Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: TOKRA

Beta-reader(s): Paty

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 28 chapitres

Publiée: 18-01-09

Mise à jour: 26-05-09

 

Commentaires: 410 reviews

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RomanceHumour

 

Résumé: En un week end, tout a changé entre Ryo et Kaori. Cependant, ils en ignoraient encore les conséquences....

 

Disclaimer: Les personnages de "Les conséquences d'un week end" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Les conséquences d'un week end

 

Chapitre 1 :: Retour à Shinjuku

Publiée: 18-01-09 - Mise à jour: 18-01-09

Commentaires: Coucou !! Et me voici pour une nouvelle fic. Comme le titre peut le supposer, cette fic est la suite directe d' »Un week end pour tout changer ». Cette fic sera beaucoup moins triste et morbide que la précédente. Allez je veux bien vous dire un secret, personne ne sera tué dans cette fic !(enfin je crois). Un grand merci à ma béta pour son travail super rapide. Petite dédicace à Kelele (comme je te l'avais promis), et à Kithawke (joyeux anniversaire, un peu en retard). Bonne lecture à tous !

 


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Quand le monospace se gara devant un immeuble de briques rouges, Ryo et Kaori en sortirent. Ryo se chargea des bagages, tandis que Kaori saluait ses amis. Quand le véhicule s'éloigna, Kaori eut une pensée pour leurs amis qui ne s'étaient aperçus de rien. Ryo et elle étaient devenus un couple, et ni Falcon, ni Miki, ni Kazue et encore moins Mick, ne savaient ce qui s'était déroulé durant le week-end. Elle se sentait un peu honteuse de ne leur avoir rien dit, car c'était un peu grâce à eux que Ryo s'était enfin déclaré, mais elle voulait garder un peu leur histoire pour eux deux. Elle était sûre qu'ils ne leur en tiendraient pas rigueur quand ils le sauraient.  

 

Kaori était heureuse. Ryo s'était déclaré et ils étaient maintenant ensemble. Ryo était devenu son amant et lui avait dit qu'il lui serait fidèle. Elle espérait de tout coeur que ça soit ce qui se passerait. Jamais elle n'aurait imaginé que ce week-end changerait sa vie à ce point...  

 

Laissant Ryo porter les valises jusqu'à leur appartement, Kaori se contentait de le suivre et elle n'arrivait pas à quitter des yeux le magnifique fessier de son partenaire, admirant la façon qu'il avait de bouger les hanches à chaque marche qu'il grimpait, et elle se retint de ne pas toucher ces fesses plus que tentatrices. Elle se mit subitement à rougir à la pensée d'avoir eu de telles idées.  

 

Ryo sentait le regard de Kaori posé sur lui, et ça l'amusait de savoir que Kaori n'était pas si prude que cela. Il en avait d'ailleurs fait l'heureuse expérience quand elle l'avait rejoint sous la douche dans leur chambre d'hôtel, puis quand pour le faire taire, elle avait posé sa main sur sa fierté. Non, Kaori n'était pas si timide que cela. Non, dans leur intimité de couple, elle était tout sauf timide, et c'était loin de lui déplaire.  

 

La distance jusqu'à leur appartement sembla interminable à Ryo. Il poussa un "ouf" de soulagement quand il arriva enfin à destination. Kaori ouvrit la porte avec les clefs que Falcon lui avait rendu, puis jeta un regard amusé sur ses affaires qui se trouvaient sur le canapé. Falcon les avaient consciencieusement posé, ses dessous bien pliés au dessus. Kaori ne put faire autrement que s'imaginer un Falcon rouge tomate face au contenu de sa valise.  

 

Elle voulut parler à Ryo pour lui dire à quoi elle pensait, mais n'en eut pas l'occasion car son partenaire qui était rentré à sa suite, s'était jeté sur elle et avait capturé ses lèvres pour un long et fougueux baiser, la caressant langoureusement, passant ses mains sous son débardeur, et savourant la douceur de la peau nue de son amante. Kaori, elle, avait également passé les mains sous le tee-shirt de Ryo. Ses doigts courraient sur le dos de son amant, lui prodiguant des caresses enivrantes, qui firent pousser à Ryo un grognement satisfait.  

 

Quand leurs lèvres se quittèrent, il la regarda une lueur de désir dans les yeux. Il n'y avait pas besoin de mots entre eux, ils avaient exactement envie de la même chose. Alors il la souleva, la porta jusqu'à sa chambre et ne put résister durant la courte distance qui séparait le salon de sa chambre, à lui prodiguer plusieurs baisers qui les laissaient à bout de souffle à chaque fois. Et le trajet qui n'aurait pas du prendre plus d'une minute fut presque dix fois plus long.  

 

Quand enfin ils arrivèrent dans la chambre du nettoyeur, Ryo s'arrêta brusquement. Il resta immobile face au spectacle qu'il avait devant les yeux. Kaori se demandait pourquoi il ne l'avait pas encore posé sur le lit, et quand elle déplaça sa tête pour regarder dans la même direction que lui, elle partit dans un grand fou rire.  

 

La chambre était restée dans le même état que lorsqu'ils étaient partis trois jours plus tôt: le lit de Ryo était toujours défoncé et une massue trônait dessus. Elle se rappela alors dans quelles circonstances il était arrivé dans cet état.  

 

Son rire mourut dans sa gorge quand elle vit le regard dépité du nettoyeur face à la situation. Puis elle glissa à l'oreille de Ryo d'une voix sensuelle :  

 

- Tu sais ! Mon lit, lui, est intact. Je sais qu'il est un peu petit mais on peut s'arranger.  

 

Ryo ne se fit pas répéter la phrase deux fois ! Il se précipita vers la chambre de la jeune femme et la déposa sur le lit. Il se déshabilla, envoyant voler ses affaires à travers la pièce, ne gardant sur lui que son caleçon déformé par son envie d'elle et la rejoignit dans le lit. Il prit ses lèvres en otage dans un baiser fiévreux, tandis que de ses mains, il déboutonna le short de la jeune femme, puis il se décolla de Kaori pour faire glisser le vêtement le long de ses jambes. Pendant qu'il se chargeait de son bas, Kaori ôta hâtivement son débardeur et fut à son tour uniquement vétue de ses sous-vêtements.  

 

En partant des pieds, Ryo l'embrassa tout en remontant, déposant de multiples baisers le long de son corps. Ses mains caressèrent les douces collines de la jeune femme qui étaient encore emprisonnées dans un écrin de dentelle, qui était de trop au goût de Ryo. La jeune femme se cambrait face aux délicieuses caresses de son amant. Son regard croisa celui de l'homme qu'elle aimait, et elle l'attira à elle, capturant à son tour la bouche plus que tentatrice du beau ténébreux. Ryo s'apprétait à retirer le bout de tissu qui le gênait dans sa redécouverte du corps de son aimée quand brusquement, il se redressa.  

 

Kaori le regarda surprise. Pourquoi s'arrêtait-il en si bon chemin ? Il lui fit un de ses sourires qui la faisait craquer, puis lui dit :  

 

- Ne bouge pas, je reviens !  

 

Kaori ne comprit pas sur le moment pourquoi il avait quitté la pièce aussi précipitamment, mais elle en sut vite la raison quand il réapparut quelques instants plus tard les mains remplies de boites, un sourire ravageur sur les lèvres. Elle ne put s'empêcher de rougir quand elle vit ce qu'il tenait dans les mains, surtout à cause de la quantité.  

 

Quand il voulut déposer les boites sur la table de nuit de la jeune femme, l'une d'entre elle lui échappa et atterrit sur le lit. Kaori s'en saisit et lu machinalement ce qu'il y avait d'écrit sur la boite : Taille XXL pour un plaisir long et intense.....  

 

Elle murmura "XXL" puis elle baissa les yeux vers le bas-ventre de son partenaire, faisant comparaison entre la taille du préservatif et celle du mokkori de son partenaire.  

 

Puis sans le vouloir vraiment elle se mit à rire, et lâcha un « prétentieux » entre deux éclats de rire.  

 

Ryo posa un grognement mécontent quand elle se mit à rire. Il se précipita sur elle tel un prédateur sur sa proie, voulant lui faire passer son envie de se moquer de lui et de ses attributs. Il lui déclara en lui sautant dessus :  

 

-Tu n'es pas convaincu ! Tu vas voir ce que tu vas voir ! Je vais te faire regretter d'avoir eu un doute sur les capacités physiques de l'étalon de Shinjuku !  

 

Kaori jeta la boite et lui dit d'un ton joueur :  

 

- Je suis prête ! Je n'ai pas peur ! Vantard, prétentieux,...  

 

Et elle éclata de rire.  

 

- Tu me cherches, petit démon ! Alors à nous deux ! Et nous verrons bien qui aura le dernier mot !  

 

Le rire de Kaori mourut dans sa gorge quand son rempart de dentelle vola à travers la pièce et fut remplacé par deux mains expertes qui la firent rapidement gémir.  

 

Quand il se colla à elle pour capturer ses lèvres pour un brûlant baiser, Kaori sentit que le fidèle compagnon de son amant était en grande forme et c'était loin de lui déplaire. Elle lui fit comprendre en caressant de la langue la lèvre inférieure de Ryo pour lui demander l'accès à sa bouche. Il la lui accorda bien volontiers heureux de l'initiative de la jeune femme. Alors Kaori partit à l'assaut de la bouche de son partenaire. pendant que leurs langues se livraient combat, leur mains étaient loin d'être inactives. Elles courraient mutuellement sur le corps de l'autre, provoquant des gémissement à chacun des partenaires.  

 

Rapidement les deux bout de tissus qui les couvraient encore se retrouvèrent au sol. Leurs caresses se firent plus précises, plus accentuées, chacun connaissant les points les plus sensibles du corps de l'autre, arrachant au passage des gémissements et des râles de bien-être et de plénitude. Puis les gémissements du début laissèrent peu à peu la place à des cris de plaisir, de plus en plus puissants, jusqu'au cri ultime indiquant que les deux amants avaient atteint l'extase.  

 

Ils reprirent tout doucement leur souffle. Ryo caressait amoureusement sa partenaire. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres.  

 

- Alors on ne dit plus rien !, déclara l'étalon fier de l'avoir conquise une nouvelle fois. Tu es sans voix car impressionnée par mon XXL plein d'amour, n'est-ce-pas ?  

 

- Mouais !  

 

- Quoi mouais ?  

 

- Tu m'avais habitué à mieux.  

 

Ryo aimait comment Kaori se comportait, il n'aurait jamais imaginé leur relation de couple comme cela. Mais malgré tout, sa remarque l'avait vexé; il était l'étalon de Shinjuku ! Et il allait lui prouver.  

 

- C'est vrai, mais ce n'était que l'échauffement ! Tu vas voir quand je suis à 100 % de mes capacités !  

 

Et il bondit sur la jeune femme pour lui démontrer à quel point elle se trompait sur ses performances.  

 

 

 

Pendant ce temps au Cat's, Miki était d'humeur bougonne. Son plan n'avait pas fonctionné et Ryo et Kaori n'étaient toujours pas ensemble. Il fallait qu'elle trouve un plan radical mais elle ne savait vraiment pas quoi faire car elle avait épuisé toutes ses idées. Son mari voyait bien que le fait que le plan qu'elle avait concocté n'avait pas fonctionné lui déplaisait au plus au point. Il aurait bien voulu lui dire que selon lui il avait marché au-delà de ses espérances, mais sa commère de femme aurait vite rapporté ses propos. Alors il resta silencieux, supportant plus ou moins les plaintes de sa chérie.  

 

 

 

Dans un immeuble de Shinjuku, un couple s'embrassait. L'homme prodiguait de douces caresses à sa compagne, ce qui la fit gémir. L'homme continua de caresser la jeune femme qui semblait apprécier les attentions de son amant. L'homme faisait courir sa bouche sur le corps de la jeune femme quand brusquement il s'arrêta, surpris de ne plus entendre gémir son amante. Il leva les yeux sur elle et il vit qu'elle s'était endormie. L'homme s'exclama :  

 

- Mince, il ne faut pas que Ryo l'apprenne, car sinon ma réputation va en prendre un sacré coup !  

 

Comment Kazue avait-elle pu s'endormir alors qu'il était sur le point de lui faire l'amour ! Mick en était frustré de la réaction de sa fiancée, mais très peu de temps après elle, car épuisé de n'avoir pas fermé l'oeil de la nuit à cause de leurs voisins de chambre, il s'endormit à son tour.  

 

 

 

Ryo regardait sa femme endormie à côté de lui. Sa femme... c'est ce que Kaori était pour lui. Sa femme, sa moitié, celle qui était tout pour lui. Il n'imaginait pas sa vie sans elle. Ses yeux s'attardèrent sur les lèvres légèrement ouvertes de Kaori, un véritable appel aux baisers, mais il ne céda pas à la tentation et la laissa dormir. Elle en avait bien besoin après l'après midi qui venait de s'écouler.  

 

Son regard courrait sur les courbes de la jeune femme dissimulées par un drap. Il repensa aux heures qui venaient de passer et qui avaient été merveilleuses. Jamais il n'avait été autant en fusion avec une femme. Il n'arrivait pas à en être repu, il en voulait toujours plus, l'aimer sans fin, la faire vibrer encore plus à chaque fois. Lui montrer que son amour pour elle n'était pas une passade et qu'il ne voulait qu'elle. Il se demandait encore comment il avait fait toutes ces années sans la toucher, sans l'embrasser, sans l'aimer. Son ange tentateur l'avait pris dans ses filets et il savait qu'il n'arriverait pas à s'en défaire. D'ailleurs, il ne cherchait même pas à le faire, être captif de sa belle était la plus belle chose qui pouvait lui arriver.  

 

La belle endormie bougea mais le drap ne suivit pas le mouvement, laissant à la vue de Ryo, un sein voluptueux, qui n'avait rien d'un petit pois. La libido de Ryo se réveilla face à cette apparition tentatrice. L'homme ne résista alors pas et posa une de ses mains sur cette colline qui n'attendait que ses caresses. La jeune femme se mit rapidement à pousser des soupirs lacifs. Ryo leva les yeux sur elle et croisa le regard noisette de sa belle. Il approcha sa bouche de celle de Kaori et se saisit des lèvres de la jeune femme, puis caressant sa joue, il murmura :  

 

- Pardon, je t'ai réveillé !  

 

- J'adore quand tu me réveilles comme cela !  

 

Puis elle jeta un coup d'oeil rapide à son réveil, constatant qu'il était déjà 21 heures. Ils avaient passé tout l'après midi dans son lit. Ryo devait être affamé, vu qu'ils n'avaient rien mangé depuis le petit déjeuné. Elle se tourna vers son partenaire qui n'avait pas cessé ses caresses, et elle lui demanda :  

 

- Tu as faim ?  

 

- Oui je suis affamé !  

 

Et il intensifia ses caresses. Kaori se mit à rire et ajouta :  

 

- Ce n'est pas de cette faim-là que je parlais ! Tu es vraiment insatiable !  

 

- De toi, seulement de toi !  

 

- Je pense que l'on ne pourra pas garder notre secret bien longtemps avec toi !  

 

- Tu sais, ça ne me dérange pas qu'ils sachent pour nous ! Mais je ne veux pas te brusquer. Si tu veux que l'on garde ça pour nous ça ne me dérange pas....comme ça je pourrais continuer à draguer toutes les Miss Mokkori.  

 

Ryo s'attendait à ce qu'elle lui balance une massue ou qu'elle s'énerve contre lui, mais rien de tout cela... Elle ôta sa main qui caressait son sein et s'enveloppant du drap qui la recouvrait, elle se leva sans prêter attention à son amant.  

 

- Qu'est-ce que tu fais Kaori ?  

 

- Je vais prendre une douche !  

 

- Mais tu ne peux pas me laisser là ! Je vais avoir froid !  

 

- Et bien tu n'as qu'à t'habiller ou aller voir une de tes Miss Mokkori.  

 

- Arrête ma chérie, tu sais bien que je disais ça pour plaisanter !  

 

- Ben, je ne trouve pas ça drôle.  

 

Ryo s'était levé, avait rejoint la jeune femme, et l'avait enlacé.  

 

- Kaori.... Tu sais bien que tu es la seule femme qui compte à mes yeux ! Pourquoi irais-je voir ailleurs alors que j'ai une femme superbe à mes côtés ? Tu sais, je peux téléphoner tout de suite à nos amis pour leur dire si c'est ce que tu veux !  

 

Kaori se sentit fondre, quand un regard de braise accrocha le sien et qu'une bouche gourmande prit possession de la sienne.  

 

Quand il quitta ses lèvres, ce fut pour murmurer :  

 

- Finalement ils attendront demain pour savoir, là j'ai une urgence !  

 

- Laquelle?, demanda la jeune femme qui avait totalement oublié la raison de leur « dispute ».  

 

- T'aimer !  

 

Et il ôta le drap qui recouvrait son amante et avec douceur, il la poussa sur le lit où il s'apprétait une nouvelle fois à la faire sienne.  

 

 

 

 

 

 


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