Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: chibiusa

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 6 chapitres

Publiée: 28-11-05

Mise à jour: 06-12-05

 

Commentaires: 56 reviews

» Ecrire une review

 

General

 

Résumé: Le meilleur ami de Kaori revient dans sa vie... Il a de forts sentiments pour elle ! Raviera-t-il le coeur de la jeune femme, qui est lassée par l'indifférence de son partenaire ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Trop tard pour nous" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quelques conseils pour écrire une bonne fanfiction

 

Quelques conseils de base à suivre pour les fanfictions: - Vérifier l'orthographe avant de poster vos histoires. C'est essentiel. Plus il y a de fautes d'orthographe, plus les lecteurs auront dû mal à apprécier pleinement la fanfic. Donc, relisez-vous. Cela vous donnera aussi l'occa ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Trop tard pour nous

 

Chapitre 1 :: Première partie

Publiée: 28-11-05 - Mise à jour: 28-11-05

Commentaires: Et bien dis donc ! aujourd'hui je vous gâte ^^ ! Voici une deuxième fic rien que pour vous :) elle aura je pense 5 ou 6 chapitres ^^. Donc n'hésitez pas à poser des reviews et dire ce que vous en pensez.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6


 

Toshio Awayuki âgé de trente ans père d’un petit garçon de deux ans savait qu’il était temps de faire son deuil et de songer au futur, cette occasion lui a été offerte par une personne. Une seule femme était capable de lui ravir son cœur, elle l’avait déjà fait, il y a plus de douze ans et depuis qu’il l’avait revu, il ne pensait qu’à elle.  

Il l’avait perdu de vue quand leurs orientations scolaires les avaient conduit dans deux universités loin l’une de l’autre. Lui avait eu la chance d’être admis à Todaï qui se situait à une cinquantaine de kilomètre de Tokyo. Il avait réussi de justesse l’examen d’entrée mais ce qui comptait c’est d’y être entré. Doué d’un esprit d’analyse hors du commun et d’une communication hors pair il s’était naturellement orienté vers des études de journalisme.  

 

C’était un dimanche d’automne, cela fait déjà neuf ans qu’ils vivaient dans le même appartement. Kaori prit la décision de vivre pleinement et surtout de ne plus être célibataire pour ses trente ans, quoi qu’en pense le nettoyeur la jeune femme avait besoin de vivre pleinement sa féminité et c’était pour cela que depuis quelques mois déjà elle s’habillait de façon à faire deviner ses formes harmonieuses et même si elle ne portait pas de talon trop haut pour pouvoir courir plus vite sans torturer ses pieds, elle avait opté pour des tailleurs avec jupes ou pantalon. Il est onze heures, la partenaire de city Hunter avait un rendez-vous, aussi s’était-elle préparée avec soin pendant près de deux heures. Elle n’avait pas oublié de préparer le déjeuné de Ryo, rituel né d’une longue cohabitation ou la monotonie égrainait le cœur de la jeune femme.  

Ses massues étaient toujours présentes bien que de moins en moins lourdes afin de retenir les ardeurs de son partenaire face à leurs clientes, en revanche, elle ne cherchait plus à intervenir dans la rue. Elle était de moins en moins jalouse cet état de fait commençait à inquiéter une certaine personne.  

Pour Ryo au début, il pensait que ce n’était rien et qu’au contraire c’était une bonne chose si elle partait. Mais les mois passant, il avait commencé à se faire du souci et surtout sa jalousie si longtemps réfrénée se distillait peu à peu. Même si la perspective qu’elle voit un autre homme l’agaçait, qu’aurait-il bien pu faire ? Ils n’étaient que des partenaires et il était hors de question pour lui de changer quoi que ce soit même s’il se rendait peu à peu compte que les habitudes prises étaient en train de changer doucement. Ou étaient les massues ou toute la colère et la jalousie de sa partenaire transparaissaient ?  

 

Quand il entendit la porte d’entrée se fermer, sa partenaire était sortie sans lui infliger sa massue matinale. Son cœur battit à tout rompre et déjà il filait vers la chambre de sa partenaire pour vérifier qu’elle ne le quittait pas définitivement.  

D’un côté il cherchait à la chasser et de l’autre il appréhendait le jour ou elle en aura vraiment marre de lui. Une fois constaté que les deux éléments essentiels de la chambre de Kaori sont en place, à savoir la bague et la photo de son frère, le nettoyeur soupira de soulagement, visiblement ce n’était pas aujourd’hui qu’elle l’abandonnerait. Il se dirigea le cœur léger vers la cuisine où sur la table se trouva en évidence un petit mot gribouillé.  

 

« Le déjeuner et le dîner sont dans le frigo, ne m’attends pas »  

 

« Kaori… »  

 

Il secoua la tête, il voulait qu’elle prenne sa totale indépendance mais un goût amer dans la gorge l’imprégna. Une drôle d’impression prit le dessus et c’est le pas vif mais la main tremblante qu’il franchit à la hâte le seuil de la chambre de la jeune femme. Il connaîssait par cœur la garde robe de sa partenaire malgré les derniers achats qu’elle avait fait, il savait même le nombre exact de sous-vêtements qu’elle possédait (nda : quel obsédé celui-là… c’est pas parce qu’il ne prend pas sa lingerie fine qu’il ne la visite pas discrètement ^^’). Mais ce n’était pas pour le moment ce qui l’inquiétait, il constate avec effroi qu’il manquait un petit sac de voyage, il n’en fallut pas plus pour le nettoyeur que son imagination s’enflamme et le petit mot « ne m’attend pas » se transforme en « je dors à l’extérieur chez un homme », il fallait dire que Miki l’avait prévenue que sa partenaire fréquentait depuis quelques mois un homme fort sympathique au dire de l’ex-mercenaire. Sur le coup il était resté stoïque il n’avait rien laissé paraître et était reparti une heure plus tard se saouler dans un cabaret ouvert 24H/24 noyer cette perspective dans l’alcool. Il était vrai qu’il avait pris vaguement consciente que la jeune femme s’embellissait davantage pour sortir, et quand il pensait la rejoindre au Cat’s Eyes elle brillait par son absence.  

Il s’était alors convaincu que c’était une bonne chose et n’avait pas cherché plus loin bien qu’il se soit mis peu à peu à boire davantage sans pour autant devenir alcoolique.  

 

Cependant son cœur se refusait lui à la voir s’éloigner, un conflit sans pareil faisait fureur dans son corps. Il décida de sortir pour suivre sa partenaire.  

 

* * * *  

 

Kaori ne sentit pas la présence de son partenaire mais c’était aussi parce qu’elle ne s’attendait pas du tout à ce qu’il la suive, ils vivaient en parallèle l’un de l’autre et ne se croisaient que lors des repas ou quand ils avaient exceptionnellement une cliente…  

Peu à peu ils se détachaient l’un de l’autre, comme si ce lien qui était si fort se distillait peu à peu.  

 

Arrivée au lieu de rendez-vous, elle le trouva là, bouquet de roses rouges à la main lui adressant un sourire radieux, il était grand et bien battit, une veste bien coupée, son nom : Toshio Awayuki.  

Ça faisait déjà plusieurs années qu’elle le connaissait mais c’était par hasard qu’elle l’avait rencontré dans le parc alors qu’elle vidait son esprit des dernières paroles blessantes de son partenaire il y a seulement quelques mois…  

Il s’était arrêté puis agenouillé devant elle, il l’avait reconnu et voulait lui faire une surprise. La jeune femme avait la tête baissée et pour être surprise, elle le fut. Il avait faillit se prendre un énorme maillet sur la tête intitulé « abattre les pervers ». Enfin sur le coup il n’était pas rassuré, puis peu à peu Kaori l’avait remise et avait fait disparaître instantanément son arme et ses joues s’étaient colorées de gène et de confusion. Et finalement la Kaori toute timide s’était effacée pour laisser place à Kaori la meilleure amie qui ne se fit pas prier pour sauter au cou de cet ami que la vie avait éloigné loin d’elle.  

 

- Toshio ! Ça fait tellement longtemps, lui-avait-elle dit en reprenant contenance en s’écartant de son meilleur ami.  

- Kao ! je suis content de te revoir !  

 

Ils s’étaient assis tous les deux comme deux collégiens sur un banc se racontant ce qu’ils avaient fait ces dernières années.  

 

Aujourd’hui plus charmeur que jamais, il voulait la conquérir et elle le savait, elle le voyait dans son regard. A l’époque, elle s’était confiée à lui en lui disant qu’elle était amoureuse du meilleur ami de son frère, elle avait alors dix-sept ans. Quand elle lui avait apprit que son frère était décédé il avait été malheureux pour elle. En revanche, il la trouvait un peu secrète sur son travail, mais il ne voulut pas insister.  

Elle saisit le bouquet avec les joues légèrement rouges, et murmura :  

 

- Merci mais fallait pas.  

- Bien sur que si. Allez ! allons déjeuner.  

- Avec plaisir.  

 

Toshio la prit par la taille et l’entraîna vers un petit restaurant.  

 

Dans l’ombre, Ryo qui est très bien dissimulé regarda le couple s’en aller, un poids silencieux s’abattit sur lui. Ces regards entre sa partenaire et cet homme ne détrompaient pas, ils se plaisaient et s’attiraient mutuellement.  

Dépité, il n’avait même plus envie de la suivre et le dos voûté il retourna jusqu’à l’appartement.  

 

Une fois à l’intérieur, dans son chez lui, il s’allongea sur le canapé essaya de trouver du réconfort dans ses lectures préférées mais en vain. Excédé, il balança sa revue avec rage dans le salon, cette dernière atterrit contre un vase qui tomba à même le sol ou il s’explosa.  

A peine conscient, il descendit jusqu’à la salle de tire ou il s’enferma pendant des heures maltraitant sans vergogne les cibles en carton.  

Le nettoyeur tira sans cesser vidant chargeur sur chargeur, essayant de calmer la colère sournoise qui grondait de plus en plus fort en lui. Il en voulait à cet instant là au monde entier, autant à lui-même qu’à sa chère Kaori.  

Comment pouvait-elle lui faire ça ! De quel droit se permettait-elle de tomber amoureux d’un bellâtre qu’il avait déjà vu dans des journaux, il pouvait d’ors et déjà mettre un nom sur son rival : Toshio Awayuki.  

En même temps il était tout à fait conscient que c’était lui et lui seul qui avait amené sa propre déchéance.  

 

Au moment de sortir du parc, Kaori eut un drôle de sentiment, comme si la colère et la jalousie traînaient dans le coin, elle n’en était pas très sure cela avait été tellement fugace. Il lui avait même paru sentir la présence de son partenaire. Mais quand elle s’était retournée pour scruter l’horizon elle n’avait pas vu Ryo.  

Elle haussa alors les épaules pensant que son instinct était quelque peu déréglé mais elle se rabroua en se disant que son partenaire ne s’intéressait plus du tout à elle. Ils en étaient même arrivés à ne communiquer plus que par petits messages, et il est vrai que l’apparition de son meilleur ami y était pour beaucoup.  

Elle n’avait pas osé se renseigner sur lui, mais elle savait éperdument que Miki le ferait d’elle-même pour s’assurer que sa meilleure amie ne risquait rien.  

Dès leur troisième rencontre, il lui avait parlé du petit garçon dont il était le papa, elle l’avait même déjà rencontré, dès le premier coup d’œil elle avait reconnu en lui son père.  

Elle qui adorait les enfants était comblée de devoir s’en occuper de temps en temps mais un peu blasée car consciente que le bonheur d’être mère ne serait pas là pour elle. Jamais.  

 

- Qu’est ce qu’il y a ? demanda tout à coup Toshio voyant une larme couler sur les joues de son amie.  

- Hein ?  

- Tu pleures…  

 

Se rendant soudain compte de cette larme solitaire, elle l’essuya en adressant un sourire d’excuse au journaliste et le rassura.  

 

- Ce n’est rien, une pensée douloureuse.  

 

Apposant son bras autour de la taille d’un geste protecteur mais également possessif, il lui embrassa la tempe, surprise, elle se tourna vers lui pour le dévisager sans vraiment comprendre. Mais quand elle vit son regard, elle ne put s’empêcher de rougir.  

 

- Désolé, j’en mourrais d’envie.  

 

Le repas de midi se passa très bien, l’après-midi seize heure arriva très vite, ils durent récupérer son fils, Daïsuké à la garderie. Le dîner se passa dans une ambiance familiale, entre rire et sourire face aux mimiques amusantes du petit garçon de deux ans. Qui aurait pu croire qu’un simple plateau repas devant un petit film d’animation aurait autant de charme ?  

 

Il était environ onze heures du soir quand la jeune femme se fit raccompagner malgré ses protestations de cette dernière sur le fait qu’il ne fallait pas réveiller le petit bonhomme. Mais en fait le transport ne le gêna même pas, il dormait comme un véritable petit ange.  

Toshio voulait la raccompagner jusqu’à son étage mais la jeune femme refusa poliment, aussi, il se contenta de la déposer, non sans l’avoir embrassé dans un chaste baiser que la jeune femme attendait en même temps qu’elle l’appréhendait. Il attendit qu’elle rentre dans l’immeuble, il fixa la porte bien cinq minutes, démarra et partit.  

 

Ryo n’était pas sorti ce soir-là, il était assit sur le bord de la fenêtre attendant le retour de la jeune femme, quand il vit une voiture s’arrêter, il ne lui fallut pas deux secondes malgré la nuit et l’éloignement pour savoir que c’était elle. Que c’était son ange ! Mais voilà la scène qu’il surprit grâce à la lumière des phares et des lampadaires le laissèrent pantois.  

Comment sa partenaire pouvait-elle se laisser embrasser de la sorte ?  

 

Il était resté là longtemps immobile dans le noir, fixant la scène qui ne se jouait à présent plus devant les yeux. Il ne se retourna pas quand la porte du salon s’ouvrit. Sa partenaire alluma la lumière et fut surprise de voir Ryo là, immobile même si elle avait sentit sa présence.  

Que fixait-il ainsi ?  

Elle posa son bouquet de fleurs sur la table du salon et voulu prendre le vase posé initialement sur une petite étagère.  

C’est là qu’elle découvrit le massacre et le vase écrasé sur le sol. Elle s’agenouilla par terre, devant le vase comme si elle voulait prier devant une stèle. Les larmes lui montèrent aux yeux. Elle ramassa les bouts, ne fit même pas attention au fait qu’elle se coupa. Des sanglots montèrent et doucement elle hoqueta.  

Ce vase représentait beaucoup, c’était le seul souvenir qu’elle avait de son père adoptif, il ne payait pas de mine mais elle y tenait et pour elle s’était comme un sacrilège. En effet, son père aimait beaucoup le travail de l’argile et avait un certain don en la matière.  

Pourquoi avait-il cassé ce vase ?  

 

Elle se releva les trois bouts du vase dans les mains, et elle posa le cadavre sur la table du salon. Elle ne chercha pas plus loin, spontanément elle prit un autre vase dans un placard, le rempli d’eau et y déposa les fleurs.  

Elle retourna poser ce grand verre à l’endroit du défunt vase.  

Tout le temps de tout ça, elle ignora le regard du nettoyeur posé sur elle.  

 

Elle tourna les talons et s’enferma dans sa chambre. Elle sera contre elle son oreiller alors que ses larmes coulaient encore. Epuisée par cette journée hors norme elle finit par sombrer dans le sommeil.  

 

Toujours dans le salon, le regard de Ryo se posa sur le vase possédant les fleurs. Il alluma les lumières et pu, constater qu’il s’agissait de rose rouge, symbole de l’amour passionnel.  

Il passa devant la chambre de sa partenaire et entendit ses sanglots.  

 

Il monta dans sa chambre ou il resta éveillé une bonne partie de la nuit, il ne s’endormit qu’aux premières lueurs de l’aube.  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de