Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: sabron

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 14-02-15

Mise à jour: 14-02-15

 

Commentaires: 9 reviews

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Romance

 

Résumé: Une Saint Valentin compliquée. Ryô et Kaori passe la Saint Valentin chacun de leur côté.

 

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   Fanfiction :: L'objet du délit de la Saint Valentin

 

Chapitre 1 :: L'Objet du délit

Publiée: 14-02-15 - Mise à jour: 14-02-15

 


Chapitre: 1


 

L'objet du délit  

 

un objet délicat, éphémère et fragile  

 

Une provocation pour lui  

 

Une simple intention pour elle ...  

 

qui avait suffit à mettre le feux aux poudres !  

 

***  

 

En cette veille de Saint Valentin, Kaori ne se faisait plus aucune illusion. Elle ne comptait pas sur son crétin de partenaire pour passer une soirée en tête à tête. Elle avait définitivement décidé de passer à une autre étape et de privilégier son épanouissement personnel, lasse d'attendre.  

 

" Mais d'attendre quoi au juste ? "  

 

Ryô n'allait pas arriver demain et lui dire les niaiseries habituelles auxquels toutes les autres femmes s'attendent, ça ne lui ressemble pas. Ryô n'est pas ainsi fait et c'est malheureusement bien pour cela .. qu'elle l'aime, d'un amour irrationnel.  

 

Kaori avait murie. C'était désormais une femme. Une "vraie" femme. Avec un cœur et une personnalité entière et accomplie.  

 

Elle avait vu Ryô changer d'attitude envers elle, au fur et à mesure que passaient les années.  

 

Il ne la considérait plus comme une gamine à protéger. Mais il agissait désormais comme un mari volage . Qui veut cacher maladroitement la vérité à sa femme. Ainsi lorsqu'il veut la laisser sur la touche pour certaine affaire, il agit comme ça. Elle souffre des inconvénients d'une relation de couple, qui est faussement platonique, et qui achève de la désespérer.  

 

Demain soir c'est la Saint Valentin.  

 

Rien que d'y penser son cœur se serre. Ses dents grincent. Ses poings se crispent. Eriko lui propose une soirée entre fille demain. Alors que faire ? Poursuivre son épanouissement en femme libre et indépendante ? Oui ! Seulement voilà. La pauvre a le cœur qui chante comme à chaque période de fête. Noël, Jour de l'an, Saint Valentin ... même combat. La miss a encore besoin d’exercer son cœur. De le rendre dur. Prêt à endurer sans broncher le grand 8 sentimental dans lequel elle s'est laisser entraîner en tombant amoureuse de cet imbécile.  

 

Elle est assise dans sa chambre devant sa coiffeuse. Déjà vêtue de son pyjama. A se dévisager sans fin. A chercher une réponse. Une conviction dans son propre reflet.  

 

" C'est décidé " pense-t-elle  

 

Elle se lève comme un automate. Ouvre mécaniquement la porte de sa chambre. Se dirige avec détermination vers le salon. En passant dans le couloir elle sent que l'air est embaumé du troublant parfum de son after shave, ça la perturbe, ça lui donne envie de courir se réfugier de nouveau dans son antre. Mais elle souffle. Bruyamment. Comme pour expulser cette sensation olfactive démotivante.  

 

Elle l'aperçoit enfin. Il est bien dans le salon. Il va bientôt quitter l'appartement pour partir se noyer dans les vices de la nuit. Comme à son habitude. Il est debout du haut de sa stature impressionnante, entrain de boutonner les derniers boutons de sa chemise impeccable. Il est sexy et animal. Elle se tient sur le pas de la porte. Elle est subjuguée mais elle prends son courage à deux mains pour l'interpeller mais il se fige.  

 

C'est trop tard !  

 

Il a sentit qu'elle est là avant même qu'elle n'ai dit un mot.  

 

Il se retourne lentement et lève les yeux vers elle. Il l'interroge du regard, silencieusement. Mais il comprends bien vite que quelque chose cloche. Son regard est trouble. Quelque chose la tracasse. Il panique un peu. Parce qu’il comprends qu'un visage fermé comme le sien ne présage rien de bon pour lui. Il va pour lui poser la question :  

 

" Qu'est ce qui se passe Kaori ? "  

 

Mais il se ravise. Aucun son ne sort de sa bouche. Il l'observe pour tenter de comprendre pourquoi la tension est si forte entre eux. Elle parait stressée. Elle a quelque chose de grave à lui dire ou quoi ? Il la laisse dire ce qu'elle semble si indisposée à LUI dire.  

 

- Ryô, demain ... commence t-elle avec assurance  

 

Il est suspendu à ses douces lèvres rose quand subitement elle s'arrête de parler.  

 

- Demain ? répéte-t-il  

 

Elle baisse les yeux pour reprendre courage et ajoute d'un trait :  

 

- Demain je sors avec Eriko !  

 

Puis sans attendre de réaction de sa part, elle prends la fuite dans sa chambre.  

 

Elle a les larmes aux yeux. Mais heureusement il n'a rien vu ! Elle tremble et chancelle sur le chemin qui la ramène dans sa chambre. Elle marche vite de peur qu'il la poursuive. Mais il ne la suit pas.  

 

Il est resté pantois dans le salon.  

 

Elle s'empresse de fermer la porte. Comme si une simple porte pouvait l'empêcher de l'atteindre. Elle peux enfin reprendre son souffle et part se coucher pour couper cours à toutes les émotions qui l'assaillent et qu'elle ne peut maitriser.  

 

Ryô est touché.  

 

Il a bien comprit le sous entendu.  

 

Il sort malgré tout. Il n'annule pas ses projets nocturnes et continue de se préparer. Mais il rentrera plus tôt que prévu cette nuit.  

 

Mais ça, Kaori n'en saura rien.  

 

***  

 

Le lendemain, les 2 amoureux prennent bien soin de s'éviter de toute la journée comme deux ombres qui s'entrecroisent. Jusqu'au soir.  

 

Ce soir, c'est la Saint Valentin.  

 

Dans sa chambre Ryô est allongé sur son lit, dans la pénombre. Mais il bouillonne. Il se retient . Brusquement, de rage, il se lève. Il l'entends, elle s'affaire. Elle est entrain de s'apprêter.  

 

ça l'agace !  

 

Elle se fait belle. Mais ce n'est pas pour lui ! Il cherche une solution. Il enrage, mais que faire ?  

 

Il frotte ses mains sur son visage comme un homme déphasé.  

 

Il faut qu'il l'empêche de partir, qu'il l'entrave, qu'il la gêne, qu'il lui balance une bonne vieille vanne pour désamorcer cette tension insupportable. Il descends alors précipitamment l'escalier et s'installe nonchalamment sur le canapé. Il se donne un air faussement décontracté en allumant la TV.  

 

Il veut croiser son regard, avant qu'elle ne sorte s'amuser loin de lui !  

 

Là haut dans sa chambre, Kaori est loin de s'imaginer le petit manège comique de son cher et tendre. Le pauvre tourne en bourrique. Il est complétement paniqué à l'idée de la voir s'émanciper de la sorte. Il nous attendrirai presque.  

 

Elle est prête. Elle s'observe une dernière fois dans la glace scrutant un éventuel faux plis sur sa robe. Mais il n'y en a aucun. La robe rouge moule son corps de rêve laissant deviner des courbes parfaites.  

 

Elle affiche une mine satisfaite et se dit tout haut comme pour s'encourager elle même :  

 

- Il le faut ! C'est pour moi ! Je DOIS y aller !  

 

Elle est adorable. Ravissante, Incroyable, parfaite. Elle ne s'imagine pas que d'une minute à l'autre, elle s'apprête à bouleverser son Ryô qui la guette désespéramment depuis le canapé.  

 

Elle attrape son manteau sur le bras et son sac. Appuie sur l'interrupteur pour éteindre la lumière, et ferme anxieusement la porte de sa chambre.  

 

Elle descends les escaliers qui mènent au salon. Il entends les talons de la miss descendant les marches calmement et reprend son air détaché.  

 

Quel idiot !  

 

Elle approche comme une sentence.  

 

Kaori aperçoit son comparse avachi sur le canapé, ce qui la déstabilise. Mais elle s'est fait la promesse de ne pas flancher.  

 

" Il s'en fiche que nous ne soyons pas ensemble un soir comme celui là " pense-t-elle le cœur serré.  

 

Il leva les yeux vers elle.  

 

Terrible erreur !  

 

Lui qui voulait tenter quelque chose pour gâcher sa soirée. Le voilà fichu. Ses yeux s'accrochent à ce corps si désirable sans espoir de s'en libérer. Si simple, mais si belle. Elle est simplement divine dans une robe rouge qui rappel la couleur de la passion qu'il a pour elle.  

 

" Eh Merde ! " pense-t-il  

 

Elle enfile le manteau qu'elle avait sur le bras, cachant ainsi son corps divinement moulé au grand dam de Ryô et s'adresse à lui pour la première fois de la journée :  

 

- Je suis partie Ryô ! Passe une bonne soirée ! tenta-t-elle sur un ton jovial en espérant être convaincante.  

 

Tellement concentré à être crédible elle passa à côté, elle ne perçu pas : son trouble, sa déception. Elle n'a pas entendu son cœur se déchirer.  

 

Il détourne le regard et répond froidement la machoir crispée :  

 

- Amuse toi bien !  

 

Son ton la glace. Mais il faut qu'elle parte. Il le faut ! Elle doit se tenir à ses propres promesses. Sur ces paroles elle quitte à regret leur appartement. Le cœur lourd.  

 

A peine la porte fermée, il court à la fenêtre pour espérer la voir jusqu'à la dernière seconde. Comme il est ridicule ! Si il en avait le courage ... il l'aurait séquestrée avec son amour brûlant et sa passion dévorante.  

 

Déjà il ne la voit plus, et cela lui est insupportable. Le nez collé à la fenêtre, un grand vague à l'âme s'empare de lui. Et un soupir à fendre le cœur se fait entendre. De la buée se forme sur la vitre à cause du souffle de sa respiration. De rage il l’essuie d'un revers de main.  

 

Comme dans un coup de folie il se dit qu'il faut qu'il la suive. C'est impossible il ne peut pas rester comme ça. Sans savoir où elle va ? Qui va-t-elle voir ? Elle ne peut pas partir comme ça sans se retourner !  

 

Une angoisse sourde commence à empoissonner son esprit. Lui faisant perdre la raison. Il commence à tourner en rond comme un lion en cage. Une 1/2 heure, 1 heure, peut être plus. A réfléchir à ce qu'il peut faire pour faire cesser cette terrible angoisse qui lui martèle les tripes.  

 

Il se précipite alors dans sa chambre pour se préparer hâtivement et sortir à se recherche.  

 

Il tourne la poignée de la porte de sa chambre et entre avec fracas quand ...  

 

Il aperçoit sur son lit :  

 

L'objet du délit  

 

un objet délicat, éphémère et fragile  

 

Une provocation pour lui  

 

Une simple intention pour elle ...  

 

qui suffit à mettre le feux aux poudres entre eux !  

 

***  

 

Est-elle devenue complétement folle ?  

 

Avant de quitter l'appartement elle s’était introduite dans la chambre de Ryô et y avait déposé ce symbole sur son lit.  

Il venait de poser les yeux sur cette preuve du passage de Kaori dans sa chambre. Et son cœur se mit à cogner fort dans sa poitrine.  

 

" Bon sang ! " pensa-t-il  

 

Elle venait de lui couper l'herbe sous le pied. Il s'assit sur son lit de peur de tomber à la renverse tant tout cela était perturbant.  

 

Kaori de son côté, malheureusement pour elle, ne parvenait pas à se détendre et s'amuser au grand désespoir d'Eriko.  

 

Au milieu du brouahaha, de la musique assourdissante, et des jeux de lumières Eriko voyant son amie si mal à l'aise finit par lui crier à l'oreille pour couvrir le bruit :  

 

- Kaori ma chérie ! Tu n'es pas encore prête mais tu as déjà fait un grand pas en venant ici ! Quel dommage que tu ne parviennes pas encore à t'amuser sans culpabiliser ! Mais je suis fière de toi et je suis sûr que tout va bientôt s'arranger. Bois un dernier verre avec moi puis rentre si tu en as envie dit-elle en levant son verre vers Kaori pour trinquer à cette Saint Valentin.  

 

Kaori sourit tristement à Eriko et frappa son verre de tequila contre celui de son amie pour trinquer.  

 

Oui elle allait rentrer, tous cela ne rimait vraiment à rien.  

 

***  

 

Le taxi la déposa au pied de leur immeuble.  

 

Elle en descendit et leva la tête pour constater qu'aucunes lumières n'étaient allumés dans leur appartement. Ainsi Ryô était sorti. Elle en fut soulager mais un peu déçue.  

 

Elle grimpa péniblement les marches et sortis ses clés pour rentrée dans l'appartement. Elle alluma la lumière et constatât qu'elle était bien seule. Elle retira ses escarpins et accrocha son manteau.  

 

Elle passa dans la cuisine se servir un verre d'eau puis décida d'aller se coucher.  

 

Elle ouvrit la porte de sa chambre et s’apprêtait à rallumer la lumière quand une voix masculine lui dit :  

 

- N'allume pas !  

 

Elle s'avança jusque près de son lit, ses yeux tentant de s'accoutumer à la pénombre quand elle réussit à distinguer la silhouette de Ryô près de sa fenêtre.  

 

- ... Ryô ? réussit-elle à prononcer faiblement  

Il venait de lui faire très peur.  

 

- Qu'est-ce que ça voulait dire ? dit-il d'un ton sévère.  

 

Il avait trouvé la Rose ! Alors rien ne servait de mentir. Les bras croisés, il était assis, sur le rebord de la fenêtre.  

 

- Tu n'es pas sortie ? Tu m'as attendu ici ? demanda-t-elle surprise  

 

- ... répond à ma question.  

 

- Je ...  

 

- ...  

 

- Je ... ça voulait simplement dire que ... j'avais envie de passer cette soirée ... avec toi  

 

Il soupira.  

 

Décroisa ses bras et se dirigea vers la porte qui était resté ouverte pour sortir. Kaori le suivi du regard dépitée et honteuse. Elle le sentit passer à côte d'elle, la frôlant sans faire plus de cas de sa personne.  

 

Elle avait une fois de plus été ridicule !  

 

Elle commença à s'en vouloir et elle sentit les larmes lui monter, heureusement qu'elle n'avait pas allumé la lumière pour qu'il n'assiste pas à ce spectacle si humiliant...  

 

Elle ferma les yeux et entendit la porte se fermer.  

 

Elle s'assit alors sur le lit pour pleurer, réfugiant son visage dans ses mains.  

 

- Arrête de pleurer ! dit Ryô doucement. Tu voulais passer cette soirée de Saint Valentin avec moi .Tu auras ce que tu veux, tu peux même passer toute la nuit avec moi si tu en as envie !  

 

Kaori sursauta.  

 

Ryô était adossé contre la porte à l'intérieur de la chambre.  

 

FIN  

 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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