Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Sophie

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 01-07-05

Mise à jour: 01-07-05

 

Commentaires: 11 reviews

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Songfic

 

Disclaimer: Les personnages de "j'aurais voulu t'aimer" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. La chanson appartient à Rick Allison

 

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   Fanfiction :: J'aurais voulu t'aimer

 

Chapitre 1 :: Song fic.....

Publiée: 01-07-05 - Mise à jour: 01-07-05

Commentaires: Ok, voici une song fic.. qui correspond assez au chapitre 31 e t 32 de ma fic "Noël décisif".. Comment ça de la pub??? Nan, nan…. Bon, la chanson est mièvre, alors forcément, le texte va dans le même sens, désolée…. Cependant, 4h00 avec le CD et toutes les chansons vous semblent bien (sinon vous finissez par une crise de folie et par écraser un CD ^^) Après vous allez me dire "elle assume" puisqu'elle maje le texte… ben, heu oui… et non, j'en suis pas d'une immense fierté..mais elle était là, quelque part....en fait j'aimerais savoir ce que vous en pensez… et peut être ne pas vous faire déserter ma fic (mais ça aura peut-être quand même cet effet là...) en tout cas, cette song fic est un peu l'esprit de la suite de ma fic….

 


Chapitre: 1


 

Le vide intérieur était toujours l'écho du silence extérieur.  

J'aurais voulu t'aimer  

Et pouvoir te le dire  

Après tout, c'est vrai, à quoi sert un amour sans l'avouer? A vous ronger? A jouer avec le feu? Le feu des émotions de l'autre? Le feu des nos émotions propres? A se sentir bêtement vivant?  

Il s'en rendait compte maintenant… Tant de courses pour éviter de s'interroger, tant de fuites à ne plus en finir, pour s'apercevoir que, plus que tout, c'était l'aimer qu'il voulait… enfin, faudrait-il déjà qu'il réussisse à définir ce terme… plus fort que de la tendresse… pas seulement du sexe..Quoique aussi…. Un regard, une sensation…. Une chair de poule indéfinissable…  

Mais, aujourd'hui qu'il était trop tard, aujourd'hui où il se sentait de nouveau seul, il n'arrivait pas à s'enlever de l'esprit l'idée qu'ils auraient pu trouver un moyen pour s'approprier ce terme, pour en faire quelque chose de bien…. Ou pas…. mais au moins trouver le courage d’essayer.  

 

Mais il aurait tant voulu parler… et voir…  

 

J'aurais voulu rester  

Et ne jamais partir  

Je t'aurais tant donné  

Le souffle de la passion, le vent du désir, l'assouvissement des sens, l'accomplissement d'une rencontre….  

Hé c'est lui!!!  

Mais il fallait souffrir  

Hé, c'est lui…. C'est ce qu'il cache… C'est un de ces secrets qu'il n'arrive pas à s'avouer… comme une faute… Croire que ça le rend plus faible, que ça l'expose à de nouvelles souffrances. Quoique, il n'a pas tort.. C'est aussi ça… surtout pour eux. Il le sait très bien….  

Alors j'ai oublié  

Oublié les regards qui le frôlent et l'enveloppent, oublié ses angoisses à le perdre, oublié la chaleur ressentie en sa présence, la confiance dont elle le gratifiait… Dans l'instant où il ressentait ses étranges élans de tendresse, il les étouffait… car leur existence était une atteinte à ce qu'il était, ce qu’il croyait être et une atteinte à ce qu'elle était… Toutes ces sensations risquaient de le submerger et il l'aurait entraînée dans cette noyade sans fin… Il l'aurait fait avec délice… et elle l'aurait suivi avec cette ardeur teintée d'inquiétude...  

Il en avait marre de cette culpabilité si bien pensante… marre de se torturer pour ce qui n'existerait sans doute pas… Là aussi, c'était le sans doute qui faisait mal… Quand on sait que c'est impossible, on finit par se faire une raison… mais quand il reste un minuscule espoir on s'y rattache… bêtement…  

Ça l'emmerdait aussi de voir qu'il était comme les autres… avec les mêmes doutes et les mêmes peurs… lui qui était pourtant différent… obligatoirement… Il n'avait pas les mêmes préoccupations, pas les mêmes envies, pas les mêmes besoins…. Mais là, il était comme un gamin face à son indécision… pourtant, finalement, il semblait bien qu’il ait réussi à la surmonter... Qu’il fut enfin à la hauteur de ce qu’il voulait pour elle... Il s'était fait une raison…  

Par hausser les épaules et partir…  

 

J'aurais pu faire de toi ce que je voulais… et dieu sait ce que je voulais…  

 

J'aurais voulu rêver  

Mais c'était qu'un peut-être  

C'était ça, un peut-être... Pouvait-il risquer leur vie sur un simple "peut être"? Même un peut-être de bonheur? Pouvait-il se transformer sur une décision, presque un coup de dés ? Ok, des risques, toujours prendre des risques… ne pas s'arrêter, continuer… évaluer ses chances… et tenter. Il connaissait.. c'était son lot quotidien… mais, là, il n'en avait pas eu le courage…  

Sa putain de promesse le retenait… Il ne la protégerait pas en la mettant dans son lit…ni même en lui avouant qu'il l'aimait… pas plus qu’en l’éloignant. Il ne croyait pas vraiment qu’on pouvait prendre soin de quelqu’un de loin... En tout cas, pas lui, pas elle... Il n'avait pas la grandeur d’âme nécessaire pour la regarder de loin, s’assurer de sa quiétude et ne pas aller vers elle... Il en avait trop besoin... Soit il coupait tout et revenait sur sa promesse, soit....Soit quoi, au fait ? Il alternait le chaud et le froid ? Assez chaud pour qu’elle reste, juste assez froid pour qu’elle n’y croit pas tout à fait... Quel preuve de courage dites-moi !  

 

Te prendre et te garder  

Mais tu voulais des fêtes  

Belle métaphore… Ce n'est pas qu'elle voulait vraiment des fêtes… Mais elle méritait la lumière, les échanges entre amis, le contact… et il était un homme de l'ombre…  

Comment ne pas sourire devant une telle affirmation… Un homme de l'ombre : image délicieusement surannée…malfrat au grand cœur…  

Pourtant… Pas d'identité, une vague silhouette dans le font d'une ruelle, un frôlement la nuit, le bruit lointain d'une balle…. Voilà ce qu'il était…  

Sans en être fier, sans en être non plus coupable… pas vraiment… On ne peut pas changer son passé, pas vrai? Alors à quoi ça sert de se torturer ? On ferme l’esprit et on continue...  

Au mieux un homme qui a préféré fuir pour oublier son passé… qui essaye, sans se l'avouer, d'obtenir une vulgaire rédemption pour se pardonner à lui-même…. Ou qui ne fait que ce qu'il sait faire, débarrasser les ordures d'une ville sale…  

Alors le coeur largué  

A la fin de la fête  

J'aurais voulu t'aimer  

Qu'aurait-il eu à lui offrir, en y regardant bien? Rien, il le savait…. Au pire quelques semaines de plaisir, de passion.. ; et après ? Le quotidien qui leur allait si mal... Sans le vouloir, sans s’en apercevoir, il serait redevenu peu à peu ce qu’il était... Il n’était pas fait pour être deux… et il détestait le réveil des jours identiques... il finirait par la quitter, la blessant plus encore alors qu’il ne souhaitait que la protéger. Pas seulement de ce qu’il est… après tout, ses noirceurs, il vit bien malgré elles… Mais, qu’il cesse de se voiler la face ! Il risque sa vie à chaque coin de rue et elle, elle voudrait se promener pendue à son bras. Pouf! Même si elle s'entraînait ça ne changerait rien…. Elle se pervertirait, elle deviendrait meilleure au tir… et alors? Ça ou lui mettre un pistolet sur la tempe, quelle différence? Pour survivre, il faut avoir ça dans le sang… Il faut être né avec cet éclat dans le cœur, ce sixième sens… Ce n'est ni une malédiction, ni un don, c'est comme ça…. Et elle, elle ne l'avait pas… peut-être est-ce ça qu’il aimait tout compte fait ? Ses failles, ses échecs, ses peurs autant que ses forces?  

 

Mais….  

J'aurais voulu t'aimer  

Et prendre un peu de place  

Je n't'aurais rien volé  

Y'aurait pas eu de casse  

Bien sur que si, il y en aurait eu…. Au sens propre comme au sens figuré… mais laissez lui croire que non… Laissez lui croire qu’ils se seraient construits ce "petit nid insubmersible", comme le font tant d'autres… Qu'il n'y aurait plus eu qu’un long fleuve d'amour. Comment ça il rêve? Evidemment! Laissez lui ça… Qui ne rêve pas, malgré la perception la plus juste et la plus cruelle de la réalité. Tout se serait fini dans le sang et la mort... il le savait parfaitement...  

J'aime avoir mal…. Ou se réchauffer à l'étincelle de ses illusions…  

Pourquoi abandonner  

Sans que nos corps s'engagent  

Sans avoir essayé  

Dieu sait pourtant que les contacts physiques sont importants pour lui... Les mots ne sont que des représentations de l’esprit... seul compte les faits... Alors pourquoi n’avoir jamais rien essayé ? A cause de ses massues, ses colères? A cause de la tristesse qu’il aurait pu lui procurer? A cause du bonheur qu’il aurait connu? Que de bonnes excuses et de faux prétextes...  

Peut-être parce qu’il savait que ça finirait comme ça… Alors à quoi cela aurait-il servi? A ce faire encore plus mal? N'en a-t-on pas un jour assez?  

Pourtant la question était obsédante! Pourquoi abandonner sans avoir essayé? Qu'est ce qui l'avait retenu? Elle, sans doute… lui, sûrement… La promesse aussi… le milieu probablement… Prendre une telle décision dans le monde où ils vivaient… c'était purement et simplement de la folie… Trop de culpabilité à porter.  

Croyait-elle vraiment qu’il n'avait que ça à penser? Qu’il n'avait qu’elle à penser?  

 

J'avais envie d'aller  

Où tant d'autres s'arrêtent  

Et pouvoir te toucher  

Pour enfin te connaître  

Enfin, connaître quelqu'un… Se rendre compte que l'autre n'est pas différent… Il a les mêmes angoisses… les mêmes désirs…les mêmes interrogations mais aussi la même odeur, la même sensation au bas du dos. S'ouvrir et accepter de ne plus être seul. Ne plus la voir comme ce qu'elle n'avait jamais été et l'accepter dans toute sa complexité.  

Et c'était ça qui faisait peur… Il se l'avouait maintenant, cela lui avait fait plaisir de savoir que quelqu'un avait besoin de lui… autrement que comme garde du cœur… comme homme… C'était la première fois qu'il était évalué, non pas sur ses prouesses de tueur, mais sur ses qualités humaines … ses défauts aussi… Bizarrement, elle n'était jamais tombée amoureuse du tueur, contrairement à toutes les autres. Par contre, lui, était tombé dans le piège, sans s'en rendre compte…. Quand il en avait pris conscience, il était trop tard…  

Je voulais tout risquer  

Et il l'avait fait.. Il avait risqué leur vie… Plus encore il avait risqué sa loyauté.. L'unique chose en quoi il croyait. Il avait promis de "prendre soin d'elle"… Il avait essayé de toutes ces forces. C'était si nouveau d'avoir une vie à protéger, véritablement, du début jusqu'à la fin… Il ne s'était jamais cru frère… mais il se croyait… peut-être protecteur… ça le réhabilitait probablement sans qu'il n'ose se l'avouer… mais il n'avait jamais vraiment été ça non plus… Il avait été pour elle…Il ne savait le définir… une bouée au départ, sans doute, un élément auquel se rattacher pour ne pas sombrer… et puis un ami…. et enfin une raison de vivre… Là, il avait tout risqué… car il avait, sciemment, accepter d'engager leur deux âmes quand elle lui en avait fait la demande muette….  

Même de ne pas te plaire  

Non, il mentait… Ça il ne l'avait pas tenté.. Il n'avait pas pu…pas pu risquer de voir de l'incompréhension dans son regard… Jusqu'à cette nuit… il y avait alors provoqué tout ce qu'il redoutait: de la peine… de la peur… de la haine….du dégoût…  

Je n'ai pas su nous garder  

Je n'ai su que me taire  

Il avait autant été incapable qu'elle de s'exprimer… Autant largué dans les méandres de son cœur… Lui qui avait appris à tout contrôler.. Qui avait su se fermer à tout… A force de croire que rien ne devait l'atteindre, il avait fini par oublier qu'être atteint, c'est être en vie, c'est être humain.  

Il n'avait su que se taire… Eviter les discussions, s'en sortir par une pirouette, par un mot aigre-doux qui la faisait douter… qui les faisaient revenir tous deux dans un arrière si confortable… et si douloureusement ….  

Alors le coeur largué  

A la fin de la fête  

J'aurais voulu t'aimer  

 

J'aurais voulu savoir  

Ce qu'un mot, ce qu'un geste  

Aurait pu te faire croire  

Aurait fait que je reste  

Un mot qu’il aurait osé... Un regard qu’elle aurait porté... Il aurait fallu tellement peu... le temps d’un souffle, l’épaisseur d’une plume qui vole... et tout transformer. Il serait resté dans ce monde… Ils auraient transformé ce peut-être en quelque chose de tangible. Il n’aurait pas tout fermé, tout essayé d’oublier...  

S’il avait enfin pris une décision la concernant...  

C'était quoi notre histoire  

Ce n'était pas la tienne  

Elle voulait croire à cette relation sans avenir ! Il se demandait pourquoi elle s’attachait à lui. Ce monde n’était pas le sien. Ces ennemis n’étaient les siens. Que faut-il être stupide pour accepter cette vie !  

Il y avait eu mal donne, dés le départ… certains êtres sont faits pour demeurer seuls, incapables de regarder la lumière trop longtemps, éblouis et dégoûtés dans le même temps…  

Elle arrivait trop tard  

Ta vie contre la mienne  

Une rencontre explosive : mais qui n’a rien pu changer en profondeur. A un moment de la vie, on se fige dans ce qu’on est. On a beau essayer de changer, de s’améliorer, on reste ce que l’on est... on ne modifie que la bordure.. . les limites... le reste demeure inflexible.  

Si elle l'avait rencontré plus tôt? Elle aurait toujours été trop tard…. Peut être dans un autre monde… Un monde où un avion ne se serait pas craché. Dans ce cas, il ne l'aurait sans doute jamais rencontrée…. En réalité, il n'en savait rien… Seulement que pour eux, rien n'existait…  

Cette vie qui frôlait si souvent la jeune femme ne pouvait rien partager.  

Alors le coeur largué  

A la fin de la fête  

J'aurais voulu t'aimer  

 

T'aimer  

 

Et maintenant il ne lui restait plus que ça….  

J'aurais voulu t'aimer  

Et la vie immobile et changeante qui continue….  

 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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