Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: messlat

Beta-reader(s): Chronos

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 30 chapitres

Publiée: 20-03-06

Mise à jour: 06-11-07

 

Commentaires: 335 reviews

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ActionAction

 

Résumé: Fiction alternative. Ryo ne connais pas la famille MAKIMURA et n'a donc jamais fait la promesse de veiller sur Kaori. Sauront-ils s'apprivoiser ? A vous de le découvrir !

 

Disclaimer: Les personnages de "Mon voisin le tueur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Mon voisin le tueur

 

Chapitre 1 :: Un toit pour deux.

Publiée: 20-03-06 - Mise à jour: 20-03-06

Commentaires: Alors voilà je me lance, cela faisait longtemps que je lisais vos fictions en me disant que je pourrais peut-être en faire une. Mais les actes sont toujours plus difficiles que les paroles, et je m'en rend compte avec cette histoire. J'espère que vous l'apprécierez et je vous souhaite une bonne lecture. N'hésitez pas à me donner vos impressions. PS : Comme les chapitres sont courts j'en ai mis deux d'un coup

 


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Elle contemplait les étoiles, appuyée contre la rambarde du toit de son nouvel immeuble. Ses pensées la portaient vers celui qui avait été à la fois son père et son frère, celui qui l’avait toujours soutenue dans les moments les plus difficiles de sa vie. Sa peine était sans fin.  

 

Elle ressentait un immense vide.  

 

Elle savait que désormais, elle devrait continuer son chemin, seule, avec son souvenir comme unique compagnon. Sa raison avait finit par accepter la vérité au bout d’un an de deuil, mais son cœur saignait.  

 

Dieu que c’était dur.  

 

Son visage, si cher lui apparut, elle tendit la main vers les étoiles comme pour caresser quelque chose.  

Un sourire fugace vint éclairer, l’espace d’un instant, son doux visage, mais très vite il fût remplacé par la tristesse, car elle savait que ce n’était qu’une illusion éphémère.  

Son bras retomba le long de son corps.  

 

Un an, qu’elle avait serré pour la dernière fois son frère dans ses bras. Son frère, sa chaleur, son affection, son amour, sa joie de vivre, son humanité, lui manquait horriblement.  

Sa vie avait volé en éclat ce soir là. Toutes ses certitudes sur son avenir avaient été balayées par un coup du destin.  

Elle était amère, le sort par deux fois s’était joué d’elle, il lui avait fait comprendre, qu’au moment où l’on pense que tout nous est acquis et que les êtres les plus chers seront toujours là, celui-ci vient vous rappeler à son bon souvenir.  

 

Un léger bruissement vint troubler ce silence absolu, mais la jeune femme n’y prêta aucune attention trop absorber par ses pensées.  

 

Un an, elle avait finit par retrouvé le sourire celui qui accompagnait continuellement son visage, car la vie avait repris ses droits. Mais la tristesse était toujours présente au fond de son regard.  

 

Elle ferma les yeux, il fallait qu’elle puise en elle l’énergie pour avancer chaque jour, et concrétiser le rêve de sa vie, comme le souhaitait son cher frère.  

Son regard, fut conduit naturellement vers la bague que celui-ci, lui avait donné à son vingtième anniversaire.  

 

C’était lors d’une nuit semblable, que son frère lui avait annoncé qu’elle n’était pas ce qu’elle croyait, que les MAKIMURA n’était pas sa véritable famille. Le père de Hideyuki lui avait fait promettre, avant de mourir, de lui dire la vérité quand elle serait assez forte pour l’accepter.  

Cette nuit là, aussi sa vie avait volé en éclat, mais son frère l’avait aidé à accepter cet état de fait et a re-coller les morceaux de sa vie, car pour lui elle resterait toujours sa petite sœur adorée.  

 

Cette bague était l’unique lien qui la reliait à sa famille biologique, mais elle symbolisait également toute la confiance que son frère portait en elle. Car il savait que malgré la découverte de cette vérité pourtant si douloureuse sur ses origines, elle aurait toujours la force de le regarder comme son grand frère.  

Hideyuki lui avait donné la force et le courage nécessaire pour partir à la recherche de ses véritables origines.  

Ainsi, c’est soutenu par celui-ci qu’elle avait entrepris son investigation. Si celles-ci avaient été longues et souvent infructueuses, elle avait quand même réussie à retrouver la trace de sa mère biologique, jusqu’au départ de celle-ci pour les Etats-Unis.  

Après deux ans de travail acharner, elle avait finalement retrouvé la trace de l’unique membre de sa famille biologique encore vivant : Sayuri, sa sœur.  

Elle avait pu la rencontrer, aux USA, et les sensations qu’avait ressentie la jeune femme à ce moment là, l’avait ébranlée.  

Elle était revenue au Japon près de son frère, car elle savait que sa vie était ici, près de lui.  

Dans l’avion qui la ramenait vers sa terre natale, une idée avait germé dans son esprit. Elle souhaitait aider son prochain comme son frère. Lui, avait choisi la police de Tokyo pour aider les autres. Elle, elle voulait aider les autres d’une façon différente, redonner de l’espoir. Aider ceux qui avaient perdu un membre de leur famille à le retrouver.  

Son expérience personnelle en la matière lui avait montré qu’elle en était capable, elle avait donc demandé son avis à son frère, qui s’était montré enthousiaste et qui l’avait aidé dans les démarches administratives pour monter son agence d’un genre particulier.  

 

Malheureusement le décès prématuré d’hideyuki, avait stoppé net son projet. Avec l’aide de sa sœur elle avait progressivement remonté la pente, et avait fait la promesse sur la tombe de son frère d’aller jusqu’au bout de son rêve et d’ouvrir son agence de recherches de personnes disparues.  

 

Aujourd’hui sa promesse se concrétisait enfin. Son agence était officiellement ouverte depuis ce matin 8h.  

Elle avait tenu à venir s’installer à Shinzuku, le quartier le plus chaud de la ville, elle voulait être proche des gens, mais secrètement elle savait que c’était pour se rapprocher du lieu de travail de son frère afin de garder un contact infime avec lui, qu’elle avait fait ce choix. Même si elle savait que c’était ridicule comme raisonnement, elle y tenait plus que tout.  

 

Saeko NOGAMI, l’ancienne partenaire de son frère l’avait aidé dans le choix de l’implantation de son agence. L’immeuble était un vieux bâtiment de briques rouges qui ne comportait que trois étages et qui semblait complètement défraîchie.  

Le loyer était modeste étant donné le quartier, mais Kaori avait eu l’agréable surprise de découvrir qu’à l’intérieur de cet immeuble, les logements offraient de vastes espaces, qui conviendrait parfaitement à son activité. Cela lui permettrait également d’aménager un espace de vie à elle.  

 

Elle lui avait également appris que l’immeuble n’hébergeait qu’un seul locataire, mais que celui-ci ne l’importunerait pas. Si elle avait été un peu surprise par cette réflexion, Kaori n’y avait accordé aucune importance, elle voulait être en bon terme avec son voisin et se promis d’aller le saluer pour se présenter dés qu’elle en aurait un peu de temps.  

L’inspectrice lui avait alors répondu que cela n’était pas nécessaire, que son voisin était un oiseau de nuit qui ne supportait pas la proximité des autres.  

C’était bien sa veine, de tomber sur ce genre d’individu, elle s’imaginait un vieil homme tout rabougri, qui ferait fuir sa clientèle en criant qu’il ne voulait pas être dérangé par le va et vient des familles. Mais elle se promit de faire le nécessaire pour que cela n’arrive pas.  

 

Un nouveau bruissement se fit entendre dans l’obscurité, cette fois-ci la jeune femme sortie de sa rêverie. Elle jeta un regard circulaire autour d’elle, mais ne vit rien à part les ténèbres qui recouvraient la ville. Un léger frisson s’empara d’elle. Elle n’avait pas vu le temps passé et se demandait depuis combien de temps elle pouvait être sur ce toit.  

 

Elle avait déménagé ses meubles et aménager son bureau toute la journée, mais il restait encore fort à faire car des cartons s’empilaient encore dans l’entrée de son nouvel appartement. Vers 21h, elle avait senti son corps se rebeller contre tant d’efforts, celui-ci réclamait une pause. C’est donc fourbu de courbatures et l’estomac dans les talons qu’elle quitta son appartement pour partir à la recherche d’un petit coin sympa qui lui permettrait de se restaurer et se reposer un peu, avant de rentrer chez elle pour se coucher.  

 

En regardant sa tenue, elle s’aperçut que son vieux jeans tout défraîchi était couvert de poussière et que son pull informe lui couvrait entièrement le haut du corps. Ce n’était pas une tenue de soirée, mais cela conviendrait parfaitement pour un petit repas rapide à l’extérieur.  

Avant de sortir, elle enfila son blouson et hésita mais attrapa la casquette de son frère et la vissa sur sa tête, couvrant ainsi une grande partie de sa chevelure auburn. Son frère l’avait toujours traité de garçon manqué, mais c’est comme ça qu’elle se sentait le mieux.  

 

Devant la porte de son appartement, en fermant à clé, elle avait senti un courrant d’air frais lui balayer le visage. Elle se demanda d’où pouvait s’engouffrer le vent, elle pensa alors à une fenêtre restée ouverte et décida donc de grimper les escaliers qui menaient à l’étage du dessus, vite fait pour la refermer. Mais à sa grande surprise, arriver au 3ème, elle ne vit aucune fenêtre, pourtant elle sentait toujours ce courrant d’air. Elle continua son investigation dans les escaliers et constata que l’objet de sa recherche n’était autre qu’une porte qui devait donner accès au toit. Celle-ci étant béante, elle décida, après une légère hésitation d’aller jeter un coup d’œil.  

 

Arriver en haut des marches elle découvrit une vaste plate forme, au bout de laquelle on pouvait apercevoir une balustrade métallique. Elle leva les yeux et vit les étoiles scintiller au cœur de la nuit. Elle respira profondément, et reporta son attention vers la balustrade, elle s’avança et pris appui sur celle-ci. Elle contempla la vue que lui offrait la ville, elle voyait les gratte-ciel du quartier des affaires illuminés la ville, elle baissa les yeux pour regarder la foules s’activer dans la rue en bas et senti toute la tension accumulée tout au long de cette journée, diminuée progressivement et ses muscles se détendre.  

 

Son esprit, commença à vagabonder et elle perdit toute notion du temps.  

 

(retour au présent)  

 

A nouveau elle entendit ce frôlement, cette fois-ci il n’y avait plus de doute possible, il y avait quelqu’un d’autre sur le toit. Elle était trop absorber par ses pensées pour se rendre compte de cette présence. Elle scruta l’obscurité en direction du bruit qu’elle venait d’entendre.  

C’est alors qu’elle le vit, de l’autre coté du toit à vingt mètres d’elle, accouder contre la balustrade opposée. Une silhouette se découpait dans l’obscurité.  

Une drôle de sensation s’empara de Kaori, un mélange d’appréhension et de curiosité. Elle sentait son regard posé comme s’il tentait de lire en elle alors qu’elle, elle n’arrivait même pas à distinguer son visage.  

 

Plus elle regardait cette silhouette et plus elle ressentait une sorte de malaise. Elle attribua celui-ci au fait qu’elle ne pouvait pas distinguer son regard et donc ne savait pas si cette présence était amicale ou au contraire hostile.  

De loin, elle pouvait voir que cette personne était assez grande, cela devait certainement être un homme il portait un débardeur rouge et un pantalon dont elle n’arrivait pas à distinguer la couleur. Il devait être en train de fumer car elle apercevait, de temps en temps, une tâche rouge qui montrait qu’il devait tirer sur sa cigarette.  

 

Elle ne savait pas exactement quoi faire, devait-elle avoir peur et partir sans demander son reste où alors prendre son courage à deux mains pour aller voir de près à quoi ressemblait cet inconnu.  

La vie lui avait apprit à aller de l’avant et elle opta donc pour la seconde solution. Elle esquissa un premier pas dans sa direction puis un second et enfin marcha d’un pas résolu vers lui.  

Plus elle approchait, plus elle sentait son regard lourd la dévisager, mais elle refusait de se laissé intimider. Elle voyait bien que son attitude était destinée à la déstabiliser, pour l’empêcher d’approcher. Arriver à trois mètres de l’individu, elle s’arrêta néanmoins, estimant la distance suffisante entre eux pour fuir au cas ou cet individu déciderait de se montrer plus hostile.  

 

Elle détailla de plus près cet homme, il semblait plus grand que ce qu’elle avait précédemment estimé, il devait mesurer dans les 1m90, son tee-shirt paraissait trop serré pour sa carrure impressionnante. De lui se dégageait une force sauvage et en même temps si inamicale qui lui fît froid dans le dos. Plus elle le regardait, plus elle avait l’impression d’avoir à faire à un animal, près à bondir sur quiconque tenterait de l’approcher.  

Elle maudit son tempérament qui l’avait conduit jusque devant cet individu. Elle ne distinguait toujours pas son regard et n’osait plus bouger, elle se sentait prise au piège de son regard glacé.  

Sans doute, sous l’effet de ce silence insupportable la respiration de Kaori commença à s’accélérer. Elle voulait parler, mais aucun son ne sortait de sa bouche, elle était comme paralysée, la situation commençait à virer au cauchemar.  

 

Elle qui n’avait jamais souffert d’une timidité maladive, devenait aussi gauche qu’une adolescente, la stature et le regard de l’inconnu ne faisait que renforcer cette sensation. Son regard se porta vers ses pieds et elle se demanda pourquoi elle n’arrivait pas à lever les yeux.  

Elle tenta de se re-saisir et s’admonesta intérieurement en se traitant de tous les noms, pour se donner le courage de dire enfin une phrase, n’importe laquelle, mais pourvu que ce silence horrible soit rompu.  

Au moment ou elle trouva enfin le courage d’ouvrir la bouche, l’inconnu lui dit d’une voix grave :  

 

- Dégage morveux.  

 

La formule de politesse qu’elle s’était enfin décidée à sortir mourut dans sa gorge.  

 

- Mais…  

- T’es sourd ou bouché, je t’ai dit de dégager sinon… gare à toi, lui dit-il d’un ton encore plus froid.  

 

Kaori était estomaquer par la déclaration de son interlocuteur, elle avait l’impression d’avoir reçu une gifle, aussi cinglante que cette menace.  

 

Comment osait-il lui parler sur ce ton…  

 

(petit clin d’œil à la version original du manga)  

 

 


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