Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: chibiusa

Beta-reader(s): Nanou

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 10-10-05

Mise à jour: 10-10-05

 

Commentaires: 8 reviews

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General

 

Résumé: le plus beau cadeau qui soit...

 

Disclaimer: Les personnages de "Le cadeau de l'ange" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le plus beau cadeau

 

Chapitre 1 :: Le plus beau cadeau

Publiée: 10-10-05 - Mise à jour: 10-10-05

Commentaires: Que dire ? j'ai plein de chose à dire mais je préfèrerais vous les dire à la fin ^^' ! attention grande émotion dans ce one shot ! bonne lecture à tous ^^ - Je dédis ce one-shot à ma star qui n'a pas le moral et qui a corrigé mon chapitre spontanément sans que je lui demande ^^' ! (merci Nanou à toi et gros bisous ^^) n'hésitez pas à poster des reviews ^^ kisu et bonne lecture ^^ -

 


Chapitre: 1


 

Ces derniers jours, Ryo la sentait distraite, absente, préoccupée mais chaque fois qu’il voulut savoir ce qui n’allait pas, elle feignait que tout allait pour le mieux et pourtant…  

 

Alors ce soir-là quand elle ne s’opposa pas à sa sortie avec son acolyte américain, il trouva ça tellement bizarre et illogique qu’il avait annulé sa sortie avec Mick à quelques mètres seulement du cabaret, il était dix heures trente.  

 

Pris d’un mauvais pressentiment, il était rentré en courant. Même si leur relation avait plus qu’évolué, il craignait à chaque instant qu’elle ne l’abandonne pour des raisons diverses et variées…  

 

Dès qu’il pénétra dans leur appartement, il fut soulagé de ressentir sa présence. Il fit le tour de l’appartement sans la trouver. Il lui restait qu’une seule pièce à inspecter : son ancienne chambre. Il avait trouvé la femme de sa vie recroquevillée sur elle-même dans sa chambre à elle, ce lieu de villégiature qui lui avait toujours permis de décompresser.  

 

Elle leva vers lui un regard empli de larmes qui coulaient sur ses joues, Ryo vint s’asseoir près d’elle et l’attira à lui. Elle vint se caler dans ses bras forts et protecteurs mais elle ne put retenir ses larmes et ce furent de lourds sanglots bruyants qu’elle laissa échapper de tout son être. Elle tremblait et lui ne savait pas quoi faire à part la bercer. Quand il la sentit se détendre il lui demanda :  

 

- Qu’est ce qu’il y a Kaori ?  

 

Elle se détourna de lui et voulut s’écarter davantage, quitter ce lieu si chaleureux qui lui procurait tant de douceur et protection. Elle lui tourna le dos et s’allongea pour se positionner sur le côté. Elle ne voulait pas le lui dire, elle avait peur de sa réaction…  

Mais il ne la laissa pas lui échapper et vint se coller à elle pour lui prodiguer sa force. En la serrant contre lui il sentit qu’elle pleurait encore. Qu’est ce qui pouvait bien lui arriver ? Peut-être que leur dernière mission y était pour beaucoup, il avait faillit se faire tuer.  

 

Dans le noir de la chambre, il tenta de remettre à sa place les cheveux de la jeune femme derrière son oreille.  

 

- Dis-moi Sugar Boy… lui susurra-t-il à l’oreille.  

- …  

- Rassure-moi mon ange… tu ne veux pas me quitter ? lui demanda-t-il d’une toute petite voix.  

 

Elle se retourna brusquement pour lui faire face et là allongés l’un à côté de l’autre et se regardant dans les yeux grâce à la clarté lunaire, elle vit qu’il était sérieux et réellement inquiet.  

Ryo lut dans son regard l’indécision, il avait donc vu juste ?  

D’une voix enrouée par les larmes versées et la peur de sa réaction elle (se) décida à se jeter à l’eau :  

 

- Non… murmura-t-elle.  

 

Il soupira en son fort intérieur, mais alors pourquoi cette peur dans le regard ?  

 

- Mais…  

 

Ce terme ne lui dit rien qui vaille, à cet instant précis il eut l’impression qu’ils étaient très proches et très éloignés à la fois. Ce n’était pas lui qui avait un secret dans son cœur cette fois.  

D’un sourire rassurant, il l’invita à continuer, mais elle se bloqua dans son mutisme. Il ne voulut pas la forcer à parler, mais l’inquiétude commençait à refaire surface.  

 

Tout à coup, le réveil fit un petit bip annonçant qu’il était déjà minuit, il la vit se mordre la lèvre inférieure, peut-être attendait-elle quelque chose de précis ? Il la vit se relever et fronça les sourcils : où allait-elle donc ?  

 

- Kaori ?  

- Je t’attends dans la cuisine…  

- A cette heure ?!  

 

Elle lui sourit, visiblement il n’avait pas réagit à la date du jour. Pour quelques minutes ses inquiétudes allaient s’effacer et elle aurait probablement la réponse…  

Elle se pencha vers lui et déposa rapidement un baiser sur ses lèvres avant de s’éclipser pour qu’il n’ait pas le temps de réagir. Elle ne voulait pas lui souhaiter un bon anniversaire maintenant, car ce qu’elle avait à lui annoncer allait pour sur soit une bonne nouvelle…  

 

Il regarda le réveil et sourit : la date indiquait le 26 mars, mais cela n’expliquait en rien le mystère des actions de sa femme. En se relevant, il remarqua une enveloppe qu’elle avait dû abandonner sur lui.  

 

Il s’en saisit ; quelle vérité allait lui transmettre cette missive ? Il alluma la lampe de chevet et une lumière vive se diffusa dans la chambre. Il cligna des yeux et ouvrit délicatement la l’enveloppe…  

 

Dedans se trouvait un cliché représentant quelque chose d’étrange. Il le tourna dans tous les sens mais ne comprit pas tout de suite. Puis il se souvint que, ces derniers jours, la jeune femme avait été malade et qu’il ne s’en était pas formalisé mais là avec ce petit négatif, il comprit.  

 

Il se sentit anéanti surpassé par les événements, lui qui était plutôt prévoyant et calculateur, voilà qu’un imprévu venait de se glisser dans leur vie. Il resta bien dix minutes comme ça à cogiter, quand il se souvint que la jeune femme devait se ronger les sangs en attendant sa réaction. Il comprit alors ces larmes : elle avait peur, peur qu’il la rejette ou qu’il lui demande de choisir, dès lors il sut qu’il fallait qu’il la rassure.  

Quand il arriva dans le salon, il ne la trouva pas, mais la lumière de la cuisine était allumée. Il l’observa par le chambranle de la porte et il la trouva fragile, inquiète, aussi blanche que le t-shirt qu’elle lui avait piqué pour dormir. Il lui avait fait remarquer que dormir avec de tels vêtements n’était pas très féminin. Mais sans doute qu’à cet instant là, elle savait déjà et qu’elle voulait le lui dissimuler jusqu’à en être sûre.  

 

Il ne savait pas trop comment lui montrer sa reconnaissance pour le futur qu’elle allait leur offrir. Il se sentit alors rempli de beaucoup de projets différents.  

Elle avait senti sa présence et n’attendait plus que la sentence mais la réaction de son homme la surprit : il vint s’agenouiller près d’elle et posa une main protectrice sur ce ventre qui allait s’arrondir pour donner la vie. Au contact de la main du nettoyeur elle sursauta et tourna la tête pour chercher son regard, ce qu’elle y vit la subjugua : amour, tendresse, remerciement.  

 

Elle comprit qu’elle n’aurait pas le choix de l’un ou de l’autre, elle se laissa glisser dans ses bras forts, protecteurs et aimants.  

 

- Merci pour ce cadeau mon ange. Je t’aime.  

- Oh Ryo ! j’ai eu si peur…  

 

* * * * * * *  

 

Un homme regarde à travers la vitre un petit être endormi dans une couverture rose, c’est un regard à la fois doux et triste qu’il porte sur ce petit bébé, son enfant. Cette petite fille qui est le fruit de leur amour.  

 

C’est le troisième jour; bientôt il va pouvoir repartir avec ce petit bout, l’ultime cadeau de sa femme : l’ange de sa vie.  

 

A présent il devait vivre pour elle, pour cette petite fille qui allait avec de la chance ressembler à sa maman qui était morte des suites de l’accouchement. Pourtant il pensait que plus personne ne mourait en couches mais malheureusement, il y avait toujours des risques.  

 

S’il avait su, aurait-il empêché sa Kaori de lui faire ce cadeau ?  

 

Il revit alors le bonheur qu’elle avait eu à préparer la chambre de leur fille, ses sourires devant lui quand il avait été surpris par les mouvements du bébé à travers le ventre, tous les trois pendant ces mois de préparation qui allait les conduire à une réelle rencontre, non, il n’aurait pas pu lui enlever ce plaisir.  

 

Bien sûr, à certains moments elle s’était sentie grosse et laide, mais lui, lui avait prouvé qu’elle était plus belle que jamais.  

 

Mais voilà le jour de la naissance de leur petit trésor, le 9 novembre, rien ne s’était passé comme voulu. En se levant ce matin là alors que tout semblait bien aller, elle avait sentit une brusque douleur au ventre et s’était effondrée, inconsciente. Il avait à peine eut le temps de réagir pour empêcher son corps de frapper avec force le sol…  

 

Il était tremblant et terrorisé et avait fébrilement composé le numéro des urgences pour prévenir de leur arrivée , il l’avait enveloppée dans son peignoir à lui car (son peignoir) le sien ne lui allait plus, son ventre s’étant beaucoup arrondi. Il avait descendu les escaliers aussi vite que possible jusqu’à la mini quand il vit une tache sombre apparaître sur sa manche.  

 

« Mon dieu »  

 

Il était arrivé avec perte et fracas devant les urgences où très vite sa femme fut prise en charge ; il n’avait pas pu l’accompagner en salle d’accouchement car il avait été qu’elle subirait une césarienne : la petite se présentait par le siège…  

Il parcourut au moins une centaine de fois ce couloir.  

 

Quelques mois auparavant, il avait fait circuler la rumeur qu’il se retirait du milieu et pour donner plus de crédibilité à cela, ils avaient déménagé à Hokkaido, s’éloignant il est vrai de leurs amis mais c’était aussi pour lui une façon de changer de vie.  

Ils n’avaient pas complètement coupé les ponts avec eux car ils s’envoyaient des e-mails une fois par mois pour se donner des nouvelles.  

 

Le plus dur avait été de s’éloigner du cimetière où le frère de Kaori est enterré mais Miki avait promis de s’en occuper.  

 

Sa femme s’était réveillée, il alla la voir ; le bébé était déjà dans ses bras mais Kaori était encore reliée à de nombreux appareils, il sentit son angoisse reprendre le dessus, ce n’était pas un bon présage. Elle paraissait vidée de ses forces, épuisée, mais heureuse.  

 

D’un signe imperceptible elle l’invita à venir s’asseoir près d’elle et elle lui confia leur fille, leur trésor. Elle lui dit d’une voix douce :  

 

- Je t’aime Ryo Saeba.  

- Moi aussi mon ange…  

 

Il n’avait pas encore compris, elle, elle le savait. Elle se sentait partir. Mais rien ne transparaissait dans ses gestes si ce n’était une énorme sérénité.  

 

- Prends soin d’elle, prends soin de notre amour…  

- Kaori… ? l’avait-il appelé alors qu’elle fermait les yeux.  

 

Les machines avaient alors fait un tintamarre pas possible, deux infirmières l’avaient obligé à s’écarter pour lui faire un massage cardiaque, alors Ryô réagit.  

 

C’était les mots d’adieux de son ange, elle le savait, il en était sûr. Elle voulait juste voir son enfant une seule et unique fois, et le revoir lui pour lui confier leur trésor, leur enfant, leur merveille.  

 

On lui avait murmuré une série de mots indéfinissables mais ceux qu’il détestait le plus resteront dans sa mémoire à jamais :  

 

« Toutes nos condoléances, monsieur Saeba »  

 

Ces mots qui reflétaient à eux seuls la triste réalité : elle était partie et lui était là, seul, abandonné… Non pas abandonné, il lui restait la petite Aïko Saeba, petite fille née de leur amour inconditionnel l’un pour l’autre.  

 

Il regardait encore à travers cette vitre pour apercevoir sa fille, petit bébé réveillé qui semblait le fixer et lui demander ce qu’il comptait faire.  

 

Il avait pensé l’espace d’un instant à retourner sur Tokyo pour retrouver leurs amis, et enterrer Kaori à côté de son frère, mais il y avait renoncé pour mieux protéger leur fille adorée.  

 

Quelques minutes plus tard, on lui confia son enfant dans un couffin : il devait à présent aller vers ce lieu où sa femme l’attendrait jusqu’à ce que son heure arrive.  

 

La vie, la mort, il avait toujours vécu avec ces deux vérités inébranlables mais là il se retrouvait confronté à cette dure réalité.  

Tout vêtu de noir, il serra son enfant contre lui, l’œil sec mais terriblement triste alors qu’on mettait en terre sa femme, son ange, la mère de sa fille.  

 

Il lui fallut bien quelques mois avant d’oser annoncer la nouvelle à sa bande d’amis de Tokyo, par mail. Chaque mot qu’il essayait d’écrire semblait se dérober sous ses doigts laissant là une suite de lettres sans aucune signification.  

Quand il réussit enfin à écrire ces quelques lignes, il appuya sur « envoyer ». Il retourna vers son enfant qui jouait tranquillement dans son lit attendant qu’on vienne la chercher. Elle était probablement inconsciente de ce qui se passait dans la tête de son papa, ou alors peut-être le ressentait-elle un peu, elle ne pleurait que très peu. Elle semblait vouloir octroyer à son papa de la gaieté mais il était encore incapable de se rétablir de cet horrible destin qui lui avait pris son amour. Il ne voulait pas rejeter la faute sur la petite fille, c’était arrivé, c’était comme ça voilà tout.  

 

Mais un jour, le 26 mars, il se sentit aller mieux, il ne revivait pas mais il semblait apprécier davantage la vie et ce qui l’entourait. Il réussit même à sourire quand la petite Aïko lui octroya un magnifique sourire. Il lui dit ce jour là :  

 

- Tu as le sourire de ta maman, mon ange.  

 

Il la prit dans ses bras et se sentit un peu revivre, cherchant à retrouver en sa petite princesse un peu de sa femme, tout en étant conscient que la petite n’était pas sa mère. Il réussit ainsi à faire peu à peu son deuil.  

 

Ce fut le 31 mars que sa vie reprit un peu le dessus. Lorsqu’on sonna à la porte, il alla ouvrir et se retrouva face à sa bande d’amis à l’exception des sœurs Nogami (NDA : ça tombe bien je les aime pas NDB : moi non plus !) : Falcon, Miki, Mick, Kazue et le Doc.  

 

- Mais que…  

- Tu nous laisses entrer ?  

 

Il les laissa passer en leur demandant de ne pas faire trop de bruit, la petite dormait.  

 

Le plus sérieusement possible ils lui dirent :  

 

- Comme on sait que tu ne peux pas revenir sur Tokyo, on est venu s’installer ici expliqua simplement Miki.  

- Quoi ? s’exclama Ryo.  

- Oui, on s’est dit qu’on ne pouvait pas te laisser.  

- Mais et le café ?  

- Nous l’avons vendu.  

- Vous êtes sûrs que personne…  

- Certains, nous avons fait en sorte que l’on nous croit disséminés à droite et à gauche.  

- Vraiment ?  

- Oui, officiellement Kazue et moi sommes aux Etats-Unis, répondit Mick.  

- Mais…  

- Nous nous allons prendre un café dans le coin continua Miki.  

- Et moi j’ai décidé que l’heure de la retraite a sonné acheva le Doc.  

- Pourquoi… ?  

- Pour ne pas te laisser seul, on te l’a dit.  

- Que dire…  

- Simplement merci, répondit Falcon.  

 

Ryo n’en revenait pas, ses amis avaient tout quitté pour venir l’aider dans son entreprise.  

 

- Ah aussi, faut que tu nous dises où est Kaori, comme ça nous lui feront le cadeau de lui amener son frangin.  

- Vous rigolez ?  

- Non, on s’est débrouillé pour récupérer le cercueil… il est dans le camion.  

- Officiellement la tombe a été vandalisée.  

 

Il imagina comment ils s’y étaient pris, une libellule solitaire en profita pour passa derrière lui…  

 

Alors qu’il allait répondre quelque chose, il entendit Aïko se réveiller, et il se dit que ce serait l’occasion de leur présenter.  

 

Il se leva donc et alla chercher sa petite merveille, et pour la première fois il l’observa avec plus d’attention : elle avait les yeux noirs quand elle était en colère et qu’elle pleurait mais une fois calmée elle avait des grands yeux marron comme sa maman et elle avait aussi la même couleur de cheveux..  

 

 

Il lui sourit, une fois sa couche changée et toute propre. Il l’habilla d’un joli ensemble rose acheté par Kaori avant sa naissance.  

La vie continuait, il vivait jusqu’il y a quelques jours un peu comme un automate. Il avait sa fille et s’occupait d’elle avec plein de tendresse. Il lui sembla sortir d’un songe et d’être capable de revivre.  

 

Il pénétra dans le salon, tenant fermement la petite dans ses bras.  

 

Un silence envahit la pièce, il s’assit et la serra dans ses bras, elle gigota un peu. Elle avait de bonnes joues et une vitalité débordante. Elle observa étonnée tout ce petit monde qui n’avait visiblement d’yeux que pour elle. Alors toute contente de cette attention particulière, elle se manifesta en divers babillages, bulles sorties de la bouche et en agitant bras et jambes.  

Mais ce fut quand elle laissa échapper un « prout » mal odorant et fort bruyant que tout le monde éclata de rire. Le papa tenta de se débarrasser de son trésor dans les bras de ses comparses. Finalement il opta pour le cosy où il l’attacha pour être sûr qu’elle ne tomba pas.  

 

Quelques heures plus tard, Ryo se rendit au fond du jardin, portant sa petite puce habillée dans une chaude combinaison avec des oreilles d’ours, cadeau de Miki. Il confia son trésor à cette dernière tandis qu’il aida les deux hommes à transvaser le cercueil dans le trou creusé à la hâte.  

 

La dernière masse de terre reposée, ils regardèrent silencieusement les deux tombes…  

Ils posèrent des fleurs devant pour égayer.  

 

Ryo retourna dans sa maison avec Aïko et ses amis décidèrent d’un commun accord de le laisser tranquille ce soir mais les autres jours ils le forceraient à renouer avec eux.  

 

C’est l’âme en paix, qu’il s’allongea sur son grand lit, les bras sous la nuque, et le regard dans le vague.  

 

Ses amis étaient là , tout près, jamais il n’aurait pensé qu’ils feraient le sacrifice quitter leur vie à Tokyo pour lui.  

 

FIN  

 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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