Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Ginie^^

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 60 chapitres

Publiée: 20-03-04

Mise à jour: 12-04-05

 

Commentaires: 248 reviews

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General

 

Résumé: Autre époque, autre histoire... ;) Défi de Vy que je vais tenter ^^

 

Disclaimer: Les personnages de " L'île Corail " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'île Corail

 

Chapitre 1 :: 1

Publiée: 20-03-04 - Mise à jour: 20-03-04

Commentaires: Bonjour tout le monde ^^ La tentation a été la plus forte. Je ne peux pas m’empêcher de me jeter de temps en temps sur mon stylo donc … Me revoilà ! ;) lol Je voudrais d’abord m’excuser auprès de tous les auteurs de fics qui font un travail monstre. Je n’ai que très peu de temps pour moi et je n’ai pas le temps de lire leurs œuvres :’( Je ne peux faire qu’une seule chose en même temps et là, j’avais besoin d’écrire. Mais promis, je penses souvent à vous tous et je m’y attellerais dès que possible !!! Je vous présente donc cette fic « L’île corail » qui résulte d’un délire d’un soir. Un petit défi que je me suis lancé dans le mélange des genres. J’espère que je ne vais pas me planter lol Je souhaite que vous prendrez autant de plaisir à la lire que j’ai eu à l’écrire. Normalement, elle sera assez courte (enfin c’est ce que je me disais pour « Entre ciel et terre » donc je ne m’avancerais pas trop là-dessus mdr). Voili voilà, sur ce, bonne lecture ^^ Ginie.

 


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A perte de vue, l’Océan.  

De tout côté, l’étendue d’eau semblait avaler l’horizon.  

Isolée, entourée par de nombreux récifs coralliens, dissuasifs pour les navires, l’île semblait déserte.  

L’atoll était relativement petit, souvenir d’un volcanisme lointain et délimitée par des falaises impressionnantes. Néanmoins, le climat et la végétation luxuriante permettaient à une myriade d’espèces, végétaux et animaux, de vivre paisiblement sur ce petit paradis. Un écosystème où cohabitaient singes, perroquets, chèvres et cochons sauvages, crabes, tortues…  

La brise marine et les effluves des plantes s’entremêlaient et chargeaient l’atmosphère de senteurs aromatiques. Partout, des fleurs chatoyantes ou les reflets multicolores des oiseaux exotiques abîmaient les yeux tant ils resplendissaient.  

Une île où ne vivait aucun homme.  

Pourtant…  

 

Un silence inquiétant s’installa sournoisement. Les piaillements ou les bruissements furtifs dans les feuillages se turent. Les eaux devinrent calme… trop calme. L’atmosphère se fit pesante et humide.  

Au loin, de nombreux nuages s’amoncelaient à vive allure. L’horizon était sombre et rattrapait l’océan dans les ténèbres. Le ciel d’un bleu si intense s’obscurcit.  

Le vent se leva soudainement. Un éclair déchira le paysage ombragé. Tels de simples roseaux, les troncs des palmiers se courbèrent et plièrent sous l’impact des fortes bourrasques. La pluie tomba, de plus en plus drue.  

La tempête ne faisait qu’entamer les hostilités.  

 

A la violence des intempéries, se mêla la colère de l’Océan. D’une mer d’huile naquirent des vagues démesurées qui vinrent s’écraser contre les remparts naturels de l’île ou lécher avidement la plage du lagon.  

La Nature se faisait indomptable et nul homme n’aurait pu survivre en mer par tel temps.  

 

Tous les animaux avaient rejoint l’intérieur des terres, cachés dans leurs terriers ou dans les grottes avoisinantes. Seule une silhouette se découpa dans la pénombre.  

Fière et dédaigneuse, défiant le danger d’une tempête tropicale, elle se tenait sur le haut d’une falaise. S’appuyant contre le tronc d’un arbre pour ne pas être emporté par la force du vent, un homme hurlait. Poing levé, il semblait s’adresser au nuage le plus noir qui enveloppait progressivement l’île.  

-« Allez viens ! Qu’est-ce que t’attend ? Tu ne m’auras pas ! Tu entends ??!! Ni toi, ni cette île n’aura raison de moi ! »  

 

Ses cris ne lui parvenaient même pas jusqu’à ses oreilles. Le vent emportait ses paroles comme une vulgaire feuille de palmier.  

Il leva les deux mains vers son hypothétique agresseur et tomba de tout son poids sur le sol imbibé. Une flasque de rhum roula de quelques centimètres avant de s’immobiliser au bord du précipice.  

L’homme leva la tête et afficha un air désespéré. Plus affecté par la perte de sa bouteille que par ce qui se passait en ce moment même sur l’île, il pointa son index sur celle-ci et la sermonna comme s’il s’adressait à un enfant pris en faute.  

-« Où tu vas toi ? Reviens ici, j’en n’ai pas encore fini avec toi ! »  

Il étendit le bras mais en vain. Ne prenant aucune précaution particulière malgré la pluie et le vent, et risquant ainsi de s’écraser 30 mètres plus bas sur la barre rocheuse immergée, il rampa pour l’attraper. Agrippant le goulot avec avidité, il but à grande goulée.  

Puis, péniblement, il tenta de se relever. Mais ivre mort, il n’eut pas la force nécessaire.  

-« Bon et bien, je vais faire un petit somme moi ! »  

Et tout aussi inconscient de la menace qui planait sur lui, il s’affala, face contre terre et s’endormit.  

 

 


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