Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Dreamcatcher

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 12-12-05

Mise à jour: 12-12-05

 

Commentaires: 5 reviews

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Songfic

 

Résumé: Ryô avait décidé d’éloigner Kaori pour la protéger, mais l’affaire avait failli mal tourner… Le temps des décisions est donc venu.

 

Disclaimer: Les personnages de "My song for you" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. La chanson ne m'appartient pas et je ne touche pas de droits, etc.

 

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   Fanfiction :: My song for you

 

Chapitre 1 :: My song for you

Publiée: 12-12-05 - Mise à jour: 12-12-05

Commentaires: Voilà c'est ma première songfic. Ce n'est pas le genre que je préfère d'habitude mais j'avais cette chanson qui me trottait inlassablement dans la tête... (Et comme de toute façon je sèche un peu sur une autre fic en cours... ) C’est la première fois que je traduis des paroles de chanson et j’ai pris quelques libertés pour que ça colle un peu plus à City Hunter… alors ne m’en veuillez pas !

 


Chapitre: 1


 

Tout avait commencé avec la mission confiée par Saeko. Ryô connaissait la réputation de la bande en question. Des trafiquants impitoyables. C’est pourquoi il avait préféré éloigner Kaori, de peur qu’ils ne s’en prennent à elle. Et bien sûr, il était hors de question de lui en parler car, avec sa tête de mule, elle ferait tout pour rester à ses côtés et il finirait par céder. Il avait donc décidé de la faire partir de son plein gré, en la mettant hors d’elle. Ça n’avait pas été facile, ni agréable. D’abord parce que Kaori avait tellement l’habitude de ses petites frasques, qu’il avait dû faire preuve d’un comportement vraiment odieux. Ensuite parce que, bien qu’elle n’ait montré que sa colère, il avait également pu lire son chagrin dans ses yeux. Et la blesser lui déchirait le cœur. Mais elle avait fini par accompagner son amie Eriko à un défilé en Europe qui devait durer une semaine, alors qu’elle avait tout d’abord refusé de laisser Ryô.  

 

Pendant trois jours, après le départ de Kaori, Ryô avait travaillé en collaboration avec Saeko pour l’aider à arrêter les trafiquants. Il avait même mis Umibozu et ses légendaires contacts à contribution. Toutefois, le quatrième jour, il avait reçu des photos de Kaori lors d’une soirée en France, avec une cible dessinée sur la tête. La menace était claire : il devait laisser tomber l’affaire, sinon sa partenaire serait exécutée. Le coup fut rude pour Ryô. Lui qui pensait la mettre à l’abri en l’éloignant, il se retrouvait impuissant à la protéger à cause de la distance qu’il avait lui-même mise entre eux.  

Il avait alors tenté de joindre Kaori pour la prévenir du danger mais sans succès.  

 

Et pour cause, Kaori était à ce moment-là dans un avion la ramenant au Japon. La veille, elle avait remarqué qu’elle était filée par un type louche qui l’avait prise en photo. Elle s’était débrouillée pour coincer le gars le jour suivant et, sous la menace d’une petite grenade de rien du tout, il avait fini par avouer qu’il était envoyé par ses patrons pour intimider City Hunter, lequel fouillait d’un peu trop près dans leurs affaires.  

Elle avait immédiatement compris la manœuvre de Ryô pour l’éloigner et était donc rentrée en quatrième vitesse pour lui enfoncer sa façon de penser dans le crâne à grands coups de massue.  

 

Une fois l’équipe City Hunter réunie, l’affaire avait été vite réglée, du moins en ce qui concernait les trafiquants. Car un véritable malaise s’était installé dans le couple. Kaori avait reproché à Ryô de l’avoir une fois de plus tenue à l’écart, allant jusqu’à lui asséner qu’elle avait faillit se faire tuer à cause du manque de confiance dont il faisait preuve à son égard. Et en effet, elle lui en voulait de ne pas la considérer comme une partenaire à part entière, mais peut-être encore plus de ne pas s’être montré honnête envers elle, au moins en tant qu’ami. Après l’affaire du général, il y avait quelques semaines, Kaori avait pensé que les choses évolueraient entre eux. Mais, apparemment, rien ne changerait s’il n’en tenait qu’à Ryô. Et c’était devenu intolérable pour elle. Il était hors de question qu’ils continuent cette relation de non-dits plus longtemps. Ils allaient devoir mettre les choses au clair une bonne fois pour toutes. Elle était arrivée à cette conclusion en repensant à la mise en scène de Ryô pour la convaincre de partir en Europe avec Eriko. Ce fameux matin, elle l’avait trouvé au lit avec une parfaite inconnue ; après un inévitable coup de massue, il avait déclaré que la jeune femme et lui allaient se marier et qu’il faudrait qu’elle, Kaori, déménage au plus tôt, afin de faire de la place à sa fiancée. Kaori avait dissimulé son cœur brisé sous une colère titanesque et fait ses bagages pour le défilé de son amie. Puis les événements s’étaient enchaînés.  

 

Ryô, de son côté, avait procédé à un sérieux examen de conscience. Le professionnalisme dont avait fait preuve Kaori en France l’avait impressionné. Elle avait fait énormément de progrès. Il était fier d’elle. Et un peu moins de lui-même. Il avait encore des sueurs froides à l’idée que, à cause de ses mensonges, elle s’était trouvée seule face au danger. Une fois de plus, ses ennemis s’en étaient pris à sa partenaire, alors même qu’elle ne participait pas à l’enquête, qu’elle se trouvait à des milliers de kilomètres. Il avait finalement compris que, quelque soit la nature de sa relation avec Kaori, elle serait toujours la première visée pour l’atteindre lui. Il devait donc prendre une décision définitive quant à la place de la jeune femme dans sa vie. D’ailleurs, sa partenaire le lui avait “massu-eusement” fait comprendre à son retour d’Europe.  

 

C’est pourquoi ce soir, il avait demandé à Kaori de le rejoindre sur le toit de leur immeuble pour lui parler.  

 

Ryô redoutait ce moment. Il était à présent sûr de sa décision mais craignait toutefois la réaction de Kaori. Il n’était pas très doué avec les mots, alors il avait choisi d’emprunter les paroles d’une vieille chanson. Et si cela ne suffisait pas à la convaincre, il avait encore un atout dans sa manche, enfin dans sa poche en l’occurrence.  

 

Kaori était nerveuse. Ryô et elle ne s’étaient quasiment pas parlés depuis son retour. Alors, quand son partenaire l’avait invitée à discuter sur le toit – son lieu de méditation favori – elle avait tout de suite compris. Dans quelques minutes, leur vie à tous les deux prendrait un nouveau tournant. Elle avait peur que Ryô ne la rejette, décidant une fois de plus de ce qui était le mieux pour elle, sans lui demander son opinion. Mais elle était décidée à se battre et à le faire changer d’avis, si nécessaire. Ou peut-être qu’elle se faisait juste des illusions ? Qu’il tenait à elle mais sans être amoureux, comme un frère ou un simple ami… Alors elle partirait. Parce qu’elle ne supporterait pas que son amour soit sans espoir.  

 

Franchissant enfin la porte de la terrasse du toit, Kaori repéra immédiatement Ryô, accoudé à la rambarde et contemplant les lumières de la ville. Elle savait qu’il l’avait entendue approcher, mais il ne bougea pas. Alors c’est elle qui s’avança. Sans un mot, elle vint se placer à côté de lui et observa à son tour la vie trépidante à leurs pieds. Elle pouvait sentir qu’il était tendu et cela augmenta son propre stress. Au bout de quelques instants, elle l’entendit s’éclaircir la gorge, alors qu’il se redressait et se tournait enfin vers elle.  

Ryô : - Kaori…  

Lorsqu’il prononça son prénom, il prit ses mains dans les siennes et les serra légèrement, tout en plongeant son regard dans les yeux de la jeune femme.  

Kaori sentit son cœur accélérer furieusement, sans savoir encore si son ton annonçait le début ou la fin de leur relation. Elle fut alors totalement sidérée quand elle réalisa qu’il s’était mis à chanter d’une voix grave et douce, sans la lâcher du regard.  

 

(NDA : c’est le moment de mettre la musique !)  

 

Ryô :  

« J’ai vu bien des endroits au cours de ma vie  

J’ai fait beaucoup de choses et commis de nombreuses erreurs  

J’ai joué un rôle, comme sur une scène,  

Devant tous ces gens qui m’épiaient  

Mais maintenant nous sommes seuls et cette chanson est pour toi  

 

L’image que tu as de moi est celle que j’ai voulu créer  

Je t’ai souvent fait pleurer mais ne vois-tu pas  

Que tu es la seule qui compte pour moi  

Alors, mon amour, regarde au plus profond de moi  

Car nous sommes seuls à présent et je chante cette chanson est pour toi  

 

Tu m’as appris la valeur de l’honnêteté et de ne rien dissimuler  

Tu t’es montrée franche alors que je me cachais  

Mais maintenant j’ai compris, alors si mes mots sont encore maladroits  

Écoute cette mélodie, car mon amour résonne à travers elle  

 

Je t’aime, sans limite de temps ni d’espace  

Je t’aimerai toute ma vie, car tu es mon amie  

Et quand je mourrai, souviens-toi de nos moments ensemble  

Quand nous étions seuls et que je chantais ma chanson pour toi  

 

Et quand je mourrai, souviens-toi de nos moments ensemble  

Nous étions seuls et je chantais ma chanson pour toi… »  

 

 

Kaori ne pouvait détacher ses yeux de Ryô. Elle n’avait même pas conscience des larmes qui roulaient doucement sur ses joues. Elle était envoûtée par la voix et, surtout, par les mots de son partenaire, qui lui disait tout l’amour qu’il avait pour elle.  

 

Quand il se tut, l’interrogeant du regard, elle détacha ses mains des siennes pour venir encadrer son visage.  

Kaori, d’une voix enrouée : - Moi aussi, je t’aime Ryô…  

Elle l’attira alors vers elle et ils échangèrent un baiser à la fois tendre et passionné, en s’étreignant de toutes leurs forces. Lorsque leurs lèvres se désunirent finalement, ils avaient chacun le souffle court. Ryô fit un pas en arrière, s’écartant légèrement pour s’éclaircir un peu les idées. Il lui restait encore quelque chose à faire.  

Ryô, solennel : - Kaori, tu es déjà mon amie et ma partenaire…  

Kaori, bouleversée, le vit s’agenouiller devant elle et sortir un écrin de sa poche, qu’il ouvrit et lui présenta.  

Ryô : - Veux-tu être ma femme ?  

Kaori, dans un murmure ému : - Oui…  

Se relevant, Ryô prit la main gauche de la jeune femme et glissa la bague de fiançailles à son annulaire. Ils contemplèrent avec émotion ce bijou qui symbolisait leur nouvelle relation, avant de retomber dans les bras l’un de l’autre.  

Cette nuit-là, City Hunter ne fit enfin plus qu’un.  

 

 

***  

 

(Paroles originales  

 

I've been so many places in my life and time  

I've sung a lot of songs, I've made some bad rhyme  

I've acted out my life in stages  

With ten thousand people watching  

But we're alone now and I'm singin' this song for you  

 

I know your image of me is what I hope to be  

I've treated you unkindly but girl can't you see  

There's no one more important to me  

So darling can't you please see through me  

'cause we're alone now and I'm singin' my song for you  

 

You taught me precious secrets of the truth, withholdin' nothin'  

You came out in front and I was hiding  

But now I'm so much better so if my words don't come together  

Listen to the melody cause my love's in there hiding  

 

I love you in a place where there's no space or time  

I love you for my life, 'cause you're a friend of mine  

And when my life is over, remember when we were together  

We were alone and I was singin' my song for you  

 

And when my life is over, remember when we were together  

We were alone and I was singin' my song for you…)  

 

 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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