Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: Fauve

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 18-04-07

Mise à jour: 18-04-07

 

Commentaires: 10 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralRomance

 

Résumé: Un songe... ou bien juste un moment de lucidité

 

Disclaimer: Les personnages de "Et il m'effleura" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce qu'une fanfiction NC-17 ?

 

Un fanfiction NC-17 est interdite aux moins de 18 ans. La violence est autorisée, et les scènes d'amour peuvent être descriptives. Le contenu peut être considéré comme strictement réservé à un public adulte. La façon de percevoir ce genre de choses reste subjective, donc certains seront plus vite choqués que d'autres. Nous essayons de respecter certaines limites pour les fanfictions R, mais nous pouvons laisse ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Et il m'effleura

 

Chapitre 1 :: Et il m'effleura...

Publiée: 18-04-07 - Mise à jour: 19-04-07

Commentaires: Salut ! Histoire de vous faire patienter un peu avec 'Aux frontières de la vérité', voici une petite one shot^^. Elle vient tout droit de mon ti coeur... J'espère que ça vous plaira ! Bonne lecture...

 


Chapitre: 1


 

 

Mon prénom Kaori, ma vie, mon métier nettoyeuse.  

 

Ce que je fais aujourd’hui et bien c’est facile, dormir.  

 

Je dors allongée sur le canapé du salon, il est tôt très tôt, même beaucoup trop tôt.  

 

Mais encore une fois je l’ai attendu, un nœud dans l’estomac, un poignard dans le cœur et surtout une haine de lui dans mon esprit.  

 

Pourquoi fait il ça, pourquoi fait-il toujours ce genre de choses… Me torturer en m’ignorant, en me montrant constamment mes faiblesses et mes peurs.  

 

Il m’aime et je l’aime, même si nos sentiments restent depuis trop longtemps tacites.  

 

Une marque dans le cœur, une empreinte dans nos âmes et nos chairs qui s’ignorent tant le désir est pourtant présent.  

 

Tout ça crée un malaise, un doute, tout ça n’en reste pas moins la maladie d’amour.  

 

De qui je parle et bien de mon partenaire de travail et de cœur mais pas de lit, je parle de Ryô SAEBA.  

 

Il m’a recueillie, m’a aidée à venger la mort de mon frère, et m’a prise sous son aile protectrice.  

 

On pourrait dire qu’à l’époque, c’était il y a dix ans, Sugar Boy rencontrait Baby Face.  

 

Ok devant votre regard dubitatif je vous explique…  

 

Un jour, j’étais bien plus jeune, j’ai pris peur pour mon frère, je savais qu’il me cachait quelque chose…  

J’ai découvert ce que c’était et j’ai rencontré Ryô.  

 

Qui d’un surnom, Sugar Boy, a balayé mes préjugés sur son métier.  

 

Ce jour-là j’ai entraperçu son âme, je ne l’ai pas vu comme un chien errant, non j’ai vu plus.  

 

Il n’était pas pour moi l’homme qu’un jour on nommerait Baby face ou encore l’ange de la mort.  

 

Je l’ai aimé comme une personne aime le soleil, de loin, avec appréhensions et aussi avec habitude.  

 

Je le savais là si proche de moi par le biais de mon frère, et je m’y étais habituée, tout en n’osant le chercher de mon regard, car comme le soleil qu’on tente de voir, il m’aurait aveuglée, pour mieux me libérer j’en suis désespérément sûre.  

 

Cet homme a toujours fait ça, par amour et par respect envers une promesse faite à mon défunt frère.  

 

Il ne s’est guère soucié de ce que je désirais, de ce à quoi j’aspirais, à l’époque il ne voyait qu’une enfant dont il se devait de prendre la charge.  

 

Puis vint un jour ou ses amis devinrent mes amis, en dépit des combats, des duels et des missions décidément plus dangereuse les unes que les autres, ils sont restés là près de moi à me dire "tu dois y croire" et cet idiot de Mick qui rajoutait "sinon la version Américaine est à ta disposition".  

 

Quel imbécile… La bave dégoulinante de ses lèvres me disait en fin de compte "oublie les deux versions."  

 

Et moi j’avoue, idiote que je suis, je luttais contre cette idée en fracassant leurs crânes à l’un et à l’autre avec ma massue.  

 

Si seulement je n’avais pas lutté avec une telle hargne, je sais que j’aurai d’ors et déjà un mari aimant et un enfant…  

 

Mais j’avais fait un choix, devant moi ma destinée se présentait…  

 

Vivre au jour le jour, profiter des instants présents, oublier cet homme qui me causait tant de tourments.  

 

C’était si simple me direz-vous et pourtant… je n’ai jamais pu.  

 

Le passé, j’ai réussi à l’accepter, à disons le mettre entre parenthèses, mais l’avenir lui, j’y songe à chaque instant, enfin sauf maintenant.  

 

Pour une fois, non pardon pour la seconde fois de ma vie j’ai décidé de me laisser aller.  

 

J’ai peur c’est vrai, mais mon cœur a bien souvent su me montrer quels danger étaient les plus grands, et je sais que cette fois encore il me reviendra vivant.  

 

Ryô est parti affronter encore un sombre crétin qui veut son nom, son titre…  

 

Il m’a à nouveau menti en me jurant que ce n’était que pour faire la fête qu’il sortait, et moi je l’ai attendu…  

 

Jusqu’à ce que mes yeux se ferment et que je ne m’endorme sur le canapé du salon, après avoir soulagé mon cœur de quelques larmes.  

 

Je tournais encore et encore pour finalement rester sur le ventre, ma tête plantée dans un coussin.  

 

Ce foutu jean taille basse me dérange tout comme le top moulant que je porte et qui dévoile mon ventre, qu’elle idée ai-je eu d’accepter d’essayer les nouvelles créations d’Eriko.  

 

J’oublie et me laisse aller enfin au sommeil, à Morphée qui me tend ses bras salvateurs, puis je n’ai plus du tout cette angoisse dans mon cœur…  

 

Le temps passe ou ne passe pas, je l’ignore.  

 

Puis je la sens cette douceur, cette chaleur qui parcourt mon dos, ou plutôt qui démarre au creux de mes reins et me caresse en remontant petit à petit mon dos totalement dénudé par ce fichu vêtement made in Eriko.  

 

C’est si agréable si doux, si lui… Et je me souviens tout en ouvrant les yeux, je me souviens de ce jour bien précis et presque identique à aujourd’hui.  

 

C’était il y a deux ans. Une dispute, une supplique puis une porte qui claque.  

 

Pour la première fois il m’avait délibérément menti par peur, son adversaire était hors pair, et lui pensait perdre ses réflexes, ce petit quelque chose qui faisait qu’il gagnait toujours.  

 

Il était parti en me disant « SI », et dans ses yeux tant de promesses, tant de mots qui pourtant n'ont jamais franchi ses lèvres.  

 

Ce simple SI m’a tuée, me donner un doute pareil.  

 

‘SI ? Si quoi ?????’  

 

Maintenant je sais…  

 

C’était la même période, la même vague de chaleur qui faisait que je portais des vêtements presque identiques aux miens aujourd’hui.  

 

Je dormais dans ce même canapé dans cette même position.  

 

Je sentis une caresse, un effleurement, partir du creux de mes reins pour remonter le long de mon dos.  

 

Que c’était bon de sentir le soleil bienveillant et rassurant, que c’était agréable de sentir ses rayons m’effleurer avec une telle sensualité.  

 

J’étais en semi extase et bougeait pour mieux rechercher ce contact, puis je le sentis lentement, il dégrafait mon top.  

 

Impossible… Le soleil ne pouvait pas faire ça, et j’ai réalisé que c’était lui, mon Ryô était revenu vivant.  

 

Je levais ma tête et le vit accroupi à côté de moi, il sentait le sang et la peur, celle de ne pas revenir m’expliquer ce fameux SI.  

 

Devant moi il se déshabillât pour ne rester qu’en caleçon, et je vis toutes ses cicatrices d’un temps passé à lutter pour un parti, un peuple… lui-même ne le savait pas.  

 

Je me souviens de ces mots qu’encore il me rappelle lorsque nous vivons un moment intime.  

 

« Je serai toujours ça… Veux-tu vraiment de moi ? »  

 

Je n’ai pas répondu, j’ai pleuré, je lui ai lancé un coussin puis j’ai sauté dans ses bras puissants qui m’amenèrent dans son antre pour qu’enfin je lui appartienne.  

 

C’est lors de journées comme celle-ci, bien qu’étant endormie, que je me rappelle de ce doux effleurement qui m’a trompée, et que je me dis…  

 

« Et cette fois est-ce lui ou bien le soleil ? »  

 

Comprenez-moi, je ne me plains pas de sa manière d’être ou encore de me frôler avec passion et désir, mais cette toute première caresse, cet instant fugace où il n’y a rien d’autre, cet instant d’innocence, jamais on ne le revit.  

 

Ce n’est qu’une fois et qu’une seule fois qu’on sait et qu’on réalise que maintenant c’est lui et moi et notre désir.  

 

Alors oui aujourd’hui je me demande encore une fois si c’est lui ou pas…  

 

Puis je sais que ce n’est pas lui, mais bien le soleil qui chatouillait mon dos de sa chaleur bienfaisante pendant que lui l’homme de ma vie vient de rentrer et dépose son arme sur la table de la cuisine et revient pour me contempler pendant cinq minutes.  

 

Tant qu’il ne l’enlève pas, il reste un homme de l’ombre prêt à mourir pour une mission ou pour nous, c’est notre accord…  

 

Je l’aime, mais mon égoïsme ne doit pas intervenir dans cette mission de rédemption qu’il s’est donné. Je le fais pour lui, tout comme lui a fait pour moi non de moi une professionnelle capable de défendre ce qui compte pour elle.  

 

Il sait que j’étais angoissée, il sait que je dors, et il sait que je sais qu’il est là, mais pourtant je dors en songeant que mon mari est enfin revenu.  

 

Puis il s’approche pose sa main sur mon épaule dénudée et un baiser enflammé dans mon cou, pour finalement murmurer la famille SAEBA est au complet.  

 

Et encore une fois alors que le soleil est totalement levé il va comme depuis trois mois déposer un baiser sur mon ventre pour dire à quel point il aime déjà notre enfant.  

 

Tandis que moi je lui tirerai l’oreille et lui rappellerait que j’étais inquiète pour cet abruti, mon abruti de mari…  

 

 

 

FIN 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de