Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 7 chapitres

Publiée: 16-12-11

Mise à jour: 15-05-12

 

Commentaires: 20 reviews

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HumourRomance

 

Résumé: A l'approche de Noël, tout ne se passe pas comme Ryo le voudrait...

 

Disclaimer: Les personnages de "A la recherche du gui perdu..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: A la recherche du gui perdu...

 

Chapitre 1 :: Dans les rues de Tokyo

Publiée: 16-12-11 - Mise à jour: 16-12-11

Commentaires: Coucou !!! Avec une petite semaine d'avance je vous poste le premier chapitre de ma fic de Noël. Merci à Sky pour ses corrections ! Bonne lecture à tous et à bientôt pour la suite.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7


 

Dans les rues de Tokyo, un homme brun souriait. Il adorait cette période de l’année. Pas pour l’ambiance joyeuse de Noël, ni pour les enfants bruyants qui s’extasiaient devant les vitrines décorées ou les jeux de lumières qui égaillaient la ville. Encore moins pour ses hommes déguisés en Père Noël qui faisaient la quête pour différentes associations.  

 

Non, si cet homme aimait Noël et les fêtes de fin d’année en général, c’était parce que les jeunes femmes étaient beaucoup moins farouches à son égard, surtout qu’il avait un précieux sésame entre les mains.  

 

Décidé à faire une fois de plus de nombreuses conquêtes, Ryo, car c’était bien de lui qu’il s’agissait, s’approcha d’une charmante demoiselle blonde chaudement vêtue.  

 

Un sourire carnassier apparut sur son visage sachant très bien ce qui n’allait pas tarder à arriver. Il se mit à marcher tranquillement quand soudain, d’une façon volontairement négligée, il fonça sur elle.  

 

Le choc fit tomber la fille au sol, et ce fut un Ryo bienveillant qui l’aida à se relever. Encore un peu sonnée, la demoiselle accepta la main secourable et dit :  

 

- Merci Monsieur !  

 

C’est alors que le brun lui répondit :  

 

- Ryo. Je m’appelle Ryo.  

 

La jeune femme leva les yeux et se perdit dans le regard de l’homme. Elle était totalement sous le charme. Il était tellement séduisant qu’elle n’arrivait plus à le quitter des yeux. Mais soudain, le visage de son sauveur se fit beaucoup moins attrayant. Un large sourire duquel coulait un filet de bave occupait une grande partie du visage de l’homme. Son regard de velours s’était fait pervers et la demoiselle commença à se raidir, cherchant à prendre rapidement la fuite. Ryo ne se laissa pas démonter pour autant. Il savait qu’il avait entre les doigts, un atout incomparable. Il brandit cette main au dessus de leurs deux têtes et dit d’une voix suave :  

 

- Un baiser ! Nous sommes sous le gui, vous ne pouvez pas me refuser un baiser.  

 

La blonde releva la tête, et Ryo la vit se mettre à trembler, alors il tenta de la rassurer en lui murmurant :  

 

- N’ayez pas peur charmante demoiselle. Je ne vous demanderai pas plus qu’un petit baiser !  

 

Mais le nettoyeur s’était mépris sur les tremblements de la jeune femme. Ils se firent de plus en plus forts, jusqu’à ce que la demoiselle se mette à rire fortement. Elle rigolait tellement qu’elle n’arrivait pas à parler correctement et ne tenant plus sur ses jambes, elle s’assit au sol.  

 

- Du lau.. du lau… se mit-elle à bredouiller.  

 

Les passants autour d’eux commencèrent à s’arrêter et un petit attroupement commença à se former autour d’eux.  

 

Ryo décida de ne pas demander son reste.  

 

- Appelez une ambulance ! Elle a une crise de folie !  

 

Laissant la jeune femme se tordre de rire, il prit la poudre d’escampette. Quand il fut suffisamment loin, il s’arrêta non loin d’une poubelle. Il posa un dernier regard sur la branche qu’il tenait à la main, avant de la jeter aux détritus.  

 

Non, même avec une branche de laurier ça ne marchait pas. Il se mit à fouiller dans sa poche avant d’en sortir une branche de thym, espérant qu’il aurait plus de succès cette fois-ci…  

 

 

 

Au même moment, loin de savoir ce que son partenaire faisait, Kaori était en train de garnir le sapin dans leur appartement. Elle savait que Ryo n’apportait aucune importance aux fêtes de fin d’année, mais c’était pour elle qu’elle le faisait. Depuis des années, cet appartement était devenu sa maison, et elle voulait, en y mettant chaque année un sapin, retrouver les Noëls joyeux qu’elle avait vécus avec son frère.  

 

La jeune femme ouvrit un carton, et regarda, émue, une boule rose. C’était celle que leur père lui avait acheté pour son premier Noël. La décoration avait perdu de ses couleurs au fil des années, mais une fois de plus la nettoyeuse l’installa dans le sapin, comme l’avait toujours fait Hide avant elle. Dans ce carton, chaque objet avait une signification particulière pour elle. Ce fut donc avec une extrême émotion qu’elle défit de leur emballage de papier de soie chacune des reliques de ses Noëls précédents.  

 

Peu à peu l’arbre se remplit de dizaines de souvenirs, jusqu’à ce que la boite fut vide. Mais la jeune femme n’avait pas fini. Elle alla chercher un sac dans lequel se trouvait une autre décoration. Elle s’approcha d’une fenêtre et l’admira à travers la lumière. L’artiste chez qui elle l’avait commandé avait fait des prouesses. Kaori savait qu’elle avait dépensé une somme folle pour une simple décoration de Noël, mais c’était la dixième qu’elle ajoutait depuis qu’elle vivait avec Ryo et elle voulait marquer cela avec cette boule. Que cette dernière les représentent vraiment tous les deux.  

 

Le maître verrier qui l’avait réalisée, avait réussi à inclure dans la délicate boule de verre, une petite massue ainsi qu’un magnum 357. Elle ne savait pas si son partenaire se rendrait compte de cette décoration, elle en doutait fortement. Il n’avait jamais remarqué qu’elle avait ajouté chaque année une nouvelle chose à leur sapin. D’ailleurs, elle ne savait même pas s’il avait vu qu’un sapin ornait leur appartement tous les ans. Elle le choisissait pourtant chaque année de plus en plus grand et cette fois-ci, elle en avait trouvé carrément un qui touchait le plafond du salon. C’était probablement le plus grand sapin de Tokyo qui se trouvait chez eux cette année.  

 

Pourtant, tout cela, ne semblait pas toucher Ryo. La magie de Noël semblait glisser sur lui comme une chose sans importance et les années passant, elle n’avait toujours pas réussi à lui faire apprécier ce jour. Elle ne savait même pas si cette année, ils allaient (passer) fêter Noël ensemble. Elle avait tenté d’en parler ces derniers jours et il avait toujours réussi à éluder la question.  

 

Pourtant durant ces dix années de partenariat, elle avait toujours réussi à l’avoir à ses côtés, du moins une bonne partie de la soirée. Certaines années, elle se demandait encore comment elle avait réussi ce miracle, tant il semblait vouloir fuir l’appartement durant les fêtes pour aller rejoindre ses bunnies préférées…  

 

Avec une extrême précaution, elle installa la boule dans le sapin et recula pour (en) juger de l’effet. Puis satisfaite, elle ramassa toutes les boites vides qu’elle alla ranger dans un placard.  

 

Une fois de plus, elle trouvait le sapin très réussi, il donnait à l’appartement une chaleur festive qu’elle adorait. Kaori regrettait déjà le moment où le majestueux arbre perdrait une à une ses épines et où elle devrait s’en séparer, faisant perdre un peu de douceur à leur appartement.  

 

Mais pour le moment, elle savait ce qu’elle allait faire : préparer un magnifique gâteau pour celui qui avait eu la gentillesse de l’aider à grimper le sapin jusqu’à chez elle. Elle savait que Falcon ne voudrait rien en remerciement mais pour elle c’était la moindre des choses que de le remercier. Alors tout en sifflotant des chants de Noël, elle se mit à fabriquer un succulent gâteau.  

 

Quelques heures plus tard, la jeune femme regardait satisfaite la splendide douceur sucrée sur la table. Puis, sachant qu’elle avait promis à Miki de lui rendre visite, elle trouva une boite pour y glisser le gâteau. Elle passa une veste chaude, un bonnet et une écharpe, puis elle ferma l’appartement à clef avant de rejoindre la rue.  

 

 

 

Ryo ne se rappelait même pas avoir couru aussi vite de sa vie quand il s’arrêta dans une ruelle isolée. Une fois de plus, il avait eu chaud. Dépité, il lâcha la branche de romarin qu’il avait à la main, avant de s’écrouler au sol, la tête entre les jambes.  

 

Non ! Il devait se faire à l’idée que même avec du romarin ça ne marchait pas. Et avec cet aromate, c’était encore pire qu’avec les autres, constata-t-il avec dépit en caressant sa joue endolorie. Ryo n’avait pas de miroir pour se voir mais il était sûr que sur sa joue gauche, il y avait une trace de main bien visible et bien rouge. Sa figure le brûlait tellement, qu’il savait que ça ne pouvait pas être le contraire. La demoiselle avait été vraiment violente alors qu’il ne lui avait demandé qu’un petit baiser.  

 

Bon en même temps il en avait profité pour jeter un coup d’œil dans son décolleté plongeant avant d’y mettre la main pour voir si elle n’avait pas froid par ce temps glacial. Mais la jeune femme s’était mépris sur son geste et l’avait giflé avant de hurler qu’il voulait la violer. Comment avait-elle pu le confondre avec un dépravé en manque de sexe alors qu’il ne souhaitait juste qu’un petit baiser de sa part ! Les demoiselles n’étaient plus ce qu’elles étaient ! Il avait de plus en plus de mal à les séduire…  

 

Soudain, il se releva. Ce n’était pas une nouvelle déconvenue qui allait lui faire baisser les bras. Il était l’étalon de Shinjuku ! Et ce n’était pas quelques filles qui l’avaient repoussé qui allaient lui saper le moral. Qu’est-ce qu’une dizaine de filles en comparaison des milliers qui ne demandaient qu’à faire connaissance avec lui ! Rien ! Absolument rien !  

 

Il allait à nouveau partir à la chasse et enfin dérober à une charmante demoiselle, un long et langoureux baiser ! Un baiser comme il y en avait toujours dans les films à l’eau de rose que Kaori affectionnait particulièrement.  

 

Ryo, se demanda pourquoi il pensait à sa partenaire dans un tel moment. Il était donc tellement en manque pour penser à elle ? Elle n’était pas le genre de femme qu’il aimait embrasser. Il préférait les filles moins farouches, celles pour qui un baiser ne signifiait rien ou pas grand-chose.  

 

Pourtant, il devait se l’avouer, il était sûr que s’il brandissait au dessus de la tête de Kaori, n’importe quelle branche, elle ne refuserait pas de recevoir un baiser de lui.  

 

Il était sûr qu’elle fermerait les yeux et qu’elle laisserait son souffle se mêler au sien. Il ferait passer sa langue sur ses lèvres délicates pour en déguster la saveur avant de passer le barrage de ses lèvres pour trouver la langue de la jeune femme pour le plus brûlant des baisers. Alors, il…  

 

Mais il était devenu fou ! Depuis quand il pensait à embrasser sa partenaire de cette façon. Il se mit à se donner des coups de poings sur le crâne pour chasser cette idée de son esprit. Mais bien vite il arrêta car il savait que même avec toute la meilleure volonté du monde ça serait impossible. Il avait toujours rêvé d’embrasser Kaori même s’il savait que c’était irréalisable.  

 

Un baiser avec elle ne pourrait pas être sans conséquences. Un simple baiser changerait les choses entre elle et lui et il savait que ce n’était pas possible. Kaori méritait mieux que lui et que la vie qu’il avait à lui offrir. Non c’était mieux qu’il ne cherche pas à l’embrasser, ça serait beaucoup plus simple pour eux deux.  

 

Il fallait qu’il s’ôte cette idée de la tête ! Et quoi de mieux pour cela que de repartir à la chasse. Il plongea sa main dans sa poche et constata avec dépit qu’elle était vide. Il avait donc tout tenté sans aucun succès.  

 

Pourtant, il ne s’avoua pas vaincu pour autant. Vu que rien ne marchait, même s’il devait retourner la moindre pierre de Tokyo…Même s’il devait faire des milliers de kilomètres, il finirait par trouver ce qu’il cherchait : il finirait par trouver une branche de gui.  

 

 

 


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