Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: stella31

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 2 chapitres

Publiée: 25-11-06

Mise à jour: 29-11-06

 

Commentaires: 24 reviews

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General

 

Résumé: Petit song fic en 2 parties

 

Disclaimer: Les personnages de "J'ai tout oublié" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: J'ai tout oublié

 

Chapitre 1 :: Un jour si spécial

Publiée: 25-11-06 - Mise à jour: 25-11-06

 


Chapitre: 1 2


 

New-York, un jour de Mars 19XX  

 

Le soleil se levait sur Manhattan. De l’immense baie vitrée de son appartement, un homme brun, de haute taille, observait avec amusement la ville qui s’éveillait doucement.  

Il aimait ces moments là où la foule de gens pressés n’avait pas encore envahi les rues. Même si New-York était appelé la ville qui ne dort jamais, il y avait ces moments entre chien et loup, où les rues étaient désertées par ses habitants et que le calme reprenait ses droits…  

 

Même après toutes ces années, il s’étonnait encore de ce spectacle de démesure qu’était New-York et ses gratte-ciel. Il fallait dire qu’avant d’arriver dans cette ville, il n’avait connu que la jungle sud-américaine et ses guérillas.  

Alors quand il était venu s’installer dans cette immense métropole américaine quel changement ça avait été pour lui ! Il avait fallu qu’il apprenne à vivre dans un monde nouveau, totalement éloigné de celui de son enfance.  

 

Lui, l’ex guérilléro c’était retrouvé du jour au lendemain plongé dans cette jungle urbaine qu’était New-York. Mais il n’allait pas s’en plaindre. Sa vie était tellement plus belle maintenant. Jamais il n’aurait imaginé mener une telle existence.  

Si on lui avait dit un jour qu’il serait aussi heureux il ne l’aurait jamais cru…  

Pendant si longtemps, il n’avait fait que survivre jour après jour au milieu de la guerre jusqu’à qu’il croise le chemin d’un ange.  

Depuis ce jour, toute son existence avait été chamboulée. Il avait enfin su ce que c’était que vivre, ce que c’était que d’aimer. Depuis cette rencontre, son âme tourmentée c’était enfin apaisée. D’un seul regard, son ange avait conquis son cœur et lui avait fait découvrir que la vie était belle…  

 

Un gémissement provenant du lit tira l’homme de sa rêverie matinale. Il s’approcha doucement pour se plonger dans la contemplation bien plus passionnante de sa femme.  

Il sourit devant ce visage angélique si paisible et passa sa main dans les courtes boucles rousses. Ce geste suffit en titrée la belle endormie de son sommeil :  

 

- Ryo…  

- Oui, mon ange…  

- Il est tôt ? demanda la jeune femme d’une voix encore ensommeillée.  

- Très tôt tu peux te rendormir, répondit-il en volant un baiser sur ses lèvres.  

 

A peine, eut-il prononcé ces mots que la belle avait déjà regagné les bras de Morphée.  

 

Sur un dernier coup d’œil, il quitta la chambre pour se dirigeait vers une autre pièce.  

 

Il poussa doucement la porte. Seul le bruit de paisibles respirations venait brisé le silence qui régnait dans la chambre.  

Il s’approcha du berceau qui se trouvait à côté du mûr et ramena la couverture sur sa fille avant de l’embrasser tendrement sur le front.  

 

Puis il se dirigea vers l’autre lit et s’agenouilla devant son fils endormi. Il s’en voulait de tirer son petit bonhomme de son sommeil mais ils avaient beaucoup à faire aujourd’hui :  

 

- Hide, appela-t-il d’une voix douce. Réveilles toi mon grand…  

 

Deux petits yeux noirs s’ouvrir difficilement et vinrent poser un regard embrumé sur Ryo.  

 

- Papa…C’est déjà l’heure de faire la surprise à maman ?  

- Oui…Il faut te lever champion ...  

 

Le petit garçon tendit les bras vers son père qui porta son précieux fardeau sur ses épaules.  

Tout les deux avaient beaucoup à faire car aujourd’hui était un jour spécial pour la femme qu’ils aimaient tout les deux le plus au monde…  

 

 

Quelques années plutôt…  

 

Il y a parfois des évènements qui viennent chambouler toute une vie. C’était la mort de son frère qui avait transformé celle de Kaori Makimura.  

 

Hideyuki était l’un des meilleurs inspecteurs de la police new-yorkaise mais malheureusement sa vie avait été écourté trop vite, au détour d’une ruelle, par un homme de main de l’organisation sur laquelle le jeune policier enquêtait : l’Union Toepe.  

Il laissa derrière lui une sœur effondrée, Kaori, et une fiancée inconsolable, sa co-équipière Saeko Nogami.  

 

 

Suite à cet événement tragique, Kaori avait ressenti le besoin de changer radicalement de vie, de partir loin de New-York, s’éloigner de tout ce qui pouvait lui rappeler son frère.  

Elle était interne dans un des plus grands hôpitaux new-yorkais quand elle avait pris cette importante décision: partir travailler dans un dispensaire en plein cœur de la Colombie.  

 

Elle avait encore en tête les propos de Saeko quand elle lui avait annoncée son départ :  

 

« - Tu vas faire quoi ? s’était écrié le lieutenant.  

- Je pars m’installer en Colombie… »  

 

Ne s’attendant pas à une telle nouvelle Saeko s’était lourdement laissée tomber sur le canapé.  

 

« - Tu es inconsciente Kaori : tu ne sais donc pas que la Colombie est un pays dangereux, instable politiquement et surtout que la guérilla sévit là-bas…  

 

- Peut être mais il y a dans ce pays des gens qui ont besoin d’un médecin…Comprends-moi Saeko, ils n’ont trouvés personne qui accepte d’aller là-bas.  

- Et pour cause, ce dispensaire se trouve au milieu de nulle part ! » avait répliqué Saeko.  

 

Mais Kaori avait été insensible à ces arguments et elle avait une bonne raison de vouloir partir :  

 

- Si jamais, ils ne trouvent personne, le dispensaire fermera et des villages entiers n’auront plus accès aux soins médicaux…Je ne peux pas laisser faire ça…  

 

Saeko avait alors souri. La générosité était bien un trait commun à la famille Makimura.  

 

- Je ne te ferai pas changer d’avis, n’est-ce-pas ? avait-elle dit d’un ton las.  

- Non ma décision est prise. » avait répondu Kaori  

 

Saeko avait eu bien du mal à cacher sa tristesse. Après Hide, c’était Kaori qui la quittait.  

Au bien sûr, elle avait ses parents, ses sœurs, mais elle s’était toujours sentie plus proche des Makimura que de sa propre famille.  

 

Quand Hide lui avait présenté sa petite sœur, elle s’était tout de suite prise d’amitié pour cette jeune et brillante étudiante en médecine. Au fils des années, leur amitié n’avait cessé de grandir.  

Et puis, la mort de Hide avait été une épreuve douloureuse dans laquelle elles s’étaient soutenues mutuellement et le souvenir de cet homme si cher à leurs cœurs les avait unies à jamais.  

 

Saeko avait alors pris sa belle-sœur dans ses bras et avait simplement dit :  

 

- Tu vas me manquer Kaori…  

- Mais je reviendrai. » avait promis la jeune femme.  

 

Cette scène s’était déroulée il y 8 mois de cela et depuis Kaori avait quitté son confortable appartement de New-York pour venir vivre dans un petit villa colombien situé à deux heures de route de Bogota.  

 

Kaori s’était très vite adaptée à sa nouvelle vie. Elle avait appris l’espagnol au lycée et parlait cette langue l‘avait aidée à briser le contact avec la population locale. Peu à peu, les villageois avaient l’adoptée et elle faisait maintenant partie des leurs.  

Les enfants, surtout, adoraient de cette jeune femme si douce et au sourire si chaleureux.  

Kaori avait un don pour aller vers les autres et tout ceux qui la croisaient tombés sous son charme.  

La jeune femme ne regrettait pas sa décision. Même si les conditions de travail étaient difficiles, elle avait toujours le sourire aux lèvres quand elle se rendait à son dispensaire.  

 

Ce jour là, sa jeep filait à vive allure sur les chemins sinueux quand l’attention de Kaori fut soudain attirée par quelque chose sur le bord de la route.  

Stoppant immédiatement son véhicule, elle eut la surprise de découvrir une jeune femme brune gisant à terre, inconsciente. Kaori se précipita vers elle et constata qu’elle respirait encore mais faiblement. Sans perdre de temps, Kaori transporta avec précaution la blessée  

 

 

dans sa voiture et fonça vers le dispensaire qui se trouvait à quelques kilomètres de là.  

 

En entendant, les crissements des pneus de la jeep qui s’arrêtait brusquement, Juanita, l’infirmière qui travaillait avec Kaori, se précipita dehors.  

 

- Kaori, qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-elle  

- J’ai trouvé une jeune femme blessée sur le bord de la route…Vas vite préparer la table d’opération…  

 

La jeune infirmière s’exécuta pendant que Kaori portait la victime à l’intérieur.  

Elle la déposa sur la table d’examen et demanda à Juanita de nettoyer les plaies pendant qu’elle préparait les instruments nécessaires. La jeune inconnue était à première vue blessée par balle.  

Quant elle se retourna Kaori constata avec surprise que Juanita n’avait pas esquissé le moindre mouvement.  

 

- Juanita, est-ce que ça va ?  

- Non, dit l’infirmière d’une voix blanche. Cette femme…C’est une mercenaire…( et alors que Kaori s’apprêtait à enlever la chemise de sa patiente pour vérifier les blessures, Juanita stoppa son geste : ) Non, cette femme ne mérite pas d’être sauvée…C’est une mercenaire…  

- Comment sais-tu que c’est une mercenaire ? demanda Kaori en se dégageant de l’emprise de l’infirmière.  

- Elle porte un leurs uniformes, je le reconnais. Cette femme a sûrement du sang sur les mains, elle ne mérite pas qu’on s’occupe d’elle…  

 

Mais Kaori n’écoutait déjà plus Juanita, elle s’afférait autour de la jeune femme blessée. Et elle dut s’en  

occupée seule car Juanita sortit de la pièce en claquant la porte.  

 

Ce n’est que de longues heures plus tard que Kaori la rejoignit dans la cour du dispensaire où elle s’était réfugiée.  

 

- Juanita, appela doucement Kaori.  

- Est-ce qu’elle va s’en sortir ? demanda la jeune infirmière  

- Oui…  

 

La jeune femme se retourna alors vers le médecin et dit avec une voix pleine de colère :  

 

- Vous n’auriez pas du la sauver !  

- Juanita ! Tu n’as pas honte de dire ça ?  

- Kaori, vous ne savez pas de quoi sont capables ces gens ! s’écria Juanita en se levant d’un bond. Ce sont des mercenaires qui ont tués mes parents ! Ces gens ne méritent pas de vivre ! ajouta-t-elle en laissa échapper quelques larmes à ce terrible souvenir. Vous n’avez jamais perdu quelqu’un de cher…Vous ne savez pas ce que l’on ressent quand on vous enlève une personne que vous aimez…  

 

L’infirmière quitta alors Kaori pour se réfugier dans sa chambre. Kaori la regarda s’en aller avec tristesse. Elle comprenait, au contraire, très bien ce que son amie pouvait ressentir. Elle éprouvait la même colère et la même haine envers les assassins de son frère. Elle se demanda l’espace d’un instant si elle aurait pu soigner le meurtrier d’Hide. « Je ne sais une vie est une vie et toute vies, bonne ou mauvaise, mérite d’être sauvée » se dit  

 

la jeune femme en retournant auprès de sa patiente.  

 

 

Kaori resta 4 jours à son chevet avant que celle-ci ne reprenne conscience.  

Et quand elle ouvrit les yeux se fut pour découvrir le sourire rassurant de Kaori.  

 

- Bonjour, dit-elle  

 

La jeune femme allongée sur le lit dévisagea de ses grands yeux noirs cette inconnue qui lui souriait. Immédiatement, ce sourire la mit en confiance.  

 

- Je m’appelle Kaori…Je suis médecin.  

- Alors c’est vous qui m’avez sauvée ? demanda la malade.  

- Je n’ai fait que mon travail…  

- Je vous dois la vie, répondit la jeune femme en saisissant la main de Kaori. Je vous en remercie…  

- Vous n’avez pas à le faire, répondit celle-ci en serrant cette main. Mais vous ne m’avez toujours pas dit votre nom…  

- Miki…Je m’appelle Miki…  

- Bien Miki, enchantée de faire votre connaissance…Maintenant il va falloir que j’examine vos blessures…  

 

Comme Kaori l’avait prévu, Miki se remit parfaitement de ses blessures. Elle resta un mois au dispensaire pour se rétablir complètement. Durant ce laps de temps, les deux jeunes femmes se lièrent d’amitié. Elles discutaient de longues heures ensemble et un jour Miki lui confia comment elle était devenue mercenaire :  

 

 

- Mes parents sont morts pendant la guerre. J’avais à peine 8 ans. Après leurs disparitions, je me suis retrouvée toute seule et c’est un mercenaire qui m’a recueillit. Il m’a apprit à survivre en pleine jungle et à me battre. C’est comme ça que je suis devenue mercenaire, pour survivre…  

- Et tu n’as jamais eu envie de quitter ce monde où tu vis ? demanda Kaori qu’une telle histoire bouleversée.  

- Non, répondit franchement Miki. Si je reste mercenaire c’est pour pouvoir vivre auprès de l’homme que j’aime.  

- De l’homme que tu aimes ?  

- Oui, il veut que je quitte notre groupe de commando mais je ne veux pas. Je préfère prendre le risque de mourir à chaque instant plutôt que de vivre une minute sans lui…  

 

Kaori fut émue de l’amour qu’elle lisait dans les yeux de cette femme.  

 

- C’est un beau geste d’amour, dit-elle.  

- Et toi Kaori, tu n’as pas de fiancé qui t’attend aux Etats-Unis ?  

- Euh…moi un petit ami ? répondit Kaori d’un air gêné. Non je n’en ai pas…Mon travail me suffit…  

 

Cette réponse ne parut pas satisfaire Miki. La mercenaire avait bien vue la lueur de triste qu’affichait parfois le regard de sa nouvelle amie et qui contrastait avec le sourire radieux qu’elle affichait. Elle aussi devait avoir ses propres blessures…Bien que curieuse de nature, Miki ne posa aucune autre question. Après un bref silence, elle lui annonça son intention de partir :  

 

- Il faut que je retrouve les autres maintenant que je suis guérie…  

- Mais comment vas tu rejoindre le campement ? Tu n’as pas encore assez de force pour marcher jusque là-bas…  

- J’ai pensé que tu pourrais me ramener là-bas en voiture, demanda Miki, un peu gênée de faire une telle demande.  

 

Kaori, elle, n’hésita même pas et répondit :  

 

- Bien sur ! Quand veux-tu partir ?  

 

A cette réponse, Miki eut un large sourire, consciente d’avoir trouvé en Kaori une amie exceptionnelle.  

 

 

 


Chapitre: 1 2


 

 

 

 

 

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