Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: Eden

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 9 chapitres

Publiée: 06-10-05

Mise à jour: 04-11-05

 

Commentaires: 95 reviews

» Ecrire une review

 

ActionRomance

 

Résumé: Quelle valeur doit-on donner aux rêves ? C'est ce que Ryo découvrira...

 

Disclaimer: Les personnages de "Entre rêve et réalité" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Le lien prévu pour les demandes d'accès NC-17 envoie un email avec la mauvaise adresse.

 

Normal. Vous n'avez pas dû configurer Outlook. Il utilise l'adresse email par défaut. Dans ce cas, envoyez-moi un email avec la bonne adresse et en titre "NC17-ID:" + votre ID. Et respectez-le reste des consignes.

 

 

   Fanfiction :: Entre rêve et réalité...

 

Chapitre 1 :: Chapitre 1 (sorry pour le titre j'avais pas trop d'idée)

Publiée: 06-10-05 - Mise à jour: 06-10-05

Commentaires: Voilà je me lance dans un nouvelle histoire. J'espère qu'elle vous plaira, alors n'hésitez pas à me laisser un petit mot ça fait toujours très plaisir. Bonne lecture et bizzzz à tous.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

La nuit était sombre et froide. La lune cachée par de gros nuages empêchait la moindre luminosité d’éclairer ces ténèbres. Tout était plongé dans une étrange obscurité. Une obscurité où l’on pouvait aisément imaginer la grande faucheuse tapit dans l’ombre prête à surgir à la moindre occasion, emportant avec elle la vie brisée d’un être humain. Il y avait dans cette nuit, une impression d’irréalité renforcée par un silence des plus macabres. Pas un souffle de vent, pas le moindre mouvement pour apaiser cette oppressante sensation…  

Pourtant, caché derrière de vieilles caisses dans un des entrepots abandonnés du port de la ville de Tokyo, un homme attendait une arme dans ses mains. Les connaisseurs auraient tout de suite reconnue que cette arme était un python 357 magnum, et que l’homme en question n’était autre que le grand nettoyeur du quartier de Shinjuku, Ryo Saeba alias City Hunter.  

 

 

Le calme apparent que dégageait Ryo à cet instant dans cette étrange nuit, contrastait grandement avec les battements effrénés de son cœur. Lui qui avait un self-contrôle à toute situation, était rudement mis à l’épreuve. Et cette épreuve ne pouvait être dû qu’à une seule chose, ou à une seule personne précisément ; sa coéquipière Kaori Makimura…  

Une bande de nouveaux tueurs professionnels, voulant se faire un nom dans le métier, avait décidé de s’attaquer à Ryo afin de prouver leur supériorité dans la profession, et gagner ainsi, un respect et une suprématie sur les futurs trafiques à effectuer dans le pays. Mais l’on ne s’attaque pas si facilement à City Hunter… Dans un plan des plus organisé, ils avaient d’abord effectué des recherches plus poussées sur Kaori, qui était reconnue comme étant le talon d’Achille de Ryo. Recherches rondement menées puisque même Ryo n’avait absolument rien remarqué de leur présence.  

 

Mais à cet instant précis de l’issue de ces affrontements, il se maudissait de ne pas avoir veillé plus intensément sur Kaori. Sans cette faiblesse de sa part, son enlèvement aurait pu être évité. Oui mais voilà, pour la première fois de son existence Ryo était confronté à des professionnels tout aussi forts que lui, voir plus. Il ne pouvait se voiler face… Ce qui expliquait peut-être ces battements et cette sourde angoisse qui lui étreignait le cœur.  

Jamais avant un affrontement quelconque il n’avait ressenti pareille émotion. Pourtant, ce n’était pas la première fois qu’il devait secourir sa partenaire, mais il avait la mauvaise impression que cette fois-ci, n’était pas tout à fait comme les autres fois… Cette fois-ci, la présence de la mort était beaucoup plus palpable et proche, que dans toutes les situations dangereuses dans lesquelles il s’était retrouvé. Etait-ce sa propre mort qu’il ressentait si fortement dans les méandres de cet entrepôt ?...  

 

Pour la première fois de sa vie, sa main trembla un court instant. C’était un signe qui ne pouvait tromper personne ; il avait peur… Et c’était précisément cette peur qui augmentait encore ce mauvais pressentiment. Tout professionnel qui se respecte, sait que la peur appelle la mort. Pourtant, il ne pouvait mourir maintenant, il n’en avait pas le droit. Il fallait à tout prix qu’il sauve la vie de Kaori coûte que coûte. Tant qu’elle ne serait pas en sécurité, il ne fallait pas qu’il faiblisse. Il l’avait promis à son plus fidèle ami, Hideyuki. Il se devait de protéger la petite sœur de son ami défunt. Mais il n’y avait pas qu’à Hideyuki que Ryo avait promit de prendre soin de Kaori, il y avait aussi Mick pour qui, même si maintenant il y avait Kazue, Kaori tenait et tiendrait toujours une grande place dans son cœur. Et puis il y avait Miki… Non vraiment toutes ces personnes comptaient sur lui et surtout aimaient Kaori par-dessus tout. Il n’avait pas le droit de les décevoir, pas maintenant qu’il avait l’impression d’appartenir enfin à une vraie famille.  

 

Perdu dans ses pensées, il ne savait pas depuis combien de temps il était là, caché dans cet endroit sordide. Pas un mouvement ne trahissait la présence de ses opposants. Pourtant il fallait agir et vite. Attendre ici ne résoudrait rien. Cela ne faisait que retarder l’échéance ultime. La meilleure solution était encore d’attaquer afin d’obtenir un temps soit peu un effet de surprise. Cette décision prise, il regarda son arme. Cette arme qui lui avait déjà sauvé la vie à maintes reprises. Cette arme qui n’était autre que le prolongement de son propre bras. Jamais il ne s’en séparait, elle faisait parti de lui. Et aujourd’hui encore, elle serait là en première ligne prête à faire feu à la moindre alerte sans état d’âme…  

 

-« Encore un peu de patience Kaori, j’arrive ».  

 

C’est sur ces simples mots que Ryo s’élança à grandes enjambées vers l’endroit où Kaori était retenue captive. Pendant sa course effrénée, il n’y avait eu aucun opposant, aucun coup de feu tiré. S’en était presque trop facile et trop inquiétant à la fois. Pourtant il n’était plus question de faire marche arrière. Une vie innocente était en jeu. Il arriva devant un escalier qui menait au premier étage de l’entrepôt. Il s’arrêta quelques secondes devant la première marche et leva la tête en direction du haut de l’escalier. Quelque chose lui disait que tout allait se jouer là-haut. Et pour la deuxième fois dans cette nuit, il ne put réprimer cette angoisse. Respirant un grand coup, afin de retrouver un semblant de calme, il monta sans un bruit les marches qui le menaient à l’étage.  

Arrivé en haut, il se concentra au maximum afin de percevoir où pouvait se cacher les tueurs. Il avança doucement l’esprit en alerte. Il avait le regard dur, trop effrayant pour être humain. Ce n’était plus Ryo l’homme qui se dirigeait tel un félin vers sa partenaire. Non à ce moment là, il avait perdu toute son humanité. Il leur ferait payé le fait d’avoir osé s’en prendre à la personne à qui il tenait le plus dans ce monde. Il apprendrait à ces malfrats de pacotilles qui était vraiment City Hunter…  

 

Alors qu’il faisait un nouveau pas, il heurta un fil qui déclencha un mécanisme relié à plusieurs haut-parleurs faisant entendre des détonations d’arme à feu. Ryo d’abord surpris, essaya tant bien que mal de faire abstraction de ces leurres, mais cela était d’une technologie bien trop fine. Il était plus que difficile de discerner les fausses détonations des réelles. Il essaya de trouver un coin où se réfugier afin de ne pas être blessé par une balle réelle. Mais alors qu’il allait se plaquer contre une paroi dans un endroit isolé, il réagit trop tard face à un véritable coup de feu qui réussit à le toucher au bras gauche. Quelques gouttes de sang tachèrent la manche de sa veste, mais heureusement pour Ryo, la blessure n’était que superficielle. Cependant, il savait maintenant que les choses allaient être beaucoup plus difficile qu’il ne l’avait pensé. Il fallait absolument qu’il s’occupe de trouver la source de ces bruitages afin de ne plus être pris au piège. Ryo essaya de reprendre son souffle afin de pouvoir se concentrer. Il ne pouvait pas échouer, Kaori comptait sur lui. Il ferma les yeux et essaya de visualiser le déclencheur d’une arme à feu avec son bruit particulier au moment du coup de feu.  

Au bout de quelques minutes, il ouvrit d’un seul coup les yeux, le regard déterminé et sûr de lui. Il venait en effet, de repérer l’endroit exacte d’où tous ces sons partaient. Il s’élança comme un fauve hors de cage et arrivant à la hauteur de la source, il pointa son arme dans la direction choisie, et tira deux coups l’un après l’autre. Les bruits étourdissants des coups de feu cessèrent instantanément.  

 

 

-« Tu es vraiment digne de ta réputation Saeba !, s’exclama une voix accompagnée d’un rictus des plus démoniaque. Seul un professionnel de ton rang était capable de mettre fin à ce piège sonore. Je suis très impressionné de te voir à l’œuvre. D’ailleurs, c’est étonnant que tu ais choisi une partenaire comme cette fille. Elle n’a strictement rien de professionnel. »  

-« Qui es-tu exactement ? Et où se trouve Kaori ? », hurla Ryo à l’encontre de son interlocuteur. Mais surtout, il voulait le faire parler afin de pouvoir se diriger vers lui au son de sa voix.  

-« Mon nom n’a pas beaucoup d’importance pour toi étant donné que tu ne ressortira pas vivant d’ici. Mais pour moi, cela me vaudra une réputation au-delà de ce pays ! Quant à ta petite copine, elle se porte bien et se trouve à mes côtés. Mais pour pouvoir la sauver encore faudrait-il que tu arrives jusqu’à moi. »  

 

 

A peine avait-il fini sa phrase, que se retournant brusquement, Ryo tira sur un des tueurs avant que celui-ci ne tire le premier. S’en suivi une multitude de coups de feu et une course effrénée de la part de Ryo. Après avoir réussi à abattre trois des hommes de main de ce mystérieux tueur, une deuxième balle toucha malencontreusement la cuisse droite de Ryo. Sous l’effet de l’impact et de la douleur, il s’écroula à terre. Il tenta de ramper à nouveau dans un coin afin de se faire un garrot pour arrêter le saignement. Il pris la ceinture de son pantalon et y entoura le haut de sa cuisse en serrant le plus fort possible. Le souffle court, il commençait à être trempé de sueur.  

 

-« Si ça continue comme ça, je risque vraiment d’y rester. Il faut que je rejoigne Kaori au plus vite. »  

 

Cette obscurité commençait sérieusement à agacer et à handicaper Ryo. Si Seulement, les rayons de la lune pouvaient passer les nuages et apporter ainsi un peu de luminosité. Mais même le ciel semblait avoir choisi son camp, et de toute évidence, cela ne semblait pas être celui de nos deux partenaires. Se remettant tant bien que mal sur ses jambes, Ryo ne put s’empêcher de grimacer face à la douleur. Même si il trouvait la force de se déplacer, il n’était plus question pour lui de courir pour échapper aux tirs qui ne manqueraient pas de fuser dès qu’il sortirait de sa cachette.  

 

-« Hide je t’en pris, ne m’appelle pas encore à tes côtés, pas tant que Kaori ne sera pas en sécurité. Aides-moi vieux frère… »  

-« Alors le grand City Hunter aurait-il peur de sortir de sa cachette ? Se n’est pas que je m’ennuie, mais ta partenaire n’arrête pas de gesticuler. Bien qu’elle soit très mignonne, si elle n’arrête pas je vais prendre des mesures plus radicales ! »  

-« Tu la touches et tu es un homme mort ! », hurla fou de rage Ryo.  

-« Tu as raison, un de nous deux sera bien mort d’ici quelques instants. Mais je crois avoir un certain avantage sur toi et ce ne sera certainement pas moi que la mort choisira ».  

 

A l’écoute de cette affirmation, Ryo ne put s’empêcher de penser que dans une certaine mesure, il n’avait pas tout à fait tord. Pourtant, il ne voulait pas croire que quelque chose de funeste pourrait arriver. Il rassembla toutes les forces qui lui restaient et continua d’avancer dans les tréfonds de cet entrepôt où se trouvait très probablement cet homme et Kaori.  

Il réussit pendant son avancée à mettre au tapis tous ses adversaires. Il avait une telle rage en lui exacerbée par la douleur physique, que plus rien d’autre ne comptait que Kaori.  

 

 

Il arriva ainsi, au bout de son parcours et ressenti la présence d’un homme mais surtout celle de sa partenaire. A ce moment précis, la lune sortie enfin des nuages, et Ryo pu apercevoir leur silhouette.  

 

-« Bravo, tu as réussi à te défaire de tous mes hommes et à venir jusqu’ici. Mais je constate avec délice que tu n’es pas dans le meilleur de ta forme. Comme tu vois, je ne t’avais pas menti ta partenaire est bien à mes côtés. Mais pour éviter qu’il ne lui arrive quelque chose de fâcheux, tu vas gentiment jeter ton arme dans notre direction. Attention Saeba, une tentative de ta part et je la tue. Tu es peut-être très rapide comme tireur, mais crois moi je le suis tout autant ».  

-« Très bien, je lâche mon arme, mais relâche là ensuite ».  

-« Oui oui, elle le sera. Mais seulement, toi tu ne le verra plus puisque tu auras quitté ce monde ».  

 

A nouveau l’homme se mit à rire. Ryo s’aperçut que Kaori avait les mains ligotées dans le dos et qu’elle était bâillonnée ne pouvant ainsi rien dire. (NDA : tu m’étonnes connaissant Kaori elle aurait hurlé jusqu’à n’avoir plus de voix). Le tueur la tenait en joue le canon de son arme collé à sa tempe.  

 

Ryo regarda Kaori dans les yeux comme pour lui signifier qu’elle ne devait pas avoir peur et lui faire confiance. Oui mais voilà, le regard qu’il rencontra était un regard rempli de peur et d’inquiétudes pour elle mais surtout pour lui. Le voir dans cet état là, la faisait terriblement souffrir.  

Sans la quitter des yeux, Ryo se baissa tant bien que mal à cause de la douleur de sa cuisse et y posa son arme avant de donner un coup avec son pied pour la faire glisser vers son opposant. L’effort fut tel que quelques gouttes de sueur perlèrent sur son front.  

 

-« Je vois que mes renseignements n’étaient pas faux, cette fille est vraiment ton point faible. Te voilà désarmé et à ma merci. Tu peux dire adieu à ta partenaire et à ce monde… »  

 

Joignant le geste à la parole, il pointa son arme en direction de Ryo et le regard jubilatoire, il allait enfin mettre un terme à l’existence du grand City Hunter. Ryo qui regardait toujours Kaori semblait lui dire adieu. C’est alors que tout se passa très vite dans une impression d’irréalité. Dans un sursaut de courage et d’amour, Kaori sauta de tout son corps sur son ravisseur, qui, surprit baissa sa garde une fraction de seconde permettant à Ryo d’en tirer avantage. En effet, profitant de l’effet de surprise qu’avait apporté le geste de Kaori, il plongea dans un effort ultime pour ramasser son arme. Alors que Kaori se mit à courir le plus vite qu’elle pouvait en direction de Ryo. C’est ainsi que se fit entendre un premier coup de feu suivi quelques secondes après par un deuxième. L’homme qui avait osé s’en prendre au couple City hunter s’écroula à terre une balle entre les deux yeux.  

 

 

-« Je t’avais bien dit Saeba que j’étais tout aussi rapide que toi… », ce fut sur ces derniers mots, qu’il rendit son dernier souffle.  

 

 

Ryo fixant son corps à terre mit quelques secondes avant de comprendre toute la portée de ces paroles. Il avait bien entendu lui aussi, ce deuxième coup de feu. C’est alors, qu’une peur panique s’empara de lui. Son regard se posa sur Kaori qui était à quelques centimètres de lui. Elle était là, debout mais immobile les yeux perdus dans le vague. Une tâche rouge se dessina sur son pull au niveau de la poitrine, et elle s’écroula dans un silence effrayant. Ryo eut juste le temps de la rattraper dans ses bras pour lui éviter un choc trop brutal avec le sol.  

S’asseyant sur les genoux, il la déposa à terre, et se dépêcha de lui délivrer les mains, et de lui retirer son bâillon. Elle était secouée par des soubresauts et avait le souffle court et saccadé.  

 

-« Kaori regardes moi, ne t’inquiètes pas tu vas t’en sortir tu m’entends. »  

 

Sans s’en rendre compte, Ryo avait presque hurlé en disant cela à Kaori. Il essayait avec les quelques forces qui lui restaient, d’appuyer le plus fort possible à l’endroit où Kaori avait reçut cette maudite balle, afin de stopper l’hémorragie. Mais tout cela était en vain, elle continuait à perdre beaucoup de sang. D’ailleurs Ryo en était lui-même couvert. Ses mains n’étaient plus que deux grosses masses recouvertes du sang de la jeune femme. Tout en s’efforçant de la sauver, Ryo ne cessait de lui répéter de s’accrocher à la vie.  

 

-« Kaori ma belle, un peu de courage, je ne te laisserai pas t’en aller ici. N’oublies pas, City Hunter c’est nous deux, donc tu ne peux pas flancher maintenant. Et puis qui me donnera des coups de massues pour calmer mes ardeurs si tu n’es plus là, qui m’obligera à travailler si je n’ai plus d’assistante… »  

 

Au fur et à mesure que Ryo lui parlait, le son de sa voix devenait de plus en plus faible et chevrotant.  

 

-« Mais surtout je ne veux pas perdre la seule femme que j’ai jamais aimé. Tu m’entends Kaori, tu es la seule que j’aime. Je crois que je t’ai toujours aimé. Mais j’ai été trop bête pour te révéler mes sentiments. C’est pour ça que tu ne peux pas me laisser. Bats-toi pour nous, pour notre histoire à venir. Kaori je t’en pris ouvres les yeux ».  

 

Tenant le corps de la jeune femme dans ses bras, Ryo sentait au fur et à mesure l’impuissance le gagner. Kaori ouvrit alors les yeux où perlaient quelques larmes, et le regardant avec amour, elle esquissa un tendre sourire.  

 

-« Ryo… », murmura-t-elle dans un souffle.  

 

La manière dont elle avait prononcé le prénom du nettoyeur avait été la plus belle des déclarations d’amour et la plus douce des caresses. Mais à peine avait-elle prononcé son nom, qu’elle succomba à sa blessure…  

 

-« Kaori ! Kaori ! Ouvres les yeux ! »  

 

Ryo essayait de la secouer pour la faire réagir, mais rien n’y faisait.  

 

-« KAORI JE T’EN PRIS REAGIT !!! », la voix de Ryo n’était plus une supplication, mais un ordre.  

 

Voyant que pour la jeune femme tout était terminé, il sembla à Ryo que l’on lui arrachait le cœur. Tenant toujours dans ses bras le corps de la femme qu’il aimait sans vie, les larmes lui coulèrent sur les joues sans pouvoir les retenir. Et dans un ultime moment de douleur il hurla le prénom de Kaori déchirant ces ténèbres maudites.  

 

-« KAAAOOORIIIIIIIIII !!!! »  

 

Cette nuit là, la grande faucheuse n’avait pas faillit, et venait en effet d’emporter la vie d’une personne innocente…  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de