Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteurs: paty , TOKRA

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 01-01-09

Mise à jour: 01-01-09

 

Commentaires: 16 reviews

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General

 

Résumé: Une décision difficile à prendre.....

 

Disclaimer: Les personnages de "Le début de la fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire un jeu dont vous êtes le héros?

 

Il y a un lien tutorial qui peut vous aider. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: Le début de la fin

 

Chapitre 1 :: Le début de la fin

Publiée: 01-01-09 - Mise à jour: 01-01-09

Commentaires: Naissance d'une one shot improbable à quatre mains : Paty:" Tiens , je vais corriger un chap à ma jumelle aujourd'hui... Ah ? Ce passage là je l'aurai vu différemment" Paty écrit sa version et l'envoie à Toto qui la lit : Toto : oui ça me plait mais je garde ma version initiale car ta version m'a donné une idée de fic ! Bouge pas ! Toto tapote sur son clavier et... "Voilà mon idée jumelle! Paty lit la fic et ses yeux se mettent à briller, en voyant comment sa jumelle a intégré son passage dans une magnifique one shot. paty:" Trop de la balle Toto! Attends ça me donne deux trois idées à rajouter et à modifier!" Paty tapote sur son clavier...puis l'envoie à Toto qui fait un "Waouh" d'émerveillement. TADAAAA ! Paty et Tokra sont heureuses de vous présenter avec joie et émotion leur premier bébé. Nous vous souhaitons à toutes et à tous une bonne et heureuse année 2009 ! Bisous. Les jumelles.

 


Chapitre: 1


 

Ryô avait le trac. Aujourd'hui était un jour spécial; il savait qu'après cette soirée sa vie serait totalement bouleversée, rien ne serait plus comme avant. Il avait tout prévu et il n'attendait plus que l'invitée principale. Cette dernière d'ailleurs semblait être en retard. Il vérifia encore une fois que tout était en ordre, il ne voulait pas pas d'anicroches aujourd'hui, pas avec la lourde décision qu'il allait prendre, et qu'il savait, serait difficile à annoncer. Il regardait sa montre toutes les cinq secondes, à la fois impatient et anxieux de la voir arriver.  

 

Quand soudain la porte de l'appartement s'ouvrit. Le coeur de Ryô se mit à battre de plus en plus vite, il ne pouvait plus reculer....  

 

Quand Kaori ouvrit la porte de l'appartement, elle se demanda ce qui se passait. La pièce avait un éclairage tamisé, et au milieu du salon trônait une table sur laquelle se trouvait un chandelier. Une musique douce avait été mise en fond sonore. Ryô se tenait à côté de la table. Il avait revêtu un costume sombre et une chemise blanche. Kaori lui trouva un charme fou dans cette tenue.  

 

C'est alors qu'elle réalisa... Ryô avait organisé un dîner aux chandelles dans l'appartement ! Donc son invitée ne devait pas tarder. Elle lui avait pourtant dit qu'elle ne voulait pas qu'il ramène des filles à l'appartement. Alors elle laissa exploser sa colère :  

 

- Oublie tout de suite ton idée de dîner, tu peux téléphoner à la fille et lui dire que ses projets tombent à l'eau !  

 

- Trop tard, elle est déjà là !  

 

La mâchoire de Kaori se crispa devant son annonce. Il avait osé ramener une femme dans leur antre à eux. Le seul endroit où elle pouvait avoir sa place auprès de lui, le partager avec aucune autre. Sa colère se mélangeait à la déception qu'il ait volontairement brisé cet accord passé au début de leur partenariat. Un pacte dissimulé sous des peurs et des lois qu'ils s'étaient tous les deux érigées inconsciemment mais respectant leur sentiments mutuels, sentiments bien plus que professionnels et jamais évoqués ouvertement.  

 

Elle n'osait imaginer cette femme. Comment pouvait-elle être pour que celle-ci, il la ramène jusqu'à leur nid à eux. Elle devait être bien plus importante à ses yeux que les autres, bien plus importante à ses yeux que l'amour qu'elle lui porte et qu'il lui portait jusqu'à ce soir. Pourtant la curiosité la poussait à savoir qui pouvait la devancer dans son territoire, dans son jardin secret et à lui piquer son grand amour sous son nez. Quelle pouvait être cette femme qui pourrait aller jusqu'à prendre sa place dans la vie du nettoyeur, jusqu'à s'appropprier son lit, ses affaires, ses habitudes ? C'est alors qu'elle lui demanda non sans un ton de reproches dans la voix :  

 

- Et où se cache-t-elle ?  

 

- Elle est juste devant mes yeux !  

 

- Devant tes yeux....mais....  

 

Kaori chercha cette invitée mystère des yeux, scrutant le salon et ses recoins de pénombre, à la fois apeurée par son identité et par le fait que l'autre la voit aussi démunie. Mais ne voyant pas cette indélicate personne, elle redirigea son regard vers son partenaire, complètement décontenancée par ce qu'il se jouait devant elle. Devant ses yeux...à part lui et elle, elle ne voyait personne !  

 

C'est alors que ses yeux s'écarquillèrent, percutant que cette personne aussi charmante soit-elle et qu'il attendait avec tendresse, pouvait bien être...  

 

- Oui Kaori, c'est toi que j'attendais. Va te changer ! Moi je vais surveiller la cuisson de la viande !  

 

Non c'est pas vrai, elle devait rêver ! Ryô qui avait organisé un dîner aux chandelles pour eux deux. Il y avait certainement quelque chose de louche dans cette histoire.  

 

Elle se rendit dans sa chambre et vit, étalée sur son lit, une ravissante robe bordeaux et les chaussures assorties posées à côté. Bien décidée à savoir ce que Ryô mijotait, elle passa la robe et constata qu'elle lui allait à ravir. Ryô n'aurait pas pu faire de meilleur choix.  

 

Elle redescendit au salon et Ryô l'aida à s'installer. Il la contempla avec un regard qu'elle ne lui connaissait pas. Elle pouvait y lire respect et considération, chose qu'il ne faisait jamais ouvertement ou bien de façon toujours masquée. Mais cette fois-ci, elle pouvait voir en lui une profonde sincérité qui la déstabilisait au plus haut point.  

 

Il resta alors debout et assura le service. Plus la soirée avançait plus Kaori se doutait de la raison qui poussait son partenaire à agir ainsi. Il voulait qu'elle parte, qu'elle quitte sa vie pour toujours. Il n'y avait que cette raison qui pouvait l'inciter à un tel revirement de situation de sa part. Et pour mieux faire passer la pilule, il lui avait organisé une merveilleuse soirée. Une comme elle aurait tant voulu partager avec lui.  

 

Ryô était de plus en plus doux et attentionné avec elle au fur et à mesure de la soirée. Ils parlaient de tout et de rien mais Ryô s'efforçait d'être le parfait gentleman à ses yeux, gardant son sérieux et ne dérapant à aucun moment avec une de ses remontrances qu'elle avait l'habitude d'encaisser. Elle n'aurait jamais cru un dîner pareil avec lui possible. Il lui paraissait alors si...parfait !  

 

Vint le moment du dessert, où Ryô rapporta de la cuisine un moelleux au chocolat, nappé de crème anglaise, avec fierté.  

 

- C'est toi qui l'a fait ?, lui demanda-t-elle intriguée.  

 

- Ah ah ? lui chantonna-t-il mystérieusement.  

 

Le gâteau fumait légèrement, indiquant qu'il était chaud. Ryô en découpa un morceau avec sa fourchette et le ramena vers la bouche de Kaori, qui fut surprise par sa petite entreprise. Il gardait son autre main sous la fourchette pour ne pas en perdre une miette, tandis que Kaori se rapprocha pour la mettre dans sa bouche, bien obligée de rentrer dans son jeu.  

 

- Goûte-moi ça !, lui dit-il tout doucement, tout en se mordant la lèvre inférieure avec délicatesse, montrant sa crainte de faire une bévue avec son gâteau.  

 

Il glissa sa fourchette entre les lèvres humides de sa partenaire qui ferma les yeux, comme si c'était un baiser chaud et torride qu'elle recevait. Elle fit une petite grimace de douleur montrant que le gâteau était vraiment très chaud, tandis que Ryô fixait intensément ses lèvres, happé par le désir de les faire siennes. Elle poussa alors un petit gémissement de plaisir, comme si elle venait de goûter au fruit défendu. Ryô se mit à déglutir devant cette vision de sa partenaire si "ouverte" et tentatrice.  

 

Elle rouvrit les yeux après avoir avalé son morceau de moelleux jusqu'à la dernière sensation de goût chocolaté dans sa bouche et vit les yeux de son partenaire plongés dans les siens. Des yeux emplis de cette lueur séductrice et enveloppante, si familière et en même temps qui lui paraissait si étrangère à ce qu'elle savait de lui, qu'elle s'en sentit troublée et préféra y mettre un terme, par peur d'être finalement encore plus déçue par l'issue de ce repas.  

 

- Délicieux !, lui dit-elle avec un léger sourire. Tu devrais en manger avant que ça ne refroidisse.  

 

Ryô lui sourit et lui dit d'une voix grave mais pourtant légèrement tremblante, indiquant un certain malaise face à ce qu'il allait dire :  

 

- Fais-le moi donc goûter pour voir s'il est aussi bon que tu le dis !  

 

Kaori se sentit défaillir face à sa demande. Il faisait quoi maintenant ?! Depuis quand était-il aussi séducteur avec elle ? Il voulait la faire descendre plus bas que terre avant de la virer ? C'était finalement un jeu pour lui de la rabaisser à la séduire, histoire de se prouver qu'il l'aurait eu s'il l'avait voulu. Qu'aucune femme n'est assez forte pour lui résister, pas même elle ? Que toute leur relation ne se basait finalement que sur une grosse supercherie ? Il voulait être désobligeant avec elle afin de pouvoir mieux la jeter, que la séparation soit brutale et sans retour! Qu'il n'y ait aucune réconciliation possible.  

 

Et bien si c'était ce qu'il souhaitait, elle partirait, mais pas en rampant comme un chien qu'on aurait battu à mort avant d'être abandonné. Elle partirait la tête haute, forte jusqu'au bout.  

 

- Et bien Ryô, je ne vais pas t'apprendre à manger quand même !?, lui déclara-t-elle un brin acerbe. Voyons tu n'es plus un bébé. Je te fais déjà la bouffe, le ménage, le repassage, les courses...tu ne veux quand même pas régresser à ce point ?  

 

Ryô ramena son dos sur son dossier, soufflé par sa joute verbale. Il venait de se faire rembarrer royalement et gratuitement. Kaori vit que ses mots le déstabilisèrent fortement. Il ne prononçait plus un seul mot, cherchant une raison à cela.  

 

Mais il la regarda après quelques secondes de réflexion dans les yeux et avec détermination. C'était un test qu'il devait surmonter après tant d'années à lui avoir lancé les pires vacheries. Il pouvait bien la comprendre et en assumer ses piques. Il mangea alors son gâteau, mais toujours avec la ferme intention de lui montrer ce à quoi il s'était préparé depuis plusieurs semaines déjà.  

 

Le repas terminé, Ryô se leva de table et s'approcha d'elle. Il n'avait pas dit ou fait quoique ce soit depuis le dessert et cette nouvelle approche intrigua Kaori. Il tendit sa main en déclarant :  

 

- M'accordez vous cette danse charmante demoiselle.  

 

Sous le choc, Kaori attrapa instinctivement la main du nettoyeur sans émettre le moindre son de sa bouche marquant une éventuelle contestation et se leva. Ryô fit quelques pas, puis il se retourna et enlaça Kaori, et commença les premiers pas d'un slow.  

 

Kaori était en plein rêve. Elle était dans les bras de Ryô et ils étaient en train de danser. Pourquoi fallait-il que tout se termine ainsi ? Tout pourrait être si différent entre eux s'ils avaient fait le bon choix ensemble au lieu de tout arrêter. La vie n'avait vraiment pas de sens.  

 

Elle leva la tête pour voir en détail une dernière fois son partenaire avant de lui dire adieu. Il était si beau. elle garderait toute sa vie en mémoire cette soirée si merveilleuse où elle avait dansé contre lui la première et dernière fois. Il lui sourit tendrement et posa sa tête dans son cou, comme pour lui dire également combien elle allait lui manquer malgré tout et que tout deux, ensemble, avait été une magnifique aventure.  

 

Une fois la danse terminée, Ryô retira ses bras du corps de la jeune femme et planta un regard séducteur dans celui de sa cavalière, puis il murmura :  

 

- Merci pour cette agréable danse partenaire.  

 

Et avant que Kaori n'ai pu dire un seul mot, il déposa un léger baiser sur les lèvres de la jeune femme. Si léger que Kaori se demanda si elle n'avait pas imaginé ce baiser.  

 

Ryô avait maintenant un regard sérieux. Elle savait que le moment de la confrontation n'allait pas tarder. Qu'après avoir été charmeur durant la soirée, il allait lui demander de partir. Elle attendait avec appréhension.  

 

- Kaori tu sais que ça fait plus de six ans que nous travaillons ensemble !  

 

La jeune femme n'en pouvait plus. Pourquoi tournait-il autour du pot comme cela? Elle savait ce qu'il allait dire, alors pourquoi la faire languir inutilement ?! Alors dans un accès de colère, elle hurla :  

 

- Viens en aux faits Ryô ! Dis-moi ce que tu veux à la fin !  

 

Ryô se dit qu'elle ne facilitait pas les choses, déjà que ce qu'il avait à lui annoncer n'était pas facile et si en plus, elle lui criait dessus comme cela, il n'y arriverait jamais. Il se mit à bégayer :  

 

- Kaori...je veux....  

 

Kaori était de plus en plus en colère.  

 

- Tu veux quoi ? J'en peux plus de toutes ses simagrées et de ses petites attentions sorties de nulle part ! Pourquoi tant de douceur et de gentillesse subitement ?  

 

Ryô inspira un grand coup et dans un seul souffle il dit :  

 

- Kaori, veux tu m'épouser ?!  

 

Kaori était visiblement sonnée à l'écoute des mots que son partenaire venait de lui dire. Elle n'avait visiblement pas bien compris ce qu'il venait de dire.  

 

- Je...je ..tu.... non c'est pas possible!...je rêve !...  

 

- Quoi ?! Tu ne veux pas ! Je suis trop nul...Je suis trop hâtif....pardon .... oublie tout ça.... Passons à autre chose !  

 

Kaori était toujours dans son état de choc. Elle qui croyait devoir subir une rupture professionnelle, venait de recevoir une demande en mariage. Elle n'osait pas y croire.  

 

- Je dois rêver...c'est ça....Tu ne veux pas m'épouser,... c'est absurde comme idée!...  

 

Ryô à son tour s'énerva. Il pensait que Kaori allait être folle de joie à sa proposition, que les larmes allaient couler le long de ses joues, mais rien de tout ça ! Non Kaori ne croyait pas ce qu'il disait, alors il cria presque après la jeune femme :  

 

- Je ne veux pas t'épouser !? Absurde !....  

 

Ryô se mit à gesticuler dans tous les sens balbutiant devant l'incompréhension de ses intentions vis-à-vis d'elle.  

 

- Mais pourquoi crois-tu que j'ai organisé une soirée pareille ? Tu n'imagines pas comme j'ai pris sur moi pour te faire cette demande ! Tu crois que ça a été facile ! Je sais que je ne suis pas un homme parfait, loin de là ! Je n'ai pas d'existence légale, je suis un pervers qui aime courir après les filles. Avec mon travail je ne sais pas de quoi demain sera fait.... Mais je suis sûr d'une chose Kaori c'est que je veux que tu deviennes ma femme !  

 

Kaori semblait avoir occulté le discours de son partenaire. Tout ce qu'elle avait retenu c'était sa dernière phrase. Elle ne comprenait pas le comportement de son partenaire, alors elle s'exclama :  

 

- Mais je suis ton partenaire.... l'homme qui partage ta vie et ton appartement... tu peux pas m'épouser...  

 

Ryô fut dépité, attristé, écrasé par sa tristesse et sa déception. D'une voix terne et sans teint, il murmura :  

 

- Alors c'est non ?!!....  

 

Kaori sortit progressivement de sa léthargie, comme si les mots de Ryô venaient enfin de parvenir à son cerveau.  

 

- Non ! lui cria-t-elle presque.  

 

Ryô s'attrapa la tignasse de rage de n'être qu'un raté. Kaori ne voulait pas de lui comme époux. A quoi s'attendait-il, qu'elle allait accepter sa demande comme cela, sans aucune explication concernant son revirement envers sa personne ? Non, il aurait mieux fait de se taire ! Totalement abattu, il regardait la pointe de ses pieds et d'une voix dépité, il dit :  

 

- Je suis vraiment maudit ! Pourquoi je ne peux pas avoir droit à un minimum de...  

 

- Non !, lui dit-elle à nouveau, le coupant dans sa phrase.  

 

Il la regarda avec perplexité. A quoi disait-elle non ? Au fait qu'il soit maudit ? Pourtant c'était la vérité, il n'aurait jamais le droit au bonheur.  

 

Kaori comprit que son partenaire s'était trompé sur le sens à donner à sa réponse, alors elle s'empressa d'ajouter :  

 

- Enfin je veux dire oui !! Oui Ryô! C'est oui !!  

 

Toujours perplexe, Ryô lui déclara maintenant l'air agacé :  

 

- C'est oui ou c'est non ! Soit clair !  

 

- Ne m'agresse pas de la sorte, espèce de gros nigaud ! Tu crois que c'est une situation normale pour moi !, lui dit-elle la massue déjà matérialisée dans ses mains, prête à le punir d'une éventuelle moquerie à son égard en guise de représailles.  

 

- Gros nigaud ! Je te demande de m'épouser et tu me traites de gros nigaud ! Tu ne sais pas par quel triturements des méninges je suis passé pour te demander une chose pareille et toi , tu....  

 

Ryô n'eut pas le temps de finir sa phrase car Kaori s'était saisie de ses lèvres et quand elle les libéra, elle lui déclara tout gentiment :  

 

- Oui, Ryô Saeba, je veux être ta femme !  

 

Ryô la contempla un instant, ressassant ces mots et réalisant ce que la jeune femme venait de faire. Et soudain il la souleva dans les airs et la fit tourbillonner, emporté par sa joie. Puis il la posa et se posa un genou au sol, tendant un écrin devant lui.  

 

- Kaori je te demande solennellement de devenir ma femme !  

 

- Oui , je t'ai dit que j'étais d'accord Ryô !, lui dit-elle en éclatant de rire devant sa maladresse à la fois charmante et attendrissante.  

 

- Attends je n'ai pas fini. Avant que tu acceptes je veux que tu prennes conscience d'une chose. Officiellement tu seras toujours célibataire, vu que je n'existe pas au regard de la loi. Et puis je sais que tu veux être mère, et vu notre métier...  

 

- Je sais tout ça Ryô, je t'ai dit oui en connaissance de cause, et...  

 

Il l'interrompit d'un geste de la main, puis il poursuivit :  

 

- Donc je disais, je sais que tu veux des enfants, mais avec les contraintes de notre métier, je sais que ça sera difficile voire impossible de concilier les deux. Mais je veux que tu sois heureuse Kaori, aussi je pense, après mûre réflexion, que nous pourrons y arriver ! Alors Kaori veux-tu être ma femme?  

 

- Après mûre réflexion ! Ça pour être mûre elle est mûre ! Six ans d'attente ! D'autres seraient déjà à l'état de momie à avoir attendu !, lui dit-elle en riant, taquine et amusée par son emportement presque enfantin devant une telle demande. Enfin....Quoi que tu dises ma réponse sera toujours la même Ryô : c'est oui !  

 

Alors il se releva et embrassa la jeune femme. Leur baiser avait un goût salé du aux larmes de joie qui coulaient en abondance sur les joues de Kaori. Une fois que leurs lèvres s'étaient détachées, Ryô passa la bague au doigt de la nettoyeuse, qui ensuite se blottit dans les bras de l'homme qu'elle aimait.  

 

- Si tu savais combien de temps j'ai attendu que tu veuilles enfin de moi ! Que tu me considères comme une femme et non pas comme un travelo ! Ne me fait plus jamais attendre !  

 

- Je sais Kaori, je ne suis qu'un idiot ! Je te le promets...  

 

- T'as intérêt !... Espèce de grand nigaud !  

 

Faussement outré, Ryô se défit de l'étreinte de Kaori.  

 

- Je ne suis pas un nigaud, espèce de folle à la massue !  

 

Mais Kaori peu habituée au nouveau comportement de son partenaire, s'énerva réellement et brandit une massue prête à assommer le nettoyeur.  

 

- Moi ! Une folle à la massue, tu vas voir !  

 

Kaori s'apprétait à assommer Ryô, quand il lui dit d'une voix douce :  

 

- Je t'aime.  

 

Kaori en laissa tomber son arme, qui alla s'encaster dans le sol du salon. Ryô s'empressa alors de s'approcher de la jeune femme pour capturer ses lèvres dans un doux baiser qui devint rapidement plus passionné. Puis la regardant une lueur de désir au fond des yeux, il ajouta :  

 

- Je vous aime Madame Saeba !  

 

Kaori rougit, réalisant comment il venait de l'appeler. Puis timidement, elle lui caressa la joue et lui dit amoureusement :  

 

- Je vous aime Monsieur Saeba.  

 

Puis elle captura à son tour ses lèvres.  

 

A peine le baiser achevé, Ryô attrapa Kaori et la porta en direction des escaliers. Kaori ne comprenait pas pourquoi son partenaire agissait ainsi, alors elle lui demanda :  

 

- Ryô qu'est ce que tu fais ?  

 

- A ton avis !  

 

- Ah non, Ryô ! Pas avant le mariage !, lui cria-t-elle catégorique.  

 

- Quoi ?, fit alors le nettoyeur arrêter dans son élan et surpris par sa contestation. Tu veux attendre ?  

 

- Et comment !, lui dit-elle sérieusement avant qu'un large sourire ne se dessine sur son visage en voyant la mine déconfite de son futur mari.  

 

Ryô comprit par son grand sourire et ses yeux taquins qu'elle le faisait marcher et se mit à gravir les marches de l'escalier quatre par quatre avant qu'on ne puisse entendre une porte se refermer et deux personnes crier, toutes les deux riant comme deux enfants à qui l'avenir allait leur sourire avec bonheur.  

 

 

 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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