Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prose

 

Auteur: kitty80

Beta-reader(s): Yunalescaminnie

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 14 chapitres

Publiée: 04-05-08

Mise à jour: 23-08-08

 

Commentaires: 134 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Une dispute,un drame et tout autour de vous s'effondre mais la vie peut réserver quelques fois des surprises.

 

Disclaimer: Les personnages de "PARDONNES-MOI" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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C'est le nom du site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: PARDONNES-MOI

 

Chapitre 1 :: Chapitre 1

Publiée: 04-05-08 - Mise à jour: 27-05-08

Commentaires: Coucou c'est la première fois que je poste une fic sur ce site. j'ai voulu me lancer seule sur cette histoire que j'ai écrite soudainement hier soir (lol), j'espère qu'elle vous plaira. j'ai une autre version en parrallèle (...) bonne lecture!

 


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Elle venait de claquer la porte dans un fracas assourdissant, marre c’est tout ce qu’elle fulminait intérieurement.  

Son partenaire comme à son habitude l’avait blessé de ses paroles acerbes, et cette fois-ci il n’allait pas s’en tirer à très bon compte se dit elle.  

Aujourd’hui comme jamais elle était décidée à le quitter.  

 

Elle se dirigea vers les escaliers, monta les marches et ouvrit la porte de sa chambre.  

Elle était déterminée à mettre un terme à huit ans de partenariat et aussi étouffer l’amour qu’elle avait pour lui.  

L’humiliation qu’il avait fait subir tantôt, aura raison de sa décision, comment peut il la traiter de la sorte sans le moindre once de respect, pourquoi faut-il qu’il soit si mesquin voir ingérable.  

 

La jeune femme s’avança d’un pas bien déterminée vers son placard, l’ouvrit et prit sa valise qui était au plancher de son mobilier.  

Elle attrapa de façon désordonnée tous ses vêtements situés dans sa penderie, les jetant négligemment dans son bagage, faisant des tas de chiffons, qu’importe que ses affaires rentrent ou pas dans ce petit carré, tout ce qu’elle veut à cet instant c’est s’enfuir de cet appartement le plus vite possible pour éviter de le croiser.  

 

La phrase de son partenaire lui revient en tête comme un refrain qu’on a envie de chanter à tue-tête, mais elle, elle veut les effacer, les larmes lui vinrent, la douleur l’étreint, cette souffrance de n’être qu’un fardeau pour lui au quotidien ne cesse de la torturer mentalement.  

 

Aveuglée par sa peine et son chagrin, elle cogna le miroir se trouvant en face d’elle celui-ci vola en éclat et les morceaux tombèrent en lambeau sur la moquette, le reflet que lui renvoyer cette glace la dégoûtait.  

 

Elle a mal non pas parce que sa main était balafrée et en sang, la douleur physique n’est rien face à la souffrance psychique, qu’elle ressentait, cette blessure de l’être qu’on piétine un peu plus chaque jour, jusqu’à se retrouver ridicule et nulle dans tous les domaines, et c’est lui, qui lui a fait prendre conscience, qu’elle n’était rien et qui plus est un boulet.  

 

La honte l’envahit, l’envie de tout casser autour d’elle prend le dessus, elle commença à saccager tous les objets à sa portée, faisant des fracas pas possible et mettant sa chambre dans un chaos in considérable. C’est avec le souffle manquant, qu’elle regarda la pièce ravagée, elle n’était pas calmée, elle avait un besoin oppressant de quoi, de qui, elle-même ne le savait pas, elle pleure et gémit, la lassitude la gagne, en finir une fois pour toute.  

 

Elle prit sur sa table de chevet les deux objets qui lui tienne à cœur, le cadre de photo qui la représente avec son frère un bras autour de son cou, toute souriante face à l’objectif et un signe de victoire arborant ses petits doigts et lui coincé par son emprise, à cette époque elle était heureuse, sa seule famille, la seule personne qui savait la comprendre et l’épauler, lui son frère qui lui apporté tout souffle de vie, n’était plus de ce monde depuis fort longtemps.  

 

La laissant orpheline, dans un monde qui lui était totalement étranger et ayant comme seul point d’ancrage le meilleur ami de celui-ci.  

Lui, qui était dès leur première rencontre l’homme qu’elle aimerait jusqu’à sa mort car elle savait que cet homme ne serait pas un simple amour d’adolescence, quelque chose en elle la faisait croire que leur sentiment était bien au-delà de l’attirance.  

Elle passa un doigt sur le papier glacé et traça le contour du visage de son frère tout en lui parlant, une larme vint s’écraser sur le cadre en verre, le serrant fortement tout contre elle et sanglotant de tout son être, elle le mis dans son sac à main et attrapa l’écrin qui trônait à proximité du portrait, l’ouvrit et contempla la bague s’y trouvant à l’intérieur, un voile de tristesse s’empara d’elle, flouant sa vue.  

 

Elle se remémore à cet instant comment cet anneau qui est devenu son porte-bonheur, lui a été mis en main.  

 

C’était un soir de mars, pas n’importe quel jour, cela devait être une nuit joyeuse, un évènement exceptionnel pour elle, fêter ses vingt ans, elle avait préparer le dîner et mit la table pour trois, les heures passèrent inlassablement, attendant impatiente au bord de la table la venue de ses deux invités. Quand soudain la porte d’entrée s’ouvrit sur une personne, lui tenant une mallette noire à la main, la veste totalement usée et déchirée par endroit, le regard sombre et triste qui ne présageait rien de bon, il resta immobile sur le palier, elle alla à sa rencontre, il manquait son frère ceci n’était pas normal se dit elle.  

 

Il la regarda un moment avant de lui dire ces mots qui allaient anéantir sa vie à tout jamais, elle resta interdite un court instant, il lui remis une boite en velours de couleur bleu nuit, elle s’en saisit puis elle s’écroula au sol, plié sur elle-même, n’écoutant que très légèrement les paroles de cet homme qui lui ordonnait de quitter la ville et de prendre la valise qui était en sa possession contenant des billets, une fortune colossale, pour refaire sa vie loin des dangers qui les menaçaient.  

 

Mais la jeune femme n’en avait de cure, elle voulait rester dans cette ville qui l’a vu grandir et venger la mort de son frère, le jeune homme l’a mit en garde que si elle rentrait dans ce monde, elle ne fêterait sans doute plus son prochaine anniversaire. Et c’est comme ça qu’elle était devenue la partenaire du nettoyeur numéro un du Japon pour honorer la mémoire de son frère défunt.  

 

Elle enleva la bague de son écrin et l’enfila à son annulaire, la savoir sur elle, lui donnera des forces pour affronter sa vie future loin de son partenaire.  

 

Trop préoccupée par sa vision de l’anneau porté par son doit, elle n’entendit pas la porte d’entrée claquait dans un bruit assourdissant.  

 

Il était en colère, il l’avait détesté à cet instant, pourquoi faut-il qu’elle n’en fasse qu’à sa tête, elle avait bien failli perdre la vie, tout ça parce qu’elle voulait le protégé, il se savait dans la ligne de mire de son rival, il feignait de ne l’avoir pas vu, mettant ainsi son plan en exécution dans son mental mais sa partenaire ne le voyait pas de cet œil, pressentant un danger imminent, elle plongea sur son partenaire pour faire office de bouclier.  

Les balles fusèrent de part et d’autre, dans son élan, elle ne fut blessé que très légèrement mais l’homme qu’elle tentait vainement de sauver lui s’était pris une balle sur l’épaule en voulant lui à son tour la protégé en la faisant basculer vers le sol mais en faisant cette manœuvre, il mettait sa vie en péril qu’importe pour lui, la vie de la jeune femme comptait le plus à ses yeux.  

 

Après avoir abattu son adversaire d’une balle en plein cœur, il se tourna vers la jeune femme toujours à terre, lui tendit la main et la leva.  

Arrivés à la hauteur de leur voiture, il lui fit face, le trop pleins d’émotions avaient atteint ses limites, il se devait de les évacuer et les déverser elle, car à l’instant ou elle s’était mise sur la route des balles, le cœur de du nettoyeur rata un battement, si elle mourrait là dans ses bras, non pas comme cela se dit il pas avant qu’elle n’est pu partager son amour.  

Heureusement qu’elle s’en était sortie qu’avec une éraflure mais les pensées du jeune homme en était tout autre, il lui reprocha son manque d’efficacité, son imbécillité à se mettre dans une situation qui allait leur mener à leur perte et surtout sa façon désinvolte à ne pas l’écouter.  

 

La jeune femme encaissa mot à mot ne laissant entrevoir sur le coup aucun sentiment mais au fond d’elle, elle était brisée mais elle se voulu forte aux yeux de l’homme qu’elle aime, oui certes qu’elle n’avait pas réfléchit sur le moment mais que vaut la vie sans l’être que vous aimez le plus monde, si celui-ci se fait abattre sous vos yeux.  

 

Le jeune homme savait pertinemment que chaque syllabe sortie serait source de tourment pour la jeune femme mais il fallait que sa sorte pour soulager toute la peur et l’inquiétude qu’il avait ressenties lors de cette embuscade qui aurait pu lui être fatal.  

 

-tu es stupide ou quoi ? Qu’es- ce qui t’a pris de te jeter aveuglément sur moi, n’as-tu pas senti qu’il allait tirer  

Tu n’es vraiment pas digne d’être ma partenaire, il faut toujours que tu nous mettes dans des situations périlleuses, regardes on a faillit y passer, tu es fière de toi…hein…Kaori ?  

 

-je suis désolée Ryo, je voulais…je…je…  

 

-tu voulais quoi au juste Kaori ? Vas y dis moi.  

 

-…simplement de porter secours  

 

-secours ? Tu n’as fait qu’entraver mes gestes en te mettant stupidement sur mon chemin, ne peux tu pas réagir un peu consciemment ? Par ta faute on aurait pu ne plus voir le jour se lever, tu n’es vraiment qu’un…  

 

-fardeau ? C’est ÇA ?  

 

-c’est pas ce que je voulais dire  

 

-mais tu le penses  

 

-Kaori  

 

-c’est bon Ryo j’ai bien compris ton message.  

 

La jeune femme lui tourna le dos, cachant des larmes imminentes et s’enfuit, elle courra jusqu’à perdre haleine, remontant toutes les rues de la ville, du quartier, jusqu’à regagner son appartement.  

 

 


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