Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: chibiusa

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 28-11-05

Mise à jour: 28-11-05

 

Commentaires: 16 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Un mensonge qui a eut des conséquences dramatiques....

 

Disclaimer: Les personnages de "Pardonner" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment changer son pseudo?

 

Je n'autorise pas les gens à changer leur pseudo en ligne, mais je peux le faire si vous me contacter en me donnant votre ancien pseudo et votre mot de passe (question de securité) et ce quelque soit les changements (mettre une majuscule au début du pseudo, changer l'orthographe,...) Cela ne me prendra que quelques secondes.

 

 

   Fanfiction :: Pardonner...

 

Chapitre 1 :: Pardonner

Publiée: 28-11-05 - Mise à jour: 28-11-05

Commentaires: Me voilà de retour avec ce petit one-shot ! j'espère qu'il vous plaira ^^ ! N'oubliez pas de laisser la trace de votre passage en posant un petit commentaire ^^ ! Allez gros bisous à tous ! et à bientôt pour une prochaine mise à jour d'une de mes fics :)

 


Chapitre: 1


 

Pardonner…  

 

Le regard hagard, Kaori était assise près de la fenêtre le téléphone encore à la main. Elle était peu sûre de ce qu’elle ressentait. Colère, douleur, souffrance, trahison.  

Comment pouvait-on lui apprendre ça de cette façon ? Et comment lui, avait-il pu lui cacher cet état de fait ?  

Ce matin-là, elle apprit de la part d’inconnus par téléphone que sa sœur était morte dans un accident de voiture. Elle leur avait répondu qu’elle n’avait pas de sœur, et là, ils lui avaient expliqué que Sayuri Tachiki avait marqué sur son répertoire, « imoto-san » (petite sœur), qu’il leur avait fallut un peu de temps pour trouver la signification.  

Qu’avait-il dit s’était-elle demandé ? elle était sous le choque, bien sûr elle considérait Sayuri comme sa sœur, mais de là à penser que ce soit la vérité…  

Et là, on venait de lui apprendre qu’elle était morte dans un accident…  

 

Devait-elle le dire à Ryo ? Non, elle ferait face à sa souffrance toute seule. Solitaire, comme toujours. Elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir sur son partenaire mais elle ne bougea pas pour autant. Il était déjà quatre heures du matin, il faut dire que les New-yorkais qui l’avaient appelés n’avaient pas pensés à regarder le décalage horaire qu’il y aurait. Après tout elle s’en fichait.  

 

A cause de lui, à cause de sa présence, elle se sentit oppressée, avec un besoin urgent de sortir de cette pièce et même de cet appartement. Elle était en nuisette, elle ne sentait rien du regard de son partenaire qui s’étonnait de la voir là. Il fut encore plus étonné quand il la vit sécher des larmes. Pleuré ? Elle avait pleuré ? Mais pourquoi ?  

 

Mais ce qui l’inquiéta le plus c’est quand elle reposa le téléphone sur le combiné, et passa à côté de lui comme ignorant sa présence encore pire, elle oubliait de lui envoyer une massue.  

 

Kaori pénétra dans sa chambre et se déshabilla. Intrigué et surtout inquiet à cause de l’attitude il s’avança dans le couloir qui menait à sa chambre, mais quelle ne fut pas sa surprise quand il vit la jeune femme qui ne tourna même pas la tête dans son sens alors qu’elle s’engouffrait dans la salle de bain qui se trouvait à quelques pas seulement de là.  

Elle n’avait pas sentit sa présence. Elle ne savait pas encore comment réagir aux deux nouvelles.  

 

Alors qu’elle laissa son corps se décontracter sous l’eau chaude voir peut-être même trop. Quelle importance ? elle venait de perdre cette nuit sa vraie famille, famille dont elle ignorait l’existence. Elle devait le voir, elle devait lui parler.  

 

Elle se sécha rapidement et sorti de la salle de bain pour retourner dans sa chambre. Ryo était toujours immobile dans le couloir près de la porte de la chambre de sa partenaire quand elle le vit-elle se figea. Dans son entreprise elle n’avait pas mis de peignoir elle voulait s’habiller et partir d’ici pour aller voir son frère au cimetière.  

Sentant sa colère prendre le dessus, elle lui dit d’une voix sec et vibrante de colère.  

 

- Qu’est ce que tu veux !  

 

Elle ne chercha même pas à dissimuler son corps. Ryo qui était hypnotisé par le corps de rêve de la jeune femme, sursauta quand elle lui posa la question.  

 

- Je m’inquiétais pour toi.  

 

Elle ignora sa réponse et entra dans sa chambre, dont elle ferma la porte en la claquant.  

 

En fait non après réflexion elle n’avait pas besoin de demander conseil à son frère, elle savait ce qui lui restait à faire. Elle prit son sac de voyage, aucune larme ne coulait à cause de sa décision. Elle fourra dedans des changes alors qu’elle-même était encore nue, elle fit bien attention d’y glisser la bague et la photo de son frère. Rapidement elle enfila des sous-vêtements puis un jean et enfin un débardeur et par-dessus une veste de jogging. Elle prit deux trois massues qu’elle glissa dans ses bagages et sortie de la chambre.  

 

Elle dépassa Ryo qui dégrisa en un instant subjugué par le comportement de sa partenaire.  

 

- Kaori mais ou vas-tu ? lui demanda-t-il en la retenant par le poignet.  

- Je m’en vais, répondit-elle en se dégageant.  

 

Elle passa la porte, il la rattrapa et la força à le regarder.  

 

- Pourquoi ?  

- A ton avis lui répondit-elle sèchement.  

 

Un instant il sembla au nettoyeur que son monde s’effondrait, pourquoi le quittait-elle ? Elle trouvait que cela n’allait pas assez vite pour elle ? Pourtant il avait fait eu plein d’attentions pour elle.  

Il ignorait pourquoi mais il avait peur de la perdre, il ne voulait pas la voir partir, le quitter s’éloigner. Alors il fit quelque chose d’irraisonné, quelque chose qu’il s’interdisait et pourtant. Il l’embrassa fougueusement, comme pour lui prouver que sans elle il n’est rien. Surprise, la jeune femme lâcha son sac. Elle en rêvait depuis si longtemps, elle se laissa faire.  

L’alcool y était sans doute pour beaucoup mais il dit quand même du bout des lèvres, la peur au ventre le regard étrange.  

 

- Ne me quitte pas, Kaori…  

 

Voilà, il les avait dis, ces mots qui allaient sceller leur destin. Il la tenait fermement contre lui mais il attendait un signe comme une autorisation.  

 

Kaori qui attendait depuis si longtemps ce simple geste, vit l’horreur du mensonge évanouit d’un seul coup par ce baiser passionné de son partenaire. Elle décida d’oublier dans ses bras, ses peurs, ses craintes et sa tristesse. Ses bras qui se trouvaient jusque là contre la poitrine de Ryo, timidement elle les remonta pour les placer dans son cou. Elle le regarda dans les yeux malgré son intimidation, il vit qu’elle était encore en larme. Il se demanda pourquoi…  

Elle lui demanda du bout des lèvres :  

 

- Fais-moi l’amour Ryo…  

 

Il écarquilla les yeux, et se demanda si elle était déterminée s’il pouvait réellement se le permettre.  

 

- S’il te plait…  

- Tu es sûre mon ange ?  

- Plus que jamais encore.  

 

Cette nuit là, il lui fit l’amour non pas une fois mais trois fois, il n’avait pas cherché à comprendre pourquoi la jeune femme avait voulu le quitter. Il lui demanderait plus tard.  

Chaque fois qu’il pensait être rassasié d’elle, une douleur au bas du ventre lui disait le contraire, il lui octroyait une caresse et il voyait le désir prendre le dessus sur la fatigue de la jeune femme. Là encore, il la tenait dans ses bras, serrée contre lui. Sa Kaori se trouvait dans son lit et c’était la place qui était la sienne, il en eut la révélation et la certitude.  

Ils finirent par s’endormir.  

Kaori fut la première à se réveiller, elle se demanda un instant si elle avait rêvé, mais non. Elle le sentait derrière elle collée contre elle, ses bras autour de sa taille comme pour signifier au monde entier qu’elle lui appartenait.  

Elle se souvint de ce qui s’était passé, le coup de téléphone, l’annonce de la mort de Sayuki. Sans qu’elle n’y puisse rien, des sanglots vinrent secouer son corps et les larmes coulèrent. Ryo se réveilla, et vit sa belle pleurer.  

 

Il lui caressa la joue elle se retourna vers lui en larme, il lui demanda :  

 

- Pourquoi tu pleures ? je t’ai fait mal cette nuit ? demanda-t-il du bout des lèvres inquiet.  

- Non c’est pas ça Ryo.  

 

Kaori vint se caler contre le torse musclé de son homme. Et elle laissa libre recourt à ses pleurs. Ces larmes étaient intarissables. Ryo sentant qu’il ne pouvait rien faire pour la calmer, lui caressa juste le dos pour lui signifier sa présence. Qu’il était là pour elle.  

Une fois un peu calmée elle lui dit :  

 

- C’est Sayuri, elle est morte dans un accident de voiture hier… Ils m’ont appelé parce qu’elle avait marqué dans son calepin à côté de mon nom « imoto-san »  

 

Elle leva la tête vers lui, le regard triste mais compréhensif :  

 

- Pourquoi tu ne m’as pas dit qu’elle était ma sœur ?  

- …  

 

Ryo se dégagea enfila un caleçon et prit sa chemise. Il voulut sortir de la chambre, mais Kaori se leva derrière lui, négligeant de s’habiller, elle le suivit, il monta sur le toit. Elle le suivit et le regarda, il fumait une cigarette.  

Malgré le fait qu’ils soient au printemps, il ne faisait pas bien chaud à l’extérieur, mais ils s’en fichaient.  

 

Elle vint se lover derrière lui, et lui demanda :  

 

- Pourquoi ?  

- C’est Sayuri.  

- Sayuri ?  

- Oui, au début quand elle était venue, elle voulait absolument te prendre avec elle. Elle a dit qu’elle allait nous observer une semaine pour voir. Elle trouvait que je ne te méritais pas et elle avait raison. Finalement, elle a trouvé que je n’étais pas si mauvais et m’a dit de prendre soin de toi. Et puis, elle a dit qu’elle préférait ne pas dire qui elle était et retournait à New York.  

- Et toi tu aurais pu me le dire… je te faisais confiance.  

- J’avais peur…  

- Peur ? mais de quoi ?  

 

Il se détacha d’elle et se retourna, il fut surpris de constater que la jeune femme était nue. Une jalousie prit le pas sur lui et il enleva la chemise qu’il avait jeté sur ses épaules pour entourer celle de Kaori. Il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras et lui murmura :  

 

- Peur de te perdre. Dis-moi Sugar Boy… C’est pour ça que tu voulais me quitter…  

- Je ne veux plus jamais que tu me mentes Ryo Saeba ! sans quoi je te quitterais vraiment.  

 

Elle baissa la tête et lui dit d’une toute petite voix :  

 

- Malgré l’énormité de ce mensonge, je te pardonne. Parce que je t’aime et que maintenant que je t’ai dans mes filets je te garde à jamais.  

- Je te promets de ne plus te mentir…  

- Tu es ma seule famille maintenant Ryo. Ne me quitte jamais.  

 

Il souleva son menton et il la fit, le regarder dans ses yeux :  

 

- Je ferais tout pour rester près de toi. Ne plus être ta seule famille, cela peut s’arranger.  

- Ryo !  

 

Le nettoyeur prit la jeune femme dans ses bras et la mena jusqu’à sa chambre.  

 

Avant qu’il ne la fasse sienne encore une fois, Kaori voulait éclaircir un point qui l’étonne :  

 

- Ryo ?  

- Oui mon ange ?  

- Qu’est ce que tu as dis tout à l’heure à propos de ne plus être ma seule famille ?  

 

Il lui adressa un magnifique sourire et lui dit taquin :  

 

- Chère Mademoiselle, nous n’avons prit aucun dispositif pour éviter tout accident.  

 

Kaori écarquilla les yeux et posa spontanément ses deux mains sur son ventre. Elle le regarda inquiet et lui dit :  

 

- Ce n’est pas raisonnable…  

- Je sais…  

- Mais alors…  

- Ecoute Kaori, je t’ai dis que je ne te quitterais jamais, mais tu sais aussi bien que moi que dans notre métier ce serait être beaucoup trop optimiste.  

 

Les yeux de la jeune femme s’emplirent de larmes :  

 

- Mais je ferais tout pour être chaque jour de notre vie ensemble.  

- C’est te mettre en danger encore plus, si tu me fais un enfant !  

 

Il remonta les couvertures sur eux et invita la jeune femme à s’asseoir sur ses genoux, elle se cala spontanément contre lui. Et lui il l’entoura de ses bras.  

 

- Ne t’inquiète pas pour ça, j’ai prévu de prendre bientôt ma retraite et laisser ma place aux jeunes générations.  

- Tu te trouves vieux ?  

- Je suis un éternel adolescent dans mon âme ! Mais je n’ai pas l’intention d’attendre une défaillance de mon corps avant de tirer ma révérence.  

- …  

- Avant de rencontre ton frère et toi, je ne vivais que le jour présent. Et j’étais, persuadé de mourir comme un chien dans une rue sordide. Mais je sais que tu tiens à moi et je ne veux pas te voir pleurer ma mort.  

- Mais pourquoi ce soudain revirement de situation ?  

- Ça fait des mois que j’y réfléchis mais ma peur jusqu’à présent était encore trop grande… Tu m’as confronté avec le risque de te perdre.  

- Je t’ai pardonné.  

- Je sais. Mais je ne veux pas risquer de te perdre. Je ne veux pas qu’un jour en apprenant que tu es enceinte, tu te dises que pour me protéger, il faut que tu partes. Je ne veux pas que tu me quittes, ni maintenant, ni jamais.  

 

Elle entoura son cou de ses bras et lui dit :  

 

- Ryo !  

- Oui ?  

- Je t’aime !  

- Moi aussi je t’aime mon ange.  

 

Elle le dévisagea et finit par lui sourire. Ils scellèrent leur promesse en s’offrant l’un à l’autre.  

 

Fin  

 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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