Chapitre 1 :: tendrement

Publiée: 30-12-06 - Mise à jour: 01-01-07

Commentaires: Re-moi ^^! Petit one-shot/songfic faisant suite à « Pour lui ! ». Pour résumé : Après qu’il l’ait demandé en mariage, Kaori a préféré partir sans rien dire à Ryo pour le protéger. Donc voici une suite que j’avais envie d’écrire. Je me suis inspirée des nouvelles chansons d’un certain Roi Soleil : Emmanuel Moire ^^. Je vous laisse apprécier (ou détestez lol). Bonne lecture et j’atteins vos commentaires !!! Bonne année 2007 à tous :D

Chapitre: 1

09h00. Le soleil est déjà bien haut dans le ciel au moment où Ryo daigne sortir du lit. Chancelant légèrement, il atteint tout de même la salle de bain. Après s’être passé de l’eau sur la figure, il se jeta un propre regard à lui-même dans la glace. Sa barbe était plus que naissante et ses cernes bien marqués.  

« Pfffff… Ryo ! Regarde-toi ! Tu ne ressemble à rien… »  

Il descendit à la cuisine et se servit un café datant sûrement de plus d’une semaine et qui était très froid. Un froid glacial, mais qui n’était que chaud comparé à la froideur qui s’était emparée de son cœur depuis ce jour… Ce jour où elle partit, sans même dire un mot, comme une voleuse, alors qu’il avait décidé de la garder pour toujours à ses côtés.  

Titubant jusqu’au salon, il alluma la radio au passage et s’assit à la table devant une pile de courrier en retard.  

Avant de passer aux informations, voici comme chaque jour, la chanson coup de cœur de la rédaction  

Ryo jeta un regard rapide sur le courrier avant d’avaler une gorgée de son café, gorgée qui le réveilla instantanément. Mais plus encore que le café, ce fut la chanson de la radio qui le réveilla, en tournant le couteau dans la plaie.  

« Il faut que ses silences avouent les plus beaux péchés  

Il faut qu’elle crie de vérité  

Il faut qu’elle ait là sur la joue beaucoup de douceur  

Car plus rien ne me tient en cœur  

Après toi, la femme qu’il me faut, je le sais, n’existe pas  

La femme qu’il me faut, plus jamais je n’en voudrai après toi »  

Ryo s’était levée comme mener par un autre lui-même. S’étant dirigé vers le poste de radio, il s’apprêtait à l’éteindre mais la fin de la chanson le retint.  

« Après toi, la femme qu’il me faut, je le sais, n’existe pas  

La femme qu’il me faut, plus jamais je n’en voudrai après toi  

La femme qu’il me faut, je le sais, n’existe pas  

La femme qu’il faut, c’était toi  

Plus jamais je n’aimerai après toi  

Partir sans un mot, tu sais, il ne fallait pas  

La femme qu’il me faut, je le sais, n’existe pas  

Alors à défaut il me plaît de t’imaginer toujours auprès de moi. »  

Il se stoppa et posa sa main sur son cœur.  

Voilà une bien belle chanson. Maintenant les informations. Aujourd’hui 06 juin 19XX, le président va rencon…  

Ryo éteignit la radio et se rapprocha de la fenêtre. Sortant une cigarette, il l’amena à sa bouche et aspira une grande bouffé. Puis, il tourna la tête vers le ciel.  

« Déjà 1 an et demi… Kaori, où es-tu ? »  

Dans un petit appartement, Kaori vient d’ouvrir la fenêtre du salon, laissant ainsi pénétrer les rayons du soleil qui l’illuminèrent de plein fouet. Un large sourire lui vint alors aux lèvres.  

« C’est une belle journée qui commence ! »  

Rapidement cependant, ce sourire s’effaça.  

« …Encore une, loin de toi ! »  

Elle se laissa aller quelques secondes à la nostalgie puis se ressaisit soudainement.  

« Non Kaori ! Tu ne dois pas être triste. Aujourd’hui est un grand jour ! »  

Elle caressa le petit anneau en or qu’elle portait à l’annulaire gauche et où était graver RK 4 EVER . D’un pas déterminé, elle se retourna et partit dans la cuisine pour préparer son petit déjeuné, prenant au passage, un colis qui était posé sur la table basse du salon.  

Après l’avoir déposé sur la table de la cuisine, elle alluma la radio puis partit au frigo, à la recherche de tout ce qui fait le bonheur d’un petit déjeuner, lorsqu’une chanson l’arrêta sur place.  

« On a toujours le droit, de douter, décevoir, ceux qui sont restés et baisser les bras qu’on levait 100 fois, longtemps même, mais…  

On a toujours le droit, de pleurer, certains soirs, tenu au secret, quand la vie n’est pas, ce qu’on rêvait là, longtemps même, avant même, de voir  

Je donne un sourire sans savoir ou ça le mène s’il peut consoler pour qu’il me revienne  

Je donne un sourire et soudain on a le même, le temps d’essayer, tout vaut la peine  

On a toujours le droit de tomber, de s’asseoir, sans se relever, de se dire pourquoi encore un combat, longtemps même, avant même d’y croire, d’y croire  

Je donne un sourire sans savoir ou ça le mène s’il peut consoler pour qu’il me revienne  

Je donne un sourire et soudain on a le même, le temps d’essayer, tout vaut la peine  

Donner un sourire et la terre devient l’Eden  

Je donne un sourire sans savoir ou ça le mène, s’il peut consoler pour qu’il me revienne  

Je donne un sourire et soudain on a le même, le temps d’essayer, tout sourire, la Terre devient l’Eden »  

Elle se retourna, jeta un regard à la radio, caressa son anneau et se dirigea vers le paquet. Elle l’ouvrit et s’empara du contenu. Le regardant perplexe d’abord, elle finit par sourire.  

« Et toi tu en penses quoi ? Et si on allait rendre une petite visite à Papa aujourd’hui Sakura ? »  

Le petit bébé qu’elle tenait se contenta de lui sourire en s’emparant d’une de ses mèches de cheveux.  

11h00. Ryo vient juste de sortir de la douche. Il se dirige nonchalamment vers le salon et s’assoit devant sa pile de courrier  

« pfff… Allez, débarrassons-nous de ça. Alors… poubelle, poubelle, facture, poubelle, poubelle, facture, facture, facture, poub… »  

Ryo s’arrêta net. Cette enveloppe. Il la sentait. C’était l’odeur de son ange. Tout d’un coup tremblant, il finit par l’ouvrir et écarquilla grand les yeux devant son contenu. Elle contenait une petite bague en or avec inscrit RKS 4 EVER .  

« Mais qu’est-ce que c’est que ce truc que tu m’as envoyé Kaori ?  

- tu veux me dire que c’est maintenant que tu ouvres la lettre que je t’ai envoyée il y a 3 mois ? »  

Ryo sursauta en entendant cette voix. Kaori était là devant la porte, le regardant avec un petit sourire narquois. Quelques secondes s’écoulèrent avant que Ryo ne finissent par dire quelque chose.  

« Tu es enfin revenu ?  

-Pourquoi enfin ? Qui te dits que j’allais revenir ? »  

Pour toute réponse, Ryo s’approcha d’elle, la saisit et l’embrassa langoureusement comme s’il cherchait à rattraper le temps perdu.  

« Simplement parce que tu ne peux pas te passer de ça. »  

Les deux amants se regardèrent tendrement avant d’échanger à nouveau au baiser passionnel. Baiser qui devenait de plus en plus torride, d’autant plus que les mains baladeuses de Ryo avaient déjà trouvé la voie de son soutien-gorge. Mais Kaori mit vite un frein à ses élans.  

« Attends Ryo ! Une seconde ! Tu ne me pose pas de questions.  

- Non ! Si tu veux me donner une explication, tu me la donneras. »  

Kaori lui sourit alors et lui donna un furtif baiser avant de s’échapper de son étreinte.  

« Avant que l’on aille plus loin, je dois d’abord de montrer quelque chose.  

-Ah oui ? Et quoi donc ? »  

Kaori sortit et revint quelques secondes plus tard avec une poucette, contenant un minuscule bébé endormi.  

« Je te présente Sakura Saeba. »  

Ryo d’abord surpris, fondit littéralement en larme à la vue de ce petit être endormi. Il hésita à le prendre, mais Kaori finit par la mettre elle-même dans ses bras.  

« Prend-là, c’est ta fille !  

- …Non… c’est la notre ! » finit par dire Ryo après un temps  

« J’étais partie pour que tu ne te mettes plus en danger pour moi.  

-En danger ?  

- tu risque toujours ta vie pour… »  

Ryo lui coupa la parole et l’embrassa.  

« Je le fais car ma vie c’est toi.  

-… Ryo !  

- tu n’as pas à t’inquiéter. Il ne m’arrivera jamais rien. Je ne veux pas faire de toi une veuve… et de Sakura une orpheline. »  

Kaori versa quelques larmes puis finit par sourire. Se rapprochant totalement de Ryo, elle l’enlaça en même temps que sa fille.  

« Merci, mon amour ! »  

Chapitre: 1