Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: saintoise

Beta-reader(s): Tamia62

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 21 chapitres

Publiée: 18-02-06

Mise à jour: 16-08-06

 

Commentaires: 267 reviews

» Ecrire une review

 

DrameRomance

 

Résumé: Qui n'a jamais eu envie de partir vers un pays lointain, avec pour seul bagage, l'amour qu'on a tout au fond de soi ? La vie n'est rien sans le sourire d'un enfant. Kaori et Ryo en feront l'expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Sous le soleil d'Afrique" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

J'ai oublié mon mot de passe

 

Il suffit de m'écrire en me donnant votre pseudo. Veillez à utiliser l'adresse email que vous avez fourni lors de votre inscription.

 

 

   Fanfiction :: Sous le soleil d'Afrique

 

Chapitre 1 :: Détresse d’un peuple - La mission humanitaire

Publiée: 18-02-06 - Mise à jour: 22-05-06

Commentaires: Bonjour tout le monde. Me revoilà avec une autre fiction qui me tient beaucoup à coeur. J'espère que vous aurez autant de plaisir à la lire que j'en ai à l'écrire. Un gros merci et plein de bisous à Tamia62, qui est de nouveau ma bêta pour cette fic (Chapeau Tam, tu fais vraiment du super bon travail). Si vous lisez ma fic, n'oubliez pas de me laisser une petite review qui me fera très plaisir et qui m'encouragera pour la maj... Merci à tous et bonne lecture.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

Très loin de Shinjuku, sous un soleil de plomb, des petits enfants s’en allaient tranquillement à l’école. Leurs petits crayons, leurs cahiers et leurs livres étaient dans un cartable qui avait, quant à lui, déjà fait son temps. Ceux là avaient de la chance, car leur école était située tout à côté de leur case. Certains plus démunis, faisaient plusieurs kilomètres tous les jours afin d’avoir droit à l’éducation, les taxis brousses étaient bien trop chers, et les bicyclettes ou motos rafistolées ne duraient pas très longtemps. Cette école se trouvait à Pô, au Burkina Faso.  

 

Dans cette petite école primaire, plusieurs tranches d’âges étaient regroupées dans une même section, et les élèves venaient de tous les milieux sociaux, les filles y étaient autant présentes que les garçons. Même si cette école était démunie de moyens financiers et matériels, les résultats étaient tout de même dans l’ensemble satisfaisants, malgré, il faut le dire une énorme surcharge des salles de classe.  

Bien sûr, tout aurait pu être différent si on leur avait donnait des moyens d’élargir l’infrastructure scolaire et si les professeurs étaient plus nombreux. Les résultats en auraient été nettement meilleurs.  

 

Tiébélé, 8 ans et sa sœur Nakou, 6 ans, arrivèrent essoufflés à quelque pas de leur école. Ils n’habitaient pas vraiment à côté et se levaient tôt les matins pour arriver à l’heure, et partaient seuls, car leurs parents qui travaillaient très dur, ne pouvaient pas les emmener. Leur maman s’occupait des champs et leur papa vendait les récoltes très loin. On était en période de crue, et, entre leurs maisons et l’école primaire, le marigot inondait le petit chemin qu’ils devaient emprunter tous les jours. La vétuste petite barque les menait de l’autre côté de la rive, et ils devaient quand même marcher sur deux kilomètres et couper à travers les champs de mil. Mais ils étaient vraiment contents d’aller à l’école, et malgré leur jeune âge, ils comprenaient la chance qu’ils avaient d’y aller, ainsi que l’importance de l’éducation, s’ils voulaient plus tard avoir un avenir et aidaient en retour, leurs parents qui les avaient si bien élevés.  

 

Qu’elle ne fut pas leur surprise de voir leur école en feu. (ndb : oh ? sniff trop cruel…) Ils se regroupèrent avec d’autres élèves et regardaient ébahis ce triste spectacle. Que s’était-il donc passé ? Comment leur école avait-elle pris feu ? Au loin, un village flambait lui aussi, formant une masse nuageuse qui s’élevait dans le ciel bleu. Un maître d’école arriva vers les enfants en courant.  

- Retournez tous vers vos parents, nous avons été attaqués par des pillards.  

Les larmes aux yeux, Tiébélé prit la main de sa sœur et s’enfuit en courant avec elle.  

- Dépêche toi, lui dit-il, sinon les méchants vont nous rattraper et nous faire du mal.  

Plusieurs enfants courraient aussi dans des directions opposées.  

 

A perdre haleine, Nakou et Tiébélé s’en allèrent chercher leur maman qui s’occupait des champs.  

- Maman, cria Tiébélé, viens vite, notre école brûle ainsi que d’autres maisons, il faut rentrer chez nous. C’est dangereux de rester là.  

Leur mère accourut vers eux.  

- Que me racontes-tu là mon enfant ? demanda-t-elle en arrivant près d’eux.  

- Regarde là-bas, lui dit Tiébélé en lui montrant l’épaisse fumée qui montait vers le ciel  

- Tu as raison, partons vite.  

La maman prit Nakou toute en pleurs dans ses bras et ils s’enfuirent en direction de leur modeste case. Ils montèrent dans la barque et ramèrent. Les pillards ne pourraient pas atteindre leur case et la deuxième barque prévue pour le retour du père le soir était bien cachée dans les broussailles.  

 

Au loin, dans le village de Pô, les pillards avaient pris tout ce qui les intéressait dans les maisons et avaient mis le feu à plusieurs d’entre elles, faisant de nombreuses victimes. Ils avaient également reçu l’ordre de saccager l’école du village. Tout le monde racontait que ce pillage était effectué par des indigènes transformés en soldats pour le compte de leur grand chef, et afin de prendre petit à petit le pouvoir du pays tout entier. Le Chef de ce gang se prénommait Ngoma mais agissait pour le compte d’un plus grand patron. Tous les habitants du Burkina Faso étaient terrifiés en entendant son nom.  

L’armée du Burkina avait été mise sur le coup, mais hélas, toutes ces batailles entraînaient beaucoup de victimes innocentes et le Président du Burkina ne venait pas à bout de ces hommes, assoiffés de pouvoir et de haine au sein de son pays. Bientôt, il le savait, cette bataille atteindrait la capitale.  

 

Tiébélé s’inquiétait maintenant pour son école. Comment lui et sa sœur feront-ils pour apprendre les choses essentielles pour vivre correctement ? Leur école mettrait beaucoup de temps à être reconstruite. S’il ne pouvait plus jouir de ce droit, il irait aider ses parents dans les champs et sur les marchés, mais, il ne souhaitait pas cela pour sa petite sœur, il aurait tant aimé pouvoir la protéger de tous les malheurs, mais que pouvait-il bien faire ? Il était encore bien trop petit pour partir de la maison et l’emmener dans une autre province. Le mieux aurait été de bouger vers la capitale, mais il n’avait pas d’argent, et ses parents avaient bien du mal à s’en procurer.  

Nakou était encore un peu choquée mais ses larmes avaient séché. Elle ne se rendait pas encore bien compte de la situation.  

 

Leur maman, quant à elle, attendait anxieusement la fin de la journée pour voir son mari revenir sain et sauf. Elle croyait sa famille protégée par le marigot en crue mais les soldats n’avaient pas voulu faire l’impasse sur cette petite case qu’ils distinguaient au loin, et trouvèrent la petite barque de fortune. La maman les vit arriver au loin et cria à ses enfants de se cacher.  

- Tiébélé, prends ta sœur et cachez-vous sous le lit, dépêchez-vous !  

Ces derniers rampèrent vers l’endroit indiqué et Tiébélé mit sa main devant la bouche de sa sœur et lui coinça la tête sur son torse pour ne pas qu’elle voit la scène.  

- Maman, cria Tiébélé, viens te cacher avec nous, maman !  

Mais leur maman qui voulait protéger ses enfants et sa maison attendait de pied ferme les pilleurs avec un gros bâton. Ils arrivèrent très vite devant la petite case.  

 

- Allez vous-en ! hurla-t-elle à l’attention des hommes tout en agitant son bâton.  

 

Elle n’eut hélas pas le temps de s’en servir, le plus grand la frappa d’un coup de poing au visage. Elle bascula en arrière et sa tête heurta violemment un coin de meuble. Elle tomba inconsciente par terre.  

Tiébélé regardait avec effroi la scène qui se passait. Les hommes volèrent tous leurs biens les plus précieux et repartirent avec la même barque, sans se préoccuper de la pauvre femme.  

De longues minutes passèrent, leur maman ne s’était toujours pas réveillée. Nakou, pelotonnée dans les bras de son frère tremblait toujours et Tiébélé n’avait pas bougé. Prenant tout à coup la main de sa sœur, il courut vers le corps inanimé de sa maman.  

- Mamannnnnnnn, fit Tiébélé en la secouant doucement, maman !  

Il souleva la tête de sa maman et vit alors du sang sur ses mains. Il prit peur et la secoua plus fortement.  

- Maman, cria-t-il, maman, ne nous laisse pas !  

- Maman, fit Nakou, maman réveille-toi !  

 

Tiébélé comprit que sa maman ne se réveillerait plus. Nakou et lui pleurèrent longtemps, agenouillés tout à côté de celle qui les avait élevés et qui les avait protégés jusqu’à son dernier souffle.  

 

Leur père n’avait pas eu plus de chance et, en pleine journée, des coups de feu avaient été tirés sur le marché du village voisin, et il avait reçu une balle en plein cœur… Mais Tiébélé l’attendit toute la soirée et toute la nuit, ne voulant pas croire qu’ils étaient devenus orphelins. Il avait essayé de calmer sa petite sœur et lui avait fait à manger avec de la nourriture cachée que les voleurs n’avaient heureusement pas trouvé et elle s’était endormie, en pensant à sa maman.  

La nuit, prenant son courage à deux mains, Tiébélé creusa un trou assez grand pour y déposer sa maman. Il voulait qu’elle s’en aille en paix et confectionna une petite croix en bois qu’il planta dessus. Exténué, il s’endormit sur la tombe de sa mère. (ndb : trop triste mais trop bien écrit…)  

 

 

 

C’était l’hiver au Japon, et, Kaori, emmitouflée dans un pull rose pâle à col roulé, été accoudée sur la fenêtre de sa chambre et regardait la neige tomber à gros flocons.  

 

- Quel temps nostalgique, soupira-t-elle, je n’aime vraiment pas l’hiver. On a de moins en moins de clients, à croire que les bandits ont trop froid à cette période de l’année. Et qu’est-ce que je m’ennuie. Ryo est tout le temps dehors, quel que soit le temps qu’il fait, et moi je reste à la maison à faire le ménage et à lui préparer ses repas ! J’aimerais bien faire quelque chose de vraiment utile. En plus, c’est bientôt la période des fêtes et ma vie est d’un triste ! Ah frangin, tu me manques. Ryo me laisse trop souvent seule et les journées sont parfois si longues.  

Elle caressait du bout des doigts l’image encadrée sur sa table de nuit. Elle se leva et se dirigea vers le salon. Elle alluma la télévision et vit alors des images qui lui glacèrent le sang.  

On montrait des morts par dizaine dans une ville d’Afrique. C’est alors qu’un journaliste prit la parole :  

« Plusieurs écoles ont été détruites, on compte par centaine les enfants qui sont devenus orphelins, les maisons sont la proie des pilleurs. Plusieurs associations humanitaires s’organisent déjà pour assurer une survie à la population. Plusieurs enfants sont déjà pris en charge et certains ont trouvé refuge dans des nouvelles familles prêtes à les accueillir. N’hésitez pas à envoyer vos dons à l’adresse qui est inscrite en bas de votre écran ».  

 

- Mon Dieu, s’écria Kaori, quelle horreur ! L’Afrique est un pays tellement pauvre ! Pourquoi faut-il en plus qu’il y ait autant de massacres ? Parfois je me demande s’il existe un Dieu…  

Entre temps, elle avait noté le numéro de téléphone.  

- Je voudrais bien faire un don, mais nos finances ne sont pas au beau fixe. J’ai tellement envie d’aider tous ces enfants…  

Kaori soupira. Soudain, une idée germa dans sa tête et un grand sourire se dessina sur ses lèvres. Elle venait de prendre une grande décision qui l’enchantait.  

- C’est décidé, dit-elle tout haut, je pars au Burkina Faso, comme ça, je pourrais mieux les aider sur place, c’est assez hypocrite de donner de l’argent en restant confortablement assis dans son fauteuil et en mangeant un bon repas.  

 

Son visage s’était soudainement illuminé. Demain, elle se renseignerait sur les différentes actions humanitaires mises en place là-bas et choisirait celle qui lui conviendrait le mieux. Ce pays africain était un pays francophone, et elle se félicitait d’avoir appris cette langue très difficile lorsque Ryo la laissait seule, elle avait acquis un très bon niveau et pourrait mettre à profit ses connaissances. Heureuse en pensant à ses projets, elle se décida alors à faire le repas pour Ryo qui n’allait sûrement plus tarder à rentrer.  

 

Quelques minutes après, il arriva et sentit tout de suite l’odeur alléchante venant de la cuisine.  

- Oh lala, ce que ça sent bon ! fit-il en surgissant dans la cuisine. Il soulevait tour à tour les couvercles des casseroles qui fumaient. On mange quand ? Dépêche-toi !  

- Oui, voilà, tu peux t’asseoir !  

Ryo s’empiffra et engloutit tous les plats en moins de temps qu’il n’en avait fallu à Kaori pour les préparer.  

 

- Tu n’as pas honte de manger de la sorte, s’indigna Kaori, tu te rends compte qu’il y a des enfants dans le monde qui meurent de faim, et toi, tu ne prends même pas le temps d’apprécier ce qu’il y a dans ton assiette.  

Ryo leva la tête et la regarda d’un air désappointé.  

- Pourquoi me dis-tu ça ? Tu veux pas que je mange hein c’est ça ? Pff, Tu m’as coupé l’appétit.  

- Ryo, expliqua-t-elle, tout ce que je voulais te dire, c’est qu’il ne faut pas manger comme un glouton. Sais-tu la chance qu’on a de pouvoir manger ? Il ne faut pas gaspiller.  

- Mais, qu’est-ce qui te prend tout à coup ! s’exclama son partenaire. Si maintenant je dois aussi faire attention à ma façon de manger !  

La jeune femme baissa la tête et lui expliqua :  

- J’ai vu une émission tout à l’heure sur un conflit qui se déroule en ce moment au Burkina Faso. Si tu avais vu Ryo tous ces enfants dont les parents sont morts, tous ces enfants qui ont du mal à survivre chaque jour que Dieu fait, ils n’ont même plus d’école. J’ai décidé de partir pour aller aider les organisations humanitaires. Au moins, je me sentirais bien plus utile qu’au Japon. On n’a pas eu de clients depuis un bon moment, et je m’ennuie tout seule la journée. J’espère que ça ne t’embêtera pas que j’y aille. De plus, tu sais que j’ai appris le français, et je saurai parfaitement me débrouiller là-bas.  

 

Surpris, Ryo en tomba de sa chaise. Une minute après, il se releva tant bien que mal en s’agrippant à la table et reprit son sérieux. Il regardait maintenant Kaori avec des yeux remplis d’admiration. Il avait toujours su qu’elle avait un cœur d’ange et qu’elle était aussi très généreuse. Cependant, il n’avait pas encore entendu parler de cette guérilla et il craignait déjà que sa partenaire se mette en danger si elle partait en Afrique. Il faisait tout pour la protéger et détestait la savoir loin de lui. Il avait peur pour elle car il l’aimait, cela n’avait plus rien à voir avec la promesse faite à Hideyuki, le frère de Kaori, lorsqu’il mourut, de prendre soin de sa sœur. Non, maintenant, il la protégeait car il l’aimait. Il aurait tant aimé pouvoir quitter ce milieu et lui avouer son amour, mais c’était hélas impossible. Même s’il n’était plus City Hunter, ses ennemis ne l’oublieraient jamais et sa vie avec Kaori serait infernale. C’était pour cette raison qu’il s’interdisait de l’aimer et préférait s’afficher avec d’autres femmes, pour ne pas qu’elle soit une cible parfaite pour l’atteindre lui, Ryo Saeba, le nettoyeur n° 1 du Japon. S’il en avait le courage, il l’éloignerait le plus loin possible de lui et de son monde pour qu’il ne lui arrive jamais rien. Mais sans elle, il était une âme perdue.  

 

Ainsi, elle s’ennuyait dans leur appartement. C’est vrai qu’il n’était quasiment jamais chez lui. Il gardait toutefois toujours un œil attentif à ses moindres envies. Mais le coup de l’Afrique, il ne l’avait pas senti venir. Il ne pouvait pas non plus la surprotéger et l’enfermer comme une petite chose précieuse. Pourtant, elle était ce qu’il avait de plus cher, elle était son trésor, celle qui lui avait permis de reprendre goût à la vie. S’il n’avait pas si peur de la mettre en danger par sa faute, il lui aurait avoué sur le champ qu’il ne voulait pas qu’elle s’en aille si loin de lui parce qu’il ne voulait pas la perdre, et que sans elle il n’est rien. Il lui aurait tout dit sur son amour… Si cela avait été possible.  

 

- Pourquoi veux-tu que ça me dérange ? lança-t-il d’un air détaché à Kaori, tu fais ce que tu veux et tu n’as aucun compte à me rendre. Tu es une grande fille ! Et si ça t’amuse d’aller dans ce pays, et bien vas-y. Profites en pour y rencontrer un homme qui veuille bien de toi, et si jamais tu trouves cette perle rare, ne le laisse surtout pas filer.  

La toute dernière massue de 100 T de Kaori « T’es qu’un pauvre idiot », spécialement étudiée pour les moqueries de son partenaire s’abattit lourdement sur le crâne de ce dernier.  

- Ca me convient très bien que tu te fiches de mon départ, comme ça, je n’aurais aucun remords de te laisser tout seul. J’espère au moins que tu feras un peu de ménage. Quant à ton estomac, je m’en moque éperdument. Très bien, je monte me coucher. Comme on risque de ne pas se revoir parce que je serais sûrement partie à ton réveil, je te dis à bientôt.  

 

Furieuse, elle monta dans sa chambre et fit claquer la porte.  

 

Kaori s’assit sur son lit et une larme glissa sur son visage. Elle aimait Ryo de tout son cœur. Elle aurait aimé le lui crier, le prendre dans ses bras. Elle se dirigea vers sa fenêtre, l’ouvrit bien grande et prit une grand bouffée d’air frais. Elle avait besoin de donner tout ce qu’elle avait au fond d’elle, tout ce qui aurait du aller à son partenaire. Tout cet amour qu’elle gardait cacher dans son cœur la faisait suffoquer. Elle en était sûre, là-bas au Burkina, elle saurait à qui offrir ce sentiment qui l’étouffait tellement il était grand. Apaisée, elle referma la fenêtre et se coucha. Elle eut beaucoup de mal à s’endormir, toute excitée qu’elle était de partir en Afrique et à la pensée de tout le bonheur qu’elle offrirait une fois dans cette contrée.  

Ryo s’était difficilement remit de la nouvelle massue de Kaori. Mais il avait sentit la tristesse envahir sa partenaire et s’en était voulu une fois de plus d’avoir été aussi abject dans ses paroles. Il se servit un verre d’alcool avant de monter lui aussi se coucher.  

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de