Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: Tjololo

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 7 chapitres

Publiée: 05-08-14

Mise à jour: 19-09-15

 

Commentaires: 9 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Une nouvelle affaire. Une cliente mystérieuse. Une nouvelle épreuve difficile attends nos héros. Sauront-ils y faire face ? La réponse à la lecture !

 

Disclaimer: Les personnages de "XYZ Ultime" sont et restent la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment changer son pseudo?

 

Je n'autorise pas les gens à changer leur pseudo en ligne, mais je peux le faire si vous me contacter en me donnant votre ancien pseudo et votre mot de passe (question de securité) et ce quelque soit les changements (mettre une majuscule au début du pseudo, changer l'orthographe,...) Cela ne me prendra que quelque ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: XYZ Ultime

 

Chapitre 1 :: Prélude

Publiée: 05-08-14 - Mise à jour: 05-08-14

Commentaires: Un petit "teaser"de la suite au début. J'espère que ça vous donnera envie de savoir la suite ^_^ N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ! Ça me fais plaisir :)

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7


 

Dans le calme de cette nuit d’hiver, un bruit sourd résonne. Puis un deuxième, presque simultanément. Le silence nocturne est déchiré par le rugissement des armes à feu. Le son s’entend à des kilomètres, traversant les montagnes enneigées et les plaines obscures, effrayant les oiseaux qui prennent alors leur envol. Les deux hommes restent plusieurs secondes sans bouger, les armes encore fumantes. Le temps semble se figer. Aucun des deux adversaires ne bouge. Le calme est soudain pesant. Ce silence est rompu par le bruit d’une goutte allant mourir sur le gris du sol. Puis une autre, et encore une autre. La longue chevelure brune se teinte de rouge, alors que le sang coule à flot sur son visage meurtri et ses yeux commencent à se voiler de larmes…  

 

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Le blanc, le noir, le tout se confondant à travers l’arc-en-ciel. La lumière et l’ombre réunies, en une seule vie. Aujourd’hui, le géant a gagné et ne peut s’empêcher de rire aux éclats, savourant sa réussite.  

 

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Il est tard. Il fait nuit, il fait froid. La brise hivernale est glaciale. Les lumières de la ville sont telles des milliers de petites étoiles, dont les galaxies seraient tous ces immenses gratte-ciels au loin. Taquinant les nuages nocturnes, ils sont les montagnes de cette jungle de béton sans fin. Les pneus crissent sur l’asphalte dans un bruit aigu et caractéristique, reconnaissable entre mille. Les routes noires sont parcourues par des milliers de voitures et autres véhicules, dans un chassé-croisé aux mille couleurs. A la file indienne, les unes derrière les autres, ces longs cortèges de métal ressemblent à des colonies de fourmis géantes, illuminant la nuit hivernale. Des myriades de petites perles blanchâtres éphémères dégringolent de la voute céleste obscure, se reflètent dans la lumière blafarde des phares de voitures, pour venir mourir sur les toits des maisons, des immeubles et le long de la chaussée urbaine.  

 

Les rues sont illuminées par des centaines de néons de toutes les couleurs et toutes les teintes, rouges, roses, jaunes, verts, bleus, le tout fusionnant en une lumière dense et multicolore, donnant à la cité un aspect de lendemain de fête permanent en cette saison ou la nuit est longue. Même si à cette heure tardive, la plupart des gens sont bien confortablement installés chez eux, les magasins et les immeubles restent tout de même éclairés de partout, faisant briller la ville comme un phare géant aux multiples couleurs. L’un de ces néons, géant, de la forme d’une silhouette féminine à la pose aguicheuse, marque l’entrée vers l’un des quartiers chauds de Tokyo, Kabukichō.  

 

La rue principale, éclairée de toute part, entre lampadaires aux formes douteuses et néons rougeâtres, brille de mille feux. Les gens s’affairent ici en nombre, et ce quelle que soit l’heure de la nuit. L’allée est partagée entre restaurants, bars à hôtesses, cinémas pour adultes, magasins litigieux et love hôtels. Ici, trainent yakuzas, prostituées, pervers et mafieux en tous genres, en faisant l’un des endroits les plus dangereux de la ville.  

 

Dans un bar particulièrement mal fréquenté, situé au coin d’une ruelle, les serveuses légèrement vêtues s’affairent à servir leurs quelques clients, pour la plupart membres d’un gang ou d’une confrérie de criminels. Habillées simplement d’une culotte, d’un tutu roses couvrant leur intimité, et d’une coiffe en forme d’oreilles de lapins, les filles vadrouillent seins nus dans la grande salle du bar, apportant leurs commandes à des clients au regard pervers.  

 

Parmi tous ces hommes venus ici se rincer l’œil, l’un d’entre eux est un habitué de ce cabaret et de tous ceux du quartier. Célèbre aussi bien chez les filles de joie que chez les lapines les moins farouches, restaurants et hôtels de Kabukichō mais également chez les tenanciers et tenancières des nombreux bars pour les longues ardoises qu’il laisse derrière lui, il est connu comme le plus grand pervers du Japon tout entier sous le nom de L’Etalon de Shinjuku.  

 

L’endroit, situé au cœur du quartier de la luxure et la débauche, au coin d’une ruelle mal éclairée, n’a pour la plupart rien d’accueillant. Du cabaret s’échappe une musique qui s’entend de loin, les basses résonnant assez fort. Ressemblant à de la dubstep, on devine aisément que cette musique est destinée à créer de l’ambiance. Sur la devanture du bar se tient un grand néon rosâtre, de la forme d’une femme dansante et clignotante en rythme. Derrière la vitrine au verre teinté, les serveuses à moitié nues servent calmement les quelques clients sur un son pour le moins envoutant. L’intérieur est sombre et peu éclairé, avec juste quelques lumières dans les tons rouges, accompagnées de fauteuils et sièges de la même couleur, accentuant le côté intime du lieu. Le cabaret est constitué d’une allée principale comme celle d’un restaurant classique, décorée de quelques plantes vertes dans les coins, avec en son sein une scène centrale surélevée ou une jeune femme affublée d’oreilles de lapine, poitrine découverte et exposée à la vue de tous, se trémousse sur la musique diffusée depuis le comptoir du fond de la salle, ou une barmaid très sexy, habillée d’une tenue de cuir rouge moulante, sert à boire à ceux qui le désirent, tout en leur envoyant de temps à autre un sourire coquin. A Kabukichō, en plus de la boisson, les serveuses peuvent vous servir tout autre chose, soit du temps en leur charmante compagnie, si l’argent suit bien entendu. Comme à son habitude, cet obsédé notoire a bien entendu choisi cette option et est donc entouré de cinq filles carrément séduisantes et très peu vêtues, pas du tout farouches.  

 

Vêtu de son manteau beige avec lequel il a vécu tant d’aventures, avec en dessous une veste grise, assez épaisse pour le protéger du froid mordant, et d’un pantalon noir corbeau, ce dragueur invétéré est assis à la table du fond, comme tous les soirs depuis maintenant des semaines. Depuis l’ouverture de ce cabaret, en fait. Ce jour-là, Ryo Saeba fut le premier homme sur place ainsi que le tout premier client du nouveau bar à hôtesse du quartier, devançant même son ami Mick Angel. Après tout, il fallait bien fêter et honorer cet évènement comme il se doit, c’est-à-dire en étant le premier à profiter des charmes de ces nouvelles lapines, non ? Et tout cela gratuitement la première semaine, qui plus est ! C’est pas tous les jours qu’un nouveau lieu de plaisirs comme celui-là ouvre ses portes !  

Il faut dire aussi qu’il a été chassé de plusieurs autres endroits comme celui-là, après que ceux-ci furent détruits par une furie avec une massue lors d’une de ses crises de nerf... ou plutôt par lui-même, étant projeté à travers les murs, fracassant tout sur son malheureux passage, par une furie brune à la massue, causant de lourds dégâts dans les bâtiments. Ce genre « d’incidents » n’étant pas rare avec lui, nombre de patrons de bars lui ont donc interdit l’accès à leurs propriétés, au grand dam du concerné mais à la grande joie de la furie à la massue. Son pauvre visage portait les traces et se souvenait douloureusement de toutes les fois où il avait fini encastré dans le trottoir ou dans un mur en béton…Il s’étonnait aussi de voir qu’une timide prude comme elle arrivait à venir dans cette capitale de la débauche, uniquement pour lui en faire voir des vertes et des pas mûres.  

 

Il se demandait d’ailleurs souvent comment elle faisait pour toujours le retrouver aussi facilement. Il avait même suspecté qu’elle ait pu coller un mouchard sur lui. Il en avait été jusqu’à inspecter l’intégralité de ses vêtements de fond en comble, en passant par les boutons de ses chemises et vestes, jusqu’à ses chaussures et ses chaussettes, et même son portefeuille. Après tout, lui l’avait bien fait sur plusieurs de ses fringues à elle, alors d’ici à ce qu’elle ait suivie son exemple, il n’y avait qu’un pas ! Enfin il n’avait jamais rien trouvé cela dit. Il soupçonnait dorénavant qu’une taupe le balançait à Kaori. Mais qui ça peut bien faire rire de le voir se manger régulièrement une massue de 100 tonnes dans la figure ? Qui aime voir tant de violence gratuite ? Le principal suspect était l’autre grand pervers du Japon, Mick Angel. Peut-être pour se venger des fois ou lui-même avait été révéler les sorties nocturnes de l’américain à sa compagne Kazue ? En voilà un bon mobile, tiens ! Ou tout simplement par jalousie de Mick, fâché d’être en concurrence et souvent perdant face à Ryo avec les filles ? Même si le nettoyeur n’avait pas de preuves, s’il s’avérait que c’était lui qui le dénonçait fréquemment à sa partenaire, il le tuerait.  

 

Ce bar était donc en quelque sorte son refuge, enfin son nouveau refuge. Ici au moins, il peut décompresser et se détendre quelques heures. Le temps d’une nuit, il peut alors mettre une pause à sa vie si dangereuse et pleine de sang, s’éloigner un peu de tous ces dangers, toute cette pression, oublier son existence triste et monotone, remplie par la tristesse et la mort qu’il sème bien souvent derrière lui, bien qu’il sort toujours avec son magnum, plus par simple habitude que par besoin vital. Et surtout c’est l’occasion tant attendue de faire marcher son arme favorite, l’arme de l’amour, son mokkori ! En effet, cette fichue Kaori l’empêchait complètement de tirer le moindre coup avec une de ses clientes. Elle était d’une efficacité redoutable, car bien qu’en apparence douce, sa partenaire veillait au grain (et à la massue surtout) et devenait extrêmement violente pour ruiner ses projets d’une nuit torride avec une belle demoiselle en détresse… « Ah là là, quel gâchis ! » pensa-t-il alors.  

 

Mais il en faut plus que ça pour abattre Ryo ! Puisqu’il ne peut rien faire à la maison, et bien ça fait une bonne raison de ne pas y rester. Surtout que les soirées avec Kaori, c’est pas son truc. Glander devant la télé tout seul avec elle tous les soirs, très peu pour lui. C’est vrai quoi, elle n’aimait pas spécialement sortir, à part au Cat’s Eye avec ses copines et cette tête de poulpe de Falcon derrière le bar. En plus ce crétin déteignait un peu trop sur Kaori et incitait souvent sa partenaire à la violence sur sa personne, alors bon ! Ici c’est le lieu idéal ! En plus, ladite Kaori ne risque sûrement pas de venir dans ce coin-là ! Bon, elle n’est pas au courant de l’existence de ce bar-ci, c’est pour ça qu’il y vient d’ailleurs. Vu qu’il est situé dans une ruelle tout au fond de Kabukichō, il y a bien peu de chances qu’elle le trouve cette fois ! Et ça, ça le mettait de bonne, de très bonne humeur ! Il allait pouvoir faire des cochonneries avec ces canons ! Le pire, c’était leur tenue, ou plutôt leur absence de tenue justement. Cela mettait son fidèle compagnon de très bonne humeur lui aussi. Rien que de penser que dans quelques minutes, lui et l’une d’entre elle seraient dans une petite pièce derrière la scène…Il en poussa un cri de joie bestial ! Aidé par l’alcool ingéré en grande quantité, sa face de pervers ne quitte plus son visage. Quel bonheur ! C’était sa vision à lui du paradis sur Terre.  

 

Il donna soudainement un grand coup de poing sur la table en vidant un énième verre de saké puis hurla :  

 

- Ouuuaaahhh ! Ça fait vraiment du bien !  

 

Il sourit de toutes ses dents, en riant de son rire pervers, de manière saccadée en émettant des bruits bizarres, la bave aux lèvres, puis continua :  

 

- Alors les filles ! Qui ce sera la première ce soir ? Haaaaa je me sens chaud comme la braise, je peux plus attendre ! On y va ! C’est partiiiiiiiiiiiiiiiii ! Hooooooooo !  

 

Les demoiselles qui étaient collées à lui à sa droite et à sa gauche se mirent à rire elles aussi, puis la lapine aux cheveux bouclés assise en face de lui, celle qui lui versait son saké depuis des heures, vint se frotter contre lui de manière plus que suggestive, en se proposant comme volontaire pour le satisfaire. Il n’en fallait pas plus, et une immense fontaine de sang jaillit du nez de Ryo, qui en tomba à la renverse et vint s’écrouler par terre. Mais ce fut alors l’occasion de découvrir les dessous de ces dames, et une deuxième salve de sang gicla de son nez déjà bien mis à mal par toute cette excitation. Bientôt, avec un peu de chance, il allait pouvoir ajouter quelques pièces de choix à sa collection de dessous féminins. Il émit alors une série de bruits étranges, sa voix partant des graves et montant dans les aigus en même temps que les « Hoooooooooooo » se faisaient plus puissants.  

 

En se relevant, il bomba le torse et poussa un hurlement bestial, tel celui d’un loup ou d’un tigre, qui résonna dans toute la rue. La seconde d’après, il avait disparu dans l’une des loges privées, emportant avec lui sa conquête d’un soir, dans un nuage de fumée, pour une nuit pour le moins torride qui allait durer de nombreuses heures, jusqu’au petit matin…  

 

Elle courait à en perdre haleine en bas des immenses gratte-ciels. Sa respiration en devenait difficile et son souffle court. Un point de côté se faisait cruellement sentir. Pourtant, impossible pour elle de s’arrêter ne serait-ce qu’un instant. Sa vie en dépendait. Sur sa peau et ses vêtements déchirés de toutes parts, la sueur se mêlait au sang qui coulait de sa blessure à l’épaule. Son bras gauche pendait faiblement, sans qu’elle puisse correctement le bouger, tout juste elle pouvait se le tenir pour freiner l’hémorragie et atténuer, un peu, la douleur qui se faisait plus violente avec la morsure du froid de cette nuit d’hiver.  

 

Soudain, elle jette un regard en arrière, pour y voir qu’elle est toujours poursuivie par une bande d’individus armés de pistolets automatiques et de mitraillettes. Les balles fusent dans sa direction, la manquant parfois de peu. L’un des projectiles la frôle de très près, ne rencontrant que sa chevelure brune et coupant quelques cheveux sur son passage, dans un sifflement terrifiant. Elle a peur. Elle crie. Elle s’époumone. Elle appelle au secours. Mais personne ne l’entends. Dans les ruelles sombres et sans vie d’un quartier reculé de la ville, aucune âme n’aurait pu lui venir en aide. Les larmes lui montent aux yeux. Elle voit son heure arriver. Tout ça pour ça. Elle s’en veut d’avoir été stupide à ce point-là. Elle allait mourir ici, seule, dans le froid et les ténèbres, au pied des immeubles, loin de la lumière de la ville, tuée d’une balle qui aura atteint son but. Elle se voit déjà morte, un trou circulaire entre les deux yeux. Le désespoir commence à l’envahir, tandis que ses poursuivants qui se rapprochent lui crient de s’arrêter. Mais là, ils peuvent rêver. S’arrêter signifie alors mourir, et tant qu’à faire, autant se battre et lutter pour sa vie. Aidée par la dose massive d’adrénaline qui lui coule dans les veines, elle accélère et s’engouffre dans un parking semblant désert.  

 

Ce qu’elle voit alors lui procure un immense soulagement. Une berline blanche, un BMW garée là bien sagement, n’attendant qu’un conducteur pour démarrer. SA voiture ! D’un geste rapide, elle saisit les clés dans la poche de sa veste de cuir tachée de sang, déverrouille la portière, pénètre dans l’habitacle et met le contact. Alors que ses poursuivants l’ont presque rejointe, elle démarre en trombe, manquant d’en renverser un. Elle fonce alors à vive allure sur la route mal éclairée, semant par la même occasion ceux qui veulent sa peau. Face à sa terreur et à sa volonté de s’en tirer vivante, même sa blessure à l’épaule gauche ne l’empêche pas de prendre le volant en mains.  

 

Après plusieurs minutes de conduite, durant lesquelles elle n’a pas ménagé sa vitesse, elle jette un œil dans le rétroviseur. Rien. Elle a réussi, elle les a semés. Elle pousse alors un profond soupir de soulagement avant de s’arrêter sur la côté de la route. Elle respire toujours aussi difficilement et l’adrénaline qui lui a permis de s’en sortir plus tôt commence doucement à se dissiper. Elle enlève alors son haut et contemple son épaule gauche. Bien qu’impressionnante, la blessure n’est pas grave, la balle n’ayant fait que l’érafler. Elle posera un pansement une fois rentrée à la maison.  

 

Elle se regarde dans le miroir de sa voiture. Ses courts cheveux bruns aux reflets roux sont trempés, tant par la neige ayant fondue sur son corps que par l’intense effort physique qu’elle venait de fournir. De ses yeux noisettes, elle jette un œil à son téléphone et soupire une nouvelle fois. Elle n’avait que peu considéré cette option jusqu’à présent, mais au vu de sa situation plus que périlleuse, voire désespérée, elle n’avait plus tellement le choix et cette idée avait fini par s’imposer comme la seule possibilité restante si elle ne voulait pas mourir dans les prochains jours. Car même si ce soir elle s’en était sortie sans trop de mal, elle ne doutait pas que ces individus ne renonceraient pas aussi facilement et qu’elle aurait très vite l’occasion de les revoir…pour son plus grand malheur.  

 

« Espérons que l’inspecteur Nogami ne se soit pas moquée de moi… »Dit-elle pour elle-même en contemplant un bout de papier sorti de sa poche. Elle allait donc devoir s’y résoudre finalement. Elle n’aimait pas trop ça, mais elle était acculée.  

 

Quelques heures plus tard, peu avant l’aube, une silhouette féminine se faufile dans le hall de la gare de Shinjuku. Devant le panneau vert, sans prêter attention aux premiers passants et voyageurs de la journée, elle prend une craie et commence à y écrire dessus ce qu’il y avait de marqué sur le petit bout de papier.  

 

XYZ.  

 

Puis elle réfléchit à un lieu et un horaire de rendez-vous pour rencontrer le meilleur nettoyeur du pays. Elle se dit que le temps de se préparer, de se changer et de se remettre de toutes ces émotions, une journée ne serait peut-être pas suffisante. Elle décida donc que deux jours serait un temps assez long pour faire tout ça, même si c’était prendre un risque de se faire attaquer entre-temps. Cependant, elle doutait d’une deuxième offensive aussi rapide, c’est ce qui la conforta dans sa décision. Pour le lieu, l’inspectrice le lui en avait donné un tout trouvé ; en plus il paraissait qu’il y venait souvent.  

Elle nota donc un lieu et un horaire de rendez-vous, un bar nommé Cat’s Eye, dans deux jours. Avant de repartir, elle murmura :  

« Je crois qu’il est temps que je fasse votre connaissance, City Hunter ».  

 

 


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