Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: chibiusa

Beta-reader(s): Nanou

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 04-10-05

Mise à jour: 04-10-05

 

Commentaires: 8 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "Peut-être trop tard" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Peut-être trop tard

 

Chapitre 1 :: Peut-être trop tard

Publiée: 04-10-05 - Mise à jour: 06-10-05

Commentaires: Le thème n'est pas original ^^ ! mais j'espère que ce petit one-shot va vous plaire ! n'hésitez pas à laisser des réviews ^___^ !

 


Chapitre: 1


 

 

- J’en ai marre avait seulement murmuré Kaori.  

 

Lassée par les dernières frasques de son partenaire, elle ne lui avait même pas envoyé une de ses sempiternelles massues, en revanche, elle avait murmuré cette simple phrase. Elle avait tourné le dos, les yeux secs et le cœur lourd…  

 

Ryo avait alors arrêté net de faire l’enfant et s’était tourné vers cette porte qui se refermait. Cela faisait quelques jours qu’il la trouvait bizarre mais il n’aurait pas su dire pourquoi… Alors il avait voulu la détendre en faisant l’idiot mais est-ce que cela n’avait pas justement rapport avec ça ?  

 

Soucieux de l’état d’esprit de la jeune femme au moment de son départ, il regarda par la fenêtre du salon pour savoir où elle se rendait. Il la vit se diriger vers le Cat’s Eyes. Rassuré, il s’allongea sur le canapé et se perdit dans la contemplation de ses magazines favoris…  

 

Ce qu’il ne savait pas, c’est que Kaori consciente qu’il l’observait, avait pris exprès cette direction et une fois qu’elle ne sentit plus son regard avait changé de chemin et était allée dans le parc de Shinjuku.  

 

Un peu plus loin dans ce dernier, loin des yeux indiscrets elle s’était faufilée dans un buisson et s’était juste adossée au tronc du magnifique cerisier aux fleurs en pleine éclosion.  

 

* * * *  

 

- Mais qu’est ce qu’elle fait ? se demanda Miki avec qui Kaori avait rendez-vous.  

 

Au même moment le téléphone du café sonne, cette dernière décroche.  

 

- Kaori ?  

- Oui, écoute Miki, je peux pas venir faire des courses avec toi, j’ai des choses à faire.  

- Rien de grave au moins ?  

- Non, non ne t’inquiète pas.  

- D’accord ! A plus tard.  

 

La barmaid avait raccroché consciente que quelque chose clochait mais sans plus.  

 

* * * *  

Kaori respirait bien fort, lasse de penser à la confrontation qu’elle devrait avoir avec son partenaire. Au début en prenant la décision de partir, elle voulait le faire derrière son dos mais au final, elle avait décidé de l’affronter pour qu’il réagisse. Pour le moment elle était toujours au même endroit, dans le parc. Elle s’était juste absentée quelques minutes pour prévenir de son absence sa meilleure amie puis était retournée à l’endroit où elle était.  

 

* * * *  

 

Ryo était passé au café et avait appris que sa partenaire n’y était pas passée. Un peu inquiet mais ne voulant pas le montrer, il avait fait le tour des indics au cas où quelqu’un l’aurait enlevée mais rien. L’un d’eux lui apprit qu’il l’avait vue entrer dans le parc de Shinjuku, près des balançoires.  

Le pas badin, ce dernier se dirigea là-bas mais nulle trace de Kaori. Soudain, quelque chose attira son attention : un bout de tissu pris dans les buissons. Mû par son instinct, il passa derrière ce dernier mais une voix qu’il connaissait très bien lui dit, d’un ton beaucoup trop détachée.  

 

- Qu’est ce que tu veux Ryo ?  

 

La voix était lasse, sèche et sans émotion direct.  

 

- Kaori…  

 

La jeune femme était assise contre l’arbre mais tournait le dos au nettoyeur. Intérieurement, il la félicitait car elle l’avait remarqué alors qu’il dissimulait sa présence.  

 

- Qu’est ce que tu veux ? tu es venu me rabâcher que mes plats sont mauvais jusqu’ici ? demanda-t-elle en se levant pour lui faire face.  

 

Elle avait pleuré, probablement beaucoup mais ses yeux étaient à présent secs. Elle tenta de passer à côté de lui mais il la retint par le bras.  

 

- Qu’est ce qu’il y a ? demanda-t-il d’une voix plus dure qu’il ne l’aurait voulu.  

- Rien. Il y a rien et c’est bien ça le problème répondit-elle tout en se dégageant.  

- Kaori…  

 

Elle lui fit face à nouveau :  

 

- Si tu es incapable de prendre une décision, tu me pousses depuis des années à la prendre pour toi ! et bien je vais la prendre ta fichu décision ! répondit-elle d’une voix basse mais cinglante.  

 

Elle n’avait pas oublié où ils se trouvaient, elle aurait préféré que la discussion ait lieu chez eux. Mais il était venu à sa rencontre, pourquoi était-il venu d’ailleurs ?  

Le nettoyeur lui, avait le cœur serré ! Quelle est donc cette décision ?  

 

- Tu es un égoïste Ryo Saeba murmura-t-elle. Elle ajouta pour elle-même « mais pas dans le bon sens… »  

 

Elle courut aussi vite qu’elle le put jusqu’à leur appartement, laissant un Ryo déstabilisé ; cette dernière phrase l’avait comme figé. Bien sûr, il était égoïste, mais il voulait juste son bien et pour lui cette phrase était incongrue. Lui qui ne cherchait qu’à la protéger, la protéger de lui et de son monde. Tout à coup, il réagit ou tout du moins son cœur s’en chargea et ce dernier relégua toutes les réflexions qu’il pourrait avoir au deuxième plan…  

 

Ses jambes le portèrent jusqu’à leur appartement, il entra discrètement et se dirigea spontanément vers la chambre de Kaori, entrouverte.  

La jeune femme rassemblait ses affaires, méthodiquement, sans larmes…  

L’espace d’un instant elle leva les yeux vers lui, un regard malheureux mais résigné. Cette confrontation ne dura qu’une minute. Le nettoyeur se détourna et fuit à nouveau.  

 

Il monta directement sur le toit fumer une cigarette avant de descendre et de l’attendre à nouveau dans le salon le regard perdu dans le paysage citadin. Il l’entendit arriver dans la pièce et se diriger vers la cuisine.  

 

Quelques minutes plus tard, une douce odeur régnait dans l’appartement, Ryo était un peu rassuré mais en même temps une sourde angoisse lui étreignit le cœur. Etait-ce leur dernier repas ?  

 

Il entendit le bruit de couverts qui s’entrechoquaient et une voix neutre qui l’appela à passer à table. Chaque tentative du nettoyeur pour rétablir le dialogue, se retrouva face au silence. La jeune femme avait décidé de ne pas lui adresser la parole pendant le dîner alors qu’elle réfléchissait à l’avenir.  

Ce soir là, elle picora et joua plus avec la nourriture qu’autre chose. Quand elle en eut marre, elle mit ce qu’il y avait dans son assiette à la poubelle et sortit de la cuisine. Mais c’était sans compter sur Ryo qui la retint par le bras et l’obligea à lui faire face, il l’accula contre le plan de travail.  

 

- Qu’est ce que tu vas faire Kaori ?  

- …  

- Réponds ! lui ordonna-t-il en resserrant son emprise.  

- Tu me fais mal Ryo déclara-t-elle en faisant une grimace.  

 

Il desserra sa prise, elle en profita pour le repousser un peu violemment et sortit de la cuisine.  

Comme il la suivait dans le salon elle lui dit :  

 

- En quoi ça peut te regarder ? enfin si tu veux le savoir, je ne sais pas non plus ce que je veux faire. Partir serait la bonne solution dit-elle songeuse.  

 

Un léger silence pesant s’empara de l’appartement :  

 

- Seulement voilà ! Je ne suis pas lâche ! Partir, c’est te donner raison et laisser ton égoïsme prendre le dessus.  

- Mais enfin Kaori ! Ce n’est pas égoïste de ma part. Je veux te protéger.  

- Ryo ! Ouvre les yeux je t’en supplie, même si je vais à l’autre bout de Tokyo, ils s’en prendront toujours à moi pour t’atteindre  

- …  

- Tu es égoïste car tu ne me demandes pas mon avis.  

- Si je te le demande, tu me diras un truc du genre « je veux rester avec toi »  

- C’est exactement ça, moi aussi je suis égoïste, je veux rester auprès de toi. Je voudrais que tu sois égoïste avec moi mais dans un autre registre Ryo.  

- …  

- Je veux que tu sois égoïste et te permettes de vivre ce que tu ressens pour moi en réalité, même si ça risque de me mettre en danger, car je sais que tu sauras toujours là.  

- Et si tu meurs ?  

- Et bien je peux mourir en traversant la route, tomber dans les escaliers.  

- Et si tu meurs par ma faute ?  

- J’ai choisi cette vie Ryo, les avantages, les inconvénients, les risques tout. Je prends tout.  

- Mais moi…  

- Toi tu crois que je peux être heureuse ailleurs mais tu te trompes.  

 

Un silence lourd prit le dessus, Kaori voulait l’obliger à sortir de son (mur) cocon pour qu’il puisse enfin vivre mais visiblement lui seul était capable de la pousser, elle, derrière ses retranchements. Lassée, elle décida de faire comme lui : fuir.  

Quitter cet appartement, oublier, essayer de survivre sans lui, même si elle savait que c’est impossible. Depuis des années il gouvernait sa vie, la protégeant et en lui distillant par moment des instants magiques.  

 

Sans un mot, elle se détourna de lui et retourna dans sa chambre alors que le nettoyeur craignait ses actions.  

 

Quelques minutes plus tard seulement, il vit son cauchemar se réaliser. Cet équilibre précaire avait été rompu, elle avait voulu le forcer à l’accepter totalement, et lui fidèle à lui même avait voulu ignorer le problème et là il la vit, le visage sombre passer devant lui avec ses deux sacs de sports passés en bandoulière. Elle posa négligemment un bout de papier sur le meuble de l’entrée, un simple mot écrit dessus « Adieu »  

 

Ryo perdit quelques minutes en fixant ce message signifiant que la page était tournée, et pourtant. Quel était le sentiment qui l’imprégna ? L’injustice… pourquoi ce serait toujours lui qui devrait se sacrifier, pourquoi l’avoir poussé à se sacrifier ?  

 

Il dévala les marches quatre à quatre, tandis qu’il perçut la mise en route du moteur de la voiture de Kaori se mettre en route.  

Arrivé en bas, il vit la porte du garage fermée, sa partenaire s’en était allée.  

Rapidement il s’actionna la porte coulissante bien décidé à la rattraper grâce à sa mini mais arrivé devant cette dernière il ne put que constater que la jeune femme l’avait précédée.  

 

Elle avait dégonflé l’un des pneus. D’énervement il abattit son poing serré sur le toit de sa voiture.  

 

* * * * *  

 

Deux mois plus tard, force lui était de constater que la jeune femme ne voulait pas complètement disparaître de sa vie car il avait pu facilement la retrouver grâce aux indics de Falcon. Dans les premiers jours elle avait loué une chambre d’hôtel, puis avait déniché un petit appartement dans une résidence paisible. Elle avait aussi trouvé une place de secrétaire dans une petite société familiale de matériel informatique.  

 

Dire que ce boulot lui plaisait serait mentir, mais il fallait bien qu’elle paie son loyer et vu le prix du mètre carré à Tokyo n’était pas donné ! Kaori avait sentit la présence du nettoyeur mais fit mine de l’ignorer. S’il voulait la surveiller, qu’il le fasse donc. Elle ne lui devait plus rien. Elle en avait eut marre de ces discussions stériles où chacun reste sur ses positions.  

Ça l’énervait car au final elle avait fait le jeu de Ryo.  

Les week-ends, elle avait pris l’habitude d’aller voir les enfants d’un orphelinat ou alors de visiter les malades de l’un des hôpitaux. Sa vie tournait entre ses activités là.  

 

Ce soir-là, il était tard quand elle eut finit son travail ou tout du moins étant donné que rien ne l’obligeait à rentrer tôt elle préférait s’occuper plutôt que de ruminer.  

Elle n’avait plus envie de rien et encore moins de manger, c’était devenu une corvée qu’elle s’acquittait pour ne pas craquer, elle passa par un parc vit une balançoire et ne résista pas à l’envie de s’asseoir un instant dessus.  

Elle ne sentait plus le regard du nettoyeur, probablement en avait-il eut marre ou était-il rassuré par ce qu’il avait pu voir.  

 

En réalité il n’en est rien, Ryo était parti faire un tour au cimetière voir son meilleur ami. Il avait bien vu que la jeune femme agissait comme un automate, les sourires qu’elle adressait aux gens manquaient de relief. La voir ainsi lui tenaillait le cœur !  

 

Une bonne demi-heure passa, il avait pris la décision d’aller la voir et de la convaincre de revenir chez eux. Cet appartement qui avait perdu son âme avec son départ, endroit qu’il ne côtoyait que quelques heures par nuit, et encore…  

Il n’était même pas retourné aux cabarets ou si peu…  

 

Au bout de quelques minutes, il était déjà près de vingt-trois heures, quand il sonna à la porte de sa partenaire mais rien, personne ne vint lui répondre.  

 

- Kaori ? Kaori, c’est moi ! Tu es là ?  

 

Une vieille dame qui habitait dans l’appartement d’à côté entrouvrit sa porte tout en gardant la sécurité enclenchée et dit :  

 

- La petite dame est passée en coup de vent il y a quelques minutes, s’est changée et est ressortie aussi sec. Elle avait l’air de vouloir aller danser.  

- Je vous remercie madame.  

 

Il tourna les talons tout en se demandant où avait bien pu aller sa partenaire. Le nettoyeur connaissait toutes les boîtes de Tokyo ou presque, et la seule qui était « potable » dans le coin était à quelques rues seulement, aussi prit t-il cette direction en espérant que la jeune femme y serait.  

 

En effet Kaori avait décidé après quelques minutes de vague à l’âme sur cette balançoire, elle avait décidé qu’elle avait besoin de changer d’air et de se remettre à cette discipline qu’elle aimait tant : la danse.  

 

Cela faisait à peine une heure qu’elle se déhanchait sur la piste quand elle sentit le regard de Ryo, mais fit mine de l’ignorer se laissant même convaincre par quelques bellâtres de danser avec elle.  

Son ex-partenaire en revanche, ne pouvait que la regarder faire. Avait-elle sentit sa présence ? Il ne le savait pas, mais il était bien décidé à la protéger même contre elle-même.  

 

Elle plaisait, ils en avaient tous deux conscience, et la jeune femme ne se priverait pas pour s’amuser.  

 

Mais à un moment donné quelque chose clocha, Kaori assise devant le bar fut agrippée par deux hommes au regard lubrique qui lui demandèrent :  

 

- Combien c’est ?  

 

Kaori un peu sous prise de l’alcool les regarda sans comprendre.  

 

- Pardon ?  

- Allez viens ma poule dit le deuxième en lui saisissant un bras.  

 

La jeune femme tenta de se défaire de cette glue, mais ses réflexes étaient un peu annihilés par les effets de la boisson. En son fort intérieur, elle espérait que Ryo soit encore dans les parages pour l’aider.  

Ils la traînèrent chacun par un bras à l’extérieur.  

 

Ryo pendant ce temps là était allé se soulager, mais il eut un mauvais pressentiment qui l’obligea à retourner dans la salle de danse. Un simple coup d’œil lui suffit pour comprendre qu’elle n’était plus là, il s’approcha du barman et lui demanda :  

 

- Où est la jeune femme qui était assise ici ?  

- Je crois qu’elle a été raccompagnée par deux types.  

- Par ou sont-ils passés ?  

- Aucune idée.  

 

Son pressentiment le conduisit vers la sortie de secours qu’il emprunta et là, il entendit les cris de sa Kaori, il sortit son arme et en quelques enjambés et rejoignit le groupe.  

 

Son sang ne fit qu’un tour, il aligna et fracassa les cinq gars tandis que les deux derniers tenaient Kaori qui se débattait comme elle pouvait.  

Quand les brutes furent à terre, Kaori le regarda en larmes et se jeta dans ses bras. Il la berça quelques minutes et quand elle fut calmée, il l’obligea à le regarder dans les yeux.  

 

- Ils ne t’ont rien fait ? Demanda-t-il inquiet.  

 

Elle secoua la tête, il soupira de soulagement. Heureusement pour ces gars qu’il ne soit plus la bête noire qu’il a été, sans quoi, il les aurait tué ! Au lieu de ça il les ligota et les jeta à la poubelle.  

 

Il revint vers Kaori et la prit par la taille, il la ramena jusqu’à chez elle et entra quelques minutes (avec elle) dans son appartement. Il l’obligea à prendre un bain et l’attendit dans le salon. Il observa son environnement. Elle avait décoré le tout de manière simple mais douillette. Il se sentait presque aussi bien que dans son appartement à Shinjuku. Elle habitait au dernier étage d’un immeuble et il remarqua qu’elle avait prit de sérieuses précautions sur la position de l’immeuble face à ceux qui l’entouraient. Il sourit à cette constatation.  

 

Il prépara ensuite une tisane pour la jeune femme qui vint le rejoindre en peignoir dans le salon où il arriva avec une boisson chaude. Elle tremblait encore un peu, il le remarqua mais (il) ne dit rien.  

 

Une demi-heure plus tard il dit :  

 

- Je vais y aller.  

 

Mais la jeune femme ne se sentait pas encore prête à se retrouver seule. Elle le retint par le bras.  

 

- Kaori…  

- Reste s’il te plait.  

 

Son regard emprunt de détresse et d’une prière silencieuse le fit obtempérer et c’est galamment qu’il la tira jusqu’à sa chambre. Il la força à s’allonger et s’installa près d’elle.  

Spontanément elle vint se lover contre lui.  

 

Il la serra un peu, et elle posa sa main droite sur son torse. Doucement elle le caressa, diffusant chez l’homme une douce chaleur, et le désir s’insinua en lui.  

 

- Kaori…  

- Ne me rejette pas Ryo, lui dit-elle en levant vers lui un regard brillant de larmes retenues.  

- …  

- Je peux pas vivre sans toi, murmura-t-elle avec les joues un peu rosées.  

 

Et lui pouvait-il se passer d’elle ? Vivre sans elle ? Après tout, ce dernier mois il ne l’avait pas quitter des yeux de peur qu’il ne lui arrive quoi que ce soit. Au moins, il pourrait la surveiller d’avantage si elle était avec lui. Il savait bien que s’il essayait de lui parler, il finirait par dire une bêtise. Aussi décida-t-il d’agir.  

 

Il releva le visage de sa partenaire, la regarda dans les yeux et l’embrassa d’abord doucement puis plus passionnément en l’allongeant sur le dos et en se mettant sur elle tout en faisant attention de ne pas l’écraser ; il parcourut son cou de petits baisers et quand il arriva vers son oreille droite il lui murmura :  

 

- Moi non plus.  

 

Il s’écarta un peu et vit les yeux pétillants de bonheur(s) de cette femme qui lui avait volé son cœur et qui lui octroyait à présent le plus beau sourire qu’il n’avait jamais vu.  

 

Comme pour sceller ce doux aveu qui fut si long à venir, ils s’embrassèrent avec avidité. Kaori passa ses bras autour du cou de son homme et l’attira à elle.  

 

 

FIN  

 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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