Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 12 chapitres

Publiée: 10-10-11

Mise à jour: 11-03-19

 

Commentaires: 43 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: Suite à une blessure, Kaori doit faire des séances de kinésithérapie...

 

Disclaimer: Les personnages de "Jeux de mains, jeux de vilains..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Jeux de mains, jeux de vilains...

 

Chapitre 1 :: Au commencement....

Publiée: 10-10-11 - Mise à jour: 10-10-11

Commentaires: Hello ! Après une longue absence ! Me revoici avec une nouvelle fic ! Merci à Pancake qui a bien voulu etre ma béta pour cette fic ! Cette idée de fic m'est venue quand moi aussi j'ai du passer entre les mains d'un kinésithérapeute ! Sinon durant toute la fic j'appelle le kiné Docteur, je sais que les kinés ne sont pas des docteurs mais pour moi ils sont tout comme ! Bonne lecture à tous !

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Dans la clinique du Doc, une jeune femme était assise sur un lit. Elle regardait avec dépit son bras immobilisé, se demandant si le praticien allait lui permettre de s’en servir à nouveau. Ça faisait maintenant plusieurs semaines qu’elle avait fracturée son épaule, et elle en avait plus que marre de dépendre de tout le monde pour l’aider à accomplir toutes ses tâches quotidiennes.  

 

Une chance pour elle que Miki et Kazue s’étaient relayées pour l’aider à manger, se laver et s’habiller. Elle savait qu’elle n’aurait jamais pu demander de telles choses à son partenaire. Entre autre parce que c’était de sa faute si elle en était là…  

 

Une fois de plus, elle n’avait pas été à la hauteur de son partenaire, pensait-elle. Et cette fois-ci, la jeune femme avait fait une erreur qui aurait pu lui être fatale. Mais comme à chaque fois, Ryo, tel un preux chevalier, était venu à son secours, la sauvant des griffes de ses agresseurs. Malheureusement, Kaori trouva le moyen de tomber dans les escaliers et de chuter lourdement au sol, se fracturant l’épaule…  

 

 

 

 

- Bien Kaori ! Tu vas pouvoir te servir de ton bras maintenant ! Mais il va falloir que tu fasses quelques séances de kiné. Tu as besoin de rééducation. déclara le Doc, la faisant sortir de ses pensées.  

 

- Un kiné ? Mais je n’en connais pas moi ! affirma Kaori.  

 

- Ne t’en fais pas ma petite. Je téléphone au Dr Endo, c’est l’une de mes connaissances ! Tu seras entre de bonnes mains !  

 

- Bien ! Je vous fais confiance !  

 

Kaori se dit que de toute façon elle n’avait pas le choix… Sachant qu’il s’agissait d’un ami du doc, elle resterait sur ses gardes au cas où ils partageraient le même côté pervers. Elle n’avait plus qu’à se munir des massues spéciales dont l’usage ne nécessitait qu’une seule main et elle pourrait se laisser soigner tranquillement.  

 

Quelques minutes plus tard le praticien revint et lui dit :  

 

- C’est bon j’ai pris rendez vous pour toi cet après midi ! Tu as de la chance, l’un de ses patients s’est décommandé !  

 

Quand le Doc lui indiqua l’adresse, Kaori se rendit compte qu’une fois de plus elle    

allait avoir besoin de l’aide d’une tierce personne. Le cabinet était assez loin et il lui faudrait s’y rendre en voiture.  

 

- Il faut que je trouve quelqu’un pour y aller. pensa Kaori à voix haute.  

 

- Ne t’en fait pas ! Je suis sûr qu’il y aura des volontaires ! répondit le vieil homme. Et si tu ne trouves personne, je t’y conduirais moi-même !  

 

Kaori sursauta en réalisant qu’elle avait pensé à voix haute. Elle voulait demander à n’importe qui mais pas à cet ancêtre qui en profiterait à coup sur pour la peloter. Elle chercha un moyen de refuser cette offre généreuse sans offenser le vieil homme quand la porte de la chambre s’ouvrit avec fracas.  

 

- Alors ? Tu as fini l’ancêtre ? J’ai un emploi du temps chargé moi ! s’exclama Ryo qui pénétra comme une tornade dans la pièce.  

 

- Pourtant, il va falloir que tu le modifies ! répondit le vieil homme. Ta partenaire a besoin de toi cet après-midi. Tu dois aller la conduire voir un kinésithérapeute !  

 

- Hors de question ! Je ne vais certainement pas attendre dans une salle d’attente remplie de mamies et de papis souffrants d’arthrose… Non ! Moi cet après-midi je vais aller au parc où de ravissantes demoiselles vont se promener en mini-jupes.  

 

Tellement déçue par la réponse de son partenaire, Kaori ne chercha même pas à lui lancer une massue, et resta immobile sur le lit. Elle était en train de chercher à qui elle pouvait bien demander ce service, quand le vieil homme tira Ryo par la manche en lui disant :  

 

- Viens avec moi deux minutes, j’ai un truc à te dire !  

 

La jeune femme les observait. Elle aurait aimé entendre leur conversation, mais en était incapable car ils chuchotaient. Mais elle ne manquait pas un seul de leurs gestes.  

 

Au début, Ryo refusa avec véhémence, puis le Doc lui murmura quelque chose à l’oreille. Le visage du nettoyeur changea du tout au tout. Il prit son air de pervers ; celui que Kaori n’aimait pas. Ryo se mit à baver sur le plancher et acquiesça de nombreuses fois de la tête. Visiblement ce que le Doc lui disait semblait vraiment lui faire plaisir. Puis une fois leur tête à tête fini, les deux hommes se rapprochèrent du lit et le Doc s’exclama :  

 

- C’est bon ! Ryo va réussir à modifier son planning ! Il va pouvoir t’accompagner. Pas vrai Ryo ?  

 

- Oui… oui… oui… répondit le nettoyeur, le regard dans le vague.  

 

Kaori ne savait pas si elle devait être heureuse que son partenaire l’accompagne ou si au contraire elle devait être triste que ce soit après que le Doc ait négocié avec lui. D’ailleurs, elle aurait bien voulu savoir ce que Ryo avait reçu en échange de son aide. Elle était sûre que c’était quelque chose d’important pour l’avoir détourné de son rituel de l’après midi.  

 

Mais son partenaire ne lui laissa pas le temps de s’apitoyer sur son sort. Il s’approcha du lit et lui dit :  

 

- Allez, en route Kaori ! On ne va pas embêter le Doc plus longtemps. Il a pas mal de travail !  

 

La jeune femme suivit son partenaire sans dire un seul mot, même si elle mourrait d’envie d’interroger le Doc sur ce qu’il avait promis à Ryo pour le faire changer d’avis. Mais malheureusement pour elle, Kaori ne pouvait pas se permettre le luxe de faire patienter son partenaire de peur qu’il ne la laisse seule avec le vieil homme.  

 

Arrivés dans la mini, Kaori s’installa en serrant les dents. Elle ne voulait pas montrer à Ryo à quel point elle souffrait. D’une part parce qu’elle ne voulait pas lui dévoiler ses faiblesses et d’autre part parce qu’elle savait qu’il n’en avait rien à faire. Depuis qu’ils avaient quitté la clinique, Ryo avait le regard dans le vague et elle se demanda s’il était même capable de conduire tant il semblait ne pas être présent…  

 

 

 

Malgré les appréhensions de Kaori, ils arrivèrent sans souci à l’appartement. Quand ils entrèrent chez eux, Ryo, sans prêter attention à sa partenaire alla dans sa chambre, alors que la jeune femme se dirigeait dans la cuisine.  

 

Arrivée dans la pièce, Kaori ouvrit le réfrigérateur et constata qu’il ne restait plus un seul des plats que Miki lui avait préparés. Sachant très bien qu’elle n’était pas encore capable de faire le repas, et qu’il ne fallait pas compter sur Ryo pour préparer sa pitance, la nettoyeuse alla jusqu’au salon où Kaori téléphona au traiteur.  

 

Comme le livreur serait assez long à arriver, Kaori décida de s’asseoir sur le canapé. La jeune femme ne put retenir une grimace quand elle s’adossa au dossier. La douleur qui traversait son côté droit était très vive. Elle eut la confirmation qu’elle allait devoir patienter un long moment avant de pouvoir se servir correctement de son bras. Elle attendait avec hâte les séances de kiné qui allaient lui faire, à coup sûr, le plus grand bien et lui permettre d’être à nouveau autonome. Elle n’aimait pas dépendre des gens comme cela. Même si c’était ses amis et qu’elle savait qu’ils l’aidaient de bon cœur…  

 

Un coup de sonnette, la fit se redresser brusquement. Mais elle aurait mieux fait de s’abstenir car ce changement de position réveilla sa douleur. Grimaçant, elle se dirigea vers la porte où le livreur du traiteur chinois l’attendait. Se rendant compte qu’elle avait oublié de quoi payer, elle laissa le jeune homme à la porte et se pencha pour ramasser son sac à main montrant au livreur une vue splendide sur son postérieur. Cette vision plut fortement à l’homme qui fut charmé par un si ravissant spectacle. Il ne pensait pas qu’en effectuant cette livraison il allait recevoir beaucoup plus qu’un pourboire. Il fut tenté de s’approcher un peu pour avoir une meilleure vision, mais malheureusement pour lui la politique du traiteur pour lequel il travaillait, était de ne pas entrer chez les clients.  

 

Quand Kaori se releva et se retourna. Elle fut surprise de voir la porte de l’appartement refermée. Mais elle comprit quand elle vit son partenaire tenant dans sa main le sachet : il avait réglé le livreur !  

 

- Merci Ryo ! Tu apportes le sac dans la cuisine ? Je vais mettre la table ! dit la jeune femme.  

 

Mais ce que Kaori ne savait pas c’est que le nettoyeur n’avait pas déboursé un seul yen pour payer le livreur. Il avait juste lancé un regard noir à l’homme, et celui-ci n’avait pas demandé son reste et était parti en courant, en abandonnant le paquet sur le seuil de la porte.  

 

Ryo l’avait ramassé, heureux d’avoir un repas gratuit, et avait profité lui aussi du spectacle des fesses de Kaori avant qu’elle ne se retourne. Il ne voulait pas se l’avouer mais il aimait beaucoup les formes de sa partenaire. D’ailleurs, comme elle se dirigeait vers la cuisine, il avait à nouveau une vision sublime devant lui… l’adorable fessier de Kaori.  

 

- Tu fais quoi Ryo ? demanda la jeune femme sans se retourner.  

 

La voix de sa partenaire le lui fit reprendre ses esprits. Pour ne pas être tenté de regarder une nouvelle fois ces charmantes rondeurs, il passa devant elle, posa le sachet sur la table et sortit de la cuisine en disant :  

 

- Je vais fumer une cigarette et je reviens.  

 

Ryo se précipita sur le toit, et s’empressa d’allumer une cigarette dont il prit une bouffée pensant que ce geste le ferait calmer ses ardeurs.  

 

Il ne savait pas ce qui lui arrivait ces derniers temps, mais il avait l’impression d’avoir changé.  

 

Depuis qu’il avait failli la perdre lors de leur dernière affaire, il ne voyait pour Kaori comme une simple partenaire. Il n’arrêtait pas de penser et de voir Kaori comme une femme. Mais qu’est ce qu’il lui prenait ? C’était Kaori son garçon manqué de partenaire ! Pas une femme séduisante et diablement sexy dans son jean moulant…  

 

- Kaori est un cageot ! Elle n’a rien de sexy et elle est toute boudinée dans son jean ! s’exclama Ryo. Oui, oui c’est ça ! Et son jean va craquer si elle mange tout ce qu’elle a commandé ce soir !  

 

Jetant le mégot de sa cigarette par-dessus la rambarde, il se mit à sourire en repensant à ce que le Doc lui avait dit. Il ne comprenait pas pourquoi le vieillard lui avait fait un tel cadeau, mais il était sûr qu’il allait l’apprécier au plus au point ! Oh oui ! Il en bavait d’avance ! Mais avant, il allait devoir passer un moment avec sa partenaire. Son moment de détente ayant suffisamment duré à son goût, il redescendit pour la retrouver.  

 

 

Arrivé dans la cuisine, il vit que Kaori avait du mal à dresser la table, et Ryo ne sut pas pourquoi, il prit la décision de l’aider. La jeune femme fut surprise du geste de son partenaire mais ne dit rien car elle l’appréciait et ne voulait pas le vexer en faisant une remarque. Une fois que tout fut en place, ils prirent place autour de la table et mangèrent en silence.  

 

Comme il était un peu tôt, Ryo décida d’aller s’entrainer un peu avant de se rendre au rendez-vous. Laissant Kaori seule, il se rendit au sous sol où il tira quelques balles… Cependant il avait du mal à se concentrer. Or il ne savait pas pourquoi mais cela le frustrait. Alors au lieu de rester inutilement dans la salle de tir, il préféra monter dans sa chambre pour faire une petite sieste.  

 

Avant de grimper directement dans sa chambre, il fit un crochet par celle de sa partenaire et il constata qu’elle s’était assoupie. Doucement il referma la porte et alla s’allonger à son tour.  

 

Quand enfin ce fut l’heure pour Kaori d’aller à son rendez-vous, les deux partenaires étaient frais et dispos.  

 

Ils se retrouvèrent dans le salon. Au début Kaori crut que Ryo allait se désister et qu’elle n’aurait plus qu’à appeler en urgence l’un de ses amis pour la conduire là bas. Mais ses doutes furent rapidement dissipés quand son partenaire s’exclama :  

 

- En route Kaori ! On ne va pas faire attendre ton médecin !  

 

Elle fut tellement surprise qu’elle ne répondit pas à la phrase de son partenaire qui s’empara de son sac à main avant de lui ouvrir galamment la porte.  

Le comportement de celui-ci parut suspect aux yeux de Kaori. Il alla même jusqu’à l’aider à descendre jusqu’à la mini et fit également attention à elle quand elle entra dans la voiture.  

 

Il poussa même ses attentions jusqu’à lui mettre sa ceinture de sécurité. Il était vraiment trop sérieux pour être honnête et Kaori se demandait ce qui se cachait derrière toute cette gentillesse. Elle espérait juste qu’il ne la laisserait pas en plan quand il l’aurait conduite chez le kinésithérapeute.  

 

A mille lieux des pensées de la jeune femme, Ryo, un petit sourire sur les lèvres conduisait sans dire un mot.  

 

 

 

 


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