Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Lune

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 4 chapitres

Publiée: 27-07-05

Mise à jour: 27-07-05

 

Commentaires: 9 reviews

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GeneralDrame

 

Résumé: Le titre est véridique, c'est mon histoire à moi, ou plutôt une partie de mon histoire que je vous invite à découvrir...

 

Disclaimer: Les personnages de "C'est mon histoire" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce que les ratings veulent dire?

 

La classification des fanfictions repose sur le système américain utilisé pour le cinéma et par simplicité ce système est repris pour le classement des fanfictions. Les classifications les plus courantes sont: - G : pas de violence, pas de situation ou de référence à caractère sexuel (pas de nudité, pas de sexe, pas de drogue, ... ...

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   Fanfiction :: C'est mon histoire

 

Chapitre 1 :: Pourquoi ?

Publiée: 27-07-05 - Mise à jour: 27-07-05

Commentaires: C'est une fanfic vraiment spéciale, je ne sait pas si elle vous plaira. C'est pour moi, pour m'évader un peu de ma vie que je l'ai écrite. J'ai souvent trouvé des similitude entre ma vie et celle de City Hunter (dans les personnages je veux dire), alors pour une fois, ici, Kaori c'est moi...

 


Chapitre: 1 2 3 4


 

Une nuit fraîche et étoilée, une légère brise et un croissant de lune d’une rare beauté. De ce point de vue, on pourrait penser qu’il s’agit d’une agréable soirée en perspective, mais il y a toujours un autre point de vue, un côté moins seyant de la chose. Pour s’en rendre compte, un seul coup d’œil au travers de la baie vitrée de l’unique appartement habité de ce curieux bâtiment suffit. N’ayons pas de scrupules à être indiscret, car en cette nuit, une âme est en peine. Cela fait maintenant plusieurs heures déjà que les larmes se sont mises à couler, et pourtant leur flot n’est point encore tari. Des heures passées à pleurer sans pouvoir s’en empêcher, des heures où une seule et même question vient tourmenter cette âme en peine : pourquoi ?  

 

Assise sur le canapé, Kaori reste dans une attitude figée, prostrée sur elle-même. Sur son visage, jadis rayonnant de sourires lumineux, plus aucune couleur, seul règne en maître un profond sentiment de douleur. Et elle lutte contre ce sentiment, pour une fois bien plus puissant qu’elle. Elle tente de le combattre mais se fait battre par lui. Elle persiste et ne renonce pas, à chaque défaite elle le défit à nouveau et à chaque fois il la détruit. Au fond d’elle, Kaori sent bien qu’elle doit gagner ce combat : soit elle le gagne, soit elle se résigne à fermer définitivement les yeux sur cette vie trop injuste. Et cela, elle ne peut, ni ne veut se le permettre. Pour elle-même, mais pas seulement …  

 

Comme tout être humain, la source de ses larmes n’est pas intarissable et doucement ces dernières finissent par sécher. Mais la fin de ses pleurs ne signifie malheureusement pas la fin de sa douleur. Elle reste là, bien présente, dans son esprit et dans son cœur. Bien sûr, elle pourrait trouver du réconfort auprès de Miki, sa meilleure amie et surtout sa grande confidente, mais pour cela il lui fallait parler, et parler, c’était justement ce qui était au-dessus de ses forces en ce moment. Pur égoïsme inconscient ou réelle détresse, elle préférait rester en tête à tête avec sa seule personne, bien qu’elle ne soit plus seule tout à fait…  

 

Au fond d’elle, Kaori savait pourtant qu’ouvrir un peu son cœur ne pouvait que lui faire du bien, mais à l’heure actuelle, elle se refusait tout contact avec un être humain. C’est seule qu’elle devait faire le point sur sa situation, sur sa vie, ou plutôt sur son enfer. Ou à défaut d’êtres humains, elle pouvait toujours s’ouvrir à l’astre de la nuit, ce confident naturel qui vous écoute en silence et qui étrangement semble parfois vous comprendre. Et c’est ce qu’elle fit.  

 

- Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?  

 

La question qui la torturait n’était pas le « pourquoi » en lui-même, mais toutes ces questions qui, inlassablement, commençait par cet interrogatif. Dieu, qu’elles étaient nombreuses ces questions, et oh, combien étaient-elles douloureuses aussi ! Le regard résolument tourné vers la lune, Kaori poursuivit.  

 

- Je ne comprends pas… Je n’arrive pas à comprendre… pourquoi il me fait ça… Pourquoi devient-il la cause de mon plus grand malheur alors que lui seul peut me rendre heureuse ? Pourquoi me fait-il ça alors que moi je… je…  

 

Sa voix se brisa dans un nouveau sanglot. Les pensées se bousculaient dans sa tête et elle avait beaucoup de mal à y mettre bon ordre. Elle se reprit et continua à interroger l’astre céleste.  

 

- Je l’aime… Je l’aime tellement… J’ignorais que l’on pouvait aimer de cette façon-là, avec autant de force… Et pourtant, tout cet amour ne suffit pas ! Pourquoi n’est-ce pas assez ? Que lui faut-il de plus que je ne peux lui apporter ? Pourquoi… pourquoi m’abandonne t-il ?!  

 

Plus tôt dans la soirée, alors qu’elle rentrait d’une épuisante journée, Kaori avait eu la surprise de trouver son partenaire dans leur appartement, sagement assis à l’attendre. C’était un fait inhabituel, car ces derniers temps Ryô avait pris l’habitude de fuir sa compagnie à l’extérieur ou d’éviter toute discussion. A sa décharge, il est vrai que l’humeur de Kaori était exécrable, que tout dialogue se terminait invariablement en dispute et qu’elle réclamait de lui sans doute beaucoup plus qu’il ne pouvait lui donner.  

 

Epuisée, il est vrai, mais de bonne humeur, Kaori s’était réjouit de cet acte de présence et de la volonté manifeste de son partenaire à vouloir ouvrir le dialogue ; d’autant plus qu’elle s’était promis à elle-même de faire tous les efforts possibles pour débloquer la situation de crise dans laquelle ils se trouvaient.  

 

Mais sa joie fut de courte durée. L’air grave et sérieux qu’affichait Ryô lui donnait presque froid dans le dos, autant que son regard d’excuse lui fit une étrange impression. Kaori était bien une femme, et en tant que telle, elle était dotée d’un sacré sixième sens, un instinct féminin qui lui donna un mauvais pressentiment pour la suite. Mais elle n’avait pas voulu se laisser dominer par ce genre de puérilité, et elle avait patiemment attendu que l’homme qu’elle aime prenne la parole.  

 

Toujours se fier à son instinct, il se trompe rarement. Et il le prouva à Kaori. Face à elle, Ryô lui avait calmement expliqué que la relation qu’ils avaient tous les deux, que leur couple après trois ans d’existence, prenait fin, ici et maintenant.  

 

Naïvement, Kaori avait d’abord cru à une mauvaise plaisanterie et avait sourit à cette déclaration. Un sourire bien vite remplacé par une totale incrédulité. Ce qu’il lui disait n’était pas possible… Il ne pouvait pas lui faire ça, pas maintenant que…  

 

Et si pourtant, il le pouvait. Ryô venait de mettre un terme à son histoire avec Kaori. Il n’y aurait plus désormais de « nous », seulement un « il » et « elle ».  

 

- La décision de ne plus faire qu’un, on la prend toujours à deux… Mais pourquoi lorsqu’il faut rompre, y en a-t-il toujours un qui subit la décision de l’autre et souffre en conséquence ? Pourquoi une telle injustice ?  

 

Dans un cri déchirant, accusateur envers la lune, sa confidente d’un soir, elle demanda :  

 

- Pourquoi ne veux t-il plus de moi ? Pourquoi ne voit-il plus en moi que la femme qui porte son enfant ?!?  

 

 


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