Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Cat

Beta-reader(s): Sophie

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 2 chapitres

Publiée: 19-02-05

Mise à jour: 21-02-05

 

Commentaires: 25 reviews

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RomanceGeneral

 

Résumé: Un matin alors qu'elle va reveiller son partenaire, Kaori découvre Ryo dans son lit en compagnie d'une femme...

 

Disclaimer: Les personnages de " Il court, il court, le Ryô " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Il court, il court, le Ryô

 

Chapitre 1 :: Une si belle journée

Publiée: 19-02-05 - Mise à jour: 19-02-05

Commentaires: Bon bin voilà, c'est la réponse au défi de Kitanna. En fait, il s'agit d'un double défi pour moi car le romantisme n'est pas mon fort. Mais bon, j'aurais essayé. Encore merci à ma Sophie, béta de choc, qui, malgré ses journées surchargées, trouve encore du temps à me consacrer. Ah si! Une dernière chose : cette fic contient de nombreux passages que, personnellement, je qualifierais de "neu-neu" ; alors amateurs d'action s'abstenir et pour les autres régalez-vous ( Si, si je sais qu'il y en a qui aiment...).

 


Chapitre: 1 2


 

Il faisait beau ce matin là, la nature exaltait des effluves chargés de mille et une promesses. Dès les premières lueurs de l’aube, les rayons du soleil avaient filtré à travers les lames du store pour venir chatouiller le visage d’une Belle endormie. La douce chaleur qu’il fit naître sur sa peau délicate la délivra des bras de Morphée.  

 

Elle s’étira longuement et voluptueusement à la manière d’un jeune félin.  

Elle se sentait bien, délicieusement bien.  

Elle s’enivra quelques instants de cette merveilleuse sensation bien trop rare à son goût.  

Il était encore tôt dans la saison mais le printemps faisait rejaillir en chaque être une énergie nouvelle et l’organisme de la jeune femme ne dérogeait pas à la règle.  

 

Dehors le chant des passereaux saluant le printemps l’invitait à se lever et à profiter de ce renouveau enchanteur.  

Répondant sans plus attendre à cet appel de la nature, elle rejeta la couette, sortit de son lit et releva énergiquement le store pour ouvrir en grand la fenêtre. Elle respira alors à pleins poumons.  

Kaori prit le temps d’observer Shinjuku qui s’éveillait dans un même élan.  

 

Le léger souffle de l’air qui lui caressait le corps lui fit un bien fou. Le contact du printemps sur sa peau nue emplissait son cœur d’un immense bonheur simple mais indescriptible. Malgré sa tenue légère - un ensemble brassière et boxer de coton blanc à liseré rouge - elle resta un long moment devant la fenêtre à laisser la vie remplir son corps. (NDA : Elle a l’âme bucolique, ce matin, notre Kaori …) Tout dans l’air était annonciateur d’une douce et délicieuse journée, qui s’annonçait à nulle autre pareille.  

 

Après un bref passage à la salle de bain, c’est enveloppée d’une simple serviette de bain et d’un merveilleux sentiment d’insouciance que la jeune femme revint dans sa chambre . Après tout, que risquait-elle ? De prendre froid ? Non, l’air était bien trop doux pour ça. De croiser son partenaire ? Aucun risque, dans un demi-sommeil , elle l’avait entendu rentrer tôt ce matin ; il devait encore se remettre de ses beuveries nocturnes. Et quand-bien même, il la croiserait, il pourrait toujours sortir son armada de sarcasmes, cela ne la toucherait même pas.  

[Non, rien, décidément rien ne viendra troubler la douceur de cette journée] se promit-elle .  

 

Elle se libéra de sa serviette et s’assit sur le lit pour s’hydrater le corps avec un lait parfumé à la vanille.  

En sous-vêtements afin de laisser la lotion imprégner sa peau, elle prit le temps de choisir ce qu’elle allait porter en cette magnifique journée et opta finalement pour une petite robe aussi légère que son humeur : toute simple de coton jaune, sans manche avec un petit décolleté en "V", évasée à mi-cuisses et qui s’arrêtait à ras du genou. ( NDA : Elle a des vêtements comme ça, Kaori ?) Elle avait littéralement craqué pour cette petite robe quelques jours auparavant, sans penser qu’elle pourrait la mettre un jour. ( NDA : Il faut croire que oui !) ;  

Habillée et toujours pieds nus, elle gagna rapidement la cuisine pour préparer un petit déjeuner digne de ce nom à son incorrigible partenaire.  

 

Pendant plusieurs minutes, tout en chantonnant, elle s’affaira devant les fourneaux : bacon, œufs, pancakes, toasts, café, thé … Tout y passa pour peu que cela puisse servir de collation matinale.  

 

Elle se saisit d’un grand plateau et y disposa deux tasses, le jus d’orange fraîchement pressé, des fruits, de la marmelade et tous ses autres préparatifs. (NDA : Et pourquoi pas un soliflore avec une rose dedans, aussi, pendant que tu y es ! N’en fais pas trop tout de même !).  

 

Chargée de son présent matinal, elle se dirigea vers la chambre de son partenaire. Délicatement, afin de ne pas poser son précieux fardeau, du bout du pied et dans une gymnastique incroyable, elle ouvrit la porte. (NDA : Je vous laisse imaginer la scène… Si, si c’est possible, je l’ai déjà fait.).  

Tout en pénétrant dans la chambre, elle contempla d’un regard attendri la masse emmitouflée dans la couette :  

[ Ryô…En te voyant ainsi, qui pourrait croire que tu es le nettoyeur le plus craint du Japon…]  

 

Elle se débarrassa de son plateau sur la table de nuit et ouvrit les stores afin que son partenaire puisse profiter de la douceur des rayons du soleil puis elle se pencha sur le corps endormi :  

" – Ryô, ton petit-déjeuner est prêt ." souffla-t-elle avec une voix enjôleuse à réveiller un mort.  

 

A cet instant, le nettoyeur ne sut si c’était cette voix suave, presque érotique, l’enivrant parfum vanillée de sa peau ou bien le redoutable appel du fumet des toasts grillés qui le tira de sa torpeur.  

Il dégagea son visage de la couette et ouvrit les yeux. L’irrésistible spectacle qui s’offrit alors à lui fit qu’il mit un moment à réaliser qu’il était effectivement bien réveillé : Kaori, sa partenaire, se tenait penchée au-dessus de lui, habillée d’une petite robe .Celle-ci, qui aurait été fort convenable si sa propriétaire avait adopté une autre position, se révélait, en l’occurrence, être particulièrement provocante.  

Les effluves qui se répandaient dans la pièce lui indiquèrent que la jeune femme lui avait monté son petit-déjeuner ; quelle délicate attention. Elle se tenait à quelques centimètres de son visage…En cet instant magique, il ne savait plus qui du repas ou de sa partenaire était le plus appétissant… (NDA : Mais si, qu’il le sait qui est le plus appétissant !)  

 

" – Bonjour Ryô. Veux-tu du thé ou du café, ce matin ? " demanda-t-elle du bout des lèvres.  

[ Oh, ses lèvres… bon sang, ses lèvres…On dirait deux cerises qui ne demandent qu’à être cueillies…Elles sont si sensuelles…Si attirantes…Je crois que je vais les dévorer…la dévorer…]  

" – Kaori ?… "  

 

L’Etalon ne comprenait pas la situation : la jeune femme, qui avait pourtant pour habitude d’employer des méthodes beaucoup plus expéditives pour le sortir du lit, venait, pour le réveiller de lui apporter sa collation matinale et ceci dans une tenue qui la rendait dangereusement désirable, qui plus est ! Il ne saisissait pas ce revirement d’attitude… Pourtant, il était encore rentré fort tard et ivre-mort en plus, de ses tribulations nocturnes.  

" – Ryô ? Thé ou café ? " lui demanda à nouveau de cette même voix tentatrice.  

[ Toi ! C’est toi que je veux comme petit-déjeuner ! Et ce, chaque matin que Dieu fait.] eût-il envie de répondre mais aucun son n’eut le temps de sortir de sa bouche.  

 

" – Grrrrrr ! Qu’est ce qu’elle vient nous emmerder, celle-là ? Renvoie-la, ta boniche ! Ça ne se fait pas de réveiller des amants dans leur lit ! "  

Sous les draps, une forme venait de se détacher du corps de l’homme. Un visage féminin aux cheveux blonds et bouclés émergea.  

Kaori, interloquée, eut d’abord un mouvement de recul pour se redresser. Elle mit plusieurs secondes à réaliser la situation. Le nettoyeur n’était pas rentré seul la veille au soir…  

" – Alors quoi ! T’as pas compris ce que je dis ? Tire-toi ! " jeta méchamment l’étrangère à la pauvre japonaise médusée par un tel culot .  

Bouche bée et blême, cette dernière chercha le regard de son partenaire, comme en quête d’une explication mais elle ne le trouva pas ; il regardait sa voisine d’un air hagard.  

" – Maggy ? Mais qu’est ce que tu fous là ? Je ne t’avais pas laissé sur le canapé hier soir ? "  

 

Alors c’était bien ça, il était rentré avec une femme… Kaori sentit son cœur se briser en mille morceaux. Elle se sentit tout à coup seule, terriblement seule, abandonnée. Depuis qu’ils étaient partenaires, depuis toutes ces années, jamais il n’avait ramené de femme chez eux. Elle avait compris cette attitude comme un accord tacite qu’il y avait entre eux plus qu’un simple partenariat professionnel. Et aujourd’hui, il y avait cette femme dans son lit… C’était comme si Ryô avait rayé d’un seul trait près de dix années de complicités et d’intimités fugaces mais réelles ; comme s’il avait renié toutes ses années à prendre soin l’un de l’autre ; comme si tout ce qu’ils avaient vécu, les bons comme les mauvais moments, n’était plus que mensonges et chimères. Tous ces non-dits, ces instants magiques, irréels, intemporels étaient ils donc faux, juste le fruit de son imagination ? Pendant toutes ces années, ô stupide qu’elle était, elle avait cru, malgré les incessantes remontrances du nettoyeur, qu’il pouvait exister une petite, une toute petite place pour elle dans son cœur de tueur. Quelle utopie !  

Elle chercha une dernière fois le regard de Ryô qu’elle ne croisa que pour le fuir. Elle baissa les yeux : elle se sentait honteuse, stupide, sale même…  

Elle se retourna en marmonnant une excuse et sortit sans oublier de fermer la porte.  

Tout lui semblait si irréel, comme si quelqu’un d’autre, une autre Kaori, venait de vivre cette scène à sa place.  

 

 


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