Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Fauve

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 25-08-07

Mise à jour: 25-08-07

 

Commentaires: 22 reviews

» Ecrire une review

 

RomanceRomance

 

Résumé: Un moment à eux...

 

Disclaimer: Les personnages de "Juste par amour… de nous" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Pourquoi ne puis-je pas accéder aux fanfictions NC-17?

 

Les fanfictions classées NC-17 comportent des scènes strictement réservées à un public adulte. Donc, pour pouvoir les lire, il faut être membre du site et m'envoyer un email certifiant que vous avez plus de 18 ans.

 

 

   Fanfiction :: Juste par amour… de nous

 

Chapitre 1 :: Juste par amour... de nous

Publiée: 25-08-07 - Mise à jour: 25-08-07

Commentaires: Bonjour à tous ! Me revoilà... Pour repartir... Bref cherchez pas c'est disons ma période de grêve/hibernation. A chaque période de ma vie ou un changement est apparu, j'ai écris une fic, ce soir plus que tout, j'ai besoin d'en majer une. Celle ci est la seule que j'ai de corrigé (milles fois merci Choupette de mon coeur)... Elle ne concorde pas avec ma situation du moment si je peux dire, et je doute qu'un jour elle concorde avec ma vie de tordue paraît il... Vous ne me verrez pas pendant un certains temps, j'ai beaucoup de lecture à faire du à mes 3 semaines d'abscences. Je ne promets pas de mettre de reviews, mais je promets de tous vous lire... Je ne promets pas non plus de suite immédiate à mes fics en cours... Je fini en vous expliquant que j'ai un surnom dans ma vie de tout les jours 'La poisseuse' tant j'ai de chance T_T. Ce soir encore ont m'a enlevé la dernière chose qu'on pouvait m'enlever... C'est donc sur de la tristesse que je vous laisse... Mais vous promets de revenir avec mes délires plus que délirant... un jour... Bonne lecture et bonne rentrée à tous ! Kiss...

 


Chapitre: 1


 

 

Le feu crépitait dans la cheminée.  

La maisonnée semblait dormir, mais il n’en était rien.  

 

Parfois les plus grands des silences sont les plus belles paroles et là c’était le cas.  

 

Cela faisait 15 ans, 15 ans ce soir qu’il était parti en lui laissant un autre homme, un homme qui serait tout pour elle.  

 

Et depuis 15 ans, il était tout, son ami, son protecteur, son amant, son époux et aussi sa lumière dans leur monde de ténèbres.  

 

Au fils des ans, cette date était devenue plus que son anniversaire à elle, ou l’anniversaire de la mort de son frère, au fil du temps, c’était devenu la date où tout deux avaient compris qu’un lien les unissaient et que grâce à ça, jamais il ne seraient véritablement séparés l’un de l’autre.  

 

Ils avaient eu peur, ils avaient ressenti la solitude et le désespoir de la vie, sans oublier la douce chaleur de la mort qui frappe au hasard.  

 

Ce qu’il y a de plus beau entre eux à vrai dire, ce sont les non dits.  

C’était la manière qu’ils avaient eu de se trouver par la peur.  

 

Et ce soir tout ça revenait dans leur esprit.  

Ce soir ils se voulaient seuls pour s’aimer, pour vivre et pour s’abandonner à un plaisir sans la moindre pensée envers le lendemain, envers leur futur.  

 

Alors cette nuit du 31 mars XX, le feu crépitait dans une maison prêtée par un vieil ami et sa femme.  

 

Cette nuit et maintenant, ils se regardaient sans voir les contraintes de leurs vies, sans voir les noirceurs de leur univers.  

 

Ce soir ils étaient deux, ils étaient eux.  

 

Un matelas fait de coussins et de couverture, l’odeur du bois qui brûle lentement, la flamme de l’âtre pour unique lumière et bien entendu eux.  

 

Ils étaient allongés sur le sol, ou plutôt elle était dans les bras de son mari, faisant tressauter ses doigts sur son menton. Lui, roulant son index sur l’épaule nue de sa moitié.  

 

Ils étaient dans l’amour.  

 

Et si on remontait d’une heure dans le temps, on pourrait revivre le moment ou Ryô, amoureusement, a déclaré à sa moitié qu’il s’occupait de nettoyer et de ranger la vaisselle, pendant qu’elle, elle devait se relaxer et par la suite profiter de la chaleur de l’âtre.  

 

Elle n’avait pas rechigné. Elle était réapparue en nuisette devant son époux vêtu d’un pull et d’un pantalon qui prodiguait à cet homme un charisme supplémentaire.  

 

Il était là et fumait une cigarette debout devant la cheminée.  

 

 

A présent, il n’y avait plus d’armes, plus de violence, juste sa douce femme, juste ses cheveux le chatouillant légèrement, juste ses doigts qui avait fini de tressauter sur le menton de son homme pour venir maintenant titiller son poignet pendant qu’une charmante tête rousse cherchait à s’installer sur son poitrail.  

 

 

« Hum chose faite… Je peux t’entendre maintenant. » Déclara-t-elle d’une voix enjouée.  

 

Il resta dubitatif mais avait il bien saisi le sens de sa phrase.  

 

« M’entendre tu dis ? »  

 

« Ton cœur, ton cœur est très parlant ce soir. Il me crie presque aux oreilles, mais il me harcèle de mots vrais, de mots tendres et doux, alors je ne me plains pas et j’écoute… »  

 

Il sourit. Elle était unique.  

Il avait bien compris cependant même après des années de vie commune, elle réussissait à encore le surprendre.  

 

Elle avait parfaitement décrit des sensations sur lesquels il n’arrivait pas à mettre des mots. Alors il tenta d’en savoir plus.  

 

« Et il te dit quoi d’autre mon cœur ? »  

 

« Eh bien… il me dit des mots que tu tais, il me dit que tu m’aimes, que tu n’auras toujours que moi dans ton esprit.  

Il me dit que je suis belle, unique et surtout indomptée. » Éclata-t-elle de rire.  

 

Elle lui tira un sourire coquin.  

 

« Ah il te dit tout ça mon cœur ?! »  

« Oui, et bien plus encore… » Déclara-t-elle le plus sereinement du monde.  

« Ah mais je veux savoir… J’exige de savoir ce que mon traître de cœur te dit. » Répondit-il tout aussi sereinement qu’elle.  

 

« Bon si tu y tiens ! Par contre pour bien entendre je dois faire ça. »  

 

Ses mains glissèrent sous le pull de son mari, puis avec malice, examinèrent ses abdominaux et remontèrent jusqu’à son torse. Une fois ce doux examen fini, elle lui enleva le dit pull et fit s’allonger totalement son patient.  

 

Ses lèvres à présent dégustant et redécouvrant encore une fois ses muscles tout en remontant vers son cœur, égarant de temps à autre sa langue sur ce territoire, faisait pousser des soupirs rauques de plaisir à son compagnon.  

 

La bouche de Kaori arriva au niveau du cœur de Ryô et se fit plus tendre, plus câline, comme dégustant un vieux vin, elles se firent chaude et suave, déposant avec parcimonie des touches d’un arôme incomparable, celui de l’amour.  

 

Finalement les coquines cédèrent la place à une autre partie du corps de cet ange.  

 

De part et d’autre du cœur de son époux, reposait sa tête.  

Elle avait les yeux fermés et écoutait la douce mélodie du cœur de son amour.  

 

Kaori poussa un soupir.  

 

« Il me dit que tu ne me quitteras jamais. Que l’un sans l’autre, nous n’avons plus de raison d’être ce que nous sommes. Que je suis ton soleil et que tu es mon obscurité. Tu me montres la réalité, je te montre l’espoir.  

Ton cœur me dit que jamais tu ne me laisseras, car tu ne peux pas vivre sans moi ton espoir. »  

 

Il prit peur. Cette peur qui venait de sa profession. Cette peur absurde qui dit que lorsqu’on connaît trop bien une personne, on connaît sa faille.  

 

« Hum chérie, je trouve que mon cœur te parle trop… Il devrait se taire. »  

 

 

Elle n’avait pas mal pris sa phrase, elle savait que le professionnel réapparaissait toujours à un moment. Il n’y pouvait rien et elle non plus, cependant elle tenta de le rassurer et de profiter de tout.  

 

« Moi j’aime quand il me dit ces mots-là, j’aime l’entendre hurler que tu m’aimes. »  

 

« C’est vrai, c’est-ce que je ressens. »  

« Alors dis-le… Après tout ce temps, ce serait bien. »  

 

Oui il n’avait jamais prononcé ces paroles, c’était une blessure pour elle. Mais elle ne pouvait lui en vouloir. Elle s’était toujours dit que prononcer de tels mots, serait pour lui trahir la mémoire de son meilleur ami.  

 

Elle tenta de nouveau de le rassurer sur ce sujet. Pour elle ça l’avait toujours tourmentée.  

 

« Mon frère ne t’en voudrais pas ! Je suis sûre qu’il savait pertinemment ce qui se passerait en me confiant à toi. »  

 

Il la regarda avec amusement.  

‘Ce qu’elle peut être têtue… mais si elle… si elle’  

 

« Kaori, il y a des milliers de raisons pour que je te dise ça… Mais il n’en suffit que d’une pour que je ne te le dise pas. »  

 

Kaori n’était pas triste, mais mélancolique, ça lui tenait à cœur, c’était une chose qu’elle aurait aimé vivre et que jamais elle n’avait eu.  

 

« Tu sais très bien inconsciemment pourquoi Kaori. Le jour où je te dirai ces mots-là, c’est que tout sera fini. Ce jour-là, le jour où la mort me prendra, je ne pourrai plus te le prouver. »  

 

« Me le prouver ?! »  

 

« Oui comme ça. »  

 

Un baiser suivit cette déclaration, une embrassade intime et presque insolente, et voilà comment un couple, ce couple s’aimait depuis si longtemps.  

Tous les deux allongés devant une magnifique cheminée, en ce 31 Mars exceptionnellement enneigé à cette période de l’année.  

 

Ils s’aimaient…  

 

Oui, ils s’aimaient comme on aime qu’une fois, d’un amour qui se suffit à lui-même.  

 

Leurs lèvres se séparèrent provisoirement.  

Ils se collèrent encore plus l’un à l’autre, cherchant à se retrouver dans l’âme de l’autre.  

 

Ils trinquèrent avec un verre de rouge à la main, un millésime « Château Angelus 1999 » pour fêter leurs 15 ans de survie dans le milieu et leurs 15 ans de partage de l’autre et d‘amour.  

 

« A nous ! » Dirent-ils en levant leurs verres devant la chaleur si confortable de la cheminée.  

 

A peine le vin goûté, il reposa le verre et se mit en œuvre de goûter à une autre saveur.  

Du revers de sa main, il caressa la joue de sa moitié, faisant aller et venir avec une lenteur et une sensualité sans pareille la coquine main qui paraissait chercher quelque chose.  

 

Un soupir lui montra qu’il avait trouvé un point sensible. Son autre main passa sous la nuisette de sa femme et trotta amoureusement le long de sa colonne vertébrale.  

Et enfin ses lèvres se firent violence pour ne pas dévorer le cou nu de son ange.  

 

« Mais que fais-tu ?! » Soupira sa femme.  

 

« Je te fais l’amour, je me fonds en toi encore et encore…Et juste par amour de toi »  

 

Voilà, il l’avait dit sans le dire, mais elle comprenait, elle comprenait toujours.  

Même si elle aurait aimé entendre ces mots, elle savait qu’il n’était décidément pas ce genre d’homme.  

 

Puis ne dit on pas qu’a trop prononcer c’est mots là, il perdent tout sens…  

Alors oui elle comprenait et le lui dit d’une manière que seul lui saisirait.  

 

Dans un baiser et des paroles, ces paroles « Juste par amour pour toi, par amour de nous. »  

 

« Kaori… »  

 

« Ryô… »  

 

 

Et voilà comment un couple aussi particulier s’aimait.  

Ça peut paraître idiot ou noir, mais dans leur milieu à eux, c’est la seule manière possible.  

Et à bien y regarder, cette façon d’aimer reste entière.  

Et puis après tout, s’ils peuvent s’aimer, c’est le principal non, et ça quelque soit la manière.  

 

Sur ce la narratrice que je suis cesse son discours et laisse les éternels amoureux s’aimer.  

Faut aussi dire que je suis censée être au 1er étage de la maison prêtée par Umibozu et Miki à m’occuper des 3 enfants de Ryô et de Kaori.  

Bah voui hein, City Hunter aussi a droit à un répit et à une nounou.  

Alors je file sinon je pense que ça va barder pour moi.  

 

Mais n’oubliez pas, eux l’ont fait alors tout est possible pour vous !  

 

 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de