Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Poésie

 

Auteur: Fauve

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 28-07-06

Mise à jour: 28-07-06

 

Commentaires: 8 reviews

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Romance

 

Résumé: Lorsque je suis triste, j'ai tendance, à me rappeler les contes de fées qu'on lisait enfants (normalement les parents nous les lisaient, mais c'était pas mon cas ! ). J'avais envie d'innover, et de mélanger conte de fées et poèsie Portugaise. Voici donc le résultat, j'ai fais de mon mieux pour la traduction.

 

Disclaimer: Les personnages de "Bela Infanta" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Bela Infanta

 

Chapitre 1 :: Bela Infanta

Publiée: 28-07-06 - Mise à jour: 28-07-06

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

Il était une fois une Princesse, elle était belle et dans son regard on pouvait lire tout l’amour qu’elle portait à son Prince qui l’avait quitté afin de lui apporter un monde meilleur.  

Cette Princesse qui se nommait Kaori attendait depuis le départ de son Prince sur un banc de son immense jardin près de son château.  

 

Malgré sa peine, elle savait qu’un jour son Prince Ryô reviendrait, car il lui en avait fait la promesse.  

Une promesse bien précise celle qu’il reviendrait afin de renouveler les vœux faits Plus de 20 ans auparavant.  

 

Depuis 10 ans maintenant elle ne quittait pas son banc, et ses 3 filles de 18, 16 et 14 ans la voyaient se fatiguer à attendre un père qu’elle connaissait à peine, mais qui avait une place de choix dans leurs cœurs grâce aux divers souvenirs de Kaori.  

 

Comme chaque jour depuis 10 longues années, elle était assise sur son banc a coté d’elle se trouvait une broderie a peine commencé qu’elle comptait reprendre. Mais avant tout, elle commença à se coiffer paisiblement tout en profitant de l’air marin lorsqu’elle vit un navire au loin.  

 

Elle se demandait bien se que faisait faire ce navire ici, l’accès aux côtes étant restreint, et les visiteurs plus que rare.  

Des heures passèrent, et elle gardait toujours son regard campé sur ce bateau majestueux puis lorsqu’elle le vit planter l’ancre, elle se mit à travailler sur sa broderie. Tout en oubliant le sursaut que son cœur avait fait en le voyant.  

 

Elle l’avait quasiment fini lorsqu'une personne l’accosta, il s’agissait du capitaine du dit navire.  

 

Avant même que le pauvre homme ne parle, elle se dit qu’il s’agissait d’un signe du ciel, et que la prière qu’elle faisait encore quelques instants auparavant allait peut être être exaucé.  

 

 

-Capitaine, vous qui avez très certainement fait le tour de la terre, n’auriez vous pas vu mon époux ?  

 

-Madame, sur cette terre il y a tant d’hommes, je l’ignore. Mais dites moi que portait-il, comment était il ?  

 

La réponse ne fut pas des plus satisfaisantes, et le Princesse hurla, son dernier espoir venait de s’envoler.  

 

-Monsieur, vous faites de moi une femme triste, inconsolable et veuve ! Comment vais-je faire mes trois filles n’ont plus de père et ne sont pas mariées, et moi je n’ai plus de famille.  

 

-Madame… Que donneriez-vous à la personne qui vous ramènerait votre époux ?  

 

-Je lui donnerais de l’argent, tout l’argent que je possède.  

 

-L’argent, tout le monde peux s’en procurer, et cela ne m’intéresse pas. Quoi d’autre ?  

 

-Des terres, je donnerais toutes les terres que je possède.  

 

-Des terres, qu’en ferais-je, je suis un homme de la mer. Non, cela ne m’intéresse pas. Quoi d’autre ?  

 

-Je donnerais de l’or et de l’ivoire.  

 

-Je peux m’en procurer tout seul en voyageant sur les mers et les océans. Trouvez autre chose, si vous souhaitez réellement que je vous ramène votre époux.  

 

-Mes filles, je te donnerais mes filles. L’une pour te chausser, l’autre pour te vêtir et la plus belle pour dormir près de toi.  

 

-Vos filles ne sont pas encore des femmes Madame, je ne suis pas intéressé. Donnez-moi autre chose si vous souhaitez que je vous ramène votre mari ici.  

 

-Monsieur, je n’ai malheureusement rien d’autre à donner, et vous rien d’autre à demander.  

 

-Plus rien Madame ? En êtes vous sure ? Il me semble que la seule chose qu’il vous reste à donner, c’est vous-même ?!  

 

- Comment osez-vous Monsieur ? Et que vous arrive t il donc pour me faire une telle proposition ?  

 

La Princesse prit peur, et elle commença à appeler ses domestiques et ses vassaux.  

 

Mais l’homme lui posa une question qui la tétanisa.  

 

-Cette alliance de sept diamants qu’avec toi Kaori j’ai séparé en deux parti identique, qu’as tu fais de l’autre moitié que je t’avais laissé ? Moi j’ai encore l’autre partie ! Regarde !  

 

-Ryô ?, tant d’années que j’ai passée à pleurer, tant d’années que j’ai passée à t’attendre ici sur ce banc et à trembler. Et toi, avec tes paroles, tu as failli me tuer. Que dieu te pardonne.  

 

 

 

Et le Prince et la Princesse retournèrent ensemble au château tendrement enlacés afin de voir ses filles que Ryô connaissait si peu, mais aussi et surtout afin de plus jamais quitter sa famille et de respecter sa promesse.  

 

Il avait apprit durant ses voyages, que tenter de changer le monde lorsqu’il n’est pas prêt était vain, mais il avait surtout appris que ne pas être près de la personne qu’on aime, nous fait nous consumer de l’intérieur.  

Et cette flamme qui autrefois était remplie de rage lorsqu’il jouait au héro, était aujourd’hui remplie uniquement d’amour pour sa femme et ses filles.  

 

Almeida GARRETT, Romanceiro
 

 

 

 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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