Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: TOKRA

Beta-reader(s): Paty

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 7 chapitres

Publiée: 12-10-08

Mise à jour: 13-11-08

 

Commentaires: 116 reviews

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General

 

Résumé: Croyez-vous au destin ? Un jour, un seul jour peut changer le destin d'un homme....C'est ce que je vais vous raconter......

 

Disclaimer: Les personnages de "Une journée si particulière" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

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Un fanfiction NC-17 est interdite aux moins de 18 ans. La violence est autorisée, et les scènes d'amour peuvent être descriptives. Le contenu peut être considéré comme strictement réservé à un public adulte. La façon de percevoir ce genre de choses reste subjective, donc certains seront plus vite choqués que d'autres. Nous essayons de r ...

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   Fanfiction :: Une journée si particulière !

 

Chapitre 1 :: Joyeux anniversaire Ryo !

Publiée: 12-10-08 - Mise à jour: 12-10-08

Commentaires: Coucou !! Me voici avec une nouvelle fic. Pour le premier chapitre j'ai mis mon casque de chantier car je sais que les massues vont pleuvoir. Un gros gros gros gros ... merci à ma jumelle Paty pour tout ses coups de pouce. Et je veux rendre à César, ce qui appartient à César : Merci à Paty pour le titre et le résumé !! Qu'est ce que je ferais sans toi ma jumelle ? RKever, la fic « historique » avance tout doucement, mais il va falloir attendre encore plusieurs semaines avant que je ne commence à la poster. Et pour le troisième chapitre de pourquoi lui, il est bien avancé, donc je le posterai dans peu de temps. Merci pour toutes les reviews que vous me laissez. Bon je vous laisse et j'attends vos massues (oups je voulais dire vos reviews). Bonne lecture à tous.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7


 

Kaori était accoudée à la rambarde d'un toit d'un immeuble dans le quartier de Shinjuku. Les cheveux au vent, elle frissonna quand une bourrasque plus forte souffla. Un an, un an s'était écoulé et elle avait l'impression que c'était hier que cette histoire s'était déroulée. Au souvenir de ce jour qui avait chamboulé son existence, elle ne pu retenir les larmes qui coulèrent en abondance sur ses joues. Jamais elle ne pourrait oublier ces instants...  

 

 

 

 

 

Tout avait commencé un 25 mars, cette année exceptionnellement, toute l'équipe avait décidé de fêter l'anniversaire de Ryo avec une journée d'avance. La raison était que le lendemain Saeko devait commencer une mission d'infiltration et qu'elle ne pourrait pas être là.  

 

Naturellement ce fut Kaori qui fut chargée de faire venir le nettoyeur jusqu'au café. Pour lui faire la surprise, ils avaient fait croire à Ryo, ils avaient été invité à une réception en l'honneur d'Eriko. Ryo avait accepté tout de suite, car dans une soirée en l'honneur d'Eriko, il y aurait certainement des mannequins.  

 

Pour l'occasion, la styliste avait prêté des vêtements aux deux nettoyeurs. Comme à chaque fois, monsieur traînait et Kaori l'attendait depuis maintenant dix minutes, la jeune femme, elle, avait déjà revêtu son manteau, un long imperméable noir, et elle commençait à perdre patience. Elle se mit à hurler à l'encontre de son partenaire.  

 

- Ryo dépêches toi, je t'avais dit que l'on avait rendez vous à vingt heures.  

 

- C'est bon, j'arrive.  

 

Et il descendit les escaliers. Kaori qui avait pourtant l'habitude de la beauté de son partenaire, fut soufflé par le spectacle qui se dessina devant ses yeux. Le costume qu'Eriko lui avait passé le rendait encore plus beau. Il se dégageait de sa personne, un tel magnétisme que Kaori aurait pu tombé amoureuse de lui rien qu'en le voyant. Mais ce ne fut pas le cas, pour la simple et unique raison, qu'elle l'aimait déjà et que ce sentiment était de plus en plus fort chaque jour. Même si son partenaire faisait tout pour la rabaisser, elle ne parvenait pas à le détester. Et ce soir, elle espérait secrètement que tout cela allait changer. La robe qu'Eriko lui avait prêté, allait peut être lui montrer à quel point, elle n'avait rien d'un homme, et qu'elle pouvait être une femme désirable. Et que lui, le grand Ryo Saeba, allait lui déclarer sa flamme...  

 

- Bon, on y va, ou tu as changé d'avis Kaori.  

 

Toute à ses pensées, elle n'avait pas vu que Ryo avait passé un manteau et était déjà la main sur la poignée, prêt à quitter l'appartement. La jeune femme reprit rapidement ses esprits.  

 

- J'arrive.  

 

Et ils se rendirent au Cat's. La raison officielle c'était pour aller chercher Miki, car Falcon ne pouvait pas venir, parce qu'ils n'avaient pas trouvé de baby-sister pour la petite Ayumi. Arrivés au café, ils virent Falcon, derrière son comptoir, la petite Ayumi dans son transat, mais aucune trace de Miki. Falcon en expliqua tout de suite la raison.  

 

- Elle n'a pas finie de se préparer, Ryo il faut que je te montre quelque chose. Kaori tu peux garder la petite cinq minutes.  

 

- Pas de problème Falcon.  

 

Ryo regarda Kaori avec l'enfant de leurs amis, et pensa qu'elle ferait une bonne mère. La voir aussi attentionnée et heureuse avec un enfant, lui brisa le coeur, jamais il ne pourrait lui offrir un tel bonheur. Il avait essayé à de nombreuses reprises de faire tout pour qu'elle parte afin qu'elle trouve un homme avec lequel elle aurait pu fonder une famille, mais elle s'accrochait à lui, refusant l'idée d'avoir une autre vie.  

 

Alors que Kaori s'occupait d'Ayumi, Ryo et Falcon se rendirent dans la salle de tir au sous sol du Cat's.  

 

- Qu'est ce que tu me veux Falcon ?  

 

- Quand est ce que tu vas te déclarer pour la petite.  

 

- De quoi tu parles Falcon, ta fille est encore un peu trop jeune. Mais dans une vingtaine d'années, on peut en reparler.  

 

- Imbécile, c'est de Kaori que je parle. Quand vas tu enfin lui dire que tu l'aimes.  

 

- Mais tu es fou tête de poulpe, jamais, je ne pourrais tomber amoureux d'une fille pareille.  

 

- Si tu le dis. Mais en tout cas tu as fait des progrès.  

 

- Quoi ?  

 

- Tu viens de dire que Kaori était une fille.  

 

- N'importe quoi, Umi. Si c'est pour ça que tu m'as fait venir ici, je préfère encore remonter.  

 

Quand il arriva dans la salle du café, toutes les lumières étaient éteintes, il alla à l'interrupteur, l'enclencha et...  

 

- Surprise !!!  

 

Tous ses amis étaient réunis dans la pièce. Mais ce qui avait le plus surpris Ryo, ce n'était pas le fait de les voir tous ici, mais c'était la robe que portait sa partenaire ce soir. Heureusement qu'il n'y avait que ses amis autour car si un homme aurait oser poser un seul regard sur elle, Ryo ne savait pas comment il aurait réagit. Elle avait revêtu une longue robe noire et moulante. Elle avait un décolleté plus que raisonnable, mais pour Ryo c'était déjà trop. Il regarda ses amis et s'aperçut qu'ils attendaient une réaction de sa part. Alors il se reprit et leur lança.  

 

- Mais c'est demain mon anniversaire.  

 

- Oui, mais moi, je ne pourrais pas être là, tu ne trouves pas que ça aurait été un peu dommage, mon cher Ryo dit Saeko d'une voix langoureuse.  

 

- Oui, ça aurait été vraiment dommage. Dis, Saeko j'espère que ton cadeau, c'est que tu vas enfin éponger ta dette.  

 

Il s'approcha encore plus près de Saeko et se prit un coup de talon dans l'entrejambe. Suivit de très près par une massue. Ryo se mit à renifler.  

 

- Quand je pense que je croyais avoir une soirée avec de superbes mannequins, et au lieu de cela, je me prend des coups. La vie est vraiment trop injuste.  

 

- Si tu te tenais tranquille, ça ne t'arriverait pas. dit une Kaori énervée.  

 

Après ce petit intermède, Ryo reçut les cadeaux de la part de ses amis. C'était des cadeaux sans prétentions. Miki et Falcon lui avaient offert un nouveau holster, Saeko un livre intitulé « Comment draguer sans se prendre un râteau », Eriko lui dit qu'elle lui faisait cadeau du costume, Mick et Kazue lui avaient acheté du parfum, et Reika un exemplaire du Kamasutra. Ce fut le cadeau de Kaori qui le surprit, un briquet en argent avec ses initiales, pourtant il savait qu'elle n'aimait pas qu'il fumait. Il remercia tous ses amis. Et la fête pu commencer.  

 

Durant toute la fête, Ryo vida verre sur verre, il se retenait pour ne pas sauter sur Kaori. Reika, elle, n'arrêtait pas de le coller, essayant d'attirer son attention, mais Ryo s'en contre fichait, il n'avait d'yeux que pour Kaori et il n'était pas le seul car Mick n'arrêtait pas de tourner autour de la jeune femme. Ryo d'ailleurs avait arrêté de compter le nombre de coups de massues que Mick avait reçu depuis le début de la soirée. Il se retenait de ne pas étrangler son ami, car il savait que s'il le faisait, la bande remarquerait qu'il avait des sentiments pour Kaori. Alors pour se calmer, il buvait sans s'arrêter un seul instant.  

 

 

 

Après avoir bien entamé la soirée, les filles firent part de leur envie d'aller danser. Alors, Eriko proposa qu'ils se rendent dans un club privé, dont elle avait une carte de membre. C'était un endroit très classe et vu les tenues habillées que tous arboraient, ils ne feraient pas tâche. Miki et Falcon ne voulurent pas venir avec eux, préférant rester avec leur bout de chou.  

 

Alors ils prirent leurs voitures pour se rendre au club. Arrivés sur les lieux, ils n'eurent aucune difficultés pour rentrer. Mais on ne change pas des pervers, car malgré le lieu huppé où ils se trouvaient, Mick et Ryo ne purent s'empêcher de vider un nombre incalculable de bouteilles tout en essayant de draguer tout ce qui avait un jupon.  

 

Les jeunes demoiselles de la haute société étaient loin d'être farouches, et Mick et Ryo se retrouvèrent vite entourés par de nombreuses jeunes femmes plus belles les unes que les autres. Ryo ne pouvait pas s'empêcher de surveiller Kaori, et il s'amusait de la voir se retenir pour ne pas lui envoyer une massue. Mais quand il vit que des hommes se mirent à approcher de sa partenaire, il se retint de ne pas les envoyer au tapis, malgré le fait qu'il soit imbibé d'alcool, il trouva une manière, beaucoup plus subtile à son goût pour les faire déguerpir. Alors il s'approcha de la jeune femme, mais les hommes présents ne souhaitaient pas à avoir à ce battre contre un prétendant de plus et l'un d'entre eux le fit savoir.  

 

- Va draguer ailleurs. Il y a plein d'autres filles ici.  

 

- Quel fan club, Kaori, j'ignorais qu'il y existait autant d'hommes qui aiment les travelos.  

 

- Ryo je vais te tuer. dit Kaori en brandissant une énorme massue.  

 

- Ben quoi Kaori, ces hommes ont le droit de savoir la vérité.  

 

- Tu l'auras voulu !!  

 

Ryo se retrouva sous une massue, et quand il réussit à s'en extraire, il fut ravie de voir que Kaori était seule. Ses prétendants avaient fuis, il ne savait pas si c'était à cause de ce qu'il avait dit ou à cause de la massue que Kaori venait d'envoyer, mais il était satisfait du résultat. Et tout heureux, il retourna vers les jolies demoiselles qui l'accueillirent avec joie.  

 

 

 

Le lendemain Ryo se réveilla avec un mal de crâne, et un poids sur le torse. Il repoussa les draps et vit une femme nue contre lui, mais il ne pouvait pas voir à quoi elle ressemblait car sa tête était blottit contre son cou. Bon sang, si Kaori voyait cette femme, c'est sûr elle allait le tuer. Mais d'ailleurs d'où venait-elle, il en avait aucune idée, il ne se rappelait même plus comment il était revenu de la soirée. Il essaya de se défaire de l'étreinte de la jeune femme, celle ci gémit comme pour l'empêcher de partir. Elle bougea sa tête et le regarda droit dans les yeux et Ryo eut un arrêt, la jeune femme en question, c'était Kaori. Mais que faisait elle, nue, dans son lit. Il n'eut pas le temps de se poser plus de questions, car la demoiselle en question, avait posé ses lèvres sur les siennes pour y déposer un doux baiser.  

 

- Bonjour mon amour, tu as bien dormi.  

 

Non c'était un cauchemar, il allait se réveiller, comment Kaori s'était retrouvée dans son lit, nue, l'embrassant et l'appelant mon amour. Il ferma les yeux et les ouvrit à nouveau, alors, il s'aperçu qu'il ne rêvait pas. Kaori qui était d'humeur câline caressait son torse de façon langoureuse. Mais Ryo, ne se laissa pas faire longtemps, il repoussa la main de Kaori, se défit de l'étreinte de la jeune femme, et sortit du lit. Il vit toutes leurs affaires dispersées au pied du lit et trouva son boxer qu'il s'empressa d'enfiler.  

 

Kaori avait comprit qu'il regrettait ce qui c'était passé, et elle resta muette attendant qu'il parle le premier, elle n'eut pas à attendre longtemps.  

 

- Tu peux me dire ce que tu fais dans mon lit ?  

 

C'était pire que ce qu'elle pensait, il ne se rappelait même pas de ce qui c'était passé cette nuit.  

 

- Alors racontes !! ajouta Ryo.  

 

Alors elle commença d'une voix timide.  

 

- On est partit de la soirée, tu était complètement bourré. Je n'ai pas voulu te laisser dans la voiture, alors on a monté les étages et...  

 

- Arrêtes les explications, je crois avoir compris. Tu as profité que j'étais plein pour me mettre dans ton lit. Tu t'es dit qu'avec un peu de chance, je ne m'en souviendrais pas. Mais tu as mal calculé ton coup, c'est moi qui me suis réveillé le premier, alors tu n'as pas pu partir et faire comme s'il ne s'était rien passé cette nuit.  

 

- Ryo ce n'est pas ce que tu crois.  

 

- Ah bon, on n'a pas couché ensemble peut être.  

 

La jeune femme ne put s'empêcher de rougir, et détourna son regard de celui de son partenaire.  

 

- Donc on a couché ensemble. Ne me dit pas le contraire.  

 

- Oui, on a .... fait l'amour. murmura Kaori.  

 

- Donc c'est bien ce que je crois. Tu as profité que j'étais bourré pour coucher avec moi, car tu savais que sobre jamais je ne l'aurais fait avec toi.  

 

- Ryo...  

 

- Tais toi, tu me dégouttes. En un sens je suis bien heureux de me souvenir de rien, ça m'évitera de faire des cauchemars.  

 

- Ryo...  

 

- Laisse moi, je vais prendre une douche.  

 

Et il quitta la pièce, laissant Kaori qui pleurait toutes les larmes de son corps.  

 

 

 

 


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