Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: stella31

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 19-11-07

Mise à jour: 19-11-07

 

Commentaires: 12 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "L'Ombre de ton souvenir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'Ombre de ton souvenir

 

Chapitre 1 :: One Shot

Publiée: 19-11-07 - Mise à jour: 19-11-07

 


Chapitre: 1


 

Alors que la nuit était tombée depuis longtemps déjà, dans le quartier de Shinjuku, seule la façade d’un café restait allumé.  

Assis au comptoir depuis de longues heures, un homme ne cessait de remuer avec sa cuillère son café maintenant froid.  

Ses traits tirés laissaient deviner la fatigue qui était la sienne depuis plusieurs jours. Mais plus que tout, c’était le regard qu’il affichait qui était saisissant. Un regard tourmenté où la tristesse se mêlait à une grande détresse. Il semblait plongé dans une intense réflexion que rien ne pouvait venir perturber. Pourtant, au bout d’un moment, il finit par envoyer balader la tasse, d’un geste rageur. Et alors que le liquide noirâtre se répandait sur l’établit, il se prit la tête entre ses deux mains, signe de l’état d’extrême tension dans lequel il se trouvait.  

 

Le barman, derrière le comptoir, ne pipa mot et se contenta de lui lancer un regard compatissant tout en essuyant le café renversé. Au bout d’un moment, il choisit de briser le silence pesant qui régnait dans la pièce :  

 

- Alors, ça y est, ta décision est prise, demanda Falcon. Tu es vraiment sûre de toi ?  

 

Ryo leva vers lui un regard complètement perdu. Pourtant, il était plus déterminé que jamais à s’en tenir la décision qu’il avait prise :  

 

- Il n’y a pas d’autre solution, répondit le nettoyeur. Je ne peux plus la garder auprès de moi…  

- Moi, je ne crois pas que l’envoyer loin de toi soit une bonne chose. Elle a besoin de toi Ryo. Il ne lui reste que toi. Et…  

- Tu ne crois pas que je le sais Falcon ! s’écria Ryo en tapant d’un point rageur sur le comptoir. Je sais qu’elle n’a que moi ! Elle est aussi tout ce qui me reste, ajouta-t-il en fixant douloureusement l’anneau doré qui ornait son annulaire.  

 

Cela faisait combien de temps déjà ? Ah, oui 1 an. 1 an s’était écoulée depuis cette maudite matinée où son paradis s’était transformé en enfer. Comment oublier ce jour où tout avait basculé ? Il se souvenait de chaque détail de cette journée…Il se revoyait se réveiller, heureux comme jamais d’avoir Kaori dans ses bras. Elle lui avait sourit de ce sourire si doux si angélique qui n’appartenait qu’à elle. Puis son rire cristallin avait résonné, telle une douce mélodie, dans la chambre. Et pour cause l’Etalon quémandait son câlin matinal et ses mains expertes s’égaraient déjà sur le corps de sa femme. Mais alors qu’un tendre corps à corps s’engageait entre les deux partenaires, un bruit s’était fait entendre. Avec précipitation, Kaori avait alors quitté le lit, délaissant son homme. Elle était revenue quelques minutes plus tard, serrant dans ses bras l’autre amour de sa vie. Ryo avait ouvert les draps pour accueillir dans ses bras ce partenaire et ce bout de chou avec qui il partageait volontiers le cœur de sa belle.  

La matinée c’était déroulée dans cette douce plénitude. Puis vers 11H, Kaori avait décrété que le moment était venu de se lever. Elle avait donc pousser Ryo hors du lit, lui ordonnant à petit coup de massue en mousse, d’aller voir s’il y avait un message sur le tableau.  

La petite famille s’était quitté à l’entrée de parc de Shinjuku. Ryo,après un dernier baiser à sa femme et une ultime caresse à sa fille, avait pris la direction de la gare. Kaori, elle, devait retrouver Miki dans le parc.  

Ryo n’avait pas fait 100 mètres que son instinct l’avait prévenu d’un danger imminent. Mais avant qu’il n’ait pu réagir, un coup de feu avait retentit. Pris d’une sourde angoisse, il s’était alors précipité dans le parc pour découvrir que son pire cauchemar venait de se réaliser. Kaori gisait à terre, serrant dans leur fille dans ses bras et Miki se tenait à côté d’elle, pleurant toutes les larmes à chaudes larmes. Ryo avait délicatement pris sa fille dans ses bras, qui était saine et sauve, puis avait reporté son attention sur sa femme. Kaori lui avait offert son plus beau sourire qui contrastait avec la pâleur de son visage. Son regard allait de lui à leur fille. Et alors que Ryo, la serrait contre son cœur, il l’entendit prononcer dans un dernier murmure :  

 

« Je vous aime tout les deux… »  

 

Et Ryo aussi aimait leur fille. Elle était son bien le plus précieux, si précieux qu’il était bien décidé à lui épargner de vivre dans le monde de City Hunter.  

 

- Je ne veux pas qui lui arrive quelque chose à elle aussi. Je croyais pouvoir protéger Kaori et regarde le résultat. Elle aura une meilleure vie sans moi. J’aurai déjà dû les éloigner quand Kaori est tombée enceinte…Si je l’avais fait, ma femme serait toujours en vie…  

 

Falcon aurait bien voulut lui dire qu’il n’avait pas besoin d’en arriver en une telle extrémité mais il savait que Ryo ne changerait pas d’avis, que sa décision était définitive. Alors tout ce qu’il pouvait faire c’était lui apporter son soutient. Et c’est ce qu’il avait tenté de faire ce soir :  

 

« Mais sans grand succès » pensa le mercenaire alors que Ryo quittait le café d’un pas las.  

 

Arrivé à son appartement, le nettoyeur fut accueillit par Kazue qui avait joué les baby sitter :  

 

- Sayuri a appelé, dit-elle en enfilant son manteau. Elle t’entendra demain à 7h…  

- Oui, je sais, la coupa-t-il d’un ton abrupte.  

 

L’infirmière voyant à quel point il semblait agacé se contenta de dire :  

 

- Je t’ai noté tout les détails sur le bloc note près du téléphone…  

 

Ryo se contenta de la remercier d’un hochement de tête et quand elle fut partie, il monta à l’étage. Doucement, il poussa la porte de la chambre dans laquelle sa fille dormait paisiblement. Il s’approcha du petit lit sans faire de bruit et de sa main, il caressa sa joue. Il n’eut pu s’empêcher de sourire devant ce petit être innocent qui ne se doutait pas de ce qui se jouait autour de lui. Et Ryo était bien décidé à ce que Aï est la vie que lui, ne pourrait jamais lui offrir. Aï…un prénom simple et doux qui signifiait « amour » et que Kaori avait car il était lourd de sens…  

 

Avec précaution, Ryo la prit dans ses bras, faisant attention de ne pas la réveiller. Il s’installa ensuite dans la chaise à bascule, prés de la fenêtre, et resta ainsi le reste de la nuit, regardant sa fille dormir. Il voulait graver le plus de souvenir possible, car dans quelques heures il ne lui restait plus que ça. De temps à temps, son regard s’égarait sur les deux sacs de voyages déposés à côte de la porte et dans lequel Ryo avait bien pris soin de glisser la photo de Hide et la bague de Kaori, deux objets si chers au cœur de sa belle. Un jour peut être Sayuri lui révèlerait la vérité sur ses origines. En attendant, elle grandirait auprès de sa tante à New-York, loin des tumultes de Shinjuku. Sayuri avait déjà pris toutes les dispositions nécessaires pour l’adopte, ainsi il serait quasiment impossible de faire le lien entre City Hunter et son enfant…  

 

 

Le lendemain matin, le soleil se levait à peine quand la Mini quitta la cour de l’immeuble de briques rouges. Bien callée dans son siège auto, Aï ne quittait pas des yeux son père qui était concentré sur la route. Comme si elle comprenait ce qui allait bientôt se passer, elle se mit soudain à pleurer, déchirant un peu plus le cœur du nettoyeur. Plus d’une fois, Ryo fut tenté de rebrousser chemins mais il tient bon. Il lui fallut une bonne demi heure pour atteindre l’aéroport. A cette si matinale, le parking était pratiquement désert. Il n’eut aucun mal à repérer l’élégante silhouette de Sayuri qui l’attendait devant l’une des portes d’entrée.  

 

« Il est l’heure d’y aller ma puce, murmura Ryo avant d’embrasser tendrement sa fille sur le front. On devra être très courageux tout les deux… »  

 

La fillette le dévisagea de ses grands yeux noisette et Ryo se dit que jamais de sa vie il pourrait oublier un tel regard.  

 

Tenant Aï d’un bras et dans l’autre main les deux sacs de voyage, il se dirigea ensuite vers Sayuri.  

 

- C’est vraiment ce que tu veux Ryo, ? demanda la journaliste.  

- Non mais c’est ce dont elle a besoin, répondit la nettoyeur en serrant une dernière fois son bébé contre lui.  

 

Après un dernier baiser, Ryo déposa sa fille dans les bras de sa tante. C’est alors que les pleurs de la fillette recommencèrent et elle tendit ses petites mains vers son père, comme si elle voulait dans ses bras à lui.  

Le nettoyeur dû s’armer de tout son courage pour ne pas céder à cette petite voix qui lui susurrait inlassablement : « garde là avec toi ».  

Après un dernier baiser, Ryo dit d’une voix suppliante :  

 

- Emmène là s’il te plait, Sayuri !  

 

La jeune femme s’exécuta, le visage ravagé de larmes. Elle savait à quel point ce moment devait être douloureux pour Ryo. Même si elle n’approuvait pas forcément la décision de Ryo, elle la comprenait et elle se promit de prendre soin de ce petit ange.  

 

Et alors, qui les regardaient s’éloigner, Ryo murmura :  

 

« Pardonne moi mon amour… »…  

 

 

 

- Alors c’est comme ça que ça c’est passé ? dit Aï. C’est pour me protéger que mon père n’a pas voulu que je reste près de lui…  

 

Sayuri posa un regard attendrit sur sa nièce. Elle avait 16 ans maintenant et elle était un mélange parfait de ses deux parents : les prunelles noisettes de Kaori et la chevelure d’ébène de Ryo. Elle était vraiment très belle et Sayuri se dit que ses parents seraient vraiment fière d’elle.  

Elle avait fêté son anniversaire le mois dernier et c’est à cette occasion que Sayuri avait choisi de lui raconter l’histoire de ses parents qui était aussi la sienne. Elle ne lui avait jamais caché la vérité sur son adoption mais elle avait attendu que Aï soit suffisamment âgée pour comprendre la situation dans laquelle se trouvait Ryo à l’époque.  

 

- Ryo et Kaori t’aimaient plus que tout, répondit Sayuri. Je peux te dire que Ryo était terriblement malheureux de te confier à moi. Mais il préférait te savoir en vie loin de lui, plus tôt qu’il ne t’arrive quelque chose. Il n’y aurait pas survécu. Il ne s’est déjà jamais totalement remis de la mort de ta mère…  

 

Aï hocha la tête. Elle comprenait maintenant que ce qu’avait fait son père était un geste d’amour….  

 

- Il n’a jamais cherché à me revoir ? demanda alors la jeune adolescente.  

- Ma chérie, il faut que tu comprennes que s’il vient à New-York, les gens qui lui veulent du mal seront où se trouve sa fille. Il ne veut pas prendre ce risque. Mais sache que chaque mois, je lui envoie une photo de toi. Ainsi il peut voir quelle belle jeune fille tu es devenue…  

 

- Tu peux faire quelque chose pour moi ?  

 

- Bien sûr ma chérie…  

 

- La prochaine fois que tu écriras à Papa, j’aimerais que tu y joignes quelque chose que j’ai écrit pour lui….  

 

Sayuri lui sourit en donnant son accord…  

 

 

*************************************************  

 

Une semaine plus tard…

 

Ryo ouvrit avec hâte la lettre provenant de New-York. Chaque mois, il attendait avec impatience le moment où il recevait des nouvelles de sa fille. Au moins, il la voyait grandit même si c’était de loin. Il avait un besoin presque viscérale de garder un lien, même quelconque, avec son enfant.  

Mais cette fois, en plus de la photo, une autre surprise c’était glissé dans l’enveloppe.  

Dépliant la lettre, Ryo s’aperçut, le cœur battant que l’écriture n’était pas celle de Sayuri. En entête était simplement écrit : « Pour toi Papa »  

 

 

Seems like it was yesterday when I saw your face  

You told me how proud you were, but I walked away  

If only I knew what I know today  

Ooh, ooh  

 

 

C’est comme si c'était hier quand j'ai vu ton visage  

Tu m’as dit comme tu étais fier, mais je suis partie  

Si seulement j’avais su ce que je sais aujourd’hui  

Ooh, ooh  

 

 

 

I would hold you in my arms  

I would take the pain away  

Thank you for all you've done  

Forgive all your mistakes  

There's nothing I wouldn't do  

To hear your voice again  

Sometimes I wanna call you  

But I know you won't be terre  

 

Je voudrais te prendre dans mes bras  

Je voudrais chasser la douleur  

Merci pour tout ce que tu as fait  

Oublie toutes tes erreurs  

Il n’y a rien que je ne ferais pas  

Pour entendre ta voix de nouveau  

Quelque fois j’ai envie de t’appeler  

Mais je sais que tu ne seras pas là  

 

Ohh I'm sorry for blaming you  

For everything I just couldn't do  

And I've hurt myself by hurting you  

 

 

 

Oh, je suis désolée de t’avoir blâmé  

Pour tout ce que je n’arrivais pas à faire  

Et je me suis blessée en te faisant souffrir  

 

 

 

Some days I feel broke inside but I won't admit  

Sometimes I just wanna hide 'cause it's you I miss  

And it's so hard to say goodbye  

When it comes to this, oooh  

 

 

Il y a des jours où je me sens brisée à l’intérieur, mais je ne veux pas l’admettre  

Quelque fois j’ai juste envie de me cacher parce que c’est toi qui me manques  

Et c’est dur de dire au revoir  

Quand on en arrive là, ooh  

 

 

Would you tell me I was wrong?  

Would you help me understand?  

Are you looking down upon me?  

Are you proud of who I am?  

 

 

M’aurais-tu dit que j’avais tort ?  

M’aurais-tu aidé à comprendre ?  

Est-ce que tu veilles sur moi ?  

Es-tu fier de ce que je suis ?  

 

 

 

There's nothing I wouldn't do  

To have just one more chance  

To look into your eyes  

And see you looking back  

 

 

Il n’y a rien que je ne ferais pas  

Pour avoir encore une seule chance  

De tE regarder dans les yeux  

Et de te voir regarder le passer  

 

 

 

Ohh I'm sorry for blaming you  

For everything I just couldn't do  

And I've hurt myself, ohh  

 

 

 

Ohh, je suis désolée de t’avoir blâmé  

Pour tout ce que je n’arrivais pas à faire  

Et je me suis blessée, ohh…  

 

 

If I had just one more day  

I would tell you how much that I've missed you  

Since you've been away  

Ooh, it's dangerous  

It's so out of line  

To try and turn back time  

 

Si on me donnait juste encore une journée  

Je te dirais combien tu me manques  

Depuis que tu es parti  

Ooh, c’est dangereux  

Et c’est tellement déplacé  

D’essayer de remonter le temps  

 

 

I'm sorry for blaming you  

For everything I just couldn't do  

And I've hurt myself by hurting you  

 

 

 

Je suis désolée de t’avoir accusé  

Pour tout ce que je n’arrivais pas à faire  

Et je me suis blessée en te faisant souffrir.  

 

 

Un sourire se mêla aux larmes qui coulaient sur ses joues :  

 

« Merci mon Ange » murmura-t-il en serrant cette lettre contre son cœur.  

 

Paroles de chanson : Christina Aguilera-« Hurt »  

 

 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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