Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: stella31

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 2 chapitres

Publiée: 20-07-08

Mise à jour: 28-07-08

 

Commentaires: 23 reviews

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General

 

Disclaimer: Les personnages de "Parce qu'il n'y aura jamais de nous...." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Parce qu'il n'y aura jamais de nous...

 

Chapitre 1 :: En danger....

Publiée: 20-07-08 - Mise à jour: 21-07-08

 


Chapitre: 1 2


 

L’hiver, cette année encore, s’annonçait vigoureux. La neige tombait abondamment sur Tokyo depuis plusieurs jours déjà. Peu à peu la ville se recouvrait d’un épais menton blanc. Il était presque minuit et les rues se vidaient peu à peu de la foule des tokyoïtes qui regagnaient leurs domiciles afin de trouver la chaleur qui faisait défaut au dehors. Seul le quartier de Shinjuku, malgré l’heure tardive, était encore animé de sa frénésie habituelle. Une voiture noire remonta la rue principale et s’arrêta devant un café.  

 

La conductrice de la voiture sortie de sa poche un bout de papier. Elle regarde ce qui y était noté puis son regard se porta sur l’enseigne du café : Le Cat’s.  

C’était bien ici, il n’y avait aucun doute…L’établissement était encore éclairé et à l’intérieur la jeune femme distingua plusieurs silhouettes. Il ne semblait pas y avoir foule et elle n’eut aucun mal à le reconnaître. Même de dos, même de loin, elle savait que c’était lui.  

Une carrure imposante, une silhouette athlétique et un corps tout en muscle…il n’avait pas changé. Et elle n’avait rien oublié. Cinq années avaient passées pourtant dans sa mémoire les souvenirs restés toujours vivaces, quasiment indélébiles.  

 

Pourtant, elle ne sautait pas de joie à l’idée de le revoir. Celle idée la répugnait même. Mais avait-elle le choix ? Non…Jusque là, elle avait veillé à le tenir bien éloigné de sa vie mais maintenant elle avait besoin de lui. L’enjeu était bien trop important, elle devait arriver à mettre de côté les sentiments que lui inspirait Ryo Saeba.  

Elle le détestait, oh ça oui, elle le détestait vraiment. Parfois, elle se surprenait même à le haïr…A la pensée de cet homme qui se trouvait là, à quelques mètres d’elle, ses mains se crispèrent sur le volant, si fort que ses phalanges en devinrent presque blanches.  

 

Elle ferma alors les yeux et inspira fortement :  

 

« Calme toi Kaori, calme toi » se dit-elle.  

 

Ce n’était pas le moment de perdre son sang froid. Elle devait se ressaisir, une vie en dépendait. Et pas n’importe quelle vie : celle de son fils  

 

Flash Back : Quelques heures plutôt dans l’après midi…  

 

La journaliste de Tokyo TV News finissait de se faire faire un dernier raccord maquillage avant le début de l’enregistrement de son reportage. Cela faisait maintenant plus de deux heures qu’elle était plantée, comme une foule d’autres journaliste, devant le bureau du procureur de la ville de Tokyo. Alors que la maquilleuse finissait son travail, elle regarda ses notes.  

 

- Bien, tout le monde est prêt ? demanda-t-elle à l’encontre de son caméraman et de son preneur de son.  

 

Les deux hommes lui firent un signe affirmatif de la tête et la journaliste commença donc à enregistrer l’introduction de son reportage. Abordant son visage le plus sérieux, elle déclara :  

 

« Depuis plusieurs semaines maintenant le monde judicaire est en effervescence. En effet, le parquet de la ville vient d’ouvrir une information judicaire à l’encontre d’Hiroshi Tomako. Cet homme est considéré comme l’ennemi public numéro un. Il serait en effet le chef d’un des plus grands réseaux de drogues d’Asie. Selon la rumeur, après une enquête de longue haleine la police a réussi à obtenir un bon nombre de preuves permettant d’incriminer Tomako. L’instruction de cette affaire a été confiée au jeune substitut du procureur Kaori Makimura. Cette jeune et brillante avocate est bien connue du grand public pour avoir plaidé et surtout remporté d’importants procès criminels. C’est sur son initiative qu’a été ouverte l’enquête sur Hiroshi Tomako. Une croisade contre le Milieu qui lui vaux pas mal d’ennemis… »  

 

Au même moment, une belle jeune femme aux cheveux courts sortie par l’entrée principale du bâtiment. En voyant cette foule de journalistes agglutinée devant ses bureaux, elle leva les yeux au ciel. Elle avait vraiment hâte que cette affaire se finisse pour pouvoir retrouver sa tranquillité. Résignée, elle se dirigea vers les journalistes qui n’attendaient qu’elle :  

 

 

« Mademoiselle Makimura ! Mademoiselle Makimura ! » L’interpelèrent-ils, tous prêt à se battre afin de lui poser une question.  

 

La jeune avocate s’arrêta finalement devant la journaliste de Tokyo TV News. Celle-ci lui demanda :  

 

« Maître Makimura, est-ce vrai que vous avez reçu des menaces à cause de cette enquête ? On parle même de menaces de mort… »  

 

« Quant on s’attaque là où ça fait mal, il y a toujours des conséquences. Mais même les menaces ou autres intimidations n’empêcheront pas le ministère public d’aller jusque bout.» répondit Kaori Makimura avec assurance.  

 

Elle se dégagea alors pour aller jusqu’à sa voiture. Elle s’empressa de s’engouffrer à l’intérieur et de démarrer. Elle n’avait qu’une hâte : rentrer chez elle.  

 

Un quart d’heure plus tard, elle se gara devant un immeuble conçu du quartier de Genzo. Montant quatre à quatre les escaliers, elle se retrouva sur son perron. Elle sortit la clé de sa poche et entra dans son appartement.  

 

Un sourire heureux se dessina sur son joli visage. Enfin, elle était à la maison. Enfin, elle était chez elle !  

 

Son sourire s’agrandit quand elle entendue une voix enfantine s’écrier :  

 

« MAMAN !!!!! »  

 

Une seconde après, une petite fusée traversa le couloir pour venir se blottir dans les bras maternels.  

L’enfant leva un regard heureux sur sa mère :  

 

« - Je suis content que tu sois rentrée tôt, ce soir » dit-il avec un grand sourire.  

- Je te l’avais promis ! répondit la jeune femme en l’embrassant tendrement. »  

 

Son fardeau toujours dans les bras, Kaori se dirigea vers le salon. Sa meilleure amie Eriko était assise sur le canapé entrain de regarder le journal télévisé, apparemment elle semblait absorbé par le reportage Tout à coup, le visage de Kaori apparut sur l’écran :  

 

« Maman regarde c’est toi dans la télé ! » s’écria le petit garçon visiblement ravi. « Tata Eri, regarde c’est maman ! » ajouta-t-il en tapant joyeusement des mains.  

 

Eriko se tourna vers son amie le regard inquiet. Devinant la cause de son trouble, Kaori reposa son fils et lui demanda d’aller l’attendre dans sa chambre, qu’elle devait parler avec Eri mais qu’elle viendrait jouer avec lui après. Le petit garçon obéit aussitôt.  

 

Quand elle fut certaine qu’il ne pouvait pas les entendre, Eriko s’écria :  

 

« Des menaces de mort ! Mon dieu Kaori, c’est vrai ce qu’a dit cette journaliste ?! Tu as reçue des menaces de mort ? ! »  

 

Elle paraissait horrifiée mais Kaori lui fit signe de baisser d’un ton :  

 

« Parle plus bas ! Je ne veux pas que Nikki t’entendes ! Tu vas lui faire peur ! »  

 

« Mon Dieu Kao, continua Eriko plus doucement. Alors c’est vrai ? »  

 

Kaori hocha la tête confirmant ainsi ses craintes. Eriko pâlit dangereusement. La jeune avocate, elle, semblait plutôt calme. Cette attitude énerva un peu sa meilleure amie :  

 

« Et toi tu arrives à rester calme ?! s’exclama-t-elle. On veux te descendre et toi tu agis comme si de rien n’était ! »  

 

Kaori haussa les épaules :  

 

« Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Je ne vais pas arrêter l’enquête juste parce que quelques idiots s’amusent à me faire peur…C’est pas la première fois que ça m’arrive…  

- Oui mais cette fois tu es sur un gros coup…Hiroshi Tomako est un homme dangereux !  

- Et c’est pour ça que je dois tout faire pour le mettre derrière les barreaux ! Ne t’inquiètes pas, il ne m’arrivera rien… » répondit Kaori sur un ton rassurant.  

 

 

 

 

Elle avait tout fait pour rassurer son amie et elle n’avait pas tort sur un point : à elle, il ne lui arriverait rien…. Mais à son fils oui…Tomako avait choisi de s’attaquer à ce qu’elle avait de plus cher : Elle avait passé la soirée chez elle, dînant en compagnie d’Eriko. Après le repas, Kaori avait reçu un mystérieux coup de fil d’un de ces informateurs qui lui demandait de venir la rejoindre immédiatement, lui assurant qu’il avait des infos sur Tomako. Laissant Nikki à le garde d’Eri, elle c’était rendue à son rendez-vous…  

 

« J’aurai du me douter que c’était un piège » dit-elle, la voix étranglée de sanglots mal contenus.  

 

Oui, elle aurait dû se méfier...Après avoir attendu patiemment pendant plus d’une heure et voyant que son indic n’arrivait pas, elle c’était décidé à rentrer chez elle. Quant elle était arrivée à son appartement, elle avait retrouvé la porte grande ouverte. Se précipitant à l’intérieur, elle avait découvert avec horreur Eriko allongée sur le sol, inconsciente…Mais surtout il n’y avait plus aucune trace de Nikki dans l'appartement...A côté d’Eriko, elle avait retrouvé un mot qui sonnait comme un ultime avertissement : « Stopper l’enquête sur Tomako ou votre fils mourra…Et ne vous avisez pas de prévenir la police sinon vous ne reverrez jamais votre enfant ! »  

 

Après avoir appelé une ambulance et laissée Eriko au bon soin des médecins, Kaori avait pris sa voiture direction : Shinjuku…Tomako ne voulait pas qu’elle prévienne la police , très bien…Alors elle ferait appel à bien pire que la police : elle demanderait l’aide de City Hunter…  

 

**********************  

 

A l’intérieur du café, une joyeuse ambiance régnait. Ryo et Mick s’apprêtaient à faire leur rituelle tournée des bars mais avant ça ils avaient décidés de venir au Cat’s pour profiter de la présence de la belle Mikki mais aussi pour taquiner son géant de mari.. Reïka et Kazue étaient là, elles aussi et regardaient le spectacle pathétique des deux plus grands nettoyeurs du Japon qui s’amusaient à imiter les miaulements de chats pour embêter Falcon.  

 

- Tu crois qu’ils grandiront un jour ? demanda Kazue en regardant son homme ronronnait comme un matou.  

- On peut toujours rêver, soupira Reïka que cette situation désespérée plus qu’autre chose.  

 

Au moment où Falcon allait régler leur compte aux deux « matous », la porte du café s’ouvrir.  

 

Le tintement de la cloche fit se retourner tous les regards vers la nouvelle venue que Miki accueillit avec un large sourire :  

 

« Bonjour mademoiselle ! « dit la belle barmaid.  

 

A la vue de la superbe créature qui venait de faire son entrée, Mick passa aussitôt en mode pervers alors que Falcon, reconnaissant cette aura de pureté entre mille, se fendit d’un large sourire. Mais la jeune femme n’accorda son regard qu’à une seule personne. Et quand Ryo croisa ce regard noisette qu’il n’avait jamais pu oublier, il sentit son cœur s’affoler :  

 

- Kaori…lâcha-t-il d’une voix remplie de nostalgie mais surtout de tristesse.  

 

Après un moment d’hésitation, sans doute troublé de se retrouver face à son ancien amant après tout ce temps, Kaori répondit froidement :  

 

- Bonsoir Ryo…Ca faisait longtemps, n’est-ce-pas ?  

 

 


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