Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: TOKRA

Beta-reader(s): Paty

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 9 chapitres

Publiée: 19-07-10

Mise à jour: 01-07-11

 

Commentaires: 44 reviews

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RomanceGeneral

 

Résumé: Il suffit parfois d'un rien pour faire avancer les choses...

 

Disclaimer: Les personnages de "Dans la chaleur d'une nuit d'été" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Dans la chaleur d'une nuit d'été

 

Chapitre 1 :: Une soirée bien mouvementée...

Publiée: 19-07-10 - Mise à jour: 19-07-10

Commentaires: Coucou !!! Voilà c'est une fic que je comptais majer bientôt et comme c'est l'anniversaire de Yael... Je voulais lui faire ce petit cadeau ! Par contre je ne sais pas quand je majerai la suite. A bientôt et bonne lecture !

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Ryo rentrait d'une soirée animée dans les quartiers chauds de Tokyo. Cette nuit, il ne l'avait pas passée avec les bunnies pourtant très accueillantes de Kabucki-cho. Il savait que Kaori ne le croirait pas s'il lui disait que s'il avait traîné dans ces quartiers, c'était uniquement parce que, une fois de plus, la rumeur qu'une bande d'inconscients allaient s'en prendre à la partenaire de City Hunter avait couru. Durant de longues heures, il avait donc cherché sans relâche ces individus et grâce à ses indics, finalement il les avait débusqués dans un des clubs qu'il avait l'habitude de fréquenter.  

 

Ce n'était que du menu fretin, des jeunes loubards, qui croyant être plus forts que leurs aînés, avaient décidé de défier City Hunter, et de se faire un nom en le battant. Fiers de ce qu'ils avaient prévu de faire le lendemain, ils avaient décidé de s'amuser dans les cabarets. Malheureusement pour eux, ils ne savaient pas ce qui les attendait car si ça avait été le cas, ils seraient restés chez eux.  

 

La bande de potes, constituée de quatre hommes, qui s'amusaient dans le cabaret le plus en vogue de Kabucki-cho : Le « New Ladies », et virent arriver d'un bon œil, l'homme passablement saoul qui leur offrit plusieurs coups. Saké, Whisky, et autres boissons du même genre, coulèrent à flots durant toute la soirée, tandis que des jeunes femmes peu vêtues faisaient le service, s'attardant très souvent à la table, où les pourboires allaient bon train, et où les hommes qui s'y trouvaient semblaient tous joyeux, et surtout peu pressés de partir. Le gérant de la boite se frotta les mains, ayant reconnu en la personne du généreux donateur : un de ses habituels clients, il savait que son chiffre d'affaire serait très bon ce soir surtout si l'homme en question continuait à offrir des tournées aux jeunes qui se trouvaient avec lui à la table. Il demanda donc à ses serveuses, de choyer particulièrement ces hommes, sachant que si le service était bon, ils reviendraient tous bien vite dans son établissement.  

 

L'alcool déliant les langues, les jeunes blancs-becs, pas encore bien au courant des lois du milieu, expliquèrent à leur nouvel ami, ce qu'ils avaient l'intention de faire le lendemain : s'en prendre à la partenaire de City Hunter. L'un d'entre eux passablement éméché, raconta même dans les moindres détails, le plan qu'ils avaient mis en place : Ils allaient capturer la jeune femme afin de défier en duel City Hunter. C'était vraiment des amateurs, car tout bon professionnel à la veille d'une mission, n'aurait pas fait la tournée des cabarets, mais serait plutôt resté chez lui à peaufiner son plan, et surtout il n'aurait pas raconté au premier venu ce qu'il comptait faire.  

 

La soirée avança. Ryo, à la fois amusé et énervé face à ces hommes qui parlaient de sa partenaire comme d'une gourde ne sachant rien faire de ses dix doigts, prit son mal en patience, et les écouta religieusement. Pourtant, un instant, il faillit massacrer l'un d'entre eux quand ce dernier décrivit la jeune femme comme étant, sous ses airs de garçon manqué, une bombe qui ne devait avoir aucun mal à réchauffer le lit d'un homme, et que ça ne le dérangerait pas si c'était le sien qu'elle réchauffait, bien au contraire.  

 

Plus les minutes passèrent, plus le nettoyeur se rendit compte que ces gamins n'étaient pas une menace réelle pour lui et sa partenaire, mais juste des jeunes qui risquaient de ne pas faire de vieux os dans la profession, tant ils étaient naïfs et peu sérieux. Cependant, il savait qu'il ne pouvait pas les laisser s'en sortir à si bon compte. Il devait montrer, une nouvelle fois au milieu que quiconque s'en prendrait à la partenaire de City Hunter, devait en subir les conséquences.  

 

Quand l'un d'entre eux décréta qu'il était temps pour lui de satisfaire un besoin naturel, l'air de rien, Ryo l'accompagna jusqu'aux toilettes. Alors que l'homme ne se rendit compte de rien et fit ce pour quoi il était venu, Ryo lui vérifia qu'ils étaient seuls. Une fois, qu'il constata que c'était le cas, il verrouilla la porte, rendant de ce fait l'accès impossible à d'éventuels intrus qui auraient contrarié les projets du nettoyeur.  

 

L'homme qui avait fini, se réajusta et se tourna vers Ryo. L'individu imbibé d'alcool, reprit un peu ses esprits quand il vit que son bienfaiteur d'un soir ne semblait plus aussi joyeux qu'il l'avait été durant toute la soirée. Il déglutit quand il vit le regard noir posé sur lui. Car manque de chance pour lui, c'était l'homme qui avait claironné à tue-tête, qu'il aurait bien mis Kaori dans son lit.  

 

Ryo le regarda froidement, un rictus mauvais se dessina sur ses lèvres. Sa main le démangeait de ne pas sortir le python du holster où il était sagement rangé, afin de lui faire ravaler les paroles malencontreuses qu'il avait eu à l''égard de Kaori. L'homme dégrisa rapidement comprenant que l'homme à qui il avait affaire était un gars du milieu.  

 

Le nettoyeur s'approcha du gamin, et d'une voix tranchante lui demanda :  

 

- Tu sais, il y a bien un truc que je ne supporte pas ! C'est qu'on se serve de ma partenaire pour me défier !  

 

L'individu comprit enfin qui se trouvait face à lui et il se mit à bégayer :  

 

- Ci...City...Hunter ?  

 

- En personne !, répondit Ryo en se rapprochant de l'homme.  

 

Ce dernier effrayé recula et se retrouva rapidement acculé au mur. Il jeta un rapide coup d'œil dans la pièce et comprit qu'il n'avait aucune chance de s'échapper. Bien qu'il soit nouveau dans le milieu, il connaissait la réputation de City Hunter, et il savait que seul face à lui, il n'avait aucune chance de s'en sortir.  

 

Ryo regarda l'homme froidement. S'il y avait bien une chose qu'il n'admettait pas c'est qu'on s'en prenne à Kaori, et c'est ce que comptait faire le jeune truand qui tremblait devant lui. Il méritait une bonne leçon et Ryo n'allait pas se priver de lui en donner une. D'un ton doucereux, le nettoyeur demanda :  

 

- Dis-moi, tu pourrais me répéter ce que tu as dit sur ma partenaire ?  

 

- Ri...rien.... Ci...ty... Hun....ter.... Ri....ien....  

 

Une lueur assassine se dessina au fond des yeux de Ryo, qui s'approchant encore plus de l'homme, demanda froidement :  

 

- Ose tu insinuer que je suis un fou ? Que ce que j'ai entendu n'était pas réel ?  

 

- N....non...., bégaya l'individu de plus en plus terrorisé.  

 

- Alors répète-moi, ce que tu as dit !, dit d'une voix tranchante le nettoyeur.  

 

- Que.... que... je.. me... ferais....bien....la...partenaire...de...Ci....City.... Hunter....  

 

Au fur et à mesure que le truand avançait dans sa phrase, il était de plus en plus pâle, pensant sa dernière heure arriver. Dans le milieu, la rumeur courait que la partenaire de City Hunter était plus que cela pour lui, malgré le fait que ce dernier faisait tout pour que le milieu croit que c'était le contraire. Aussi il ne comprit pas pourquoi quand il eut finit de parler, le visage de son « agresseur » se transforma et laissa apparaître une grimace des plus horribles.  

 

- Comment peux-tu avoir aussi peu de goût ? Coucher avec Kaori ? Pouah quelle horreur ! C'est un cauchemar ! Je vais me réveiller ! Comment toi, un homme qui va dans les cabarets où il y a des femmes resplendissantes, peux tu rêver de coucher avec une femme qui ressemble plus à un travesti qu'autre chose ?  

 

Le loubard commença à respirer mieux, quand il vit la réaction de Ryo. City Hunter ne semblait pas vouloir le tuer. Voyant que le nettoyeur ne semblait plus faire attention à lui, il tenta de s'éclipser de la pièce, mais alors qu'il avait sa main posée sur la poignée il entendit clairement le déclic caractéristique de l'armement d'une arme.  

 

- Tu comptes aller où comme cela ? J'en ai pas fini avec toi ! Que tu veuilles prendre du bon temps avec mon travelo de partenaire soit ! Mais tu as voulu me défier moi ! City Hunter ! Alors allons-y ! Je t’attends !  

 

Ryo ricanait intérieurement, car il avait très vite remarqué un détail qu'il l'avait quelque peut surpris au départ, mais qui avait confirmé ses impressions sur le manque de professionnalisme du groupe. Constatant que l'homme ne réagissait pas, Ryo montra des signes d'impatience :  

 

- Alors qu'est-ce que tu attends ? Sors ton arme !  

 

L'homme baissa les yeux et bredouilla :  

 

- Je ne suis pas armé !  

 

Ryo désarma son arme et la rangea dans son holster au grand soulagement de l'homme. Mais Ryo n'en avait pas fini avec lui, car il lui dit :  

 

- Puisque c'est comme cela, on va sagement retourner dans la salle et on va aller chercher tes petits camarades. Mais n'essaye pas de me faire une entourloupe car comme tu l'as constaté, moi je suis armé, et je n'hésiterai pas à me servir de mon flingue !  

 

L'homme déglutit et acquiesça, montrant bien à Ryo qu'il avait compris. Ryo s'approcha de lui et déverrouilla la porte. Ils retournèrent, le nettoyeur suivant le truand, dans la salle. Les autres restés à la table étaient encore tous joyeux et les hélèrent :  

 

- Ben alors vous en avez mis du temps !  

 

Mais ils se turent quand ils virent le visage décomposé de leur ami, tandis que Ryo se pencha à l'oreille d'une bunny qui passait non loin de là. Toute souriante, la jeune femme s'éloigna de lui, et le regard froid le nettoyeur regarda le groupe qui était soudain beaucoup plus silencieux et calme. Ryo les regarda fixement et leur dit :  

 

- Bon, je pense qu'il est temps pour nous d'aller faire un petit tour !  

 

Les hommes s'apprêtaient à se rebeller mais un coup d'œil en direction de leur ami, les en dissuadèrent, car ils lurent sur ses lèvres le nom bien redouté de City Hunter.  

 

La bunny ne tarda pas à revenir et les loubards firent des yeux ronds quand ils virent ce qu'elle avait dans les mains. Ryo glissa un billet dans son string, la jeune femme s'éloigna en gloussant, heureuse d'un si généreux pourboire. Puis Ryo jeta trois paires de menottes en direction des apprentis truands.  

 

- Mettez-moi ça !  

 

Docilement, les hommes lui obéirent, et s'attachèrent les uns aux autres. Ils quittèrent ensuite le club, puis Kabucki-cho et marchèrent dans les rues ne sachant pas où ils allaient et surtout s'ils allaient finir vivant.  

 

Dans une ruelle sombre et vide, Ryo leur ordonna de s'arrêter, de se retourner et leur dit :  

 

- Vous n'auriez pas du vous en prendre à moi !  

 

Les hommes se mirent à trembler quand City Hunter porta sa main à l'intérieur de sa veste.  

 

- Pitié ! Ne nous tuez pas !, le supplièrent-ils.  

 

Au grand soulagement du groupe d'amis, Ryo ne sortit pas son magnum mais la clef des menottes qu'il leur jeta. Ils s'empressèrent de défaire les bracelets métalliques de leurs poignets. Ils auraient bien fuit en courant, mais ils ne voulaient pas prendre le risque de finir avec une balle plantée dans le dos. Alors ils attendirent que Ryo leur ordonne de partir.  

 

Ce dernier semblait prendre un malin plaisir à les faire mijoter. Puis doucement il leur dit :  

 

- Vous avez de la chance que je sois de bonne humeur, je ne vais pas vous tuer !.... enfin pas ce soir ! Mais si j'entends encore parler de vous, ne serait-ce qu'une seule fois, c'est ce que je ferais ! Alors un conseil quittez le milieu si vous tenez à la vie ! Je me suis bien fait comprendre ?  

 

Les hommes le regardèrent surpris de s'en sortir à si bon compte face à City Hunter, l'homme le plus craint du milieu. Et sans se concerter ils savaient qu'ils allaient obéir à la lettre au nettoyeur concernant leurs disparitions de la profession.  

 

D'une seule voix ils dirent :  

 

- Oui, nous avons compris City Hunter ! Merci de nous laisser la vie sauve !  

 

- Bien ! Vous êtes de bons petits gamins.  

 

Un petit sourire se dessina sur le visage de Ryo et les truands se mirent à trembler. Se pourrait-il que City Hunter leur ai menti et qu'il allait les tuer ? Ils eurent bien vite la réponse à leur question quand Ryo s'exclama :  

 

- Maintenant mettez vous à poil !  

 

Les hommes ahuris le regardèrent, ne faisant pas un geste car ils ne comprenaient pas l'ordre de City Hunter.  

 

- A poil !, hurla Ryo d'un ton qui ne laissait aucune place à la désobéissance.  

 

Les hommes lui obéirent et se déshabillèrent ne gardant que leur caleçon, leurs chaussures et leurs chaussettes, se demandant ce que le nettoyeur, allait bien pouvoir leur faire.  

 

- Retirez tout !, vociféra Ryo.  

 

Les hommes s'empressèrent de lui obéir et se retrouvèrent totalement nus. Ryo eut un petit sourire amusé se disant que même de ce côté là, la concurrence n'était pas vraiment rude. Mais il savait que ça n'était pas le moment de penser à cela, alors les menaçant de sortir son arme, il leur ordonna :  

 

- Avancez maintenant !  

 

Les hommes lui obéirent essayant de cacher leurs attributs masculins de leurs mains, mais Ryo qui s'amusait follement d'avoir de si faibles adversaire, leur dit :  

 

- Mettez vos mains derrière le dos, et continuez à avancer ! Mais surtout ne vous retournez pas ! Sinon...  

 

Ne cherchant pas à savoir ce qui leur arriverait s'ils n'obéissaient pas, ils s'exécutèrent et arrivèrent dans une rue beaucoup plus animée. Elle était même bondée de monde. Les hommes horrifiés réalisèrent qu'ils étaient dans le quartier des travestis. Ils furent vite entourés et une voix retentit :  

 

- Alors mes mignons qu'est-ce que vous faites là ? Vous êtes perdus ? Ne vous en faites pas ! On va s'occuper de vous !  

 

Les hommes terrifiés ne savaient plus à quel saint se vouer, et bien vite furent emportés en direction d'un cabaret. La personne qui les avaient accostés tourna son regard vers la ruelle et salua Ryo. Erika, car c'était elle, lui fit comprendre qu'elle s'occuperait bien de ces hommes. De la chair fraiche, c'était vraiment un cadeau que City Hunter lui faisait ce soir et elle allait se faire une joie de prendre bien soin de ces jeunots, qui étaient en plus assez appétissants.  

 

Ryo, quitta le quartier. Allumant une cigarette, il prit la direction de chez lui certain qu'il n'entendrait plus parler de ces hommes. Il connaissait bien Erika, et cette dernière derrière un côté un peu bourru cachait un cœur en or. Il ne comptait pas le nombre de fois où elle lui avait rendu service, et ce sans rien demander en échange. Pour la remercier, Ryo passait parfois ses soirées dans son club, bien que les travestis ne fussent pas vraiment le genre de femmes qu'il affectionnait.  

 

Une fois de plus, il avait déjoué une tentative d'enlèvement de Kaori, sans que cette dernière ne se doute de quoi que ce soit.  

 

Dans la chaleur de cette étouffante nuit d'été, City Hunter retournait chez lui, marchant sans crainte, mais toujours sur ses gardes dans les quartiers qu'il se chargeait de protéger.  

 

 

 

 

 


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