Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: flying-rabbit

Beta-reader(s): Lexine, Libellule

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 29-12-04

Mise à jour: 07-11-06

 

Commentaires: 53 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une amnésie facheuse

 

Chapitre 1 :: prologue

Publiée: 29-12-04 - Mise à jour: 30-01-05

Commentaires: 1ere fic sur City hunter, moi pas très doué et tres lente soyer indulgent ^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

Dans la capitale japonaise, le soleil était déjà levé depuis longtemps à cette heure. Pourtant à l’intérieur d’un immeuble du quartier de Shinjuku, un homme semblait dormir profondément. Son sommeil fut troublé par le soleil qui s’immisçait dans sa chambre. Face à cet intrus de la nature, Ryo se réveilla.  

Il était bien dans son lit, trop bien. Pourtant quand il essaya de se lever sur un coude pour regarder l’heure qu’il était, un violent mal de tête le saisit ce qui le fit se recoucher radicalement.  

 

-Ouch ! Qu’est ce que j’ai bien pu faire cette nuit pour avoir ça, moi ? Au fait, quelle heure il est ?  

 

Ryo essaya de se remettre sur un coude malgré cette migraine qui persistait. Après beaucoup d’efforts, et de douleurs, il put enfin lire l’heure. Le réveil affichait 11h30.  

A la vue de cette heure, Ryo se mit à réfléchir.  

 

« 11h30 ! ! ! Kaori aurait déjà du passer depuis un moment ? ? ? A moins que ce ne soit son jour de bonté ! ! ! Eheheh ! ! ! à moi les jolies filles japonaises… »  

 

Malgré ce mal de tête, Ryo restait Ryo. C’est-à-dire un pervers. Mais quelque chose l’intrigua, ce qui mit ses cinq sens en alerte. L’appartement était vide.  

 

« Tiens, pas un bruit dans l’appartement, c’est bizarre ! ! ! Surtout à cette heure ! »  

 

Même avec son sixième sens, Ryo n’entendait que le chant des oiseaux qui venaient de l’extérieur.  

 

« Bah, elle doit être allée au Cat’s comme c’est parti là ! Puis, à force de papoter, elle m’a oublié ! Te tracasses pas ! »  

 

Sur cette dernière pensée, il essaya de calmer sa migraine en se recouchant, décidant ainsi qu’il était trop tôt pour se lever. Il se recala, remit bien comme il faut la couette et ferma les yeux. Pourtant, 2 minutes après, il les rouvrit. C’était beaucoup trop calme à son goût surtout pour cette heure-là. D’habitude, Kaori l’avait réveiller depuis longtemps. Lui se levait et comatait dans la cuisine pendant qu’elle, finissait de ranger les courses faites avant le réveil brutal mais efficace du pauvre nettoyeur.  

Décidément quelque chose n’allait pas, et il manquait quelque chose.  

Soudain, il se relava, ignorant son mal de tête, et regarda sous son oreiller. En effet, quelque chose manquait et pas des moindres.  

 

-Mon arme ! ! !  

 

Subitement, il venait de réalisait que son magnum n’était pas à sa place. Malgré toutes les supplications de sa tête et de son corps à rester au lit, Ryo se leva et fouilla toute sa chambre. Son arme ne se trouvait nulle part, et son mal de tête qui ne faisait qu’empirer.  

Qu’est ce qui se passait aujourd’hui ? Tout allait de travers ! D’abord l’absence de Kaori puis celle de son arme ! Son arme ne pouvait pas s’être envolée comme ça ! C’était impossible ! Il l’avait toujours sur lui, à cause de son métier mais aussi d’une vieille habitude, acquise du temps des guérilleros.  

 

Il sortit de sa chambre en trombe, bien décidé à résoudre ce mystère. Il arriva à l’escalier et descendit rapidement les marches. Il s’arrêta net en plein milieu, choqué par l’état de la pièce qui se présentait à lui. Qu’est-ce que c’est que ce champ de bataille ? ? ? De plus, sa tête commençait à tourner. Il respira à fond et observa la pièce. C’était un véritable carnage, voilà ce qu’il pensait du salon à cet instant précis. Jamais il n’avait vu ça : la télé, renversée, était cassée, le canapé éventré, la fenêtre brisée, les rideaux déchirés.  

 

Que c’était-il passé ? Pourquoi n’avait-il rien entendu ?  

Il descendit les dernières marches, abasourdi par le combat bestial qui avait du avoir lieu ici. Soudain, il se figea. Il y avait une tache de sang sur le divan.  

Son regard parcourut la pièce avec l’appréhension de découvrir une autre de ces tâches. Il fit un regard circulaire et remarqua une autre tache, sur les bouts de verre de le fenêtre. Qu’est-ce qui s’était passé ? Son mal de tête refis surface. Celui-ci avait disparu laissant ainsi place à la stupeur. Ryo devait vite quitter cette pièce.  

 

Il essaya de s’avancer vers la cuisine, ce qui ne fut pas chose facile. Il voyait de plus en plus flou. La stupeur revint au galop avec d’autres de ces sentiments : la peur, l’angoisse, la frayeur, la terreur. L’endroit était, lui aussi, saccagé. Pourquoi ?  

 

Il sentit, soudainement, son esprit vaciller. Que lui arrivait-il ? Son esprit était confus. Tout tournait autour de lui, de plus en plus vite.  

Il essaya de se retenir à la table de la cuisine. Vaine action. Ses jambes ne le portaient déjà plus et il se retrouva sur le sol de la pièce, à contempler avec dégoût ce qui s’offrait à lui.  

Il essaya vainement de retrouver ses esprits, de s’accrocher à sa raison, mais tout devint flou et il sombra dans l’inconscience.  

 

***********************************************  

 

Il rouvrit les yeux difficilement. Sa tête le faisait terriblement souffrir. Une sonnerie stridente résonnait à ses oreilles. Il jeta un rapide coup d’œil pour se repérer et en déduisit, d’après ce qu’il venait de voir, qu’il se trouvait dans la cuisine.  

Il essaya de se lever, sans succès. Il entendait la sonnerie du téléphone se faire de plus en plus pressante. Il se traîna rapidement jusqu’au téléphone et répondit d’une voix pâteuse.  

 

-Saeba  

-Ryo ? C’est Miki ! Tu sais où est Kaori ? ? ? On devait se rejoindre, il y a plus d’une heure mais elle n’est toujours pas là ! Elle m’aurait appelé s’il y avait eu un empêchement, non ?  

-…  

-Ryo ? Tout va bien ? Elle est avec toi ? Ryo ? RYO ? REPONDS ?!!!  

 

*********************  

-Ryô ?? Ryô ?? Tout va bien ?  

 

-je...oui...enfin je sais pas trop  

 

-bon tu restes où tu es j’arrive avec Falcon !  

 

Miki raccrocha, déjà hier une angoisse sourde l’avait prise au ventre, elle était de plus en plus angoissée. Elle enleva son tablier et appela Falcon, qui lui aussi avait ressenti un danger, et l’angoisse de la femme qui partageait sa vie.  

 

-Falcon, on ferme le café. On va chez Ryô.  

 

Comme à son habitude, Umibozu, très discret ne posa aucune question.  

 

Dans la voiture, le silence était pesant. Miki, stressée, finit par parler.  

 

-Kaori devait me rejoindre au cat’s, on devait aller faire les boutiques, elle m’avait prévenue la veille qu’elle devait d’abord voir Eriko, car elle ne pouvait pas venir avec nous, tu sais elle prépare un défilé. Comme elle était en retard j’ai appelé Eriko, elle m’a dit qu’elle ne l’avait pas vue, et que c’était étrange. C’est d’ailleurs vrai, elle ne pose jamais de lapin. Bref, j’ai décidé d’attendre encore un moment. Bon sang !! Pourquoi je n’ai pas appelé directement a l’appart ?  

 

-Miki calme toi, on ne sait encore rien  

 

-oui, mais je ne sais pas pourquoi j’ai un très mauvais pressentiment... chéri accélère s’il te plait  

 

 

 

 


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