Chapitre 1 :: Avant ton départ...

Publiée: 10-07-08 - Mise à jour: 10-07-08

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La nuit venait tout juste de tomber sur Tokyo. Dans un appartement de Shinjuku, une petite fille assise sur son lit écoutait attentivement ce que sa mère était entrain de lui expliquer :  

- Tu vois Tokyo c’est ici et New-York, c’est là, dit Kaori en pointant du doigt la ville américaine sur l’Atlas.  

La fillette fronça les sourcils et leva de grands yeux étonnés sur sa maman :  

- Mais c’est très loin New-York ! s’exclama-t-elle.  

Ses prunelles noisette, si semblables à celles de Kaori, reflétait son mécontentement :  

- Je ne veux pas que tu y ailles ! fit la fillette avec une moue boudeuse.  

- Saya, soupira Kaori en caressant tendrement la joue de sa fille.  

Mais la petite fille croisa les bras :  

- Je veux que tu restes avec moi et papa…Comment on va faire sans toi ?  

- Ma puce, je ne m’en vais qu’une petite semaine, dit Kaori en la prenant dans ses bras. Ca fait si longtemps que je n’ai pas vu ta tante Sayuri…  

- Je peux pas venir avec toi ? demanda Saya d’une petite voix.  

Kaori lui sourit mais secoua la tête :  

- Non mon ange, désolé, mais tu dois rester ici…Tu as l’école et en plus qui s’occuperai de ton papa si tu venais avec moi ?  

La fillette réfléchit un instant à cette éventualité à laquelle elle n’avait pas pensé :  

- C’est vrai, soupira Saya. On peux vraiment pas laisser Papa tout seul…Il serait se débrouiller sans nous…  

Kaori sourit à cette remarque :  

- Tu as parfaitement raison ma chérie, dit-elle en embrassant sa fille sur le front. Alors c’est d’accord, tu veilleras sur Papa pour moi ?  

- Oui, maman ! s’exclama Saya avec un grand sourire. C’est promis…Attends tu vas voir, ajouta-t-elle en se dégageant des bras de Kaori.  

La jeune femme vit sa fille se faufilait sous le lit et en sortir quelques secondes plutard avec une petite massue dans les mains :  

- Regarde Maman, avec ça Papa se tiendra tranquille ! dit Saya, visiblement très fière d’elle.  

Kaori regarda avec de grands yeux étonnés sa douce petite fille qui tenait dans les mains son arme fatale. Puis un large sourire apparut sur ses lèvres : aucun soucis la relève était bien assurée…  

- Je vois que ton père est en de bonnes mains, dit-elle avant d’éclater de rires.  

Retirant, la massue des mains de Saya, elle coucha ensuite la fillette dans son lit et la bordant avec tendresse :  

- Tu vas voir ces 7 jours vont passés très vite, dit Kaori en caressant la chevelure brune de sa progéniture. Je t’appellerai tous les jours avant que tu ailles au lit…  

- Promis ? demanda Saya  

- Promis, répondit Kaori en l’embrassant.  

Puis elle se leva et après un dernier baiser, éteignit la lumière, ne laissant que la veilleuse allumée.  

Mais avant qu’elle ne ferme la porte Saya l’appela :  

- Maman…  

- Oui, ma puce ?  

- Une semaine sans toi ça va être TRES long ! Je t’aime ! ajouta-t-elle peut avant que le sommeil ne la gagne.  

Après un dernier regard à sa fille, Kaori quitta la chambre, un petit sourire aux lèvres.  

A peine eut-elle refermée la porte, qu’elle sentit deux bras puissants l’enlacer et elle se retrouva plaquée contre le mur alors que des lèvres affamées quémandaient les siennes.  

Après un baiser langoureux, Ryo daigna enfin laisser sa femme reprendre son souffle :  

- Notre fille a raison une semaine sans toi ça va être TRES long, gémit Ryo d’une voix plaintive. Qui va s’occuper de moi et de Mokkori alors ?  

Kaori eut un petit rire :  

- Tu ne penses qu’à ça décidément…  

- Oui…Et toi tu es bien cruelle de nous abandonner tout les 3 ?  

- Tout les 3 ? demanda Kaori s’en comprendre  

- Oui : Saya, moi et Mokkori voyons !  

- Ryo, tu ne seras jamais donc sérieux… se plaignit la jeune femme en soupirant.  

- Non, répondit le nettoyeur en embrassant le cou de sa compagne. Ton avion est à quelle heure demain ? ajouta-t-il en s’attaquant à la bretelle de la robe qui fit glisser lentement le long de son épaule.  

Kaori ferma les yeux alors qu’un frisson de plaisir parcourrait son dos :  

- A 10h, murmura-t-elle alors qu’une de ses mains se perdait dans l’épaisse chevelure de son homme.  

- Hum…Mais ça ne me laisse que quelques heures pour te dire au revoir, dit Ryo en lui lança un regard ardant.  

Il allait de nouveau s’emparer ses lèvres quand Kaori le repoussa gentiment :  

- Mais ! protesta le nettoyeur. Je n’ai pas droit à un petit bisou moi ?  

Kaori lui lança un regard provocateur et murmura à son oreille d’une voix des plus sensuelle :  

- Ne t’inquiète pas mon amour, j’ai prévu un petit cadeau pour toi ce soir, pour me faire pardonner mon départ…Mais laisse moi le temps de me préparer…Si tu allais plutôt m’attendre dans notre chambre ? ajouta-t-elle en frôlant ses lèvres d’un baiser.  

Ryo, qui était passé depuis longtemps en mode pervers, hocha vivement la tête et se précipita dans leur chambre alors que Kaori disparaissait dans la salle de bain un sourire coquin aux lèvres…  

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Kaori reposa son tube de rouge à lèvres et regarda attentivement son reflet dans le miroir. Un sourire illumina son visage. Voila maintenant presque 4 ans que City Hunter était devenu un couple –presque- comme les autres. Après le mariage de Miki et Falcon, Ryo s’était enfin décidé à faire avancer leur relation : « Cet idiot à quand même mit 6 ans avant de se décider… » se rappelle Kaori en enfilant un fin peignoir en satin.  

Oui, il n’y avait pas de doute Ryo Saeba était bien un idiot qui prenait son temps mais qu’est-ce qu’elle l’aimait !  

Au début de leur histoire, ils avaient voulu garder leur nouvelle relation secrète. Ils n’étaient pas encore prêt dévoiler à leurs amis qu’ils formaient désormais un couple.  

Pourtant un évènement imprévu en avait décidé autrement : Kaori était tombée enceinte…Quelques semaines seulement après qu’ils se soient avoués leur amour, la jeune femme avait ressenti les premiers symptômes de sa grossesse et elle avait paniqué. Elle craignait que Ryo décide de l’éloigner de lui pour préserver la sécurité de leur enfant. Mais quand elle lui avait annoncé la nouvelle, la réaction du nettoyeur avait dissipé toutes ses peurs. Il l’avait embrassée avec fougue et un sourire béat était apparu sur son visage : il allait papa…Fou de joie, il avait longuement tenu sa femme dans ses bras en formulant mentalement le vœux que leur premier enfant soit une fille, il voulait absolument une mini Kaori. 8 mois plus tard, son vœux avait été exhaussé : Saya Saeba avait pointé le bout de son joli nez. Un véritable rayon de soleil dans la vie de City Hunter…  

Désormais rien ne manquait au bonheur de Kaori et depuis quelques temps, Ryo s’était même mit en tête d’avoir un second enfant :  

- Tu parles sérieusement ? avait-elle demandé avec étonnement quand Ryo lui en avait parlé.  

- Bien sur…Après tout il faut bien un fils pour perpétuer la tradition de L’Etalon de Shinjuku…  

Face à cette réponse, Kaori en serait tombée à la renverse mais, trop émue, pour dire quoique se soit elle s’était jetée au cou de son homme en laissant échapper quelques larmes.  

- Tu es décidément trop sensible, avait répondu Ryo sur un ton légèrement moqueur mais en la serrant amoureusement contre lui.  

Depuis, le nettoyeur mettait tout son corps…euh son cœur…à l’ouvrage pour mettre en route le petit Saeba Jr.  

Mais demain Kaori partait pour New-York passer une semaine chez Sayuri. Et pour le dernier soir avant son départ, elle était bien décidée à offrir à son homme un au revoir digne de ce nom…  

Voila pourquoi ce matin elle était allée à la boutique d’Eriko pour faire quelques emplettes. Ses joues rosirent quand elle se regarda dans le miroir une nouvelle fois et vit la lingerie en dentelle noire si sexy qu’Eri avait réussi à lui faire acheter. Ce n’était pas tout à fait son genre mais elle savait que Ryo, lui, allait adoré. Et puis quel mal y avait-il à jouer de temps en temps les femmes fatales ?  

Nouant son peignoir, elle se dirigea vers leur chambre où elle trouva Ryo qui attendait le retour de sa moitié. Cela faisait plus de dix minutes qu’il tournait en rond en trépignant d’impatience car ce matin, quand Kaori était occupée,il n’avait pu s’empêcher de jeter un coup d’œil au paquet qu’elle avait ramené. Et quand il en avait découvert le contenu il avait cru avoir un crise cardiaque : un bustier en dentelle noire le plus sexy qu’il ait jamais vu, un petit string de la même couleur et….des jarretelles !  

Son esprit pervers n’avait fait qu’un tour en imaginant sa femme dans cette tenue…Son innocente partenaire dans une tenu si sexy, il en avait encore la bave aux lèvres…Il adorait quand son angélique Kaori se transformait en ange tentateur…Dans ces moments là, il se serait damné pour elle…  

Le grincement du plancher lui indiqua l’arrivée de sa douce. Levant les yeux, il l’aperçut sur le pas de la porte, si belle et tellement désirable…Les mots lui manquèrent à cet instant pour lui dire combien il la trouvait magnifique…Il se contenta de tendre la main pour lui intimer de venir jusqu’à lui…Et comme elle s’avançait, il ne la quittait pas des yeux…Kaori avait bien du mal à soutenir le regard ardent de Ryo. Elle sentait que ses joues s’empourpraient de plus belles et elle se maudissait que malgré tout ces années, elle ressentait encore cette timidité. Mais il en était toujours ainsi avec Ryo. Il l’impressionnait et la troublait tellement…  

Ryo, lui, se délectait de voir la teinte que prenaient les joues de sa compagne. C’est comme ça qu’il l’aimait : tantôt angélique tantôt séductrice. Kaori avait toujours rougit sous les regards admiratifs des hommes mais jamais autant que quand c’était lui qui posait ses yeux sur elle…  

Kaori s’arrêta à quelques mètres de lui seulement et lui adressa un timide sourire.  

- Tu es magnifique, dit-il en lui caressa tendrement la joue.  

- Tu le penses, vraiment ?  

- Oui…Tu es superbe, murmura-t-il en frôlant ses lèves.  

Ce simple contact suffit pour éveiller le désir chez la jeune femme…Lentement, elle commença à déboutonner la chemise de son homme, embrassant au passage chaque parcelle de peau qu’elle découvrait. Ryo se chargea lui-même d’envoyer balader le vêtement puis d’un geste impatient plaqua sa femme contre lui. Avec un petit sourire aux lèvres, il commença à dévorer de baisers le cou délicat de son ange, titillant ici et là les nerfs sensibles, agaçant le lobe de oreille. Kaori gémit face à cette attaque délicieuse mais ne voulant pas rester inactive elle laissa ses mains caressaient ce torse musclé qu’elle connaissait si bien. Un bout d’un petit moment, Ryo délaissa cette peau veloutée :  

- Il est temps de découvrir la merveille qui se cache sous ça, dit-il avec un air charmeur.  

Il défit la ceinture de déshabillée et en écartant doucement les pans :  

- C’est bien ce que je disais…Tu es magnifique mon ange…  

Kaori se contenta de sourire et, s’approchant de lui, elle fit sensuellement remonter sa main le long du dos de son homme pour finir dans ses cheveux bruns, et amenait son visage prés du sien et gratifier ses lèvres d’un baiser langoureux.  

Un gémissement échappa au nettoyeur. Ses mains se posèrent sur la taille fine de Kaori et la souleva d’un coup. La jeune femme encercla son homme de ses longues jambes. Ils restèrent enlacés ainsi de longues minutes, ne voulant pas interrompre ce baiser. Puis Ryo finit par se dirigeait vers leur lit et s’en briser le contact de leur lèvres, s’y allongea en tenant toujours contre lui son précieux fardeau.  

Le manque d’air eut pourtant raison de leur baiser et Ryo se détacha alors de sa belle, pour partir une nouvelle fois à l’exploration de son corps. Alors qu’il déposait une nuée de petits bisous sur sa gorge, ses mains, elles, caressaient ses jambes gainées de bas et tellement douces au toucher…Ses doigts experts finir par trouvaient les attaches des jarretelles et les défirent avec habileté.  

Lentement, il glissa le long du corps de Kaori puis il décida de lui ôter ses bas : ses mains les firent délicatement glisser le long de ses jambes fuselées. Ses lèvres accompagnèrent les bas dans leur descente en déposant de délicats baisers le long de leurs chemins.  

Ces caresses arrachèrent des gémissements de plaisir à Kaori mais Ryo n’en avait pas encore finit avec elle. Il avait décidé d’accentuer ses caresses et le string noir que portait sa belle constituait un obstacle dont il se débarrassa bien vite.  

Kaori sentit alors les doigts habiles puis la langue de son homme lui prodiguer des caresses des plus sensuelles au cœur de son intimité.  

Le plaisir montait peu à peu en elle pour finir par exploser dans un cri rauque dans lequel Ryo cru reconnaître son nom.  

Avec un sourire de satisfaction, il regardait sa belle qui tentait tant bien que mal de reprendre son souffle.  

- Ryo, murmura –t-elle, les yeux toujours clos quand son cœur se décida enfin à reprendre un rythme normal.  

- Oui, ma douce ?  

- Je t’aime, dit-elle en ouvrant les yeux et en lui lançant un regard pétillant de bonheur.  

- Moi aussi, je t’aime, répliqua Ryo avant de l’embrasser.  

De nouveau leur baiser se fit très vite plus charnelle mais cette fois Kaori voulait partager son plaisir avec Ryo. Alors elle défit avec impatience, la ceinture de son homme et les boutons de son jeans. Le nettoyeur laissa échapper un gémissement de plaisir face à impétuosité de sa femme. La délaissant un bref instant, il se chargea lui-même de se débarrasser de son pantalon et de son boxer avant de très vite rejoindre sa tendre moitié.  

Délicatement, il se positionna entre les jambes de Kaori et d’un mouvement emplit de plaisir, il prit possession d’elle.  

Laissant échapper un petit cri de plaisir, Kaori l’emprisonna de ses longues jambes alors qu’il commençait à se mouvoir en elle.  

Bientôt la cadence de coups de reins se fit de plus en plus rapides et Kaori suivait ce rythme avec délice. Le plaisir de chacun des amants finirent par se rejoindre en un cri commun.  

Le souffle court, Ryo retomba dans les bras de sa belle. Au bout d’un petit moment, il se redressa en s’appuyant sur ses coudes. Lui souriant tendrement, il écarta les quelques mèches rebelles sur son front. Il remarqua alors qu’il ne lui avait même pas ôté son corsage mais il devait avouer qu’il lui allait tellement bien :  

- Je ne sais pas ce que j’aime le plus : te voir porter de la lingerie ou alors de l’ôter, dit-il en caressant sa joue.  

A cette remarque, Kaori ne put s’empêcher de rires puis ferma les yeux avant de se blottir contre Ryo : « Oui, pensa-t-elle en soupirant de bien être, une semaine loin de lui ça va être dur…Tellement dur… »  

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