Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: lady Gaby

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 10 chapitres

Publiée: 11-01-05

Mise à jour: 18-04-06

 

Commentaires: 46 reviews

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Résumé: Une affaire qui tourne mal où Kaori a sa part de responsabilité. City Hunter se sépare. Kaori sème le trouble dans le milieu et les esprits. Saeko, de son côté, reçoit des appels anonymes...

 

Disclaimer: Les personnages de "Une alliée précieuse ou une ennemie redoutable" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une alliée précieuse ou une ennemie redoutable

 

Chapitre 1 :: Kaori change de camp?! 1/2

Publiée: 11-01-05 - Mise à jour: 30-10-05

Commentaires: Un tout nouveau bébé vient de pointé parmi toute mes fics ! lol J'espère qu'elle vous plaira et que ceux qui m'ont soutenu seront au RDV! laissez vos avis ca fé tjr plaisir et j'adore relire mes reviews ça motive! New Fic!!!

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Une jeune femme d’environ 1m75, mince et look plutôt garçonne était plongée dans ses pensées, elle s’appuyait sur une rambarde. Son regard, certes caché par des lunettes noires, était triste, dans ses yeux se lisaient de la colère, des remord, de la rage :  

 

« Tout est de ma faute ! Je suis vraiment indigne de ce duo ! J’ai essayé de le sauver, quand je me suis aperçue du danger qui le menaçait ! J’ai essayé… Mais par mon incompétence City Hunter vient de perdre un client ! »  

 

Kaori n’arrivait pas à pleurer. Ce qui l’exaspérait davantage. Elle donna un violent coup de pied dans la première chose qu’elle vit ça sera sûrement : une canette de soda. Elle, qu’on croyait forte et pure, sortit de sa poche un sachet de poudre blanche et le fixa quelques instants avant de diriger sur son regard dans les cieux :  

 

« Regarde-moi, frérot ! Quelle ironie du sort me dirais-tu, toi qui luttais contre ça ! Ça ? C’est de la drogue, oui ! Pourquoi ? J’ai mal ! Je sombre mais au fond je m’en fiche : personne ne me regrettera, même pas lui ! Je lui ai causé la perte d’un client ou plutôt celle d’une cliente. Regarde ta sœur ! Qu’a-t-elle réussi à apporter de bien dans cette vie, hein ? Dis-moi !  

Je n’ai plus la force d’affronter Ryo, d’ailleurs c’est à peine si on s’adresse la parole ! La dernière fois qu’on s’est parlé, il m’a dit : « J’en ai marre de tes scènes de jalousies, j’en ai marre de faire attention à toi ! Tu es mon assistante et non une cliente, alors rends-toi en digne, sinon, quitte ce milieu avant que je perde mon professionnalisme ! » Je ne lui avais jamais vu un regard aussi dur avec moi depuis que je le côtoie. De plus, je n’ai rien compris sur le moment, mais il avait raison : « à cause de ma jalousie, elle est morte ! A cause de moi, elle n’a pas été en sécurité ! »  

 

Le vent se fit un peu glacial ce qui obligea la jeune femme à remonter le col de son imperméable. « Où vais-je passer la nuit ? » se demanda instantanément la jeune femme. En effet, certes elle était encore son assistante, mais cela faisait deux semaines qu’elle s’était éloignée de leur appartement. Kaori se demanda s’il pensait à elle, s’il la cherchait ou si… son départ l’arrangeait.  

 

 

« Mais quelle idiote ! »  

 

Ryo qui venait de rentrer dans l’appartement, était visiblement hors de lui : Kaori était dehors il ne savait ni où, ni avec qui elle était et encore moins ce qu’elle faisait. Depuis cette tragédie, il s’inquiétait pour elle. Il la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle était choquée, mais jamais il n’aurait cru ça d’elle :  

 

« Elle a bousillée mon émetteur, j’y crois pas ! En plus de ça, il paraît qu’elle… Oh mon dieu, ce n’est pas vrai !!! »  

 

Ryo balança d’un mouvement brusque son veston sur le sofa. Il n’arrivait décidément pas à digérer ces dernières informations. D’après deux indics, Kaori aurait été vue en train de faire la conversation à ses pires ennemis, il paraîtrait même, toujours d’après la source, que la conversation n’était pas uniquement limitée à de simples mots, mais aussi communication plus au corps à corps.  

 

Ryo qui s’était assis sur le canapé, ne pouvait supporter davantage ces ignobles visions. Son ange ne ferait pas ça, pas elle et pas avec ces types ! Son cœur était comme serré voire brisé en milles morceaux par la personne qu’il chérissait le plus. Ryo sortit de son pantalon des photos. Ces photos qui étaient la preuve que son cœur avait des raisons d’hurler. Il se mit donc à hurler sa douleur et son incompréhension. Mick et Falcon entrèrent à ce moment-là et ils le firent se défouler sur ce qui l’entourait que ce soit la table, l’armoire ou la porte rien ne le retenait.  

 

« Pourquoi fait-elle ça ??? »  

- Ryo…  

- Pourquoi ???  

- Es-tu sure que ce soit une source fiable ? Je te signale que nous on n’a pas réussi à lui mettre la main dessus !  

- Falcon a raison !  

- Mais je ne peux tout de même pas ignorer que cette personne répond étrangement à son signalement ! »  

 

Ryo étala sur la table à la vue de ses compagnons, les fameux clichés.  

 

 

La nuit tombée, dans une résidence hautement surveillée, la sonnerie de la porte d’entrée retentit. L’homme de main s’empressa d’alerter son chef :  

 

« Monsieur, elle est là ! »  

- Parfait ! Faites la entrer !  

- A vos ordres ! »  

 

A l’extérieur, une jeune femme attendait une réponse :  

 

« Bon dieu, qu’est-ce qu’ils fichent ?  

 

Soudain la porte s’ouvrit :  

 

« Mademoiselle Makimura ! Entrez le patron vous attend !  

- Merci !  

 

Kaori pénétra donc dans la demeure. Derrière ses lunettes noires, elle inspecta les environs : « Regardez-moi ça ! On peut dire qu’ils vivent dans le luxe ! Comme quoi leurs activités aussi pourries, soit, elles rapportent ! »  

 

L’homme referma la porte derrière elle. Kaori ayant entendu que la porte se refermait, sortie de ses pensées. Elle tourna la tête vers celui qu’elle qualifiait de portier et s’aperçut qu’il la détaillait sous toutes les coutures :  

 

« Mmh, le patron a vraiment bon goût ! J’espère qu’il me laissera en profiter un peu ! »  

 

L’homme ne cachait pas ses pensées et le regard de Kaori se durcit. Elle sortit son arme, d’un ton sec elle lui mit les points sur les « i »:  

 

« Ecoutes moi bien le portier si tu continues à me reluquer je te descends, c’est clair ? Je suis là pour le travail, alors ne me fais pas perdre mon temps ! Où se cache l’abruti qui te sert de patron ?  

- Je suis là ! »  

 

Kaori se retourna et le détailla des pieds à la tête : c’est un homme de la même carrure que Ryo. Il était châtain, les yeux bleus. C’était un homme séduisant. Mais Kaori ne laissa transparaître aucune émotion.  

 

L’homme proposa à Kaori de discuter dans son bureau. Tel un gentleman, il lui ouvrit la porte la laissa entrer la première et la fit s’asseoir sur un fauteuil en face de son bureau. Les murs de la pièce étaient couverts de tapisserie anciennes, au fond de la salle, il y avait un tableau ce qui intéressa la jeune femme : « Tiens, tiens ! » Un étrange sourire se dessina son visage.  

 

L’homme se servit au bar un verre de scotch et y inséra quelques glaçons. Une fois le verre prêt, il le tendit à la jeune femme qui avait entre temps retiré son imperméable et ses lunettes noires. Celle-ci était désormais vêtue d’une minijupe noire, ce qui dévoila de belles jambes fines et portait un cache-cœur rouge qui montré un très beau décolleté. Loin d’être vêtue vulgairement, cette jeune femme incarnait pour l’homme la beauté fatale.  

 

A la vue du verre d’alcool, la jeune femme lui lança un regard noir :  

 

« Vous espérez quoi, hein ? »  

 

L’homme fut déconcerté. Visiblement, elle ne lui faisait pas confiance. Lui qui connaissait un franc succès avec les femmes, celle-ci se révélait déjà moins facile au premier abord. Il allait devoir s’armer de patience et surtout jouer de son charme car il pressentait qu’elle pouvait lui être précieuse par la suite, aussi bien pour ses missions futures que pour le plaisir. E n effet, aucune femme ne lui était inaccessible, il espérait bien que, dans un futur proche, leurs relations deviendront plus charnelles.  

 

Kaori, de son côté, n’avait aucunement confiance en ce type. Mais d’un autre côté, elle lui trouvait quelque chose d’attirant. Ce que, d’après elle, n’avait pas les autres personnes issues de l’ombre. Elle déposa la marchandise sur le bureau et lui sourit, croisa les jambes, ainsi que les bras et le regarda s’asseoir. Pendant un long moment, elle le regarda dans les yeux. Elle voulait le tester du regard.  

 

Jamais une femme, ne l’avait regardé aussi intensément les yeux dans les yeux et aussi longuement. Ce regard si désarmant et ces yeux sombres mais si profonds le troublèrent. Mais leur propriétaire ne changea pas son attitude, au contraire elle continua son envoûtement. L’homme sentit la sueur perler sur son front, il sentit également son désir monter en lui.  

 

Kaori qui n’avait toujours changé d’attitude, brisa enfin le silence :  

 

« Alors ? J’attends ?  

- heu… Excellent travail !  

- il me semble que vous transpirez, vous êtes sûre d’aller bien ?  

- Oui, oui !  

- Bon, je vous écoute !  

- Mademoiselle Makimura…  

- Appelez-moi Kaori !  

- Bien ! Kaori, j’ai fait appel à vos services car je pense que vous méritez de vous offrir une vie meilleure, avec un salaire qui tombe tous les mois. C’est pourquoi je veux vous engager ! Bien sur, je suis conscient que la réputation qu’à notre organisation secrète a de quoi vous refroidir, mais tout cela ne sont des rumeurs non fondées, vous y pensez bien !  

- ….  

- Venez avec moi ! Je vais vous faire le tour du propriétaire. »  

 

L’homme lui montra la plupart des pièces de son château fort. Kaori ne comprenait pas vraiment où cet homme voulait en venir. Mais elle devait reconnaître que chaque pièce était décorée avec goût. Ils prirent pour finir l’ascenseur qui les conduisit au sous-sol. L’homme inséra une carte qui lui permit d’ouvrir une porte. Kaori n’en croyait pas ses yeux : une salle de tir, une salle de sport et une salle d’informatique. L’homme lui tendit une carte plastifiée avec sa photo et son nom. Ainsi elle aussi avait accés à cette salle. Kaori regarda, l’homme, étonnée. L’homme expliqua sa pensée :  

 

« Je pense que votre partenaire…  

- Mon ancien partenaire !  

- … N’a pas suffisamment exploité votre talent, vos compétences à ses côtés, si vous préférez ! D’ailleurs si vous aviez été une vraie professionnelle, City Hunter n’aurait jamais connu la perte d’une cliente !  

- Et alors, vous voudriez que je signe un contrat avec vous pour devenir la nettoyeuse que j’aurais pu être ?  

- C’est à peu prés cela ! Vous serez une sorte d’agent secret comme la renommée et regrettée Alias aux USA! D’ailleurs, je vous présente vos professeurs : dans le domaine de la technologie, Mademoiselle Hokaru, dans le domaine du sport et des combats le Colonel Aaron Angel et dans le domaine des armes à feu ce sera moi ! »  

 

Kaori scruta la salle de tir. Elle se remémora les humiliations qu’elle avait subi durant son partenariat avec Ryo : les enlèvements, les critiques acerbes de son partenaire et le drame remontant à deux semaines. Pour elle s’en était trop, pourquoi ne l’avait-il pas entraînée sérieusement ? Pourquoi avait-il fait d’elle son boulet ? Pourquoi l’avait-il fait souffrir en la rabaissant ? N’avait-il donc pas compris qu’elle voulait lui être utile ? Elle voulait être en mesure de se défendre, de le défendre, mais non ce qui l’intéressait, lui, c’était d’avoir la vedette aux yeux de ses clients où plutôt de ses clientes. Cette pensée l’a mis dans un état de rage : Plus d’une fois, elle l’avait surpris sur le point de s’attirer les faveurs de celles-ci. Plus d’une fois, elle encaissait ses propres défaites en plus des insultes de son partenaire. « Il va voir ce qu’il va voir ! La guerre ne fait que commencer ! » Elle s’empara de la carte et lui dit :  

 

« Très bien, j’accepte votre offre ! »  

 

L’homme fit donc signer le contrat à Kaori, après l’avoir laissée essayer le matériel. et, après lui avoir donné ses premières impressions et ses premiers conseils. Pour cela ils regagnèrent le bureau. L’homme se fait appeler Ryu Kenji. Lui et Kaori avaient engagé la conversation, dans l’ascenseur, sur leurs objectifs communs. Une fois le contrat signé, Ryu s’était rapproché de Kaori. Il était à présent à ses côtés et l’une de ses mains caressait la jambe jusqu’à la cuisse de l’ex City Hunter. Kaori réagit au quart de tour, elle lui agrippa le poignet derrière le dos et le plaqua au sol :  

 

- J’ai une petite rectification à faire : j’ai longtemps été le talon d’Achille de mon bien-aimé de partenaire, mais je ne suis pas celle que vous mettrez dans votre lit le premier soir, si vous êtes tellement en manque payez-vous en une autre !  

- Mais non enfin…  

- Ne me racontez pas de salades ! Je veux bien vous croire en ce qui concerne notre contrat, mais n’oubliez jamais une chose, je suis plus dangereuse que Ryo Seaba !  

 

Kaori allait s’en aller quand elle s’arrêta pour ajouter :  

 

« Au cas où il vous viendrait l’idée, par la suite, de me nuire, sachez que je vous le déconseille ! Ce serait dommage de tacher les murs de cette charmante demeure avec votre sang ! »  

 

Puis elle referma la porte derrière elle. 

 


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