Chapitre 1 :: Réveil

Publiée: 05-06-06 - Mise à jour: 06-06-06

Commentaires: Il s'agit de ma première fiction alors soyez indulgents avec moi...merci !!! (Repost après corrections) NDA : Kazue n'existe pas dans mon monde.

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Chapitre 1 :  

Kaori ouvrit lentement la porte de la chambre de son partenaire, il était plus de 10h et il était plus que temps de le réveiller. Mais Kaori voulait profiter des rares instants où Ryo était encore endormi, elle voulait le voir et se persuader qu’il était toujours là.  

Ces derniers mois avaient été extrêmement pénibles pour la jeune femme : ils n’avaient pas travaillé depuis près de 3 mois, elle avait énormément de mal à joindre les deux bouts financièrement. Mais ce qui la rendait la plus triste c’est que malgré ses plaintes, Ryo était…Ryo. Il passait ces journées dehors, à courir après les filles dans la rue, et il finissait ses soirées dans les cabarets à dépenser des sommes astronomiques qu’ils n’avaient même pas sur leur compte en banque.  

L’argent n’était qu’un des nombreux soucis de Kaori. Ce qui la chagrinait le plus c’était le peu de temps qu’ils passaient ensemble. Monsieur déjeunait et dînait dehors. Le seul moment où ils se croisaient était le petit déjeuner; et encore, ils ne faisaient que se croiser.  

City Hunter allait mal et Ryo n’avait aucunement l’air de s’en inquiéter. La jeune femme ne comprenait plus son partenaire, elle avait l’habitude que Ryo la fuit de peur qu’elle ne parle d’eux. Mais ces derniers mois, il la délaissait au point au Kaori se demandait même si elle avait encore des moments de joie dans sa vie. En fait, même ses légendaires colères avaient totalement disparu. Evidement, comment se mettre en colère quand elle passe toutes ses journées et soirées sans son partenaire pour l’énerver ?  

Ses journées se ressemblaient, elle se levait aux aurores pour faire le ménage, puis elle préparait le petit déjeuner, allait réveiller Ryo et après un petit déjeuner silencieux, chacun prenait son chemin.  

Elle avait tenté à plusieurs reprises de lui demander où il passait ses journées. Pourquoi il ne déjeunait plus avec elle ? Ryo lui avait simplement dit qu’il « vivait sa vie ». Kaori avait été profondément blessée par ces mots, ne faisait-elle donc pas/plus partie de sa vie ?  

La jeune femme ne savait plus quoi faire : avait-elle encore envie de faire quelque chose ?  

Kaori pénétra dans la chambre de son partenaire. Soudain, elle se figea et les larmes se mirent à coller silencieusement sur ses joues. Il n’était pas là et à en juger par l’état du lit, il n’avait pas dormi dans l’appartement. Kaori se sentit terriblement seule à ce moment précis, elle se rendit pleinement compte que son partenaire « vivait sa vie » et qu’elle n’en faisait plus partie.  

Ryo n’avait pas pour habitude de découcher, enfin, à part durant une enquête (et Kaori savait qu’il n’en avait pas), mais c’était la cinquième nuit dans le mois où il ne rentrait pas chez eux.  

Kaori n’était pas aveugle, elle savait bien qu’il voyait d’autres femmes : elle retrouvait leurs parfums envoûtants sur ses vêtements quand elle faisait la lessive. Bien sûr qu’elle en était triste, mais elle se rassurait en se disant que même s’il en fréquentait autant au final c’est vers elle qu’il rentrait tous les soirs.  

Kaori se laissa glisser par terre, ses larmes continuaient à couler le long de ses joues.  

« Je n’en peux plus » murmura-t-elle. Elle était tout simplement lasse du comportement de son partenaire, elle devait commencer à se rendre à l’évidence…il menait « sa vie ». Elle aurait souhaité pouvoir en dire autant pour elle-même, mais le problème était que la vie de Kaori, c’était Ryo.  

Brusquement, Kaori se leva et sortit de la chambre. Elle étouffait dans cette pièce, elle avait besoin fuir cet appartement qui lui rappelait sans cesse le vide de sa vie.  

Elle quitta donc leur immeuble et se dirigea tel un automate vers le parc.  

Ses larmes avaient cessé de couler, mais son cœur pleurait…Kaori se sentait si seule. Pourtant elle savait qu’elle avait des amies en qui elle avait confiance Miki, Eriko, mais quand il s’agissait de sa détresse face au comportement de Ryo, personne n’arrivait à la consoler. Elle aimait profondément ses amies mais elles ne la comprenaient pas.  

Personne ne comprenait sa solitude émotionnelle…  

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