Chapitre 1 :: Tendre moment de complicité Publiée: 08-02-05 - Mise à jour: 08-02-05 Commentaires: Bon bah s'a y est je me lance !!! Ne soyez pas trop sévère c'est ma première fic en solo. Un énorme merci à ma Béta CHANLYR qui m'a énormément aidé et qui a attendu patiemment mes corrections. Le premier chapitre est là pour le plaisir, promi dans le deuxième on rentre dans l'action!!! Bonne lecture et laissez moi plein de revews!!! Ca me permettra de m'améliorer.
Chapitre: 1 2 3 4 5
3h30, Tokyo, Quartier de Shinjuku, Appartement de CH
L’appartement était plongé dans le noir le plus total. La porte s’ouvrit, deux silhouettes se découpant dans son encadrement. La première, assez fine, soutenait la seconde, qui la dominait d’une bonne tête.
Kaori aida Ryo à s’asseoir sur le sofa et monta chercher la trousse de soins. Une longue plaie parcourait son épaule, descendant légèrement le long de son dos, la faisait souffrir mais à ses yeux, Ryo passait en priorité. Sa jambe méritait quelques points de suture, mais ce qui inquiétait le plus Kaori était le coup qu’il avait pris à la tête. Depuis qu’il l’avait reçu, on eût dit qu’il nageait dans le brouillard, il n’arrivait pas retrouver toute sa lucidité.
Lorsqu’elle revint dans le salon son partenaire avait retrouvé ses esprits. Il avait remonté le bas de son pantalon et examinait l’estafilade. Elle le contempla quelques instants, calmant les battements effrénés de son cœur, elle avait eu si peur pour lui ce soir. Sortant de ses pensées elle s’avança vers lui, s’agenouilla et se mit à la tâche. Quand elle eut fini, ce fut au tour de Ryo de s’improviser médecin. Assise devant lui, lui tournant le dos, Kaori savourait ce moment de calme si rare et si précieux à ses yeux. Aucun mot n’avait été prononcé et ils n’en ressentaient nullement le besoin. Toutes paroles auraient été superflues. Ryo dut désinfecter avant de recoudre la plaie de la jeune femme et bien qu’il le fit avec une douceur et une patience infinie, il la sentait se tendre à chaque fois qu’il effleurait les chaires meurtries. Mais au final, bien que moins doué que son équipière, ses points de suture étaient impeccables. Il acheva rapidement en lui bandant l’épaule. Une fois sa tâche finie Ryo entoura Kaori de ses bras et l’attira tendrement à lui, faisant tout de fois attention à ne pas toucher la blessure. Enfouissant sa tête au creux de son cou il resserra doucement son étreinte.
- Merci Sugar Boy…tu as été fantastique ce soir… sans toi je n’aurais jamais réussi ce coup là… et… je serais mort là-bas… Merci… murmura-t-il dans un soupir.
A moitié endormie (et oui ! elle n’a pas l’habitude de rester debout éveillée jusqu’à une heure impossible comme son coéquipier !!!), elle s’était retournée vers lui et s’était lovée contre lui.
-De rien… mais tu sais… je suis là pour ça… non ?… répondit-elle machinalement.
Cette fois elle s’endormit pour de bon.
- Pff…Sugar on ne te changera pas… Pourquoi t’acharnes-tu à rester avec moi ? … Je ne t’ai jamais comprise… Mais qu’est ce que je ferais sans toi ? … Merci.
Sur ce, il alla la rejoindre dans les bras de Morphée, la tenant toujours serrée contre lui.
Le lendemain, en se réveillant, Kaori éprouva un sentiment de sécurité et de bien-être intense. Se décidant enfin à ouvrir les yeux elle se rendit soudain compte qu’elle se trouvait dans les bras de Ryo. Celui-ci, le visage plongé dans les cheveux de sa partenaire, dormait encore. Elle s’interdit tout mouvement, de peur de le réveiller. Son regard se posa sur l’horloge : il était près de 14h. Malgré sa position assise, Kaori avait rarement aussi bien dormi. Décidant de prolonger sa grasse matinée (on a un peu dépassé là grasse mat. là mais bon… ils se sont couchés à 4h de matin…) dans les bras de Ryo. Elle continua donc à somnoler, pour finir par se rendormir.
Lorsque Ryo se réveilla, la première chose dont il prit conscience fut de Sa présence contre lui. Il s’imprégna doucement de la chaleur de son ange, respirant son odeur, calquant les battements de son cœur sur le sien, sentant son souffle chaud sur sa poitrine. Il aurait aimé que cela ne s’arrête jamais ; rester comme ça pour l’éternité. C’était sans compter sur son ventre, qui, fidèle à lui-même, se mit à gargouiller bruyamment, réveillant immanquablement Kaori. Elle leva vers lui un visage encore endormi.
- Y a pas de risques que tu changes toi…
- Hé Hé … Gêné, Ryo se grattait l’arrière de la tête avec un sourire forcé, puis reprenant soudain son air sérieux, Enfin si tu ne me laissais pas crever de faim, mon ventre ne se sentirait pas forcé de nous faire un concerto pour attirer ton attention je te signale !
- (Levant les yeux au ciel) C’est le bouquet ! J’aurais vraiment tout entendu avec toi ! T’es grand non? Alors Monsieur-je-ne-sais-pas-quoi-faire-de-mes-dix-doigts si tu as faim tu te lèves et…
- Je ne peux pas.
- ??????
- Au cas ou tu aurais oublié, tu es assise sur moi et tu m’écrases !
- … Change pas de sujet tu veux, donc si t’es pas content tu te lèves et tu vas nous faire à manger !
- « Nous »! Alors toi aussi tu as faim ! Si ça se trouve tu faisais semblant de dormir parce que tu avais la flemme de te lever et que tu étais bien à dormir contre moi ! Avoue !
Kaori passa au rouge brique à vitesse grand V et se tourna dans une tentative désespérée pour qu’il ne la voit pas comme ça. Malheureusement pour elle, ce fut impossible étant donné qu’elle était sur ses genoux. Cette soudaine gêne amusa grandement notre nettoyeur qui adorait la taquiner, il la trouvait irrésistible lorsqu’elle était comme ça. Il s’aperçut rapidement d’ailleurs que son coucou était du même avis que lui. Ryo se rendit vite compte qu’il ne parviendrait pas à se contrôler longtemps si elle ne s’éloignait pas très vite de lui. Inconsciente du malaise qu’elle provoquait chez son équipier, Kaori tentait vainement de se justifier :
- Mais non c’est pas vrai… euh… vraiment n’importe quoi… et puis je dormais vraiment !
- Et t’espères que je vais te croire ! Tu es toujours la première levée dans cette baraque !
- Mais c’est que… euh… Tu ronfles tellement, comment veux-tu que j’arrive à dormir ? ET PUIS ARRETE DE RIRE, C’EST PAS DROLE !!!!!!!!
Sur ce elle se croisa les bras sur sa poitrine et prit un air boudeur. A côté (en dessous serait plus précis) Ryo riait tellement qu’il en avait les larmes aux yeux. Plus elle hurlait et plus il riait, mais lorsque leur ventre commencèrent à gargouiller de concert, l’hilarité de son compagnon la gagna et elle commença elle aussi à pouffer pour finir par ne plus se retenir et éclater d’un rire franc.
- Bon maintenant on pourrait peut être aller manger ?
- Oh mais dès que Madame daignera lever son fessier de mes genoux, parce que c’est pas pour dire mais faudrait quand même envisager le régime et le plus vite sera le mieux…
- QUUOOOIIII !!!!! Et bien sache que ce n’est pas comme ça que tu me feras lever Ryo Saeba.
- Tu paries !
- ??? Et com… ???
Et avant qu’elle n’ait eu le temps de dire (ou de comprendre) quoi que se soit, il l’avait attrapée par la taille et la chatouillait.
- AHH ! Non s’il te plait arrête ! ARRETE CA TOUT DE SUITE !!!! MONSTRE !
- Alors on fait quoi maintenant ? Hein… Tu te lèves ?
- Jamais !!! Aïe mon épaule !!! Tu me fais mal…
Ryo se figea immédiatement, inquiet.
- Ca va… ? Qu’est ce qu’il y a ? Fais voir… AHH !!!!!! non tricheuse ! … C’est pas du jeu !
En effet ce n’était qu’une ruse de Kaori pour reprendre le dessus (qui soit dit en passant avait remarquablement bien marché). Maintenant qu’elle avait l’avantage elle comptait bien en profiter ! Elle l’attaquait sans relâche, le forçant à céder.
- Ose dire que je suis grosse ! Vas-y, répète un peu pour voir !
- D’accord… D’accord…tu n’es pas TROP grosse (Kaori accentua sa douce torture). OK ! OK ! Tu as gagné tu N’ES PAS grosse ! Tu es même carrément maigre… un vrai squelette !!!! Ca va t’es contente ?
- Pff ! Je laisse tomber. Tu es irrécupérable, pas étonnant que tu n’arrives jamais à conclure avec les filles… pff… aucun tact…
- (manquant de s’étouffer) QUOI !!! MOI ? MOI !!! L’ETALON DE SHINJUKU, AUCUN TACT !!! SI J’ARRIVE JAMAIS A CONCLURE C’EST DE TA FAUTE !!! MEME AVEC UN CHARME COMME LE MIEN, SI J’AI UNE FURIE A MASSUE DERRIERE MOI EN PERMANENCE COMMENT TU VEUX QUE JE DRAGUE ?????? Hein ???????… Où tu vas ???
Kaori venait de se lever et sortait à présent du salon.
- Me faire à manger.
- Comment ça « te faire à manger » ? ET MOI !!! M’OUBLIE PAS !!! J’AI FAAAIIIIMMMMMMM !!!
BOOUUUUMMMMMMMM
Une énorme massue « Mets-la en veilleuse » venait de traverser le salon et de s’abattre sur la tête de Ryo, l’envoyant manger le sol (Mmmmh c’est bon dis donc le sol, n’est-ce pas Ryo ?).
En bref comme vous pouvez le constater le couple City Hunter allait bien, tous deux fidèles à eux-mêmes (^_^). Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes (Ryo : « fafon de farler » (il n’a plus toutes ses dents excusez-le)) et rien ne semblait pouvoir perturber ce calme.
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