Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: chibiusa

Beta-reader(s): Eden

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 8 chapitres

Publiée: 15-04-06

Mise à jour: 10-10-06

 

Commentaires: 63 reviews

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General

 

Résumé: Un appel au secours, mais pas celui qu'on croit...

 

Disclaimer: Les personnages de "L'appel au secours" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Appel au secours et révolte

 

Chapitre 1 :: Chapitre 1

Publiée: 15-04-06 - Mise à jour: 15-04-06

Commentaires: Bonne lecture à tous n'hésitez pas à poser vos commentaires ^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

 

Chapitre 1  

 

Dans la capitale Nipponne alors que le soleil brillait de mille feux, un homme seul, d’une cinquantaine d’années avait le nez perdu dans sa tasse de café, il réfléchissait. Mais cela faisait plus de dix-huit ans qu’il réfléchissait et c’était là le problème.  

 

- Tu réfléchis trop, déclara le barman.  

 

Avec un sourire las, le cinquantenaire hocha la tête. Il le savait, depuis toujours c’était ça son problème. Dix-huit ans à se refuser à l’aimer ouvertement, dix-huit ans à l’aimer en silence. La voir chaque jour était aussi bénéfique que torturant pour lui. Pendant les dix dernières années, il l’avait vu s’épanouir et continuer à ne regarder que lui, lui et toujours lui. A certain moment bien sûr, l’homme l’avait vu regarder d’autres hommes, des inconnus qui eux, lui avouaient ce qu’elle voulait entendre. Sa jalousie avait agi à certains moments pour faire comprendre aux importuns que c’était chasse gardée, il savait qu’il n’avait pas le droit d’agir de la sorte, la priver d’un éventuel bonheur et pourtant c’était plus fort que lui.  

 

- Tu n’as pas de nouvelle d’elle ?  

- Non. La dernière fois elle avait une voix étrange je lui ai demandé si elle allait bien, elle m’a répondu un «oui-oui » peu convainquant et depuis elle ne m’a pas rappelé.  

 

La femme que son cœur avait choisi, il y avait de cela si longtemps était partie, elle lui avait dit qu’une séparation leur ferait du bien et qu’elle avait besoin de changer d’air. Elle lui avait dit qu’elle prenait une année sabbatique, il avait été étonné mais la trouvant un peu étrange ces dernières semaines, il l’avait laissé partir pour qu’elle se repose. Il lui avait fait toutefois promettre de revenir. Elle avait eu un pâle sourire et lui avait dit « je ferais tout pour revenir ». Elle lui téléphonait, même si la dernière fois elle avait eu une attitude étrange et depuis, plus rien. Cela faisait deux mois que son oxygène l’avait abandonné…  

 

- Tu sais où elle est ?  

 

La voix bourrue de son ami le sortit de ses songes.  

 

- Non. Elle a pas voulu me dire.  

 

Et c’était vrai, pour être sûre qu’il ne viendrait pas la voir à l’improviste, elle lui avait caché sa destination pour avoir la « paix ».  

 

- Miki sait où elle est…  

 

Les yeux de Ryo Saeba, car c’était bien lui s’écarquillèrent et il se redressa, il supplia sans dire un mot son ami Falcon de lui dire de quoi il retournait :  

 

- Elle m’a dit qu’elle était à Osaka… j’ai cherché et j’ai trouvé effectivement mais, les nouvelles ne sont pas bonnes…  

- Pas bonnes comment ?  

 

Devant le silence du géant, il continua son interrogatoire :  

- Pourquoi est-ce qu’elle est partie ?  

 

Le nettoyeur ne croyait pas vraiment à ce qu’elle lui avait dit ; que c’était pour respirer à cause de son comportement avec les femmes. C’était faux, car elle savait que ce n’était qu’un subterfuge pour leurs ennemis.  

 

- Voici l’adresse.  

 

Ryo saisit le bout de papier qui allait le guider à sa partenaire, elle lui manquait, il n’arrivait même plus à se mentir à lui-même. Il déposa quelques pièces pour sa consommation et sortit du café. Ses pas le conduisirent vers son éternelle mini, malgré les années elle semblait avoir bien survécue aux aléas de la vie. A lui tout seul, le nettoyeur faisait vivre un petit garage qui entretenait, bichonnait et remplaçait inlassablement sa voiture rouge.  

 

Quelques heures plus tard, il se retrouva devant une pension de famille, il leva un œil perplexe, sa partenaire était dans un lieu comme ça ? Et depuis deux mois ? Si c’était pour une année qu’elle était venue pourquoi n’avait-elle pas loué quelque chose ?  

Il demanda après sa partenaire : Kaori Makimura et on lui dit qu’elle était à l’hôpital.  

 

- Hôpital ? Comment ça hôpital ? Elle est blessée ?  

- Non, non, elle n’est pas blessée et elle rentre demain. Voulez-vous que je lui dise que vous êtes passé ?  

- Je vais faire mieux, je vais la voir.  

- Mais monsieur…  

 

La vieille aubergiste ne put le retenir.  

City Hunter arpenta les rues, quand le bâtiment imposant lui fit face. Il se sentit un peu vieux, bien sûr son corps était toujours en forme mais il sentait malheureusement qu’il pouvait se faire tuer à tout moment, car malgré tout il n’était plus tout jeune.  

Ryo songeait à prendre sa retraite, cela faisait un moment qu’il y songeait. Et puis, il voulait offrir à sa partenaire une vraie vie, une vie tranquille. Après tout c’était pour ça qu’elle avait besoin d’oxygène et de normalité même temporaire.  

 

Dans le bâtiment, il dut se résoudre à demander dans quelle aile du bâtiment Kaori Makimura était hospitalisée. On lui indiqua la gynécologie, il resta perplexe… qu’est-ce qu’elle fichait dans un tel service ?  

 

On lui indiqua la chambre 106, Ryo y entra au moment même où Kaori vêtue d’un pyjama allait dans les toilettes pour rendre son déjeuner. Et l’attendit à la porte, elle ne l’avait toujours pas vue. Et puis, il l’entendit pleurer. Il entra à pas feutrés.  

Elle était assise par terre, près de la cuvette des WC, il leva un sourcil drôle de position… (Nda : crétin)  

Le nettoyeur s’avança félin et protecteur, il souleva le corps maigre, beaucoup trop maigre à son goût de sa partenaire, qui même avec dix ans de plus était toujours aussi magnifique à ses yeux.  

Au début Kaori pleurait, mais elle s’arrêta net quand elle se sentit soulevée. Spontanément, elle passa ses bras autour du cou de son partenaire et elle posa sa tête contre son épaule. Elle l’avait reconnu sans même le regarder, elle savait que c’était lui. Elle savait qu’il finirait par venir, mais elle ne pensait pas qu’il viendrait si tôt, elle pensait qu’il ne s’inquiéterait pour elle que bien plus tard.  

 

Loin de ses considérations, le nettoyeur la porta jusqu’à son lit et l’allongea, il alla ensuite, sans un mot, sans un geste jusqu’à la salle de bain. Il tira la chasse d’eau et récupéra un linge humide qu’il apporta jusqu’à sa partenaire. Il lui tapota le visage avec, doucement, pour nettoyer ce si beau visage. Sans un mot, il reposa son linge sur la table de chevet où étaient posées une photo de son frère et une photo où tous les deux étaient assis, rieurs et complices. De cette photo transparaissait tout l’amour qui les liait…  

Ces photos lui arrachèrent un sourire puis il retourna à l’objet de ses tourments.  

Tendrement, il lui remit une mèche derrière l’oreille droite mais cette dernière resta dans sa main, son regard se figea, et se fit inquiet et il regarda sa partenaire.  

Quand elle vit les cheveux, elle baissa les yeux, l’heure des explications était venue.  

Ces dix dernières années, Ryo faisait toujours « semblant », mais une fois de retour chez eux, c’était un autre homme. Il ne feignait plus de rêver des autres femmes, mais ils n’avaient pas avancé leur relation. Non. C’était faux, une douce complicité pleine de tendresse s’était installée.  

Il sortait toujours le soir, souvent dans des bars gays pour boire et ne pas penser au corps qui était présent dans la chambre du dessous, pour éviter de faire une faute qu’il risquait de regretter ensuite.  

Jamais il n’avait désiré une autre femme que Kaori et ce, malgré la platitude de leur relation.  

 

D’un geste tendre, il lui remonta le menton pour sonder ses beaux yeux marron qui étaient aujourd’hui brillants, pas de joies mais de larmes retenues.  

 

- Dis moi ce qui se passe Kaori…  

- Je… je veux pas…  

- Allons, je ne suis pas venu ici pour que tu me dises une chose pareille. Je sais que ce n’est pas la maternité qui t’amène en gynécologie….  

 

Et pour cause, il ne l’avait jamais fait sienne et il savait qu’elle ne voyait personne. C’était un amour platonique, un peu frustrant mais Ryo s’interdisait de la toucher tant qu’ils seraient dans ce milieu. La désirer en silence était sa punition pour toutes les paroles blessantes qu’il lui avait dis tant de fois.  

 

- Dis-moi, lui demanda-t-il.  

- Je suis malade… murmura-t-elle.  

- Malade ? Qu’est-ce que tu as ? demanda-t-il calmement alors qu’il ne l’était pas.  

- Cancer du sein, murmura-t-elle avant de se dégager et de se détourner.  

 

 


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