Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: chibiusa

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 12 chapitres

Publiée: 12-05-06

Mise à jour: 12-07-06

 

Commentaires: 98 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Une ballade à la campagne...

 

Disclaimer: Les personnages de "Faire son chemin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Faire son chemin

 

Chapitre 1 :: escapade

Publiée: 12-05-06 - Mise à jour: 12-05-06

Commentaires: initialement prévu en One-Shot, il sera composé finalement d'environ 5 chapitres (à peu près) ^^ je vous souhaite donc une bonne lecture :)

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Ryo la regardait, elle s’était endormie, sa tête posée sur ses genoux, la main dans la sienne comme pour s’assurer de sa présence.  

 

* * * * * * *  

 

Ces derniers jours avaient été difficiles et éprouvant pour tous les deux, la tentative d’enlèvement de la jeune femme avait été des plus costaux, en effet, ils n’avaient pas hésité à utiliser un bazooka contre la voiture de la jeune femme alors qu’elle revenait d’une promenade dans la campagne, elle avait pu l’éviter mais la voiture avait fait un saut dans un fossé.  

 

Cette escapade était dut au comportement insupportable de son partenaire, elle était sortit pour s’aérer l’esprit et avait voulu faire un tour dans la campagne proche.  

Mais voilà sur le chemin du retour il y avait eu cet incident, et elle s’était retrouvée à une vingtaine de mètres en dessous de la route, seul indice de l’accident la rambarde cassée.  

 

Persuadés de leur effet, les individus responsable de cet incident avait fait circuler la rumeur qu’ils avaient tué la femme de city hunter, il n’avait pas fallut deux heures pour que Ryo soit mis au courant.  

Il avait d’abord essayé de retrouver sa partenaire aux endroits stratégique : chez Miki, chez Eriko, à l’orphelinat et même les hôtels mais ce fut vain.  

 

S’en était suivit la traque de ces brutes, il les coinça et les menaçant de son Python légendaire, il fit parler le plus faible qui bredouilla vaguement, extérieur de la ville, accident, fossé et bazooka. Mais avant qu’il ait pu préciser ou, un homme lui tira une balle dans la tête, le problème c’est que cet homme ce n’était pas Ryo, le nettoyeur n’avait pas senti sa présence trop obnubilé par ce que ce jeunot à présent mort avait à lui révéler, il sursauta mais ne fut pas déstabilisé plus que ça, il lui tira une balle entre les deux yeux à son tour, mais le problème c’était qu’il n’obtint pas plus d’information si ce n’est que c’était à une dizaine de minutes de la ville vers le nord, et le problème c’était qu’en direction du nord il devait y avoir au moins une dizaine de routes. Stratégiquement il les fit les unes après les autres avec l’aide de ses amis.  

 

Après deux heures environ, il trouva le lieu d’un accident. Il gara sa voiture le long de la barrière tout en s’assurant de ne pas déranger les voitures qui voudraient passer. Il essaya de descendre, mais la pente était trop abrupte, cependant il répugnait à faire le tour car il lui aurait fallut au moins six heures et encore au moins autant pour atteindre la voiture qui fumait en bas, il pouvait encore voir les vapeurs s’échapper du lieu encore un peu incandescent.  

 

Ryo sortit du coffre une corde et l’accrocha solidement à un arbre non loin de là et il commença à descendre le long du chemin de terre plutôt escarpée, la corde étant là pour l’empêcher de dégringoler.  

Au bout d’une heure il se croyait sorti d’affaire et commença à faire un peu moins attention et ce fut là, qu’il glissa sur au moins une dizaine de mètres. Il se rattrapa à un tronc d’arbre, Ryo poussa un soupire de soulagement et recommença sa descente qui le rapprochait inexorablement de la carcasse fumante de la voiture, à cette distance il pouvait nettement voir la voiture verte de Kaori. Son cœur battait à tout rompre, il savait pourtant qu’à cette hauteur elle ne pouvait pas décemment en sortir indemne…  

 

Arrivé sur la terre ferme, il s’avança de ce qui avait été une voiture mais ne trouva nulle trace de sa partenaire, puis il remarqua les traces de pas et de sang, puis d’autres traces…  

 

Son sang ne fit qu’un tour, visiblement ceux qui l’avaient attaqué étaient entrain de la traquer. Il regarda dans la voiture, et vit une grande trace de sang…  

Il blêmissait au fur et à mesure que le temps se dégradait dans le ciel.  

Habitué depuis enfant à la vie sauvage, il était capable de se repérer rien qu’à la position du soleil.  

 

Tout le long de son périple, Ryo ramassa des plantes dont il connaissait les vertus médicinales. Au bout de deux heures, il rattrapa le groupe de deux personnes qui poursuivaient sa partenaire.  

Il avança vers eux et leur dit nonchalamment :  

 

- Alors on chasse ?  

 

Les deux hommes se retournèrent dans un sursaut, il les mit chaos le plus rapide possible la colère et la fureur qu’ils s’en soient pris à Kaori de cette manière était plus que galvanisant.  

 

Pour se venger, il les déshabilla et les laissa en caleçon, il embarqua leurs fringues et les armes dont il se débarrassa un peu plus loin.  

Ensuite, il se remit à la recherche de sa partenaire, plus il avançait plus il voyait le sang sur le sol, son instinct de chasseur refit son apparition. Il savait qu’avec une blessure sa « proie » ne pourrait pas faire grand chose…  

Il savait qu’il se rapprochait, et à un moment donné il se retourna sur le qui-vive et fut assommer à son tour par quelque chose de lourd, il s’évanouit.  

 

Quand il se réveilla il constata que c’était sa partenaire qui l’avait cogné. Elle avait le visage figé positionné au-dessus de lui mais elle ne semblait pas le voir.  

Il leva la main et lui caressa la joue, elle ferma les yeux l’espaces d’instant avant de les rouvrir et murmurer :  

 

- Ryo…  

 

Elle s’écroula sur lui. Il l’allongea sur le sol, l’entoura de sa veste et soigna ses blessures en priant pour qu’il n’y en ait pas des internes. Ensuite il la prit dans ses bras pour la réchauffer. Dans un geste tendre, il lui caressa la joue, naturellement elle vint se coller à lui.  

 

Le petit jour pointait son nez quand la jeune femme se réveilla, elle avait terriblement mal à la tête, mais elle se sentait en sécurité. Il y avait deux bras qui la serrait tendrement, elle sursauta, puis leva son visage vers Ryo visiblement encore endormi appuyé contre l’arbre la tête en arrière.  

 

Elle se laissa aller à ces doux instants de quiétudes. Elle finit par se rendormir encore un peu, elle se sentait si fatiguée.  

 

 

Ryo se réveilla et constata que la jeune femme était en sueur, il lui suffit de toucher son front pour comprendre qu’elle était fiévreuse. Il se releva avec son fardeau dans les bras et s’avança en direction du bruit d’eau.  

Il espérait trouver une rivière suffisamment profonde pour pouvoir la baigner et faire ainsi baisser sa fièvre. Il fut surpris de découvrir une cascade. Il posa son fardeau contre un arbre et retourna vite chercher leurs affaires, une fois chose faites.  

Il en avait profité pour rassembler de quoi faire un feu, qu’il s’empressa d’allumer afin d’éviter d’avoir à le faire en urgence après le bain forcé.  

Une fois la flambée lancée, il entreprit de se déshabiller. Heureusement qu’ils se trouvaient à la fin du mois d’avril. Et cette journée était tout bonnement superbe. Le soleil était éclatant et diffusait sa chaleur çà et là pour réchauffer cette terre lasse de l’hiver. Il restait encore en caleçon. Ensuite il enleva la veste de la jeune femme et ses chaussures. Il ne tenait pas à se prendre un coup de massue si par malheur elle se réveillait pendant son effeuillage.  

 

L’homme la souleva dans ses bras, et elle se colla naturellement contre lui. Il entra dans l’eau doucement et frissonna au contact de cette dernière. Il ne lui restait plus qu’à se tremper en entier, il espérait pouvoir se faire à ce froid glacial…  

 

Il lui fallut bien quelques minutes pour que l’eau lui arrive au niveau de la taille. Il avança encore quelques mètres mais c’était sans compter, un troue dans la surface de l’eau, résultat il glissa sous l’eau.  

Rapidement il remonta et tint la jeune femme hors de l’eau. Il toucha son front alors que ses jambes battaient toujours pour être sûr de ne pas sombrer. Un bon quart d’heure plus tard, il constata avec plaisir que la température avait baissé en grande partie, aussi décida-t-il qu’il était temps de sortir de l’eau.  

 

Un nouveau problème apparut aux yeux du nettoyeur, il ne pouvait pas la laisser habiller ainsi, il grogna contre sa stupidité. Il aurait mieux valut qu’elle garde ses habits secs. Il soupira, il ne pouvait pas la laisser ainsi.  

Il entreprit donc de la déshabiller, si auparavant il craignait qu’elle se réveille, maintenant il craignait sa réaction à son réveil quand elle se rendrait compte de ce qu’il avait fait.  

 

 


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