Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 07-08-20

Mise à jour: 07-08-20

 

Commentaires: 4 reviews

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Humour

 

Résumé: Un petit-déjeuner d'anniversaire surprise, un condiment surprise, et une surprise attend nos nettoyeurs

 

Disclaimer: Les personnages de "La gourmandise est un..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo et de tous leurs créateurs.

 

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   Fanfiction :: La gourmandise est un...

 

Chapitre 1 :: Chapitre 1

Publiée: 07-08-20 - Mise à jour: 07-08-20

Commentaires: Bonsoir, un petit one-shot pour patienter. Je préviens pur délire de l'auteur qu'elle avait besoin d'évacuer. Mettez cela sur le compte de la fièvre ou autre ;) … Ce n'est en aucun cas une apologie de l'usage de stupéfiants que je désapprouve personnellement. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1


 

- Oooooooooooh, tu m’as ramené des gâteaux pour mon petit-déjeuner…, s’extasia Ryo en mirant le plateau que sa partenaire lui avait amené dans sa chambre.  

- Oui, je les ai vus ce matin dans l’étal de l’épicerie, ils m’ont plu et je les ai achetés. Bon anniversaire, Ryo., lui dit-elle avec un léger sourire.  

- D’habitude, tu me sers des massues au réveil. Je préfère un plateau. Ca change., admit-il, ricanant.  

- Bon, je te laisse. Bon appétit., lui souhaita-t-elle en se relevant.  

- Attends !, l’interpela-t-il.  

 

Kaori se retourna, l’air interrogateur. Il tapota la place à côté de lui.  

 

- Tu en as mis pour un régiment. Tu m’accompagneras bien, non ? Prends l’un des gâteaux., lui proposa-t-il.  

- Tu es sûr ? Je ne veux pas te déranger., lui opposa-t-elle.  

- C’est mon anniversaire : tu dois faire ce que je te demande. Alors assieds-toi et mange., lui ordonna-t-il, le regard pétillant.  

 

Esquissant un sourire amusé, se disant qu’il aurait pu simplement lui dire que ça lui faisait plaisir, elle revint s’asseoir à ses côtés et croqua dans la pâtisserie.  

 

- Elle est délicieuse., laissa-t-elle échapper.  

- Oui, un arrière-goût un peu étrange mais elle est bonne. Très bon choix., approuva-t-il.  

- Un compliment de ta bouche à mon égard ? Il va neiger ?, se moqua-t-elle.  

- C’est le sucre qui me met de bonne humeur., répliqua Ryo, moqueur.  

 

Elle se mit à rire puis le regarda avec un grand sourire.  

 

- Je vais te laisser. Si tu continues à me faire des compliments, je pourrais m’y habituer., pipa-t-elle, malicieuse.  

- Tu as raison, surtout que je n’ai pas fini mon gâteau.  

 

Kaori s’en alla, laissant son partenaire profiter de son petit-déjeuner tranquillement. D’un pas guilleret, elle descendit l’escalier et alluma la télévision pour se faire un peu de compagnie en faisant du ménage. Elle se fichait bien de la chaîne et partit aussitôt chercher ce dont elle avait besoin.  

 

- Oh bon sang, ça faisait une paye que je n’étais pas tombée là-dessus., fit-elle en riant et regardant Maya l’abeille.  

 

Cette petite abeille porte le nom de Maya,  

Petite oui mais espiègle Maya,  

Qui n’a jamais peur de rien,  

Qui suit toujours son chemin.  

 

Kaori se mit à murmurer l’enfantine mais entêtante chansonnette du générique. Tout doucement, un sourire étira ses lèvres et elle se mit à rire. Elle avait un peu chaud, elle avait la tête qui lui tournait légèrement mais elle se sentait si bien.  

 

- Bzzzzzz., se mit-elle à faire soudain.  

 

Se rendant compte de ce qu’elle venait de faire, elle se mit à rire de plus belle.  

 

- Bzzzzzzzz., recommença-t-elle.  

- Je suis une petite abeille, je n’ai peur de rien ! Bzzzzzzzzz. Je m’appelle Maya l’abeille., dit-elle tout en faisant semblant de voler dans le séjour.  

 

Ryo la trouva ainsi en train de tournoyer dans le séjour et se mit à rire, la rejoignant en courant.  

 

- Je suis Ryo le bourdon., cria-t-il en approchant d’elle.  

 

Kaori s’arrêta net et lui fit face. Son partenaire n’ayant pas le temps de s’arrêter lui fonça dedans. Ils tombèrent vautrés l’un sur l’autre mais, sans se soucier de la douleur ou du comique de la situation, elle se releva et se planta devant lui, les poings sur les hanches.  

 

- Il n’y a pas de Ryo le bourdon dans Maya l’abeille. Toi… tu es Willy l’abeille., lui déclara-t-elle après un instant de réflexion.  

- Quoi ? Hors de question ! Je ne peux qu’être un bourdon, un gros bourdon avec un gros dard !, répliqua-t-il, furieux.  

- Oh toi et ton dard ! De toute façon, il n’y a que les femelles bourdons qui ont un dard !, lui rétorqua-t-elle, moqueuse.  

- Comment tu sais ça toi ?, lui demanda-t-il faisant la moue.  

- Parce que j’ai dû faire un exposé sur le sujet en primaire !  

- Pfff…. Vantarde !, souffla-t-il vexé.  

 

Soudain, ils entendirent une nouvelle musique résonner dans la pièce et se tournèrent vers l’écran.  

 

Jeanne et Serge, coup de foudre au match de volley-ball  

Jeanne et Serge, amour dès le premier regard,  

Jeanne et Serge, coup de foudre au match de volley-ball  

Jeanne et Serge, amour dès le premier regard,  

 

C’est amour et bonheur, la vie pour Jeanne et Serge,  

C’est amour et bonheur, la vie pour Jeanne et Serge,  

Oui !  

 

- Ca, ça me plaît !, s’écria Ryo, retirant son pantalon et sa veste pour se retrouver en caleçon et en tee-shirt.  

- Je suis un super joueur de volley-ball !, se vanta-t-il, retournant la maison.  

- Mais que cherches-tu ?, lui demanda Kaori.  

 

Il s’arrêta et la regarda avant de s’approcher d’elle, le regard très sérieux. Soudain, il tira sur sa jupe pour la faire tomber par terre, la laissant uniquement en débardeur et culotte.  

 

- Voilà Jeanne, c’est mieux. Alors où as-tu caché le ballon ?, l’interrogea-t-il, reprenant sa recherche.  

- On n’a pas de ballon… On n’en a jamais eu…, réfléchit la rouquine.  

- On n’a pas de ballon !, s’exclama Ryo, embêté.  

- Et si on le faisait ?, lui suggéra-t-il, s’approchant d’elle d’une démarche féline.  

- Bah, on n’a pas de cuir et ma machine à coudre n’est pas assez puissante pour cela., réfléchit-elle innocemment.  

- Je ne te parlais pas de ce ballon-là mais de celui-là., lui dit-il, l’attrapant et collant son dos contre son torse.  

- Celui qui prend neuf mois à gonfler., murmura-t-il, caressant son ventre tout en mordillant sa nuque.  

 

Doucement, ses mains remontèrent et englobèrent sa poitrine, faisant grandir la boule de feu au creux de son ventre.  

 

- T’es drôlement bien roulée…, lui susurra-t-il, la faisant rougir.  

- Oh regarde comme ils nous ressemblent : une rouquine et un beau brun ténébreux…, s’extasia Kaori.  

- C’est vrai… mais tu sais quoi, je préfère le modèle sous mes mains., lui dit-il, la retournant et l’embrassant à pleine bouche.  

 

Plus ou moins délicatement, il l’emmena vers le divan et la fit tomber dessus, la surplombant.  

 

- Je vais te montrer comment je monte au filet., lui affirma-t-il, retirant son tee-shirt.  

- Oh, tu exposes tes pectoraux et tes plaques de chocolat… Je vais te croquer., minauda Kaori, regardant avec gourmandise le torse de son partenaire.  

- A mon tour de mater., lui dit-il, se penchant sur elle pour lui enlever son débardeur.  

- Mokkori…, souffla-t-il, avisant sa poitrine enfermée dans un soutien-gorge en dentelle blanche.  

 

Il se pencha et l’embrassa avant de descendre dans son cou. La jeune femme se mit à rire et à s’agiter dans tous les sens, cognant sans le faire exprès dans la télécommande.  

 

Some people stand in the darkness  

Afraid to step into the light  

Some people need to help somebody,  

When the edge of surrender’s in sight  

 

Don’t you worry,  

It’s gonna be alright,  

‘Cause I’m always ready,  

I won’t let you outta my sight.  

 

Ils regardèrent tous deux le générique défiler sur l’écran, les jeunes naïades en maillot de bain rouge hyper échancré, les hommes musclés et bronzés en bermuda.  

 

- J’adore Pamela Anderson., bava Ryo.  

- Moi, je suis sûre que tu n’es pas un aussi bon sauveteur en mer que David Charvet., répliqua Kaori, jalouse.  

- Ah oui ? Vraiment ?, s’offusqua le nettoyeur.  

- Han han., fit Kaori, narquoise.  

 

Il l’attrapa par la main et l’entraîna vers l’étage. Sans égards, il la projeta dans sa chambre.  

 

- Tu prends un bikini., lui ordonna-t-il.  

- Ben pourquoi faire ?, demanda-t-elle.  

- On va à la piscine pour que je te montre que je peux faire mieux que ce minet minable., répondit-il vexé.  

- Et un bikini, pas un de tes trucs immondes. Plus il sera petit, mieux ce sera., lui dit-il.  

 

Kaori mit une main devant sa bouche et se mit à rire, nullement horrifiée de sa proposition, juste amusée de le voir piqué au vif. Sans attendre, elle plongea dans son armoire et en sortit du plus profond, caché sous des cartons et des sacs et derrière tout le reste, une boîte de chez Eriko. Elle jeta le vêtement dans un sac, trouva Ryo l’attendant dans le couloir. Il lui jeta une serviette sans ménagements puis la tira vers l’entrée. S’apercevant dans le miroir, Kaori freina des quatre fers.  

 

- Quoi ?, fit Ryo brusquement.  

- Euh… Il faudrait peut-être qu’on s’habille, non ?, pipa-t-elle, les désignant en sous-vêtements dans la glace.  

- Ah oui… C’est une idée., admit-il.  

 

Ils retrouvèrent leurs vêtements éparpillés dans le séjour et se rhabillèrent rapidement avant de partir en courant vers la piscine. Dès qu’ils furent en bordure de bassin, Ryo attrapa Kaori et la jeta dans le bassin sans ménagement. Surprise, elle s’enfonça sous l’eau en buvant la tasse et remonta sans savoir s’arrêter avant de redescendre. Quand elle remonta une nouvelle fois, elle battit des bras en criant au secours. L’un des sauveteurs de la piscine se précipita mais Ryo l’arrêta.  

 

- Non, aujourd’hui, c’est moi David Hasselhoff., l’arrêta Ryo avant de se jeter dans l’eau.  

 

Il attrapa Kaori, la bloqua et la remonta jusqu’au bord du bassin. L’allongeant sur le rebord, il s’agenouilla à ses côtés.  

 

- Je pense que tu manques d’air., lui dit-il avec un petit sourire narquois avant de se pencher sur elle et de lui infliger un langoureux baiser.  

- Si tu manques de pratique, je peux m’occuper de la demoiselle., le taquina le maître-nageur.  

- Pas touche à la demoiselle., grogna Ryo contre ses lèvres, sentant les doigts de Kaori fourrager dans ses cheveux.  

 

Finalement, réussissant à se séparer, ils replongèrent dans l’eau, chahutant un moment jusqu’à ce que Ryo disparaisse. Kaori le cherchait du regard quand elle entendit hurler.  

 

- Un requin ! Il y a un requin dans le bassin !, fit une jeune femme désignant une forme émergeant de l’eau.  

- Pff ! N’importe quoi, un requin dans une piscine., pouffa-t-elle de rire.  

 

Soudain, elle se retrouva emportée vers le fond puis relâchée et, quand elle arriva à la surface, elle se rendit compte qu’elle n’avait plus son haut de bikini. Quelques secondes plus tard, Ryo réapparut avec la pièce de maillot de bain entre les dents.  

 

- Donne-le moi., dit-elle, déterminée.  

- Non, viens le chercher., lui dit-il, le regard pétillant bien que la pupille dilatée.  

- Non. Ce n’est pas grave, je sors comme ça., fit-elle, se retournant et nageant vers les escaliers.  

 

Elle grimpait le premier barreau quand il la rattrapa et couvrit sa poitrine de ses mains. Kaori sentit ses lèvres se poser dans son dos et se laissa aller contre lui. Il la recouvrit de son haut qu’il attacha dans son dos et derrière sa nuque.  

 

- Il est hyper sexy mais il couvre l’essentiel. L’essentiel n’est que pour moi., lui murmura-t-il à l’oreille.  

 

Elle se retourna dans ses bras et croisa son regard chaud et empli de désir. Elle l’embrassa passionnément sans aucune considération pour le lieu où ils étaient.  

 

- C’est ta bouée de sauvetage que je sens sur ma cuisse ?, lui demanda-t-elle d’une voix suave.  

- Non sauf si te faire l’amour jusqu’à l’orgasme est considéré comme une technique de secourisme., lui répondit-il.  

- Je crois que je vais m’entraîner très fort à cette technique., répliqua-t-elle, se collant contre lui.  

- Si on rentrait ?, lui proposa-t-il.  

- Avec plaisir.  

 

Ils sortirent de la piscine, l’état de Ryo choquant plus d’une prude demoiselle. Sans tarder, ils s’habillèrent et ressortirent de là.  

 

- On aurait peut-être pu prendre la voiture plutôt que de courir comme des tarés…, songea soudain Ryo.  

- Bah… Ca nous fait de l’exercice., pipa Kaori.  

- C’est vrai. Tu sais quoi ? J’ai envie d’une glace. On va au peach pit ?, proposa-t-il soudain.  

 

Kaori s’immobilisa avec des yeux ronds.  

 

- Noooooooooooooooooooooooooooon ! Tu connais Beverly Hills ?, s’écria-t-elle sur un ton haut perché.  

- Moi, je connais toutes les séries où il y a des belles filles et il y en a un tas…, fit-il fièrement.  

- Les lycéennes, c’est pas trop mon truc mais, quand tu sais que les actrices ont plus de vingt ans, ça passe. Allez, viens, on va se faire une glace au Peach., dit-il en l’entraînant.  

 

Ils partirent d’un pas précipité, accrochés l’un à l’autre en riant de tout ce qu’ils voyaient d’incongru ou non.  

 

- Bonjour tout le monde ! Miki chérie, deux glaces avec plein de chantilly et de chocolat !, annonça Ryo, emmenant Kaori vers une table.  

 

Miki resta un moment immobile, surprise par l’attitude de ses amis. Ryo ne lui avait pas sauté dessus, Kaori n’était pas en colère et arborait un sourire jusqu’aux oreilles et ils semblaient hyper détendus. Quand elle arriva près d’eux, elle faillit lâcher son plateau tant la stupeur fut grande… immense même. Ils s’embrassaient à pleine bouche sans aucune honte et Ryo caressait la poitrine de sa compagne pendant que Kaori… Miki se mit à rougir, se demandant comment son amie pouvait faire cela alors qu’elle était d’habitude si prude. Ce fut à peine s’ils notèrent sa présence et la remercièrent sans se quitter des yeux. Ils dévorèrent leurs glaces et, sans attendre, s’en allèrent, Ryo laissant un billet sur la table pour payer.  

 

- Là, il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond., pensa Miki.  

 

Les deux partenaires regagnèrent leur appartement. Sans qu’ils s’en furent aperçus, l’après-midi était déjà entamée et ils n’en avaient cure. Quand ils entrèrent dans l’appartement, la télévision tournait toujours et ils firent face à un rond de métal empli d’une immense flaque d’eau.  

 

- Chevron six enclenché ! Chevron sept enclenché !  

- Capitaine, nous partons en exploration., lança Ryo, surexcité.  

- Bien, mon colonel., répondit Kaori, se mettant au garde à vous.  

- Je vais devoir revoir le Général pour ses uniformes. Ca n’est vraiment pas sexy…, maugréa Ryo.  

 

Kaori réprima un petit sourire avant d’avancer la tête.  

 

- Attends, il y a un truc qui colle pas., dit-elle avant de courir vers la cuisine.  

 

Il l’entendit claquer les portes puis revenir avec un sourire narquois, les mains derrière le dos.  

 

- Qu’est-ce que c’était ?, demanda Ryo, méfiant.  

 

Elle approcha de lui et entoura son cou de ses bras.  

 

- Tu paraîs trop jeune., lui susurra-t-elle, sentant qu’elle glissait les doigts dans ses cheveux.  

 

Il se pencha pour l’embrasser mais elle se recula.  

 

- Voyons, mon Colonel, les règles en place nous interdisent de fraterniser., le tança-t-elle, amusée.  

- Les règles sont faites pour être contournées, Capitaine., lui répondit-il, assez fier de lui, secouant la tête.  

 

Il vit alors une fine fumée blanche l’entourer.  

 

- Mais qu’est-ce que…, murmura-t-il, stupéfait.  

- De la farine pour des cheveux poivre et sel., répondit-elle.  

- Très presque encore plus sexy que d’habitude., lui susurra-t-elle, déposant un baiser sur ses lèvres.  

- En route mon Colonel., fit-elle en se retournant.  

 

Il observa ses fesses se balançant devant ses yeux et la rejoignit, la prenant par le bras.  

 

- L’exploration, c’est par là., dit-il, l’emmenant vers l’étage.  

- Je ne t’ai jamais parlé de mon épisode préféré de Stargate ?, lui demanda-t-il d’une voix suave.  

- Tu as aussi regardé ?, s’étonna-t-elle.  

- Oh oui, le capitaine Carter est une astrophysicienne hors pair. Elle m’a envoyé voir les étoiles plus d’une fois avec son physique., lui expliqua-t-il.  

- Ce n’est pas ce que signifie astrophysique pourtant…, pipa-t-elle.  

- Moi, c’est une définition qui me convient mieux. Mon épisode préféré, c’est la théorie de Broca où les instincts des héros prennent le dessus mais il était quand même assez frustrant., lui apprit-il en ouvrant la porte de sa chambre.  

 

Il la referma et attrapa sa partenaire pour lui montrer la digne fin de son épisode préféré, telle qu’il l’imaginait en tous cas, brisant les règles de fraternisation.  

 

- C’est indigne d’un héros de céder à ses pulsions., murmura-t-elle, amusée, alors qu’ils redescendaient après leur danse endiablée.  

- Je m’en fous. Les héros, c’est dépassé. Moi, je suis un anti-héros, Madame., se targua-t-il.  

- Un héros te ferait l’amour une fois et te laisserait tranquille pour la journée mais, moi, je compte bien en profiter tant qu’on le voudra., lui apprit-il avant de remettre le couvert une deuxième fois…  

- Si, je vous jure. L’épicier est venu me voir en panique parce qu’il ne les a pas trouvés. Son petit-fils a fait un pari stupide avec ses amis et a cuisiné des space cake. Le problème, c’est que deux se sont glissés parmi les pâtisseries de l’épicier et que Kaori les a achetés ce matin., apprit Miki à son mari et Mick et Kazue.  

- Ils étaient bizarres quand ils sont venus au café tout à l’heure., ajouta-t-elle.  

- Bizarres comment ?, demanda Kazue.  

 

Miki eut la délicatesse de paraître gênée et détourna le regard.  

 

- Allez parle !, l’incita Mick, curieux.  

- Dans le genre Ryo avait la langue qui taquinait la glotte de Kaori., murmura-t-elle.  

- Noooooon ! Comment a-t-il pu ?, se mit à hurler Mick, désespéré.  

 

Il ouvrit la porte de l’immeuble avec fracas et escalada les étages quatre à quatre. Il retrouva les autres à l’étage concerné.  

 

- Mais comment ?, s’étonna-t-il.  

- L’ascenseur était au rez-de-chaussée., fit Umibozu.  

- Ah… J’avais besoin d’exercice., se défendit l’américain.  

 

Tous les quatre se regardèrent pour savoir qui irait en premier et Umi se décida et tourna la poignée. Le séjour était en désordre mais silencieux. Kazue partit à la cuisine alors que Mick et Miki montèrent, Umi gardant la porte. Soudain, un bruissement de tissu parvint de derrière le canapé.  

 

- Jaffa kree !, entendit le géant.  

 

Il se tourna vers l’origine du son et leva un sourcil. Ryo apparaissait, torse nu, arme en main. Kaori se releva doucement les cheveux en bataille et tourna les yeux vers la cuisine où Kazue apparut à son tour.  

 

- Eh regardez, colonel. Le docteur Frasier est là aussi., s’exclama Kaori, sortant de sa cachette.  

 

Kazue détourna pudiquement le regard face à la nudité de son amie, soulagée de savoir Mick encore en haut.  

 

- Capitaine, il faudrait vous rhabiller !, entendit la rouquine derrière elle.  

 

Elle se retourna et attrapa le tee-shirt rouge que Ryo lui lança et qu’elle avait mis quand ils étaient descendus manger un morceau avant de baptiser… à peu près tous les endroits possibles de cet étage.  

 

- Mon Colonel, c’est Teal’c !, cria Kaori, super heureuse.  

- Ils sont complètement stone., murmura Kazue, stupéfaite.  

- Chouette ! Attends, je range le Zat’nik’tout., s’exclama Ryo.  

- Zat’nik’tel, mon Colonel., le corrigea la rouquine.  

- Je préfère ma version, elle est plus évocatrice. Et après ce qu’on vient de faire à de multiples reprises, vous pouvez m’appeler par mon prénom, Capitaine., lui dit-il.  

- J’aime vous appeler Colonel, mon colonel. Ca m’excite., lui avoua-t-elle, l’enlaçant et l’embrassant à pleine bouche.  

 

Soudain, un énorme bruit se fit entendre derrière eux et ils trouvèrent Mick en bas des escaliers.  

 

- Je crois qu’il a eu une attaque., fit Miki, toujours aussi surprise de l’attitude de ses amis.  

- Bon, on va s’occuper de lui mais avant…, fit Ryo, s’emparant d’un marqueur.  

 

Il sauta sur Umibozu et traça le symbole du jaffa sur son front bien que le géant se débattit fortement.  

 

- Là, c’est mieux. Allez, l’ami, on se lève., fit Ryo, se penchant.  

 

Une fine couche de farine s’échappa de ses cheveux et Mick se mit à éternuer.  

 

- Daniel !, s’écria Kaori avant de se jeter dans ses bras.  

- Pas question de nous la rejouer être de lumière, compris ?, lui dit-elle.  

- Je… euh… oui d’accord., bafouilla Mick, ne comprenant rien à l’histoire.  

- Capitaine ! Un peu de tenue !, fit Ryo, jaloux.  

 

Kaori s’écarta de Mick et revint vers lui, l’enlaçant tendrement.  

 

- Mon Colonel, il n’y a que vous qui comptiez. Si on retournait faire un petit tour par la porte des étoiles que je rejoue mon rôle d’astrophysicienne..., lui proposa-t-elle d’un air aguicheur.  

 

Une flamme brilla dans les yeux du nettoyeur et il la prit dans ses bras pour l’emmener à l’étage sans prêter plus d’attention à leurs amis.  

 

- Qu’est-ce qu’on fait ?, demanda Miki.  

- L’effet dure quelques heures. J’ai vu le paquet de l’épicerie à côté d’autres aliments pour le petit-déjeuner donc ils ont dû les prendre ce matin. Ca devrait bientôt se terminer., les informa Kazue.  

- On attend ?, proposa Mick.  

- Tu vas supporter ?, fit sa compagne alors que des gémissements et cris lascifs parvenaient de l’étage.  

 

Mick serra les dents un instant puis se détendit.  

 

- Il n’y a que toi malgré tout ce que je prétends. On pourra peut-être nous aussi jouer aux Capitaine et Colonel ce soir ?, lui suggéra-t-il.  

- Alors on attend. Je n’ai aucune idée de la façon dont ils vont réagir quand ils se rendront compte de ce qu’ils ont fait., intervint Miki, soucieuse.  

- Je suis d’accord mais je serais vous, je vérifierai avant de poser mes fesses quelque part. Je pense qu’ils ont baptisé tout ce qui était possible., les avertit Mick, reconnaissant les froissements et désordres caractéristiques des ébats amoureux.  

- Tu veux dire qu’ils l’ont fait ici ?, répliqua Miki.  

- Dans la cuisine aussi… à plusieurs reprises., les informa Kazue, rougissant.  

 

Elle n’était pas prude mais là, cela atteignait quand même des sommets insoupçonnés, surtout pour une certaine jeune femme.  

 

- Si ça se trouve, on passera Noël avec un enfant à table., lâcha Mick, observant le sol avec un petit sourire.  

- Pourquoi ?, s’interrogea Miki.  

- Aucune protection., répliqua-t-il.  

- Comment tu le sais ?, demanda-t-elle, fronçant les sourcils.  

- Cherche ce qu’il manque…, pipa-t-il avec un sourire en coin.  

 

Kazue et Miki fouillèrent le sol du regard et comprirent où il voulait en venir.  

 

- Oh bon sang…, pipa Miki.  

- Quand on dit que la gourmandise est un vilain défaut…, lâcha Kazue, abasourdie.  

- Surtout quand on est resté devant la vitrine trop longtemps., ironisa Mick, jetant un œil vers l’étage où les bruits s’étaient atténués.  

 

Un peu plus d’une heure plus tard, Kaori se réveilla avec un léger mal de crâne, la bouche pâteuse et des courbatures comme si elle avait passé sa journée à faire de l’aérobic. Ouvrant péniblement les yeux, elle eut du mal à reconnaître l’endroit où elle était . Fouillant les lieux du regard, elle tomba sur le poster de jeune femme dénudée accroché au mur et son sang ne fit qu’un tour quand elle se rendit compte qu’elle était nue sous le drap.  

 

- Kyyyyyyyyyyyaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhh !, hurla-t-elle.  

 

Ryo se releva d’un bond dans son lit et avisa sa partenaire blême qui tenait un drap devant elle. Il baissa les yeux sur lui en sentant un léger courant d’air et s’aperçut qu’il était nu. Il se souvint vaguement de la journée qu’ils venaient de passer et se rendit compte qu’il avait fait l’amour à Kaori… et pas qu’une fois.  

 

- Oh putain…, grogna-t-il, passant une main devant ses yeux.  

- Que… Qu’est-ce qu’on a fait, Ryo ?, lui demanda Kaori, sans se douter que quatre personnes alertées par les cris écoutaient derrière la porte.  

- Toi et moi, on a…, commença-t-il.  

 

Il préféra réfléchir que de lui dire qu’ils avaient tiré un coup. Il y avait certainement une plus jolie façon de décrire ce qu’ils avaient fait.  

 

- On a atteint les étoiles ensemble., proposa-t-il.  

- Qu’est-ce qu’on a fait ? Je ne peux pas croire que j’ai fait ça. Me lancer dans une aventure éphémère mais qu’est-ce qui m’a pris ?, se désespéra Kaori, s’asseyant sur le lit, le drap l’entourant.  

 

Ryo la regarda et n’eut pas le cœur de revenir à leur ancien statut. Il se souvenait vaguement de ce qu’il avait ressenti et ça lui avait plu, suffisamment pour avoir envie de tenter sa chance.  

 

- Et si on en faisait quelque chose de durable ?, lui demanda-t-il, s’agenouillant derrière elle.  

- On s’en va., fit Kazue.  

- On s’en va !, répéta-t-elle, voyant Miki et Mick toujours scotchés l’oreille à la porte.  

 

Elle les agrippa par le col et les traîna alors qu’Umibozu les attendait déjà en bas.  

 

- Vraiment ?, l’interrogea Kaori, se tournant vers lui, le regard plein d’espoir.  

- Oui vraiment., lui affirma-t-il.  

 

Elle se jeta dans ses bras et l’effet ne se fit pas attendre, leur seul agent intoxiquant étant l’autre cette fois.  

 

- Promets-moi une chose, Kaori., lui demanda-t-il alors qu’il la tenait contre lui un peu plus tard.  

- Je t’écoute., murmura-t-elle, profitant du bien-être qu’elle ressentait.  

- La prochaine fois que tu vois des pâtisseries à l’épicerie, ne les achète pas. Je n’ai pas besoin d’aide pour atteindre les étoiles… enfin, je n’en aurai plus besoin., lui dit-il.  

- J’aime ton ventre plat… sauf si on fabrique notre ballon…, ajouta-t-il, laissant glisser la main sur son abdomen. 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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