Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Lune

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 06-01-05

Mise à jour: 06-01-05

 

Commentaires: 690 reviews

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Drame

 

Résumé: Un chapitre unique pour le tragique évènement qui a frappé plusieurs pays du sud. Une histoire où l'on retrouve une très belle qualité, la solidarité.

 

Disclaimer: Les personnages de "City hunter: Hommage au 26 décembre 2004" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: City Hunter: Hommage au 26 décembre 2004

 

Chapitre 1 :: En souvenir de ce jour

Publiée: 06-01-05 - Mise à jour: 06-01-05

Commentaires: Je ne pense pas être très doué pour ce qui dit drame, alors, je m'excuse d'avance pour mes maladresses. Je pense que cette catastrophe à touchée, émue et remuée bcp de gens, aussi, j'ai eu envie d'écrire ce petit chapitre unique. Laissez-moi vos reviews, je les lirai avec bcp d'attention. Merci!

 


Chapitre: 1


 

Des corps. Des milliers de corps sans vie, jonchés sur le sol… Pire qu’un désastre, c’est un paysage de fin du monde. Le silence y établit son règne que seuls brisent par moment les cris, les pleurs et les gémissements. Une nature saccagée et un anéantissement de l’être humain. Une vision d’horreur trouble, car vue au travers des yeux en larmes d’un homme.  

 

Cet homme, qui a connu le pire dans la vie, aurait dû être blindé face à un tel… spectacle. Et bien non. Tant de morts réunis, tant de malheureux déjà peu gâtés par la vie, sur qui s’abat la fureur de la planète. Même un cœur de pierre ne serai pas insensible, et le sien ne l’était pas.  

 

Une femme s’approche, l’air misérable et perdu, le visage tiré par la fatigue et lève un regard suppliant vers l’homme. Aucune parole entre eux n’est échangée, la demande muette est si évidente… Elle, comme beaucoup d’autres, a besoin d’aide. Alors elle emmène l’étranger un peu plus loin, là où repose le petit corps d’un enfant, le sien à n’en pas douter. Malgré l’évidence, elle croit encore pouvoir le voir bouger, se lever ou juste ouvrir les yeux… L’homme se penche et constate avec un serrement au cœur que la vie a depuis bien des heures déserté l’enfant. Il le prend, le recouvre solennellement d’un pudique drap en toile et le rend à sa mère qui le berce une dernière fois.  

 

Et l’homme se retire, la laissant à son chagrin et se laissant aller au sien. Il pleure. Ryô pleure pour cette mère et son enfant, pour toutes les vies gâchées qu’il à croisé jusqu'à présent, pour ceux emportés par la vague. Mais Ryô pleure aussi pour Kaori. Kaori dont il n’a plus de nouvelles depuis la veille, jour de la catastrophe ; Kaori qui est venue grossir la liste des noms des disparus.  

 

Bien sûr, il pourrait repartir au Japon et attendre plus confortablement d’avoir de ses nouvelles, mais il ne le pouvait pas. Il voulait continuer à la chercher et ne se résignerait pas tant qu’il ne l’aurait pas retrouvé, vivante ou …  

 

De toute façon, quelle que soit la réalité qu’il découvrirai, il devait rester pour Kaori, pour elle et pour apporter toute son aide à la population sinistrée. Elle le tuerai s’il ne le faisait pas. Elle ne lui aurait pas pardonné. Il devait faire de son mieux pour ces gens.  

 

C’est dans cet état d’esprit que Ryô parcourt cette plage d’Indonésie, se rendant utile comme il le pouvait, aidant, consolant et pleurant avec les autres. Une plage où quelques jours plus tôt il marchait à ses côtés, libre de toute chaînes, heureux et amoureux. Une plage témoin de la déclaration de leur amour mutuel. Une plage où ils s’étaient aimés pour la première fois.  

 

Des larmes. Encore et toujours des larmes face à ces souvenirs… Et même avec tout le courage dont il pouvait faire preuve, il ne résisterait pas bien longtemps sans elle, sans sa présence. Son état psychologique était inquiétant, il se mourrai à petit feu et sombra dans l’inconscient deux jours plus tard.  

 

A son réveil le lendemain, il se trouve dans l’un des centres d’urgence dressé à la va-vite non loin des zones touchées, mais cela lui importe peu. On lui explique que des villageois l’ont transporté avec eux, les trente cinq rescapés d’un petit village de deux cent personnes, mais cela ne lui importe guère plus. Seul compte pour lui le miracle qu’il a sous les yeux, la vue d’un visage connu et aimé, penché au-dessus du sien, lui souriant.  

 

- Tu es… vivante… Je n’y croyais plus… Kaori…  

 

Sa voix se brise dans un sanglot. Et Ryô pleure, mais cette fois-ci de joie, de soulagement et de bonheur.  

 

- Oui je vis. Je m’en sors avec un bras cassé, mais ça va. J’ai… J’ai eu si peur pour toi, Ryô !!!!  

- Moi aussi j’ai eu peur, très peur ma chérie !  

 

Tendrement pour la rassurer et pour se rassurer de sa présence, il la prit dans ses bras et la serra si fort qu’elle dû le lui faire remarquer. Après quelques heures de réconfort, ils parlèrent de ce qu’ils venaient de vivre et en virent à cette conclusion :  

 

- Rentrons chez nous, Ryô…  

- Rentrer ? C’est bizarre, te connaissant, j’aurais cru que tu voudrais rester les aider.  

- Tu me connais très bien. Je veux rentrer, réunir nos amis et connaissances, récolter du matériel sanitaire, des fonds, tout ce qui peux servir, et revenir ici.  

- J’aurais du m’en douter…  

- Tu es d’accord ?  

- Oui. On a besoin de toute l’aide possible, on ne sera pas trop de deux sur ce coup.  

- Alors, solidaire ?  

- Solidaire !  

 

Fin  

 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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