Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: sabi

Beta-reader(s): Tamia62, Nanou

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 20 chapitres

Publiée: 02-11-04

Mise à jour: 15-12-09

 

Commentaires: 102 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Salut à tous, défi de Flying rabbit que je vais essayer de relever. Kaori a un choc en surprenant Ryo avec une autre et s'en rend malade. Alors j'attends vos commentaires. Plein de bisou pour vous

 

Disclaimer: Les personnages de "La maladie de Kaori" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La maladie de Kaori

 

Chapitre 1 :: Ca suffit !

Publiée: 02-11-04 - Mise à jour: 02-11-04

Commentaires: Coucou à vous tous, ma deuxième fic est encore une fois un défi. Je vais essayer de le relever même si il ne m'a pas l'air facile. Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas laisser tomber mon autre fic. Bon j'attends vos commentaires et votre aide alors bonne lecture et laissez moi plein de rewiews. Gros kissoussssss

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20


 

Un jour de plus dans ce bas monde, avec ses rires et ses larmes, ses gens qui courent après le temps mais qui ne le prennent pas forcément.  

Telles étaient les pensées de cette jeune femme en ce matin de mars. Elle était allongée sous sa couette, fixant le plafond blanc comme s’il avait la faculté de répondre à toutes les questions qu’elle pouvait se poser. Il était encore très tôt, enfin surtout pour la personne qui partageait son existence, et elle ne voulait pas encore rejoindre le monde réel, elle avait besoin de rester ici, dans sa chambre, témoin principal de ses émotions. Sa confidente intime et silencieuse qui ne la jugeait pas mais était là dans les moments difficiles.  

Kaori resta un long moment dans cette position avant de tourner la tête pour voir l’heure qu’affichait son radio réveil.  

 

9h45, immeuble de CH.  

 

« Allez ma grande, il est plus que l’heure de se lever. », se dit-elle l’air dépité.  

« Après une bonne douche et tu seras en pleine forme. »  

Elle se leva donc sans trop de hâte et saisi son peignoir qui gisait au sol pour rejoindre la salle de bain.  

L’appartement était silencieux, pas un bruit à l’horizon.  

« Je parie que ce feignant récupère sa nuit de débauche. Ah, je n’en peux plus de tout ça, je dois y mettre un terme et dès ce soir. »  

Elle accéléra le pas en passant devant la chambre de son partenaire et ne se gêna pas pour faire du bruit. Après tout, s’il voulait faire la bringue toute la nuit, c’était son affaire, elle n’avait pas à faire attention à lui et devait être le plus naturel possible, donc pas de calme pour le laisser se reposer.  

« Il ne manquerait plus que ça ! »  

Elle referma la porte de la salle d’eau avec fracas et se prélassa quelques minutes sous l’eau chaude.  

 

Pendant ce temps, Ryo souriait dans son lit. Il avait bien entendu le vacarme causé par sa partenaire mais ce n’était pas ce qui l’avait tiré de son sommeil. Non, depuis des années, il l’écoutait, sans faire un bruit, la laissant croire qu’il dormait paisiblement mais il en était tout autre. Il la surveillait, il l’écoutait se déplacer car il avait besoin de ça pour vivre, ne pouvant pas avoir plus.  

Il prenait un malin plaisir à l’écouter s’énerver contre ses frasques nocturnes, la voir arriver la massue à la main pour le réveiller mais aussi découvrir les plats qu’elle lui préparait malgré ses colères. Toutes ses attentions dont elle faisait preuve à son égard et ce malgré son comportement envers elle.  

« Oh, ma douce… »  

Il entendit l’eau couler et s’imaginait Kaori nue sous l’eau ruisselante. Un sourire illuminait toujours son visage mais il le fit disparaître aussi vite lorsqu’il l’entendit sortir de la pièce et se diriger vers sa chambre. Elle n’était pas encore repassée par la sienne et n’avait pas préparé son petit-déjeuner alors pourquoi venir maintenant.  

Le rituel du réveil ne se passait pas comme prévu et il ne savait plus quoi faire, si ce n’est faire semblant, une fois de plus, de penser à Saeko.  

 

La porte de la chambre s’ouvrit doucement. Kaori ne lâcha pas la poignée et fit un pas dans la pièce mais stoppa net.  

« Non, pas maintenant. »  

Puis elle referma la porte tout aussi silencieusement et se dirigea vers la cuisine.  

Une fois la porte refermée, Ryo rouvrit les yeux.  

« Mais qu’est-ce qu’elle a ce matin, pas de massue ? »  

Et aussitôt, il se leva. Il n’aimait pas ça. « J’ai peut-être un peu abusé ces derniers temps avec toutes ces sorties. Bon, je vais me calmer et être un peu plus sympa avec elle car ces derniers temps, elle a l’air un peu moins patiente. »  

Il se dirigea vers la salle de bain pour prendre un douche rapide et descendit, une fois habillé, rejoindre sa partenaire.  

 

-« Bonjour Kaori, ça vas ? », demanda le nettoyeur avec un grand sourire.  

-« Salut, déjà debout ! », répondit-elle le plus détachée possible.  

-« Oui, avec tout le bou…, oui, je n’étais plus fatigué et toi, déjà debout ! »  

-« Comme tous les matins, mais tu n’es pas vraiment en état de le remarquer d’habitude. »  

Elle se leva du canapé et se dirigea à la cuisine pour déposer sa tasse de café.  

« C’est tendu ! », pensa Ryo.  

-« C’est vrai, tu as raison. », dit-il tout en la rejoignant à la cuisine. Puis il continua sur sa lancée :-« Je sors peut-être un peu trop ces derniers temps et… »  

La discussion que désirait mais que redoutait tant Kaori venait tout juste de s’amorcer. Alors elle prit la décision de ne pas quitter la pièce avant qu’elle n’ait dit à son partenaire tout ce qu’elle avait sur le cœur.  

-« Ces derniers temps, non mais tu te moques de moi. C’est la même chose tous les soirs. Tu sors te saouler avec des hôtesses toutes les nuits et tu rentres au petit matin. Et moi pendant ce temps, je reste là, toute… seule. »  

Kaori avait fini sa phrase en baissant la tête, les larmes lui piquaient déjà les yeux. Ryo lui faisait face et voyait bien le mal-être de sa partenaire. Il ne savait pas quoi faire. La prendre dans ses bras ? Lui balancer une vanne ? Non, mais quoi alors ? Elle ne le laissa pas le temps de réfléchir davantage et ajouta ces quelques mots.  

-« Après tout, tu as raison, pourquoi passerais-tu tes soirées avec un boudin hystérique. »  

Kaori fit un pas de côté pour sortir de la pièce mais il ne la laissa pas faire et lui saisit le bras.  

-« Attends… pourquoi dis-tu ça ? »  

-« Parce que c’est ce que tu penses. Tu me le répètes à longueur de journée alors… »  

-« Alors quoi ! », le ton de Ryo venait de monter d’un cran. Il est vrai qu’il la taquinait tout le temps sur son physique mais il ne croyait pas qu’elle prenait ses mots pour la réalité. « Tu ne sais pas ce que je pense alors ne dis pas ça. »  

-« Ah oui, ce sont pourtant tes mots. Les mots que tu emploies pour parler de moi auprès des autres. Tu en veux d’autres, Garçon manqué, sac d’os, planche à pain, boudin, ou encore le fait que je ne sois pas digne d’être ta partenaire, que je sois un boulet, que je t’empêche de tirer des coups avec les clientes… », elle avait hurlé toutes ces insultes qu’elle encaissait d’habitude sans rien dire.  

Ryo lui était bouche bée. Comment avait-il pu lui dire toutes ces méchancetés ? Il n’était vraiment pas fier de lui mais ne savait pas quoi répondre à tout ça alors sans s’en rendre compte, il relâcha le poignet de la jeune femme qui en profita pour courir se réfugier dans sa chambre.  

-« Ka… Kaori, attends, s’il te plait. »  

Mais il était déjà trop tard, la porte s’était refermé. Il restait là, seul face à sa cruauté et il eut mal, mal au plus profond de son âme car pour le première fois depuis toutes ces années, il était conscient du mal qu’il lui faisait subir.  

 

Il reprit rapidement ses esprits et monta les marches qui menaient à sa partenaire quatre à quatre. Une fois devant la porte de cette dernière, il prit une grande inspiration et frappa.  

 

TOC, TOC, TOC  

 

-« Kaori, je peux entrer ? »  

Il n’eut aucune réponse.  

-« Kaori, s’il te plait, laisse moi entrer. »  

-« Fais ce que tu veux, de toute façon tu ne te gênes pas d’habitude. »  

Après cette nouvelle phrase qui lui transperça un peu plus le cœur, il poussa doucement la porte et la vit recroquevillée sur son lit, fragile et essuyant ses larmes du revers de la main.  

-« Qu’est-ce que tu veux, tu as trouvé une nouvelle insulte à me jeter au visage ou tu es juste venu contempler ton succès ? »  

-« Ne dis pas des choses pareilles Kaori. »  

-« C’est pourtant la vérité. »  

-« Non, tu te trompes. » Son ton était sérieux et surtout sincère. « Je suis désolé. Je ne pensais pas que toutes ces bêtises te blessaient. »  

-« Ah bon, et tu croyais quoi. Après toutes ces années à me rabaisser, à me répéter les mêmes choses, tu dois être content non, puisque moi-même je me suis mise à les penser. »  

-« Kaori, je t’en prie, écoutes moi. » Il s’approcha un peu plus d’elle et s’assit sur le lit. Puis d’une voix plus douce, il continua : « Je suis désolé. Je n’aurais jamais du te dire toutes ces horreurs, je ne sais pas quoi faire pour te faire comprendre que tout ceci n’est pas vrai. Voyons, tu sais très bien que ces moqueries n’étaient là que pour te taquiner ou pour te faire sortir ta massue. » Il stoppa son récit quelques secondes pour capter la réaction de sa partenaire puis continua : « Tu ne dois pas te sous-estimer, tu es une jeune femme charmante, pleine de vie. »  

Kaori releva un peu la tête pour voir les yeux de son partenaire. Elle se calma un peu mais ne le montra pas, elle attendait la suite, peut-être qu’il allait enfin lui dire ce qu’elle attendait depuis si longtemps.  

Ryo fut un peu soulagé de constater qu’elle l’écoutait alors se décida à lui en dire un peu plus.  

-« C’est vrai, et tu dois me croire. Même tes amies te le disent mais pourtant tu ne l’entends pas. Bon si tu jouais un peu moins de ta massue et que tu faisais un peu plus attention à toi, tu sentirais la différence. »  

Le regard de Kaori se fit plus sombre à l’écoute de ces derniers mots. Ryo avait du mal à s’exprimer.  

-« Je ne dis pas ça méchamment, mais tu es différente des autres femmes, tu es toi, Kaori, une jeune femme simple mais extrêmement attachante, d’un naturel ravageur sur la gente masculine, qui offre son amitié et sa sympathie sans rien attendre en retour, pleine de vie et d’amo.. d’amour qui ne demande qu’à être… partagé. »  

Il avait prononcé ces derniers mots comme dans un souffle. Comme si il voyait pour la première fois la réalité en face. Il ne pouvait pas s’arrêter là mais ne voulait pas en dire plus alors il se leva.  

-« Laisse moi me faire pardonner et te prouver que tout ce que je viens de te dire est vrai. » Il prit son bras pour la faire se lever.  

-« Ryo, mais… »  

-« Pas de mais. Sèches tes larmes et laisse moi t’offrir une journée rien que pour nous deux. Je t’attends en bas, on part dans 5 minutes alors dépêches-toi. »  

Puis il sortit de la chambre et l’attendit dans le salon tranquillement avec un sourire aux lèvres. Il venait de comprendre pas mal de chose ce matin.  

« Après tout, on peut bien s’offrir une journée tous les deux ! »  

 

 


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