Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteurs: Lexine , maiki

Beta-reader(s): Sarah

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 2 chapitres

Publiée: 15-04-05

Mise à jour: 08-08-05

 

Commentaires: 22 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: Et si Ryô avait un journal plus qu'intime...

 

Disclaimer: Les personnages de "Le journal" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le journal

 

Chapitre 1 :: Un colis indécent

Publiée: 15-04-05 - Mise à jour: 16-04-05

Commentaires: Bonne lecture à tous et big merci à ma béta..Kisses.....(ah voui les reviews sont les bienvenus!!!(^_^))

 


Chapitre: 1 2


 

Chapitre 1  

 

Appartement de City Hunter - 11h35  

 

Ryô Saeba, plus connu sous le nom de City Hunter, l’homme le plus craint de tout le Japon, était avachi sur le sofa de son salon, avec pour unique vêtement un petit caleçon, une main tenant un magazine coquin, l'autre grattant nonchalamment son entre-jambe. Kaori arriva quelques minutes plus tard, en pyjama, et tomba sur son partenaire. Sans quitter des yeux son magazine, ce dernier lui adressa la parole, sur un ton narquois.  

 

- Bah alors Kaori, c'est une heure pour se lever ! Ça fait plus d'une heure que j'attends mon petit dej.  

 

N'obtenant aucune réponse, il daigna baisser son magazine pour apercevoir une Kaori, les yeux rougis par le manque de sommeil et visiblement irritée par son petit sourire en coin.  

 

- Toi, la-ferme ! Je suis pas d'humeur à entendre tes blagues vaseuses...  

 

Au même moment, elle venait de lui balancer sa massue de 500 tonnes " j'ai le réveil difficile alors me saoule pas". Puis, elle se dirigea vers la cuisine sans un regard pour sa victime. On entendit alors un Ryô marmonner dans sa barbe que plus Kaori vieillissait moins elle supportait les lendemains de fête, que c'en était fini le temps de ces vingt ans et qu'il faudrait qu'elle admette un jour qu'elle finirait vieille fille.  

Bien évidemment vu que Kaori traînait des pieds pour aller jusqu'à la cuisine dû à sa gueule de bois, son petit commentaire ne passa pas inaperçue de son ouie affûtée par les années. Elle se chargea de lui clouer le bec avec son 10 000 tonnes " je suis encore jeune MOI " et l’envoya s’encastrer encore un peu plus dans le canapé.  

Quelques pansements et quelques hématomes plus tard, la sonnerie de la porte d'entrée retentit. Ryô ne bougea pas d’un pouce, ce qui ne laissa aucun choix à sa partenaire. Elle se dirigea donc vers la porte après lui avoir lancé une petite massue « je préfère me gratter que d’ouvrir à des invités ».  

C'est alors que la porte s'ouvrit sur un jeune garçon d'une quinzaine d'années portant l'uniforme d'un service de courrier express.  

 

- Euh b'jour m'dame. C'est bien ici que m'sieur Saeba habite?  

- Oui c'est bien ici.  

 

Kaori était un peu agacée que ce garçon l'appelle madame, surtout qu'elle entendait son partenaire glousser derrière elle. Apparemment, il n'était pas le seul à trouver qu’elle n'avait plus 20 ans.  

 

- J'ai un colis pour lui m'dame. Mais... euh... comment dire... je pense que m'sieur Saeba préférerait venir le prendre lui-même.  

 

Kaori ouvrit de grands yeux étonnés.  

 

- Et pourquoi ça ? Ce n'est qu'un simple colis que je sache ! Qu'est-ce qu'il a de si spécial pour que ce soit lui qui soit obligé de le récupérer ?  

 

Le coursier savait ce que ce dernier contenait et ne voulait certainement pas créer de problèmes dans ce couple.  

Il rougit légèrement en baissant les yeux pour ne pas croiser le regard de Kaori, surtout qu'il sentait que celle-ci commençait à perdre patience devant son manque de répondant.  

 

- Bah alors petit, pourquoi tu réponds pas ? Allez donne-le-moi !  

- Mais non m'dame, c'est le m'sieur qui doit le prendre, je vous l'ai dit.  

- Hey petit, tu crois peut-être que je vais camper là en attendant que tu te décides à me donner le paquet.  

 

Kaori ouvrit la porte d'entrée en grand, pour que le coursier puisse assister à la scène désolante qui se jouait quelques mètres plus loin.  

 

- Comme tu peux le constater, Monsieur Saeba est bien trop occupé à se gratter la chose et à mater ces magazines vulgaires pour décoller son derrière du canapé et prendre ce fichu paquet... Alors, tu veux toujours pas me le donner?  

Décidément, Kaori avait vraiment le réveil difficile. Et le pauvre adolescent en prenait pour son grade. De plus, malgré cet échange, Ryô n'avait toujours pas bougé et ne semblait même pas remarquer cet étranger sur le pas de sa porte qui le regardait complètement ébahit et bouche bée.  

C'était quoi cet appartement de fous ! D'où sortaient-ils ces deux-là ! Monsieur bave devant des magazines coquins et madame le laisse faire… et même pire que ça, elle a l'air d'avoir l'habitude d’un tel comportement ! Après tout chacun son délire. C'est leur vie.  

D'habitude quand il devait apporter ce genre de courrier à un homme marié cela s'avérait plus que difficile. La dernière fois que la femme d'un client régulier, était tombée sur ce colis, il avait pu assister à une belle scène de ménage qui s'était finie par le départ de l'épouse. Depuis, il essayait de les donner en main propre.  

 

- Ah bah... bah... tenez madame, c'est... c'est pour le m'sieur... si vous pouvez signer ici... ici… ici aussi… là... et cette page là... ici encore... ici... là…  

- C'est pas bientôt fini ! Comment se fait-il que j'ai autant de pages à signer ?  

- Et bien vu qu'il y'a au total 15 abonnements annuels différents et que tous les numéros de l'année sont distribués en une seule fois...  

 

Etrangement, cette phrase fit tilt dans l'esprit du nettoyeur. Comment avait-il pu oublier qu'aujourd'hui était le grand jour de la livraison de ces journaux favoris ! Apparemment, lui aussi commençait à avoir des troubles liés à l'âge, notamment de mémoire. Sa main avait cessé de s'activer sous son caleçon et sa respiration s’était bloquée. Avec beaucoup d'hésitations, il amorça un mouvement de tête vers sa partenaire.  

Une aura dévastatrice entourait Kaori. On pouvait y lire "Je vais l'abattre ce pourri... tu vas mourir... à bas les vicieux... mort au détraqué sexuel..."  

Heureusement pour le jeune coursier qu'elle venait tout juste de signer la dernière feuille, car cela lui permis de laisser le colis sur le pas de la porte et de détaler comme un lapin, pour s'enfuir le plus loin possible de cet appartement. Finalement, il n'y comprenait plus rien à cette histoire !  

Quant à Ryô, il déglutit péniblement. Au départ du coursier l'aura de colère de Kaori s'était grandement amplifiée.  

Elle lui tournait le dos. Le salon était plongé dans une obscurité anormale pour cette heure de la journée…  

- Ryô?  

- Oui?  

- Aurais-tu un... cutter s'il te plaît?  

- Euh... oui oui pour... pourquoi faire?  

Kaori se retourna si brusquement qu'elle lui arracha un sursaut. Celui-ci s'était reculé au fin fond du sofa recroquevillé sur lui-même. Les yeux de Kaori lançaient des éclairs. Peut-être aurait-il dû se taire… Peut-être qu'elle allait s'en servir contre lui, le taillader en pièce… Ses pensées le firent blêmir et des gouttes de sueur commencèrent à couler le long de son dos, surtout que le regard de Kaori se durcissait et qu'elle semblait prête à lui sauter dessus pour mettre fin à ses jours.  

 

- Je… je vais te le chercher tout de suite.  

 

Ni une ni deux, Ryô lui avait déjà remis dans la main et avait repris sa place sur le canapé. Kaori ouvrit le carton, jeta un coup d'œil à son contenu, puis se tourna vers lui.  

 

- Tu peux dire adieu à tes revues préférées parce que je vais les brûler ses torchons!  

- Quoi ! Mais non… mais enfin Kaori, tu ne peux pas faire ça à mes petits bijoux !  

- C'est pourtant bien ce que je vais faire !  

 

 


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