

Ryô réfléchit un instant sur la raison qui l'avait amené à se retrouver à l'hôpital et c'est alors qu'il se rendit compte que sa mémoire était complètement partie. Le néant. Le noir absolu. Il lui était impossible de savoir comment il s'était retrouvé là, d'où il venait, ce qui s'était passé, ... Il prit alors une grande inspiration afin de ne pas céder au début de panique qui commençait à monter en lui.  

 

Il repensa un moment à son rêve, à cette jeune femme qui lui avait semblé si fragile et si forte. Il avait un instant éprouvé le besoin irrépressible de la prendre dans ses bras et de la protéger. Il ne la connaissait pas. D'ailleurs, si elle ne lui avait pas dit son propre nom, il n'était pas sûr qu'il s'en serait rappelé tout seul. En un sens, elle lui avait rendu un fier service. Même s'il ne savait pas pourquoi, il sentait qu'il pouvait lui faire confiance : elle lui avait permis de ne pas perdre totalement son identité.  

 

Il tourna son attention vers son voisin de chambre, en quête d'une occupation qui lui permettrait d'oublier un moment qu'il ne se souvenait de rien. Il se redressa sur son lit et essaya de poser ses deux pieds sur le sol. Mais, un élancement de douleur le stoppa net et il se demanda depuis combien de temps il n’avait plus marché. Il resta un moment dans cette position puis réessaya de se lever. Ces muscles paraissaient d’accord, et il réussit à se mettre debout. Après une nouvelle pause, il mit un pied devant l’autre et commença à avancer avec précaution, se dirigeant vers le rideau qui le séparait de la personne qui était étendue sur le lit voisin. Une fois qu’il eut atteint son but, il écarta doucement le rideau et fût frappé de stupeur à la découverte de la jeune femme de son rêve. Elle était étendue là, dégageant une impression de force et de fragilité tout à la fois, comme dans le rêve de Ryô. De nombreuses questions jaillirent alors dans son esprit : qui est-elle? Pourquoi ai-je rêvé d’elle? Est-ce que je la connais?  

 

Ainsi, il se posait autant de questions sur la jeune femme que sur lui-même, ce qui était, somme toute, assez déstabilisant.  

 

Son attention se reporta sur la jeune femme qui commençait à s’agiter dans son sommeil. Elle était sans doute en plein cauchemar et semblait appeler à l’aide. Ryô, voyant cela, s’assit sur le bord du lit et posa doucement sa main sur le front brûlant de l’inconnue. L’effet fût immédiat: celle-ci se calma et même un timide sourire vint éclairer son visage.  

 

Au bout de quelques minutes, les cils de la jeune femme se mirent à frémir. Elle se réveillait. Ryô, comme pris en faute, retira sa main mais resta assis près d’elle. Elle ouvrit ses yeux noisette et contempla celui qui était à son chevet. Il s’agissait d’un homme bien bâti aux cheveux sombres et aux yeux impénétrables. Dès ce premier instant, elle sut qu’elle pourrait lui faire confiance.  

 

De son côté, Ryô observait la jeune femme à son réveil. Elle possédait de courts cheveux bruns en bataille et au fond de ses yeux, brillait une étincelle, signe d’un fort caractère. Il ne cessa son observation indiscrète que pour lui adresser la parole.  

 

Ryô : "Bonjour. Est-ce que vous allez bien ?"  

L’inconnue : "C’est vous, n’est-ce pas ?… Je vous ai vu dans mon rêve…"  

Ryô : "Je ne sais pas. Comment vous appelez-vous ?"  

L’inconnue : "C’est bizarre … C’est vous qui, dans mon rêve, m’avez dit que je m’appelais Kaori. Et vous?"  

Ryô : "Kaori … C’est un joli prénom. Moi, c’est Ryô."  

 

Avant que la jeune femme ne puisse rajouter un mot, deux autres personnes entrèrent dans la pièce. Il s’agissait d’un homme en blouse blanche qui devait avoir la trentaine et dont l’allure tenait plus du savant fou que du docteur : il portait des lunettes de travers, avait les cheveux ébouriffés et les larges cernes sous ses yeux témoignaient des longues nuit blanches passées sur des calculs ou des tubes à essais.  

Il était accompagné par une jeune femme séduisante qui, si on se fiait à sa blouse, devait être infirmière.  

 

L’homme : "Et bien et bien!! A ce que je vois, vous êtes tous les deux parfaitement réveillés et en pleine for …"  

 

Il n’eut pas le temps d’en dire plus qu’un Mokkori Volant Non Identifié passa en travers de son champ de vision pour se jeter contre les jambes dénudées de la jolie infirmière. Ryô qui réalisait à peine ce qu’il venait de faire n’eut pas le loisir de profiter du corps de sa victime qu’il sentit une aura meurtrière émaner de sa voisine de chambre.  

 

Kaori : "RYÔÔÔ !"  

 

Un marteau de 100 tonnes estampillé "Pervers profond" apparut dans ses mains et s’envola pour s’écraser sur la tête du pauvre Ryô qui n’y comprenait rien. Comment cette jeune femme convalescente trouvait-elle la force de soulever un tel poids ? Et surtout, d’où provenait ce terrible marteau ? Il n’en avait pourtant pas vu lors de son inspection de la pièce tout à l’heure !  

 

Le savant, se retournant vers sa collègue : "Pas de doute possible. Ryô et Kaori sont de retour !"  

 

 


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