Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: stella31

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 1 chapitre

Publiée: 23-03-09

Mise à jour: 23-03-09

 

Commentaires: 15 reviews

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Résumé: Hommage à une femme fatale…

 

Disclaimer: Les personnages de "Une lumière dans ma nuit" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une lumière dans ma nuit

 

Chapitre 1 :: One Shot

Publiée: 23-03-09 - Mise à jour: 23-03-09

 


Chapitre: 1


 

La lune brillait haut dans le ciel cette nuit là. Alors qu’au dehors les noctambules envahissaient les rues d’Osaka, dans le quartier de Kita le calme régnait. Les rayons lunaires transperçaient les larges baies vitrés d’un appartement situé au dernier étage d’un building huppé. Sur les murs blancs se dessinaient les ombres des meubles qui habillaient la pièce. Si un visiteur s’était invité dans la chambre, son regard attentif n’aurait eu aucun mal à deviner que c’était celle d’un enfant. Un petit berceau trônait en son milieu, une petite commode remplit de vêtements roses et une armoire où était soigneusement rangée de la précieuse layette venaient compléter l’ensemble. Rien ne semblait pouvoir déranger un tableau aussi parfait. Mais soudain, une silhouette, près de la fenêtre se détacha de l’ombre, dévoilant le profil d’un ventre plus qu’arrondie.  

 

Une jeune femme se tenait contre la large baie vitrée et admirait les lumières qui s’instillaient au dehors. Ses longs cheveux étaient nouées en une simple natte de laquelle quelles mèches rebelles s’échappés et venaient chatouiller son cou. Sa silhouette voluptueuse était habillée par une nuisette ample mais au décolleté diablement sexy. Ses yeux violets fixaient un point imaginaire et nul ne savait ce qui occupait les pensées de la belle. Sa main caressait son ventre et un doux sourire se dessina sur ses lèvres. A cet instant son visage reflétait une telle sérénité que personne ne pouvait deviner les tourments que la vie avait infligés à cette femme. Le plus douloureux était sans aucun doute la perte de l’homme qu’elle aimait. En se remémorant cet instant si cruel, celui où son amour lui avait été arraché, une larme, une seule, coula le long de sa joue. Elle n’avait pas l’habitude de montrait sa vulnérabilité. Elle était une femme, et donc avait le cœur tendre, mais elle n’était pas du genre à montrer ses sentiments. Depuis son plus jeune âge, on ne lui avait appris qu’une chose : être la meilleure. La meilleure dans tout. A l’école et plus tard dans son métier. Elle avait un nom connue dans son milieu mais le respect que les autres lui portaient aujourd’hui, elle ne le devait qu’à elle. Elle s’était démenée pour que sa vie professionnelle pour que sa vie soit un succès, mettant de côté sa vie de femme. Et puis un jour tout avait changé…Pour ça il avait fallut d’une rencontre…  

 

Une seule rencontre et c’est toute sa vie qui avait été chamboulée. Elle avait sentie naitre dans son cœur un sentiment nouveau : celui de l’amour. Certes, elle avait connue bien des hommes, en avait aimé certains plus que d’autres, mais aucun n’avait réussi à lui insuffler ce sentiment. Cette fois, c’était tellement plus fort, tellement plus beau aussi. La force de cet amour nouveau l’avait un temps effrayé. Elle n’aimait pas ce qui pouvait la déstabiliser, les choses qu’elle ne pouvait pas contrôler. Et quoi de plus incontrôlable que l’amour ? Alors un temps, elle avait fait semblant, avait remis son masque de femme fatal pour cacher ses sentiments. Son affection s’était même reportée un temps sur un autre homme. Mais l’amour amitié ne pouvait pas remplacer l’amour passion. Alors, elle c’était laissé aller, lui avait ouvert son cœur. Et à sa plus grande joie, il avait répondu à ses sentiments. Elle avait découvert que sous l’homme parfois maladroit se cacher le plus passionné des amants. Au souvenir de leurs étreintes, le cœur de la jeune femme se serra. Ils n’avaient pu en partager que trop peu à son gout mais ils restaient gravés à jamais dans sa mémoire. Si elle fermait les yeux, elle n’avait aucun mal à se rappeler des moindres parties de son corps musclés ni même de la sensation que lui procuraient les mains de son homme caressant son corps. Ses évènements passés étaient tout ce qui lui restait aujourd’hui…Tout ?  

 

- Non pas vraiment, songea-t-elle en souriant alors que le petit être qui grandissait en elle venait de lui donner un coup de pied des plus vigoureux.  

 

Pour elle ce geste sonnait comme un rappel à l’ordre : « Et maman, moi je suis là ! Ne m’oublie pas ! » semblait lui dire son enfant. Mais il, ou plutôt elle, n’avait pas à s’en faire car elle était son cadeau le plus précieux. Le dernier souvenir que lui avait son homme. Un cadeau qu’elle chérirait dans le plus grand secret car pour enfant c’était le danger d’être la progéniture d’un homme aussi craint que son père : le grand City Hunter. Seule une personne connaissait son secret et elle lui avait promis de ne jamais le révéler. Soudain, une douleur plus vigoureuse que les autres lui coupa le souffle et la seconde d’après elle sentit un liquide visqueux coulait le long de ses jambes, formant une flaque à ses pieds. Tremblante, elle se dirigea vers la commode où elle avait déposé le téléphone. Elle mit plusieurs minutes avant d’arriver à composer correctement le numéro. Et c’est d’une voix haletante qu’elle dit :  

 

 

- Ryo ? Oui dépêche toi c’est le moment !  

 

 

 

**************************  

 

 

Il n’arrivait pas à trouver le sommeil et cela depuis plusieurs jours déjà. Mais comment dormir alors qu’il attendait chaque instant que ce maudit téléphone sonne. Il savait que le grand jour aller bientôt arrivé et il ne voulait manquer ce moment pour rien au monde. Alors il ne quittait plus, ou que rarement son appartement. Il ne voulait pas risquer de manquer son appel. Il lui avait promis d’être à ses côtés et de toute façon il ne l’aurait jamais laissé seule. Cette femme avait compté pour lui, il n’avait jamais eu temps ou peut être l’envie de réfléchir sur les sentiments qu’elle lui avait un temps inspiré. Des sentiments qu’il avait réussis à éclipser se rendant compte que dans la course au cœur de la belle Saeko, il n’était pas certain d’être le favori. Il avait préféré de pas être un obstacle à un amour qui ne demandait qu’à éclore. Puis il avait trop à perdre dans cette histoire : deux amitiés qui lui étaient précieuses. Maintenant ce chapitre était clos, ayant pris fin avec la mort de celui qui était pour lui plus qu’un frère. Il n’avait pas su être l’amant mais il serait l’ami fidèle. Ce rôle lui convenait milles fois mieux.  

 

Il allait entamer son énième cigarette de la soirée quand la sonnerie de son portable lui fit stopper net son geste. Il s’empressa de décrocher et reconnut immédiatement la voix féminine à l’autre bout du fil. Elle n’eut pas besoin de dire de mot, qu’il enfilait déjà son caleçon et un jeans. Quand elle eut raccroché, il finit de s’habiller et alla jusqu'à sa penderie pour prendre un sac de voyage déjà prêt depuis longtemps.  

 

Mais le remuménage venant sa chambre avait troublé le sommeil d’un autre habitant dans l’appartement. Alors qu’il s’apprêtait à partir, il entendit une voix ensommeillée qui l’appelait :  

 

- Ryo ? Qu’est-ce qui se passe ?  

 

Le nettoyeur se retourna pour découvrir une Kaori à peine réveillée qui l’observait depuis le pas de sa porte. En voyant que la jeune fille portait comme vêtement de nuit un pyjama informe aux motifs de petites massues, il ne put s’empêcher de sourire un instant. Lorsque que Kaori aperçut le bagage que tenait à son partenaire, son regard laissa transparaitre une lueur de panique :  

 

- Où vas-tu ? demanda-t-elle, paniquée à l’idée que la seule personne qui lui restait ne disparaisse à son tour de sa vie.  

 

C’était sa crainte de tous les instants. Voulant couper court à toute conversation qui aurait pu lui faire perdre du temps, Ryo opta pour ce qu’il savait faire le mieux : jouer l’indifférence.  

 

- Je vais om je veux…Je ne savais pas que j’avais des comptes à te rendre, dit-il d’une voix tranchante. Tu n’es que mon assistante pas ma femme…  

 

Kaori hoqueta de surprise, encore mal habitué à l’humeur changeant de celui qui était son équipé depuis près de neuf mois maintenant. Ne sachant que dire face à cette réplique cinglante, elle préféra retourner dans sa chambre. Mais avant qu’elle n’est pu refermer sa porte un bras vigoureux l’attrapa et elle se retrouva plaqué contre le torse de Ryo.  

 

- Je vais à Osaka pour une affaire importante. Je rentre demain soir au plus tard…En attendant sois prudente…Bonne nuit Sugar Boy !  

 

Il ponctua ses paroles d’un rapide mais tendre baiser sur le front. Puis il dévala les escaliers laissant derrière lui une Kaori rouge écarlate.  

 

 

 

**************************  

 

 

Dieu qu’elle détestait les hôpitaux ! Ces endroits aseptisés lui donnaient la nausée. Mais aujourd’hui, elle n’avait pas le choix. C’était dans une clinique discrète, aux abords d’Osaka, qu’elle avait choisi de donner la vie. Cela faisait des heures qu’elle luttait contre la douleur, essayant de retarder son accouchement le plus possible. Elle ne voulait pas donner naissance à sa fille toute seule, elle voulait attendre que Ryo soit à ses côtés. Mes les contractions se faisaient de plus en plus rapprocher et elle ne pouvait plus lutter.  

 

- Mademoiselle Nogami ! Le moment est venue…Il va falloir pousser ! déclara le médecin.  

 

La jeune femme n’eut plus le choix et commença à pousser. Le praticien constata que la tête commencer déjà à apparaître : cette enfant avait l’air pressé de venir au monde ! Le travail était bien avancé et courageusement, elle poussait encore et encore. Mais la fatigue et les douleurs trop fortes commençaient à avoir raison de son courage. Puis comme une réponse à ses prières, elle sentit une main vigoureuse qui s’emparait de la sienne. Tournant la tête, elle croisa le regard de Ryo. Ce dernier lui sourit et en signe d’encouragement, il lui dit :  

 

- Tu peux le faire…Pour Hide…  

 

Retenant ses larmes, Saeko sourit et d’un air déterminé, répondit :  

 

- Oui, pour Hideyuki !  

 

Dans un dernier effort, elle poussa et quelques secondes plus tard, les pleurs vigoureux d’un enfant raisonnèrent la salle d’accouchement.  

 

Alors que les cris de son enfant sonnaient comme une douce mélodie à son oreille, Saeko se laissa tomber sur son oreiller. Elle avait réussit, elle avait mis au monde la fille de Hideyuki :  

 

- Pour toi, mon amour…murmura-t-elle en levant les yeux au ciel.  

 

 

*****************************  

 

L’enfant reposait dans les bras de sa mère depuis un peu plus de trois heures. Elle était habillée d’un joli pyjama blanc et vert pâle que Ryo avait acheté pour l’occasion. L’inspectrice avait bien du mal à croire que le pervers numéro ait eu si bon goût pour une fois. Saeko lui était reconnaissante d’être resté prés d’elle dans cette épreuve. Elle aurait tout donné pour ce soit Hide qui soit à ses côtés pour ce moment magique mais elle était heureuse de pas avoir été seule et après tout Ryo était son meilleur ami et surtout celui de son défunt amour.  

Délaissant un instant la petite merveille qui dormait tout contre elle, la jeune femme reporta son attention sur le nettoyeur et ne fut pas étonnée de le voir enfiler sa veste :  

 

- Kaori t’attends avec impatience ! dit-elle d’un ton taquin. Je comprends que tu ne veuilles pas la laisser seule…  

 

Ryo se retourna en lui lança un regard faussement mauvais :  

 

- Si tu crois que c’est par plaisir que je rentre, loin de là ! J’en ai déjà mal rien que de penser aux coups de massues que je vais me prendre pour être partie comme un voleur et sans lui donner la moindre explication…Pauvre homme que je suis ! Dire que Hide m’a laissé avec cette furie !  

 

Saeko sourit, moqueusement. Il pourrait les éviter s’il voulait les massues de Kaori. Mais seulement SI…Ryo embrassa tendrement son amie sur la joue ainsi que son bébé. Il ne s’attarda pas plus longtemps, mais avant de franchir la porte, il dit :  

 

- Tu sais, tu devrais lui dire à Kaori…Pour la petite je veux dire, ça lui ferait plaisir de savoir qu’une partie de Hide vit encore à travers Hikari…  

- Un jour…Je te promets, quand ma vie avec Hikari sera plus réglée, alors je lui dirais…Mais laisse-moi profiter de ma « petite lumière » pour moi toute seule…Je sais que c’est un peu égoïste. Mais Kaori t’a toi …Moi, il ne me reste que ma fille.  

 

Ryo hocha la tête, respectant sa décision. Après un dernier au revoir, il quitta la chambre. Il voulait se dépêcher de rentrer chez lui. Après tout Hide n’avait pas laissé un cadeau qu’à Saeko. Lui aussi avait une belle et grande lumière qui éclairait sa vie…Et elle avait prénommé Kaori.  

 

 

 

En japonais Hikari signifie « Lumière »  

 

 


Chapitre: 1


 

 

 

 

 

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